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Environnement

Le nombre de loups en France estimé à 1013 en 2024

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Le nombre de loups en France reste globalement stable (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le nombre de loups présents en France en 2024 est estimé à 1013, a annoncé jeudi la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, un chiffre quasi stable par rapport à l'an passé mais basé sur une nouvelle méthode de comptage.

Ce chiffre était particulièrement attendu puisqu'en dépend le quota d'abattage, actuellement fixé à 19% de la population recensée. Le nombre de loups pouvant être abattus en 2025 a été fixé en conséquence à 192, selon la préfecture de région.

Il s'agit de la première estimation établie grâce à un nouveau système de "comptage" du loup, introduit dans le Plan national loup 2024-2029. Elle se base sur l'analyse des données génétiques collectées durant l'hiver 2023-2024, selon un plan d'échantillonnage territorialisé.

En 2023, la population lupine dans l'Hexagone avait été estimée à 1003 individus.

Le loup, qui avait été exterminé au début du XXe siècle dans plusieurs pays, a fait un grand retour ces dernières années, suscitant la colère d'éleveurs qui dénoncent des attaques de troupeaux.

Selon la préfecture, les attaques de loup ont augmenté de 4,6% au niveau national, engendrant une hausse des victimes de 10,6%, principalement dans les territoires où le loup est nouvellement présent.

Transfrontalier

Près de 7,5% des attaques ont touché des élevages bovins. Des évolutions réglementaires pour les protéger sont en réflexion.

Ce document est publié en amont d'une réunion lundi à Lyon du Groupe national loup (GNL), une instance consultative qui rassemble élus, représentants du monde agricole, bergers, chasseurs, espaces protégés, administrations et associations de protection de la nature.

Début décembre, l'Union européenne a abaissé le niveau de protection du loup, qui était jusqu'alors une espèce "strictement protégée", allant ainsi dans le sens des éleveurs malgré la levée de boucliers des associations environnementales.

A l'échelle de l'UE, le nombre de loups était évalué à 20'300 individus en 2023. Et en Suisse, selon le dernier monitoring de la Fondation pour l'écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage KORA, on compte actuellement 35 meutes composées d'un couple de parents et d'au moins un louveteau. Neuf de ces meutes se déplacent entre la Suisse et les pays limitrophes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les surfaces non productives restent stables en Suisse

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Là où les glaciers fondent, il ne reste généralement que des surfaces de roches et d'éboulis (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La superficie des surfaces improductives est restée stable ces dernières décennies en Suisse. Au niveau national, elles ont diminué de 2% entre 1985 et 2018, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Au total, un quart des surfaces du pays sont considérées commes non productives, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas être utilisées pour l'agriculture, la sylviculture ou l'habitat.

Près de la moitié de ces surfaces (45%) sont composées de rochers et d'éboulis. Un peu plus d'un quart (28%) est recouvert de végétation improductive et 17% de lacs ou de cours d'eau. Les 10% restants sont des glaciers ou des névés.

Ce sont surtout les glaciers qui ont reculé ces dernières décennies. Ils ont perdu un tiers de leur surface en 33 ans. Entre 1975 et 1985, ils recouvraient encore 153'000 hectares, contre 103'000 aujourd'hui. Ils ont été remplacés dans la plupart des cas par des surfaces d'éboulis et de rochers sans végétation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

WSL: des sécheresses toujours plus fréquentes et plus intenses

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Selon une nouvelle étude, les sécheresses sont de plus en plus extrêmes et fréquentes dans le monde (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les sécheresses pluriannuelles sont devenues plus fréquentes, plus intenses et plus étendues au cours des 40 dernières années. Elles impactent l'agriculture, la production d'énergie et les écosystèmes, prévient une équipe de l'institut WSL dans la revue Science.

Entre 1980 et 2018, la surface terrestre mondiale touchée par les sécheresses pluriannuelles a augmenté en moyenne d'environ 50'000 kilomètres carrés chaque année, comme le montrent les scientifiques de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans cette étude publiée jeudi. C'est plus que la surface de la Suisse.

"Les sécheresses pluriannuelles causent d'énormes dommages économiques, par exemple dans l'agriculture et la production d'électricité", a déclaré le responsable de l'étude Dirk Karger, cité dans un communiqué du WSL.

La raison de cette évolution est l'augmentation des températures liée au changement climatique. Celles-ci entraînent des variations plus importantes des précipitations et augmentent en même temps l'évaporation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les eaux du lac Léman se réchauffent toujours plus

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En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Le lac Léman a tendance à se réchauffer inexorablement. En 2023, les températures de surface de l'immense plan d'eau ont atteint des niveaux sans précédent, constate la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) dans son dernier rapport scientifique annuel.

En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué. Les eaux profondes sont aussi touchées par le phénomène. Leur température a augmenté de 1,1 degrés en 11 ans.

La bonne oxygénation du Léman est également en péril. En 2023, souligne la CIPEL, le brassage hivernal du lac n'a pas pu se réaliser entièrement pour la onzième année consécutive. Un brassage complet est pourtant essentiel pour alimenter en oxygène les zones profondes et redistribuer les nutriments dans la colonne d'eau.

Cette situation, exacerbée par des températures hivernales élevées, a conduit à des niveaux d'oxygène "inquiétants" dans les zones profondes du lac, écrit la CIPEL. Dans ces endroits retirés, les concentrations d'oxygène s'avèrent "bien en dessous" du seuil de qualité fixé par l'Ordonnance sur la protection des eaux suisses.

Ecosystème fragile

La CIPEL note, par ailleurs, "la vulnérabilité croissante de l'écosystème du Léman face au changement climatique". Les cycles de reproduction du corégone et de la perche présentent des variations saisonnières directement liées aux températures élevées de l'eau. Les populations de zooplanctons poursuivent, elles, leur déclin.

Concernant les micropolluants, leurs concentrations dans les eaux du Léman tendent à baisser "grâce à des efforts combinés dans les secteurs agricoles et de traitement des eaux usées". La pollution plastique demeure toutefois un problème, avec des concentrations élevées, principalement composées de fibres synthétiques.

Face au changement climatique, le Léman constitue une ressource stratégique essentielle, rappelle la CIPEL. Selon la commission, "une action concertée" de tous les acteurs concernés est nécessaire pour garantir la qualité des eaux du lac et "la résilience de son écosystème".

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Environnement

Les Suisses renoncent de plus en plus à la viande

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Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, de plus en plus de Suisses renoncent sciemment à la viande. (photo prétexte) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL LÖB)

Les ménages suisses renoncent de plus en plus à la viande. Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, la part des ménages qui consomment des produits d'origine animale sans restriction est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd'hui.

Les flexitariens réduisent leur consommation de viande et de poisson de manière ciblée, mais n'y renoncent pas complètement, explique lundi l'Université de Saint-Gall.

Pour être considéré comme flexitarien dans l'étude, la consommation ne devait pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et de fruits de mer par semaine. En 2022, 18% de tous les ménages interrogés ont déclaré se nourrir en mode flexitarien. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une hausse d'environ 50%.

En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens n'ont guère progressé: les végétariens ont enregistré une légère hausse, passant de 7,8 à 8,1%, tandis que la part des foyers végétaliens est restée très faible, avec un léger recul de 0,5 à 0,3%.

Le lait de vache reste populaire

Alors que manger de la viande et du poisson est de plus en plus en recul, la consommation de produits laitiers reste constante à un relativement bas niveau, selon l'étude.

Bien que les alternatives végétales au lait et aux yaourts soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, écrit l'université de Saint-Gall.

L'étude s'est basée sur les données de l'"Atlas de la nutrition en Suisse": 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d'enquête s'est étendue sur les mois de mai et de juin, le mois de mai 2024 ayant été particulièrement pluvieux en Suisse.

Comme le reconnaissent les chercheurs, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a peut-être influencé les habitudes de consommation et donc les résultats de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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