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Environnement

Danger d'avalanche au-dessus de 2200 mètres

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CREDIT: KEYSTONE/PETER KLAUNZER
Les précipitations abondantes de ces derniers jours ont augmenté le risque d'avalanche en montagne. Lundi, le danger était de 4 sur une échelle de 5 dans les Alpes valaisannes, au-dessus de 2200 mètres, selon le portail de la Confédération sur les dangers naturels.

Les zones concernées vont du Val d'Illiez, dans le Bas Valais, jusqu'aux Alpes situées entre Naters, dans le Haut Valais, et Interlaken (BE). Le danger est décrit comme "fort" (4) en raison des chutes de neige fraîche. Des avalanches spontanées et souvent très grandes sont probables.

Plus bas en altitude, le danger de pluie est aussi "fort", soit classé 4 sur 5. Le portail des dangers cite le risque de montée forte et rapide des eaux des ruisseaux et des lacs, des glissements de terrain sur les versants raides et des inondations de sous-sol.

Les régions à risque sont Aigle, Bex et Monthey dans le Chablais, la Vallée du Trient et Vouvry, le Pays d'en Haut et le Val Ferret.

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Environnement

Embroussaillement des alpages malgré les paiements directs

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Malgré l'augmentation des paiements directs, l'embroussaillement des pâturages alpins augmente : c'est ce que révèle Agroscope dans une nouvelle étude. (© Agroscope)

L’embroussaillement des alpages entraîne la perte de surfaces herbagères et la disparition de paysages culturels typiques. Or, malgré des paiements directs plus élevés, les buissons continuent de progresser, selon une étude d’Agroscope.

L'embroussaillement contribue en outre au recul de la biodiversité, a indiqué mardi le Centre fédéral de compétences pour la recherche agricole (Agroscope) dans un communiqué. En Suisse, l'embroussaillement est principalement dû à l'aulne vert.

Pour lutter contre ce phénomène, il existe diverses incitations sous forme de paiements directs pour l'économie alpestre. En 2014, la Confédération a augmenté l'un d'entre eux ou en a introduit deux nouveaux. Les contributions d'estivage ont ainsi été revues à la hausse.

Dans cette étude, Agroscope a examiné pour la première fois les effets des subventions sur les prairies et l'embroussaillement à l'aide de données provenant d'exploitations alpestres du canton des Grisons.

Les résultats montrent que l’augmentation des paiements directs a entraîné, en moyenne, une perte de 2% des surfaces herbagères par exploitation en raison de l’embroussaillement. Cela correspond à une perte moyenne de 4,7 ha d’herbages par exploitation en 10 ans.

Les paiements directs peuvent donc avoir des effets non souhaités, selon les auteurs. En revanche, leur influence sur la richesse en espèces, la diversité des éléments structurels ou le revenu n’a pas été étudiée dans le cadre de cette recherche.

Explications possibles

Plusieurs hypothèses pourraient expliquer le phénomène. La répartition spatiale des animaux de rente a changé: afin de protéger les espèces sensibles dans les surfaces de promotion de la biodiversité, ces dernières ont parfois été exclues de la pâture, ce qui a eu pour conséquence indirecte d’accélérer l’embroussaillement.

Les animaux de rente jouant un rôle prépondérant dans la lutte contre l’embroussaillement, exclure des surfaces de la pâture peut ainsi avoir des conséquences fâcheuses, note Agroscope.

Les paiements directs ont parfois entraîné une diminution du broyage sur les surfaces de promotion de la biodiversité nouvellement mises en place. Le broyage est considéré comme la méthode la plus efficace et la moins coûteuse pour lutter contre l’embroussaillement.

Cette combinaison d’incitations inopportunes pourrait avoir favorisé de manière significative l’évolution observée. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour mieux comprendre ces mécanismes, conclut Agroscope. L'étude est parue dans le Journal of Agricultural Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Objectif climatique 2040: déjà des embûches au Parlement européen

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La Commission européenne a proposé début juillet de maintenir l'objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990. Mais elle a introduit des "flexibilités" dans le mode de calcul, pour tenter de convaincre les pays les plus réticents. (© KEYSTONE/AP/FERNANDO BUSTAMANTE)

Les tensions se manifestent déjà au Parlement européen sur la loi visant à réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040. Avec le risque que le texte ne soit pas adopté avant la conférence de l'ONU sur le climat au Brésil en novembre.

Mercredi, au grand dam de la gauche et du centre, les eurodéputés se sont prononcés contre la procédure d'urgence visant à examiner ce texte plus rapidement.

Opposée à cette procédure, la droite (PPE) a réclamé du temps pour "examiner attentivement" la loi et souhaite d'abord que les Etats membres se prononcent, a priori lors d'une réunion des ministres de l'environnement le 18 septembre.

PPE: plus considérer les "enjeux industriels"

Première force dans l'hémicycle, le PPE a également demandé une meilleure prise en compte des enjeux industriels dans le texte. Le PPE s'est "associé à l'extrême droite pour mettre en danger" la loi climat, ont aussitôt dénoncé les eurodéputés écologistes.

"Le rejet de la procédure d'urgence sur la loi climat ne nous donne pas la garantie que le Parlement puisse voter en octobre avant" la conférence de l'ONU sur le climat (COP30) de Belem, au Brésil en novembre, a également déploré le centriste Pascal Canfin.

Extrême droite en embuscade

Mardi déjà, l'extrême droite avait fait un coup politique en obtenant la fonction de rapporteur de ce texte, un rôle de coordination au Parlement.

Sur le fond, le rapporteur issu des Patriotes, le groupe présidé par le Français Jordan Bardella (Rassemblement National, RN), ne pourra pas empêcher les autres forces politiques de se mettre d'accord sur le contenu final de la loi climat.

Mais l'extrême droite pourrait être tentée de retarder ou d'électriser les négociations et aura une opportunité supplémentaire pour fustiger "l'écologie punitive" comme elle le fait régulièrement à Strasbourg.

"Flexibilités"

La Commission européenne a proposé début juillet de maintenir l'objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990. Mais elle a introduit des "flexibilités" dans le mode de calcul, pour tenter de convaincre les pays les plus réticents.

L'exécutif espère encore une adoption par les Etats membres et le Parlement avant la COP30 en novembre au Brésil. Le calendrier paraît cependant extrêmement serré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

L'autorisation de nouvelles plantes suscite des réactions partagées

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Les grands partis sont ouverts à l'autorisation des plantes cultivées avec de nouvelles méthodes. (Image symbolique) (© Keystone/DPA/PATRICK PLEUL)

La Suisse pourrait autoriser de nouvelles méthodes de culture de plantes. Les partis bourgeois et le PS y voient des opportunités tandis que les Verts rejettent catégoriquement le projet du Conseil fédéral, qui veut tenir compte des doutes concernant les OGM.

Le Conseil fédéral veut autoriser les plantes cultivées à l'aide de nouvelles technologies, comme les ciseaux moléculaires CRISPR, tout en tenant compte des doutes concernant le génie génétique. Dans le cadre de la consultation sur son projet de loi, qui s'est achevée mercredi, le PLR et le Centre soutiennent cette idée.

L'UDC est sceptique, mais voit des opportunités et soutient l'obligation de déclaration. Les Vert'libéraux et scienceindustries trouvent le projet trop restrictif et l'Union suisse des paysans qualifie les obstacles à la culture d'élevés.

Le PS soutient le projet, mais demande des mesures de prudence. Les Verts rejettent la "loi spéciale sur le génie génétique". L'Alliance sans OGM et les milieux des consommateurs s'opposent à toute autorisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Plusieurs incendies ravagent la Grèce, la Turquie et la France

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L'incendie à l'est de la station balnéaire d'Izmir avait déjà coûté la vie jeudi à un homme de 81 ans alité et à un ouvrier forestier de 39 ans (archives). (© KEYSTONE/AP/Cengiz Malgir)

Plusieurs incendies continuent de frapper samedi des pays d'Europe, comme la Grèce et la Turquie, où ils ont fait une troisième victime. Le sud est de la France est également en proie à plusieurs feux après une canicule.

En Turquie, un ouvrier forestier "blessé en luttant contre l'incendie à Odemis", dans la province d'Izmir "est décédé", a annoncé sur X Ibrahim Yumakli, le ministre de l'Agriculture et des Forêts.

L'incendie qui a ravagé cette zone à environ 100 kilomètres à l'est de la station balnéaire d'Izmir, avait déjà coûté la vie jeudi à un homme de 81 ans alité et à un ouvrier forestier de 39 ans.

Le feu a été maîtrisé vendredi soir, tout comme six autres incendies de forêt, principalement dans l'ouest et le centre de la Turquie, selon M. Yumakli.

Les pompiers tentaient en revanche encore de maîtriser un incendie dans la zone côtière méridionale de Dortyol, dans le sud du pays, à la frontière syrienne.

600 incendies en Turquie

La Turquie a été épargnée par les récentes vagues de chaleur qui ont frappé le reste de l'Europe du Sud. Mais cette semaine, les pompiers ont lutté contre plus de 600 incendies dans ce pays frappé par la sécheresse au cours de la semaine, alimentés par des vents violents.

En Grèce, un homme de 52 ans a été arrêté sur l'île d'Eubée, accusé d'avoir été à l'origine du feu qui a ravagé un millier d'hectares de l'île entre vendredi soir et samedi matin, ont annoncé les pompiers grecs. D'après la chaîne de télévision publique Ert, il débroussaillait un terrain quand le feu s'est enclenché puis est devenu rapidement incontrôlable.

Et les pompiers grecs restaient sur le qui-vive en raison des températures élevées et des vents violents dans tous le pays.

Risques "très élevés" en France

En France, les premiers grands incendies de la saison ont éclaté samedi dans le sud, dans les départements des Bouches-du-Rhône et de l'Hérault, deux départements toujours sous la canicule, provoquant la coupure d'une autoroute en plein week-end de départ en vacances.

"Les véhicules bloqués sur l'autoroute (A9)", dans l'Hérault, "n'ont pas été touchés et ont été protégés", ont indiqué les pompiers, selon lesquels "il n'y a pas de victime, et aucune habitation n'a dû être évacuée". Il est toujours en cours en début de soirée, avec déjà 100 hectares parcourus, selon les pompiers.

Dans les Bouches-du-Rhône, le feu a en revanche été circonscrit après avoir parcouru une centaine d'hectares de forêts à une quinzaine de km de Marseille (sud-est).

L'un en début d'après-midi dans le département de l'Aude, également dans le sud, où il a parcouru 400 hectares et n'est pas encore fixé en début de soirée, selon la préfecture. L'autre, dans le Cher (centre), a parcouru "110 hectares", selon la préfecture, qui précise que les pompiers sont "actuellement à pied d'oeuvre pour contenir les flammes".

Malgré la fin officielle de la vague de chaleur en France, les services météorologiques ont mis en garde samedi -pour la première fois de l'été- contre les risques "très élevés" de feux de forêts dimanche dans les Bouches-du-Rhône (sud), qui concernent aussi deux autres départements, l'Aude et le Var, à partir de lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Vaud verse 20 millions de francs au Fonds d'investissement rural

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Le gouvernement vaudois accorde 20 millions de francs au Fonds d'investissement rural (FIR) pour renforcer l'agriculture vaudoise (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a décidé jeudi de verser une dotation complémentaire de 20 millions de francs au Fonds d'investissement rural (FIR), versée par tranches de cinq millions de francs par an entre 2026 et 2029. Il s'agit ainsi de soutenir la relève agricole, moderniser les exploitations et accompagner la transition durable du secteur dans le canton, indique le gouvernement dans un communiqué.

Le FIR est un outil cantonal qui accompagne financièrement les agriculteurs vaudois dans des moments-clés de leur activité. Il facilite la reprise d'exploitation, notamment hors cadre familial, l'acquisition de terrains et bâtiments agricoles, ainsi que la construction ou rénovation d'infrastructures adaptées aux exigences environnementales et au bien-être animal, rappelle le Canton.

Ce fonds soutient aussi le développement de projets communautaires, tels que fromageries, caves ou magasins collectifs, qui valorisent les produits locaux et renforcent les filières de proximité.

"Depuis sa création en 1992, la dotation en capital du FIR n'avait jamais été augmentée. Or, face à l'augmentation du coût des projets, notamment dans le domaine de la construction, le Conseil d'Etat a décidé de renforcer ce fonds stratégique", explique-t-il. Cette augmentation de 20 millions de francs vise à "garantir la pérennité et l'efficacité" du FIR dans un contexte en pleine évolution.

En renforçant par ailleurs la solidité économique des exploitations via des prêts à taux avantageux (0,5% de contribution annuelle), le FIR permet de remplacer une partie de la dette hypothécaire par un financement plus accessible. Ce mécanisme contribue à préserver les emplois ruraux, protéger les paysages et garantir une production locale de qualité, souligne encore le Canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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