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Le meilleur des réveils

Une semaine intense qui commence pour les Nations Unies à Genève

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Des chefs d’Etat et de gouvernements, ainsi que des ministres de plus d’une centaine de pays vont défiler à Genève cette semaine. Il y aura aussi notre Secrétaire général António Guterres, et la Présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, Maria Fernanda Espinosa. Ils vont participer au Conseil des droits de l’homme qui débute dans une dizaine de minutes au Palais des Nations. Il y a trois sessions du Conseil pendant l’année. La première, en février-mars, est la plus longue ; elle va durer quatre semaines mais c’est aussi la plus importante en termes diplomatiques.

Pourquoi les représentants des gouvernements viennent au Conseil cette semaine ?

Ils viennent présenter les avancées de leur pays et leurs priorités en matière des droits de l’homme. C’est aussi l’occasion de s’exprimer sur les grands enjeux de l’actualité et les conflits dans le monde. Aujourd’hui par exemple, une quarantaine de représentants de gouvernement vont s’exprimer. On peut citer notamment le président tunisien ou le Premier ministre du Yémen. Juste avant eux, à l’ouverture de la session, Antonio Guterres, et Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, feront un discours introductif. Juste après, le Conseil aura aussi l’occasion d’entendre une déclaration d’Ignazio Cassis, le Chef du département fédéral des affaires étrangères de la Suisse.

Alexandre, quel est le programme de cette session ?

Vous allez voir, il est extrêmement chargé. Durant ces quatre semaines, le Conseil va examiner plus de cent vingt rapports présentés par des experts des droits de l'homme. Au total, le Conseil tiendra plus de trente-cinq débats sur des thématiques très diverses. Par exemple, demain, il y aura un débat sur la peine de mort, la semaine prochaine sur les enfants handicapés. Plus globalement, le Conseil va discuter de rapports sur la dette extérieure, le droit à l’alimentation, les défenseurs des droits de l’homme, sur le respect de la vie privée, les droits culturels et la lutte contre le terrorisme.

Le Conseil va aussi discuter de la situation des droits de l’homme dans toute une série de pays…

Oui, plusieurs pays vont être examinés à partir de la troisième semaine de session. Il s’agit de pays pour lesquels le Conseil a précédemment demandé à un expert de réaliser un rapport dans le cadre d’un conflit ou de violations des droits de l’homme. Par exemple, les 47 membres du Conseil vont discuter de la situation en Syrie, au Burundi, en Iran ou au Myanmar.

A la fin de la session, le Conseil adoptera une série de résolutions. Par exemple en septembre dernier, le Conseil avait adopté des résolutions sur le Yémen et le Venezuela. Il avait aussi adopté une résolution sur la sécurité des journalistes. Le Conseil peut ainsi adopter plus d’une vingtaine de résolutions au cours d’une session.

A noter Philippe que ces résolutions ne sont pas contraignantes… Elles ont cependant une haute valeur symbolique et les Etats n’aiment jamais se retrouver pointé du doigt pour d’éventuels manquement surtout dans le domaine des droits de l’homme.

Le Secrétaire général de l’ONU sera également là demain, mais pour traiter d’un autre sujet…

Oui, il va lancer un appel à contributions pour la situation humanitaire au Yémen, actuellement la pire dans le monde. Cet événement, co-présidé par la Suède et la Suisse, vise à collecter 4,2 milliards de dollars pour venir en aide à 19 millions de Yéménites. Il faut dire que les Nations Unies sont au cœur des négociations de paix qui ont pris depuis quelques semaines un nouvel élan. L’espoir est que l’aide humanitaire puisse arriver de nouveau dans le pays grâce à l’accès à trois ports qui étaient jusque-là pris d’assaut par les combattants.

Economie

VIDEO - L'hiver prochain rimera encore avec économies d'énergie

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Archive (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La sécurité de l'approvisionnement en énergie de la Suisse a pu être assurée cet hiver, grâce à la météo clémente et aux mesures préventives de la Confédération. Mais l'hiver prochain reste entaché d'incertitudes, préviennent les autorités et l'ensemble du secteur. Astuces et idées avec Benjamin Smadja et Jade.

 

"Nous devrons continuer à économiser l'énergie", a déclaré jeudi Albert Rösti devant la presse à Berne. Pour le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), il est primordial d'éviter une possible pénurie.

Ensemble avec le conseilleur fédéral Guy Parmelin, M. Rösti a dressé un bilan avec des représentants des cantons, des milieux économiques et de la branche de l'énergie. Entre octobre 2022 et fin mars 2023, la Suisse a économisé plus de 5800 gigawattheures (GWh) de gaz. L'objectif qui consistait à économiser 15% de gaz a été dépassé.

Et les économies d'électricité ont atteint quelque 1250 GWh, soit la consommation annuelle du canton de Bâle-Ville. C'est cependant environ 40% de l'objectif visé au niveau des économies d'électricité effectuées volontairement.

Météo et hausse des prix

"Les services publics, les entreprises et les particuliers ont mis en oeuvre les mesures d'économie", a souligné le ministre de l'énergie. Les températures douces de l'hiver ont contribué à une consommation réduite.

Mais les prix élevés du gaz et de l'électricité ont été décisifs dans la réduction de la consommation d'énergie par l'industrie. Près de 60% des quelque 800 exploitants d'installations bicombustibles sont passés du gaz au mazout, suivant la recommandation du Conseil fédéral.

Mais les risques subsistent. D'abord, l'hiver dernier, pauvre en neige, produira moins d'eau de fonte pour remplir les lacs d'accumulation. Si la sécheresse perdure, les centrales hydroélectriques et les centrales nucléaires pourraient produire moins d'électricité durant l'été.

Et la demande croissante de gaz liquide en Asie - notamment en Chine - pourrait compromettre la constitution de stocks de gaz suffisants en Europe. A cela s'ajoutent des travaux de maintenance annoncés sur les infrastructures gazières en Norvège. Sans oublier les problèmes techniques persistants dans les centrales nucléaires françaises.

Préparatifs

La Confédération prépare déjà différentes solutions pour l'hiver 2023/2024. Il faudra à nouveau former à l'étranger une réserve de gaz équivalant à 15% de la consommation annuelle. Mais cet objectif s'annonce difficile compte tenu de l'absence totale de gaz russe, selon le ministre de l'Economie Guy Parmelin. Le défi sera d'améliorer le monitoring de la consommation de gaz.

Quant à l'électricité, le but principal restera d'éviter des mesures de dernière nécessité, à savoir des délestages du réseau avant un black-out dans le réseau suisse, a ajouté le Vaudois. La collaboration au sein de l'Alliance pour les économies d'énergie qui compte désormais plus de 380 membres sera précieuse.

Les cantons ont fait leur part, a relevé le conseiller d'Etat lucernois Fabian Peter, représentant de la Conférence des directeurs cantonaux de l'énergie. "Nous pourrons réutiliser l'hiver prochain toutes les mesures mises en place. Nous avons ainsi gagné du temps". Les cantons comptent sur la Confédération pour être avertis et associés à temps aux mesures à prendre.

Accord avec l'UE

Evoquant une "année énergétique turbulente", le vice-président d'economiesuisse Martin Hirzel voit un risque d'approvisionnement persistant non seulement pour l'hiver prochain, mais aussi pour les années à venir. Dans ce contexte, il a plaidé pour la conclusion d'un accord rapide sur l'électricité avec l'Europe.

Albert Rösti a de son côté salué les efforts du Parlement que ce soit pour augmenter à long terme la production d'électricité dans le cadre de la grande réforme de l'énergie, ou pour encourager le solaire et et l'éolien. "C'est le fondement non seulement d'un approvisionnement sûr mais aussi d'un remplacement des énergies fossiles", a-t-il dit.

Pour le directeur de l'Association des entreprises électriques suisses (AES) Michael Frank, "le problème de l'électricité en hiver n'a pas changé". Sans le développement de la production domestique, des progrès massifs de l'efficacité et une collaboration étroite avec l'Europe, chaque hiver sera problématique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le meilleur des réveils

VIDEO - Jouer de la musique, arme contre le déclin du cerveau

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La pratique du piano favorise le maintien de la matière grise chez les seniors, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pratique et l'écoute active de la musique freinent le déclin cognitif chez les seniors en bonne santé. C'est le constat d'une étude lémanique portant sur 132 retraités inscrits à des cours de piano et de sensibilisation musicale et sans aucune pratique antérieure. Benjamin Smadja et Jade déchiffrent cette agréable partition.

 

Cette recherche pilotée par l'Université de Genève (UNIGE), la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a été menée auprès de 132 retraités âgés de 62 à 78 ans en bonne santé. L'une des conditions de participation était de ne pas avoir suivi de cours de musique durant plus de six mois au cours de sa vie.

Les participants ont été répartis aléatoirement dans deux groupes. Les membres du premier groupe ont suivi des cours de piano hebdomadaires. Les membres du second ont bénéficié de cours d'écoute active axés notamment sur la reconnaissance des instruments et l'analyse de la structure d'oeuvres, dans une large palette de styles musicaux, a indiqué lundi l'UNIGE dans un communiqué.

Effets positifs dans les deux groupes

Après six mois, les scientifiques ont constaté des effets communs aux deux interventions. La neuroimagerie a révélé, chez l'ensemble des participants, une augmentation de la matière grise dans quatre régions du cerveau impliquées dans le fonctionnement cognitif de haut niveau, notamment dans des zones du cervelet mobilisées dans la mémoire de travail.

"Leurs performances ont augmenté de 6% et ce résultat était directement corrélé à la plasticité du cervelet", indique Clara James, privat-docent à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'UNIGE, professeure ordinaire à la Haute école de santé Genève et dernière auteure de l'étude, citée dans le communiqué.

Les scientifiques ont aussi constaté que la qualité du sommeil, le nombre de cours suivis et l'entraînement quotidien avaient un impact sur le degré d'amélioration des performances.

L'atrophie se poursuit

Une différence a toutefois été observée entre les deux groupes: le volume de matière grise est resté stable dans le cortex auditif primaire droit des pianistes - une région spécialisée dans le traitement des sons - alors qu'il a diminué dans le groupe d'écoute active.

Un processus global d'atrophie s'est néanmoins poursuivi chez l'ensemble des participants. "Les interventions musicales ne peuvent donc pas rajeunir le cerveau mais uniquement freiner le vieillissement de certaines de ses régions", précise Damien Marie, premier auteur de l'étude.

Selon les auteurs, ces interventions, ludiques et accessibles, devraient devenir une priorité politique pour l'accompagnement du vieillissement en bonne santé. La prochaine étape consistera à évaluer le potentiel de la musique chez des personnes touchées par un déclin neurocognitif léger, un stade intermédiaire entre vieillissement normal et démence. Ces travaux sont publiés dans la revue NeuroImage: Reports.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VIDEO - Une étude montre les effets positifs du LSD en cas de dépression

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(image d'illustration). (AP Photo/Patrick Sison)

Deux doses moyennes à hautes de LSD peuvent atténuer les symptômes lors de dépressions de degré moyen à sévère, indique une étude bâloise. Ses premiers résultats ont été présentés vendredi lors d'un symposium à Bâle consacré aux 80 ans du célèbre stupéfiant. Effets et détails avec Benjamin Smadja et Jade.

 

A la recherche de nouveaux médicaments, le chimiste suisse Albert Hofmann avait découvert par hasard l'effet euphorisant du LSD dans son laboratoire bâlois le 16 avril 1943.

Dans le cadre de l'étude, 61 patientes et patients ont été traités avec de faibles doses de LSD ou avec des doses moyennes à hautes. Les patients et les soignants ignoraient qui se trouvait dans quel groupe (étude randomisée, en double-aveugle et en groupes parallèles). Les malades ont reçu leurs doses respectives de LSD deux fois à quatre semaines d'intervalle.

L'étude a été menée par Matthias Liechti, Felix Müller et leurs collègues de l'Université de Bâle, en collaboration avec l'entreprise biopharmaceutique américaine MindMed.

Le LSD victime de son discrédit

L'administration de 100 ou 200 microgrammes de LSD a réduit la symptomatologie dépressive aussi bien deux semaines que trois mois après le traitement, souligne Felix Müller. Il en conclut que "deux doses modérées à hautes de LSD ont réduit de manière significative les symptômes dépressifs, par rapport à deux faibles doses de LSD." L'étude n'a pas encore été vérifiée par des experts indépendants et n'a pas encore été publiée dans une revue spécialisée.

Des études attestent depuis des décennies déjà de l'efficacité du LSD en cas de dépression, mais aucune n'avait été effectuée dans les conditions strictes actuelles. Matthias Liechti et Felix Müller se sont fixé comme objectif de tester les résultats d'alors.

A l'époque, la recherche à ce sujet était restée dormante car le LSD était tombé en discrédit et s'était vu interdit en raison de son utilisation abusive comme drogue récréative. Depuis quelques années toutefois, les recherches sur ce stupéfiant ont repris.

https://doi.org/10.1016/j.biopsych.2022.08.025

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Economie

VIDEO - Des parcs nationaux pour plus d'énergie renouvelable?

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Le Parc national suisse en Engadine est jusqu'à aujourd'hui le seul du pays. (Archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Alors que la Confédération soutient fortement la production d'énergie renouvelable dans les Alpes, elle doit aussi investir pour créer de nouveaux espaces protégés. La Fondation suisse pour la protection et l'aménagement demande la création de parcs nationaux. Tour d'horizon et lieux de balade avec Benjamin Smadja et Jade.

 

La Confédération doit mettre les moyens pour compenser l'impact des installations énergétiques, explique vendredi à Keystone-ATS Nicolas Petitat de la SL-FP. Si le développement des énergies renouvelables est juste, il faut aussi garder des zones intactes.

Dans un communiqué, la fondation appelle la Confédération à organiser une table ronde visant à relancer le programme de promotion pour les parcs nationaux. Des subventions doivent encourager le développement de nouveaux projets dans les régions.

Au début des années 2000, la loi fédérale sur la protection de la nature avait été adaptée pour encourager la mise en place de réserves naturelles. Depuis, plusieurs projets de parcs nationaux ont échoué, le dernier en date étant celui du Locarnese en 2018. Dans la foulée, l'idée d'un parc national a été "enterrée sans tambour ni trompette", regrette la fondation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le meilleur des réveils

6 minutes avec Eric Zemmour

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Il n'est pas encore candidat à la présidentielle française, mais rarement une visite aura autant fait parler à Genève. Eric Zemmour était à Genève, ce mercredi 24 novembre. Entre la contestation politique et celle de la rue, sa venue a tout sauf laissé indifférent. L'occasion de revenir, avec lui, sur l'hostilité qu'il suscite, ce qu'il envie à Genève ou encore sa possible candidature à l'élection présidentielle française. Entretien.

"Frédérique Perler est intolérante, elle est sectaire, elle se soumet à la rue"

La maire de Genève, Frédérique Perler, a publiquement pris position, la semaine dernière contre la venue d'Eric Zemmour. Dans un communiqué, le conseil administratif avait notamment rappelé "son attachement aux valeurs démocratiques et à la liberté d'expression. En raison des risques de troubles à l'ordre public, la Ville ne souhaite pas mettre à disposition ses infrastructures". Une prise de position qui laisse Eric Zemmour indifférent: "ça ne me fait ni chaud, ni froid. C'est simplement décevant pour la maire de Genève et pour Genève. Elle se contredit d'ailleurs dans la même phrase: elle dit, au début que c'est une tradition de Genève en faveur de la liberté de penser (...) et aujourd'hui, elle me dit que je ne suis pas le bienvenu. En raison de quoi? En raison de mes idées et de mes opinions. Donc elle n'est pas favorable à la liberté d'opinion, des idées, ni à la liberté de penser! La maire de Genève est intolérante, elle est sectaire, elle se soumet, en plus, à la rue. Elle se soumet aux gens violents. Moi, je ne suis pas violent: je n'interdis à personne de parler, de penser... Je ne manifeste contre personne, dans la rue, je ne cherche pas à tout casser. Elle se soumet à ces gens là: elle est donc intolérante, sectaire et en plus lâche donc ça fait beaucoup"!

"C'est normal que Genève se déchire autour de ma venue"

Plus de 1000 personnes ont manifesté, ce mercredi soir, à Genève, contre la venue d'Eric Zemmour. Un sujet qui divise le bout du lac depuis une semaine. Une réaction que revendique Eric Zemmour: "c'est normal parce que je mets les vrais problèmes sur la table. La démocratie ce n'est pas que tout le monde soit d'accord sinon il n'y a plus de démocratie, c'est un régime totalitaire. La démocratie c'est justement la division organisée, c'est comment vivre avec ses oppositions, ses divisions. C'est ça la démocratie! Je divise, oui! Il y a des gens qui sont d'accord avec moi, il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec moi, mais ça s'appelle la démocratie! Nous avons un système diversitaire qui est d'essence totalitaire, qui ne veut pas accepter d'oppositions. Nous avons un système diversitaire qui veut détruire les peuples et les nations, que ce soit en Suisse, avec la maire de Genève, ou en France, avec le Président de la République. Moi, je m'oppose à ce système qui veut détruire les peuples. La Suisse est mieux équipée institutionnellement pour permettre au peuple de se défendre (...) c'est pour cela que je loue désormais le système suisse"

"Je pense que nous avons beaucoup de leçons à tirer de la Suisse et de Genève"

Eric Zemmour apprécie le système suisse pour de nombreux aspects: "Je pense que nous avons beaucoup de leçons à tirer de la Suisse et de Genève (...) pour le système institutionnel avec le référendum fréquent qui permet au peuple suisse de s'exprimer. Mais aussi sur le plan économique (...) pour la faiblesse des charges, pour le niveau élevé du salaire net. Le problème en France, c'est le salaire net trop bas (...) car les charges sociales sur les entreprises françaises sont trop élevées, vous n'avez pas ce problème là. Quand il y a quelque chose qui fonctionne bien, je suis prêt à l'admirer. Pour l'immigration, vous n'avez pas le droit du sol: je souhaite la même chose pour la France."

Immigration: "Je suis très admiratif des règles stricts de la Suisse dont je souhaite m'inspirer"

Sur la question des frontaliers et des expatriés français en Suisse, Eric Zemmour est très clair: "je suis très triste qu'il y ait autant de Français qui aient besoin de travailler en Suisse pour gagner mieux leur vie et pour souvent avoir même un travail: c'est un échec pour la France. Vous avez un système qui donne la priorité aux Suisses (...) Je suis très admiratif des règles stricts de la Suisse dont je souhaite m'inspirer. Je suis là pour voir des Français. Il y a beaucoup de Français expatriés, ce qui me chagrinent. Ces gens là sont souvent les plus doués, les mieux diplômés, les plus dynamiques, les plus entreprenants... ils manquent à la France. Je pense que nous exportons des Bac+10 et que nous importons des Bac-10. J'aimerais qu'ils reviennent en France. Ce ne sont pas seulement les préoccupations économiques, fiscales qui motivent ces Français (...) C'est aussi qu'ils ne reconnaissent plus la France! Il n'y a plus cet art de vivre à la française (...) c'est un autre pays qu'ils ne reconnaissent pas. Ils ont peur de ce que va devenir la France (...) ils ont peur que la France ait le destin du Liban, en grand."

"Si je suis candidat, si je suis élu, la première chose que je ferai c'est un référendum, sur l'immigration, avant l'été"

Eric Zemmour avait expliqué dans une interview au Temps, vouloir organiser un ou plusieurs référendums pendant son quinquennat. "Si je suis candidat, si je suis élu, la première chose que je ferai c'est un référendum, sur l'immigration, avant l'été, pour mettre en œuvre toutes les mesures que je propose et qui doivent être entérinées par le peuple. Aujourd'hui, les juges, en particulier le Conseil constitutionnel mais aussi la Cour européen des droits de l'homme, la Cour de Justice, se sont arrogés le droit de juger la loi française. Je pense que la France doit pouvoir se détacher de la Cour européenne des droits de l'homme pour ses intérêts vitaux."

Ce mercredi 24 novembre, ils étaient environ 1000 à défiler à Genève pour dire "non" à la venue d'Eric Zemmour:

Micro trottoir lors de la manifestation anti Zemmour24.11.21

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