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Radio Lac Matin

Le 70e anniversaire de l’Association des journalistes accrédités à l’ONU

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Bonjour Rhéal, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Association des correspondants accrédités aux Nations Unies, tu nous amènes dans les coulisses du Palais des Nations pour découvrir un peu mieux le travail de la presse.

Précisément Philippe. Dans la foulée des anniversaires qui se célèbrent à l’ONU il y a celui cette année de l’Association des correspondants accrédités aux Nations Unies, ou l’ACANU comme on l’appelle. Cette association, créée en 1949, regroupe les journalistes qui sont accrédités à l’ONU Genève et qui, au jour le jour, couvrent l’actualité de l’ONU, de la Genève internationale et parfois de la Suisse toute entière. L’association entame aujourd’hui une exposition au Palais des Nations composée d’objets hétéroclites qui ont fait partie des outils de travail des journalistes au fil des ans, mais aussi une collection de photos fabuleuses qui captent certains des moments les plus mémorables de l’histoire moderne, comme la venue du Che Guevara à Genève en 1964, la toute première rencontre des anciens présidents américains et soviétiques, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, en novembre 1985, ou l’accord préliminaire sur le nucléaire iranien négocié en 2013.

Et d’où viennent ces journalistes qui sont membres de l’Association ?

Ils viennent de partout dans le monde. Ils représentent les plus grandes agences de presse de la planète – Reuters, Agence France-Presse, Associated Press, EFE l’agence espagnole ou, du côté de l’Asie, Kyodo News du Japon et l’agence Yonhap de Corée du Sud. Il y a aussi des journalistes qui représentent d’autres médias prestigieux et bien connus comme la BBC, le New York Times ou Radio-France International, sans oublier évidemment plusieurs médias suisses, dont Le Temps et la Tribune de Genève.
Ils sont plus de 170 qui sont accrédités à l’ONU, ce qui leur donne un accès privilégié au Palais des Nations afin de pouvoir couvrir l’actualité onusienne et internationale qui s’y déroule. Ils suivent donc de près le Conseil des droits de l’homme, le domaine humanitaire, le désarmement, mais aussi les multiples conférences ou réunions, qui sont au nombre de quelque 12 000 par an.

Et comment travaillent les journalistes au jour le jour ?

Et bien plusieurs ont leur bureau sur place. Comme tous bons journalistes ils sont à la recherche d’information, ils digèrent les innombrables communiqués de presse ou rapports qui leur sont envoyés, ils cultivent leurs contacts et suivent les conférences de presse quasi quotidiennes qui sont organisées au Palais des Nations par les entités onusiennes ou les missions permanentes présentes à Genève. Deux fois par semaine, le Service de l’information des Nations Unies, pour lequel je travaille, organise des points de presse les mardis et vendredis matin. Les porte-parole de l’ONU et ceux des agences de l’ONU viennent expliquer aux journalistes les enjeux liés aux pourparlers de paix, à la distribution de l’aide humanitaire dans les zones de conflits, aux changements climatiques, aux épidémies d’Ebola ou autres qui se déclarent dans le monde, aux violations des droits de l’homme, au commerce mondial et tant d’autres sujets qu’il est dans l’intérêt public de faire connaître. Et évidemment les journalistes posent des questions et demandent des interviews.

Et l’ONU aussi a ses propres journalistes.

Bien sûr. Mes collègues de la Télévision et de la Radio des Nations Unies suivent aussi l’actualité du Palais des Nations et préparent des reportages pour le Centre d’actualités de l’ONU à New York. Le Service de l’information distribue photos, images vidéo et reportages aux radiodiffuseurs et autres organes de presse, qui peuvent s’en servir librement pour préparer leurs propres articles, reportages ou émissions télé ou radio. C’est donc tout un ensemble d’acteurs du milieu de la presse qui travaillent pour faire état des discussions ou des décisions qui émanent de Genève et façonnent l’actualité internationale tous les jours.

On peut visiter l’exposition de l’ACANU au Palais des Nations ?

Le public est bienvenu. Les gens intéressés peuvent s’inscrire depuis notre site Web www.onug.ch. Dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de l’ACANU, le public est aussi invité à une conférence à la Maison de la paix le lundi 25 février dès 19h sur le thème de la liberté de la presse au moment où le journalisme et les journalistes sont la cible d’attaques de plus en plus fréquentes. Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres y prononcera une allocution. Après, un débat suivra avec Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, et Christophe Deloire, le Secrétaire général de Reporters sans frontières.

Economie

VIDEO - L'hiver prochain rimera encore avec économies d'énergie

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Archive (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La sécurité de l'approvisionnement en énergie de la Suisse a pu être assurée cet hiver, grâce à la météo clémente et aux mesures préventives de la Confédération. Mais l'hiver prochain reste entaché d'incertitudes, préviennent les autorités et l'ensemble du secteur. Astuces et idées avec Benjamin Smadja et Jade.

 

"Nous devrons continuer à économiser l'énergie", a déclaré jeudi Albert Rösti devant la presse à Berne. Pour le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), il est primordial d'éviter une possible pénurie.

Ensemble avec le conseilleur fédéral Guy Parmelin, M. Rösti a dressé un bilan avec des représentants des cantons, des milieux économiques et de la branche de l'énergie. Entre octobre 2022 et fin mars 2023, la Suisse a économisé plus de 5800 gigawattheures (GWh) de gaz. L'objectif qui consistait à économiser 15% de gaz a été dépassé.

Et les économies d'électricité ont atteint quelque 1250 GWh, soit la consommation annuelle du canton de Bâle-Ville. C'est cependant environ 40% de l'objectif visé au niveau des économies d'électricité effectuées volontairement.

Météo et hausse des prix

"Les services publics, les entreprises et les particuliers ont mis en oeuvre les mesures d'économie", a souligné le ministre de l'énergie. Les températures douces de l'hiver ont contribué à une consommation réduite.

Mais les prix élevés du gaz et de l'électricité ont été décisifs dans la réduction de la consommation d'énergie par l'industrie. Près de 60% des quelque 800 exploitants d'installations bicombustibles sont passés du gaz au mazout, suivant la recommandation du Conseil fédéral.

Mais les risques subsistent. D'abord, l'hiver dernier, pauvre en neige, produira moins d'eau de fonte pour remplir les lacs d'accumulation. Si la sécheresse perdure, les centrales hydroélectriques et les centrales nucléaires pourraient produire moins d'électricité durant l'été.

Et la demande croissante de gaz liquide en Asie - notamment en Chine - pourrait compromettre la constitution de stocks de gaz suffisants en Europe. A cela s'ajoutent des travaux de maintenance annoncés sur les infrastructures gazières en Norvège. Sans oublier les problèmes techniques persistants dans les centrales nucléaires françaises.

Préparatifs

La Confédération prépare déjà différentes solutions pour l'hiver 2023/2024. Il faudra à nouveau former à l'étranger une réserve de gaz équivalant à 15% de la consommation annuelle. Mais cet objectif s'annonce difficile compte tenu de l'absence totale de gaz russe, selon le ministre de l'Economie Guy Parmelin. Le défi sera d'améliorer le monitoring de la consommation de gaz.

Quant à l'électricité, le but principal restera d'éviter des mesures de dernière nécessité, à savoir des délestages du réseau avant un black-out dans le réseau suisse, a ajouté le Vaudois. La collaboration au sein de l'Alliance pour les économies d'énergie qui compte désormais plus de 380 membres sera précieuse.

Les cantons ont fait leur part, a relevé le conseiller d'Etat lucernois Fabian Peter, représentant de la Conférence des directeurs cantonaux de l'énergie. "Nous pourrons réutiliser l'hiver prochain toutes les mesures mises en place. Nous avons ainsi gagné du temps". Les cantons comptent sur la Confédération pour être avertis et associés à temps aux mesures à prendre.

Accord avec l'UE

Evoquant une "année énergétique turbulente", le vice-président d'economiesuisse Martin Hirzel voit un risque d'approvisionnement persistant non seulement pour l'hiver prochain, mais aussi pour les années à venir. Dans ce contexte, il a plaidé pour la conclusion d'un accord rapide sur l'électricité avec l'Europe.

Albert Rösti a de son côté salué les efforts du Parlement que ce soit pour augmenter à long terme la production d'électricité dans le cadre de la grande réforme de l'énergie, ou pour encourager le solaire et et l'éolien. "C'est le fondement non seulement d'un approvisionnement sûr mais aussi d'un remplacement des énergies fossiles", a-t-il dit.

Pour le directeur de l'Association des entreprises électriques suisses (AES) Michael Frank, "le problème de l'électricité en hiver n'a pas changé". Sans le développement de la production domestique, des progrès massifs de l'efficacité et une collaboration étroite avec l'Europe, chaque hiver sera problématique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VIDEO - Jouer de la musique, arme contre le déclin du cerveau

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La pratique du piano favorise le maintien de la matière grise chez les seniors, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pratique et l'écoute active de la musique freinent le déclin cognitif chez les seniors en bonne santé. C'est le constat d'une étude lémanique portant sur 132 retraités inscrits à des cours de piano et de sensibilisation musicale et sans aucune pratique antérieure. Benjamin Smadja et Jade déchiffrent cette agréable partition.

 

Cette recherche pilotée par l'Université de Genève (UNIGE), la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a été menée auprès de 132 retraités âgés de 62 à 78 ans en bonne santé. L'une des conditions de participation était de ne pas avoir suivi de cours de musique durant plus de six mois au cours de sa vie.

Les participants ont été répartis aléatoirement dans deux groupes. Les membres du premier groupe ont suivi des cours de piano hebdomadaires. Les membres du second ont bénéficié de cours d'écoute active axés notamment sur la reconnaissance des instruments et l'analyse de la structure d'oeuvres, dans une large palette de styles musicaux, a indiqué lundi l'UNIGE dans un communiqué.

Effets positifs dans les deux groupes

Après six mois, les scientifiques ont constaté des effets communs aux deux interventions. La neuroimagerie a révélé, chez l'ensemble des participants, une augmentation de la matière grise dans quatre régions du cerveau impliquées dans le fonctionnement cognitif de haut niveau, notamment dans des zones du cervelet mobilisées dans la mémoire de travail.

"Leurs performances ont augmenté de 6% et ce résultat était directement corrélé à la plasticité du cervelet", indique Clara James, privat-docent à la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'UNIGE, professeure ordinaire à la Haute école de santé Genève et dernière auteure de l'étude, citée dans le communiqué.

Les scientifiques ont aussi constaté que la qualité du sommeil, le nombre de cours suivis et l'entraînement quotidien avaient un impact sur le degré d'amélioration des performances.

L'atrophie se poursuit

Une différence a toutefois été observée entre les deux groupes: le volume de matière grise est resté stable dans le cortex auditif primaire droit des pianistes - une région spécialisée dans le traitement des sons - alors qu'il a diminué dans le groupe d'écoute active.

Un processus global d'atrophie s'est néanmoins poursuivi chez l'ensemble des participants. "Les interventions musicales ne peuvent donc pas rajeunir le cerveau mais uniquement freiner le vieillissement de certaines de ses régions", précise Damien Marie, premier auteur de l'étude.

Selon les auteurs, ces interventions, ludiques et accessibles, devraient devenir une priorité politique pour l'accompagnement du vieillissement en bonne santé. La prochaine étape consistera à évaluer le potentiel de la musique chez des personnes touchées par un déclin neurocognitif léger, un stade intermédiaire entre vieillissement normal et démence. Ces travaux sont publiés dans la revue NeuroImage: Reports.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VIDEO - Une étude montre les effets positifs du LSD en cas de dépression

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(image d'illustration). (AP Photo/Patrick Sison)

Deux doses moyennes à hautes de LSD peuvent atténuer les symptômes lors de dépressions de degré moyen à sévère, indique une étude bâloise. Ses premiers résultats ont été présentés vendredi lors d'un symposium à Bâle consacré aux 80 ans du célèbre stupéfiant. Effets et détails avec Benjamin Smadja et Jade.

 

A la recherche de nouveaux médicaments, le chimiste suisse Albert Hofmann avait découvert par hasard l'effet euphorisant du LSD dans son laboratoire bâlois le 16 avril 1943.

Dans le cadre de l'étude, 61 patientes et patients ont été traités avec de faibles doses de LSD ou avec des doses moyennes à hautes. Les patients et les soignants ignoraient qui se trouvait dans quel groupe (étude randomisée, en double-aveugle et en groupes parallèles). Les malades ont reçu leurs doses respectives de LSD deux fois à quatre semaines d'intervalle.

L'étude a été menée par Matthias Liechti, Felix Müller et leurs collègues de l'Université de Bâle, en collaboration avec l'entreprise biopharmaceutique américaine MindMed.

Le LSD victime de son discrédit

L'administration de 100 ou 200 microgrammes de LSD a réduit la symptomatologie dépressive aussi bien deux semaines que trois mois après le traitement, souligne Felix Müller. Il en conclut que "deux doses modérées à hautes de LSD ont réduit de manière significative les symptômes dépressifs, par rapport à deux faibles doses de LSD." L'étude n'a pas encore été vérifiée par des experts indépendants et n'a pas encore été publiée dans une revue spécialisée.

Des études attestent depuis des décennies déjà de l'efficacité du LSD en cas de dépression, mais aucune n'avait été effectuée dans les conditions strictes actuelles. Matthias Liechti et Felix Müller se sont fixé comme objectif de tester les résultats d'alors.

A l'époque, la recherche à ce sujet était restée dormante car le LSD était tombé en discrédit et s'était vu interdit en raison de son utilisation abusive comme drogue récréative. Depuis quelques années toutefois, les recherches sur ce stupéfiant ont repris.

https://doi.org/10.1016/j.biopsych.2022.08.025

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Economie

VIDEO - Des parcs nationaux pour plus d'énergie renouvelable?

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Le Parc national suisse en Engadine est jusqu'à aujourd'hui le seul du pays. (Archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Alors que la Confédération soutient fortement la production d'énergie renouvelable dans les Alpes, elle doit aussi investir pour créer de nouveaux espaces protégés. La Fondation suisse pour la protection et l'aménagement demande la création de parcs nationaux. Tour d'horizon et lieux de balade avec Benjamin Smadja et Jade.

 

La Confédération doit mettre les moyens pour compenser l'impact des installations énergétiques, explique vendredi à Keystone-ATS Nicolas Petitat de la SL-FP. Si le développement des énergies renouvelables est juste, il faut aussi garder des zones intactes.

Dans un communiqué, la fondation appelle la Confédération à organiser une table ronde visant à relancer le programme de promotion pour les parcs nationaux. Des subventions doivent encourager le développement de nouveaux projets dans les régions.

Au début des années 2000, la loi fédérale sur la protection de la nature avait été adaptée pour encourager la mise en place de réserves naturelles. Depuis, plusieurs projets de parcs nationaux ont échoué, le dernier en date étant celui du Locarnese en 2018. Dans la foulée, l'idée d'un parc national a été "enterrée sans tambour ni trompette", regrette la fondation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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6 minutes avec Eric Zemmour

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Il n'est pas encore candidat à la présidentielle française, mais rarement une visite aura autant fait parler à Genève. Eric Zemmour était à Genève, ce mercredi 24 novembre. Entre la contestation politique et celle de la rue, sa venue a tout sauf laissé indifférent. L'occasion de revenir, avec lui, sur l'hostilité qu'il suscite, ce qu'il envie à Genève ou encore sa possible candidature à l'élection présidentielle française. Entretien.

"Frédérique Perler est intolérante, elle est sectaire, elle se soumet à la rue"

La maire de Genève, Frédérique Perler, a publiquement pris position, la semaine dernière contre la venue d'Eric Zemmour. Dans un communiqué, le conseil administratif avait notamment rappelé "son attachement aux valeurs démocratiques et à la liberté d'expression. En raison des risques de troubles à l'ordre public, la Ville ne souhaite pas mettre à disposition ses infrastructures". Une prise de position qui laisse Eric Zemmour indifférent: "ça ne me fait ni chaud, ni froid. C'est simplement décevant pour la maire de Genève et pour Genève. Elle se contredit d'ailleurs dans la même phrase: elle dit, au début que c'est une tradition de Genève en faveur de la liberté de penser (...) et aujourd'hui, elle me dit que je ne suis pas le bienvenu. En raison de quoi? En raison de mes idées et de mes opinions. Donc elle n'est pas favorable à la liberté d'opinion, des idées, ni à la liberté de penser! La maire de Genève est intolérante, elle est sectaire, elle se soumet, en plus, à la rue. Elle se soumet aux gens violents. Moi, je ne suis pas violent: je n'interdis à personne de parler, de penser... Je ne manifeste contre personne, dans la rue, je ne cherche pas à tout casser. Elle se soumet à ces gens là: elle est donc intolérante, sectaire et en plus lâche donc ça fait beaucoup"!

"C'est normal que Genève se déchire autour de ma venue"

Plus de 1000 personnes ont manifesté, ce mercredi soir, à Genève, contre la venue d'Eric Zemmour. Un sujet qui divise le bout du lac depuis une semaine. Une réaction que revendique Eric Zemmour: "c'est normal parce que je mets les vrais problèmes sur la table. La démocratie ce n'est pas que tout le monde soit d'accord sinon il n'y a plus de démocratie, c'est un régime totalitaire. La démocratie c'est justement la division organisée, c'est comment vivre avec ses oppositions, ses divisions. C'est ça la démocratie! Je divise, oui! Il y a des gens qui sont d'accord avec moi, il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec moi, mais ça s'appelle la démocratie! Nous avons un système diversitaire qui est d'essence totalitaire, qui ne veut pas accepter d'oppositions. Nous avons un système diversitaire qui veut détruire les peuples et les nations, que ce soit en Suisse, avec la maire de Genève, ou en France, avec le Président de la République. Moi, je m'oppose à ce système qui veut détruire les peuples. La Suisse est mieux équipée institutionnellement pour permettre au peuple de se défendre (...) c'est pour cela que je loue désormais le système suisse"

"Je pense que nous avons beaucoup de leçons à tirer de la Suisse et de Genève"

Eric Zemmour apprécie le système suisse pour de nombreux aspects: "Je pense que nous avons beaucoup de leçons à tirer de la Suisse et de Genève (...) pour le système institutionnel avec le référendum fréquent qui permet au peuple suisse de s'exprimer. Mais aussi sur le plan économique (...) pour la faiblesse des charges, pour le niveau élevé du salaire net. Le problème en France, c'est le salaire net trop bas (...) car les charges sociales sur les entreprises françaises sont trop élevées, vous n'avez pas ce problème là. Quand il y a quelque chose qui fonctionne bien, je suis prêt à l'admirer. Pour l'immigration, vous n'avez pas le droit du sol: je souhaite la même chose pour la France."

Immigration: "Je suis très admiratif des règles stricts de la Suisse dont je souhaite m'inspirer"

Sur la question des frontaliers et des expatriés français en Suisse, Eric Zemmour est très clair: "je suis très triste qu'il y ait autant de Français qui aient besoin de travailler en Suisse pour gagner mieux leur vie et pour souvent avoir même un travail: c'est un échec pour la France. Vous avez un système qui donne la priorité aux Suisses (...) Je suis très admiratif des règles stricts de la Suisse dont je souhaite m'inspirer. Je suis là pour voir des Français. Il y a beaucoup de Français expatriés, ce qui me chagrinent. Ces gens là sont souvent les plus doués, les mieux diplômés, les plus dynamiques, les plus entreprenants... ils manquent à la France. Je pense que nous exportons des Bac+10 et que nous importons des Bac-10. J'aimerais qu'ils reviennent en France. Ce ne sont pas seulement les préoccupations économiques, fiscales qui motivent ces Français (...) C'est aussi qu'ils ne reconnaissent plus la France! Il n'y a plus cet art de vivre à la française (...) c'est un autre pays qu'ils ne reconnaissent pas. Ils ont peur de ce que va devenir la France (...) ils ont peur que la France ait le destin du Liban, en grand."

"Si je suis candidat, si je suis élu, la première chose que je ferai c'est un référendum, sur l'immigration, avant l'été"

Eric Zemmour avait expliqué dans une interview au Temps, vouloir organiser un ou plusieurs référendums pendant son quinquennat. "Si je suis candidat, si je suis élu, la première chose que je ferai c'est un référendum, sur l'immigration, avant l'été, pour mettre en œuvre toutes les mesures que je propose et qui doivent être entérinées par le peuple. Aujourd'hui, les juges, en particulier le Conseil constitutionnel mais aussi la Cour européen des droits de l'homme, la Cour de Justice, se sont arrogés le droit de juger la loi française. Je pense que la France doit pouvoir se détacher de la Cour européenne des droits de l'homme pour ses intérêts vitaux."

Ce mercredi 24 novembre, ils étaient environ 1000 à défiler à Genève pour dire "non" à la venue d'Eric Zemmour:

Micro trottoir lors de la manifestation anti Zemmour24.11.21

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