L'Etat de Genève lance une campagne de sensibilisation à destination des adeptes du vélo et de la trottinette. Panneaux informatifs sous les feux de circulation, distribution de flyers et actions sur le terrain seront donc de mise jusqu'à fin août.
La mobilité se fait de plus en plus douce dans l’ensemble du canton, notamment depuis le début de la pandémie. Principalement par volonté d’éviter les transports en commun et de respecter les distances sociales, mais aussi par préoccupation environnementale, le tout appuyé par un renfort des axes cyclables en 2020.
Le département des infrastructures juge bon de rappeler que les règles et les principes de bons comportements s'appliquent à tous les usagers de la chaussée, quel que soit leur moyen de déplacement.
Alors le casque est-il obligatoire? Quels sont les éclairages indispensables? Puis-je rouler sur le trottoir? Où suis-je autorisé à stationner avec mon deux-roues?
Benjamin et Laurie font le tour des règles à respecter:
Et si vous avez encore des doutes, toutes les réponses à vos questions se trouvent certainement ici. Soyez prudents!
Le président élu Donald Trump, au centre, danse alors que les Village People interprètent "Y.M.C.A" lors d'un rassemblement avant la 60e inauguration présidentielle, le dimanche 19 janvier 2025, à Washington. (Photo AP/Matt Rourke)
Depuis de sa sortie en 1978, le tube disco "Y.M.C.A." est devenu indissociable de la communauté gay. Aujourd'hui c'est le président américain Donald Trump qui l'a récupéré avec l'aval des Village People, reniant ses origines.
Double dose de bras en l'air: au meeting géant dimanche, puis lors d'un gala lundi en marge de l'investiture du nouveau président des Etats-Unis, la célèbre chanson disco est associée à la victoire du candidat républicain.
Les images de sa chorégraphie sur cette musique pendant sa campagne sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Dimanche soir, le futur 47e président des Etats-Unis a de nouveau esquissé quelques pas de danse sur scène, entouré du groupe de disco américain star des années 1970.
La chanson, composée par le leader Victor Willis ainsi que Jacques Morali et le producteur Henri Belolo, tous deux Français, incarnait pourtant à l'origine un hymne de la communauté homosexuelle masculine, avec des codes gays - jusqu'aux costumes stéréotypés - et un refrain évocateur dont personne n'était dupe: "C'est amusant de séjourner au Y.M.C.A./Ils ont tout pour que les jeunes hommes s'amusent/Tu peux passer du temps avec tous les garçons".
Démenti
Loin des positions conservatrices du futur locataire de la Maison-Blanche, qui inquiète la communauté LGBT+.
"Y.M.C.A." (pour "Young Men's Christian Association", une association de jeunesse chrétienne) n'est pas un hymne gay, a réitéré depuis son parolier Victor Willis: il a annoncé en décembre qu'il comptait poursuivre tous ceux qui prêteraient cette signification à la chanson.
"Laissons une chance au président Trump, indépendamment de ce que vous avez pu penser de lui dans le passé. Voyons ce qu'il va faire à l'avenir et, s'il prend des mesures pour restreindre les droits des LGBTQ, les Village People seront les premiers à s'exprimer", a-t-il écrit vendredi sur Facebook.
Le tube avait déjà été utilisé lors des meetings républicains en 2020, ce que son co-auteur - traditionnellement déguisé en policier - n'avait pas apprécié. Après son revirement et sa réponse favorable à l'invitation de Donald Trump de participer à son investiture, les critiques ont plu.
"Pas un groupe politique"
"Village People se produira aussi bien pour les démocrates que pour les républicains. Nous ne sommes pas un groupe politique. Nous ne l'avons jamais été et nous ne le serons jamais, même si certains d'entre vous essaient de nous faire passer pour tels", a rétorqué Willis dimanche sur Facebook.
En attendant, "Y.M.C.A." a bénéficié de ce coup de projecteur: plus de quarante ans après sa sortie, il a atteint le haut des classements, devenant à nouveau un succès commercial.
Un regard intense, des silences lourds de sens et une tension omniprésente: « Jouer avec le feu », le dernier film mettant en scène Vincent Lindon en père de famille dons les fils sont Benjamin Voisin et Stéfan Crépon, détonne par son approche émotionnelle et sa profondeur quand les liens fraternels s’entrelacent dans un récit extrémiste. Les jeunes acteurs étaient mes invités où rires et plaisanteries ont permis de détendre l’atmosphère tout en abordant des thèmes graves.
« Ce film n’est pas manichéen », souligne Benjamin Voisin. « Il ne dicte pas ce qui est bien ou mal, mais invite le spectateur à réfléchir sur les évolutions de notre société et les fractures qu’elles engendrent. » L’histoire s’attarde sur deux frères, incarnés par Voisin et Crépon, confrontés à la radicalisation de l’un d’eux dans un contexte où la violence et les tensions identitaires prennent le pas sur l’amour familial.
Réflexion sur les choix individuels
Dans le film, les réalisatrices choisissent de ne pas justifier les actes des personnages par des éléments biographiques. « L’absence de la mère, le père ouvrier qui fait de son mieux… rien de tout cela n’explique ou n’excuse ce qui arrive à mon personnage », affirme Voisin. « Cela montre que la radicalisation est avant tout une question de perception du monde. »
Stéfan Crépon, qui joue le frère « réussi », décrit avec émotion les défis de son rôle. « Mon personnage tente de maintenir l’équilibre dans cette famille déchirée, mais il est lui-même envahi par l’absence de sa mère et le poids de deux personnalités fortes autour de lui. » Une position complexe, renforcée par l’écriture ciselée du scénario adapté d’un roman acclamé.
L’équipe du film, menée par un Vincent Lindon au sommet de son art, semble avoir trouvé une véritable alchimie. « On est presque une vraie famille sur le plateau », confie Crépon, « Vincent fixe une barre si haute qu’on ne peut que se dépasser. » Les deux acteurs, amis de longue date, admettent que leur proximité a facilité leur travail. « Jouer des frères était naturel, on l’était presque déjà dans la vie », ajoute Voisin.
S'ouvrir dans un monde fermé
En toile de fond, le film interroge les dérives sociétales modernes, des tensions identitaires aux questions d’appartenance. Pour Voisin, « c’est fascinant de voir comment, dans un monde qui prône l’ouverture, on construit parallèlement des murs invisibles à travers des discours exclusifs. »
Sans jamais sombrer dans la gratuité ou la violence dénuée de sens, « Jouer avec le feu » mise sur les non-dits, les regards et les dilemmes moraux pour captiver son public. Une expérience que Voisin résume ainsi : « Voir ce film en salle, sans pause, c’est se condamner à suivre les personnages dans leur cheminement, jusqu’à l’inévitable. »
Des dosettes de miel, soit disant aphrodisiaque, ont été saisies en France. Les problèmes autour de ces faux produits naturels s'accumulent.
Les services douaniers indiquent dans un communiqué avoir noté "une nette tendance à la hausse depuis plusieurs années" de dosettes, introduites illégalement sur le territoire, qui contiennent du "miel mélangé à des médicaments". Ces produits sont "vendus sous le manteau, pour une consommation qui se veut 'festive' mais qui est surtout dangereuse".
En 2019, 18 cas d'importation illégale ont été relevés, selon les douanes, puis 131 en 2023. L'année 2024 a marqué un "record absolu, tant en termes de constatations, qu'en termes de quantités saisies" avec 31'000 tonnes, écoulées notamment dans "des commerces de nuit", indiquent les douanes.
L'affaire la plus importante a porté sur "13 tonnes de miel érectile" saisies à Marseille en novembre. Les agents du bureau de douane de Marseille port ont saisi alors près de 860'000 sticks en provenance de Malaisie. L'analyse de plusieurs échantillons de cette marchandise déclarée comme "miel naturel" a révélé la présence du principe actif des médicaments prescrits en cas de troubles de l'érection.
"Ces miels adultérés viennent de Malaisie, de Turquie, de Tunisie ou encore de Thaïlande", décrivent les douanes. Ils sont acheminés par voie maritime, "dans des conteneurs en grande quantité, ou bien par le biais du fret express, en plus petit volume, suite à achat sur internet".
Effets indésirables
Les autorités sanitaires ont elles aussi déjà mis en garde contre ces miels qui exposent les consommateurs à des effets indésirables graves.
Vendus notamment via internet ou les réseaux sociaux, ces produits sont présentés comme "des compléments alimentaires à finalité aphrodisiaque" et certains contiennent des substances actives médicamenteuses non mentionnées sur les étiquetages, dont des principes actifs du Viagra et du Cialis, deux médicaments contre les troubles de l'érection vendus uniquement sur ordonnance.
Or ces substances sont de puissants vasodilatateurs et sont en particulier contre-indiquées chez les personnes souffrant de pathologies cardiaques, soulignent les autorités sanitaires.
En 2021 déjà, elles avaient dit avoir répertorié de nombreux signalements d'effets indésirables graves consécutifs à la consommation de ces produits, ayant engendré des convulsions, des oedèmes cérébraux, ou des insuffisances rénales aiguës majeures.
Chaque semaine, en compagnie du photographe Keystone-ATS Laurent Gilliéron, un cliché saisissant est mis en lumière. Cette fois, direction les États-Unis, où les incendies en Californie font rage. Une image marquante, signée par Ethan Swope, photographe de l’Associated Press, nous transporte au cœur de la tragédie. Une scène à la fois dramatique et esthétiquement puissante, sublimée par un contre-jour maîtrisé.
Ce qui frappe dans ce cliché, c’est sa proximité. « On sent que le photographe est à seulement 3 ou 4 mètres du pompier », souligne Gilliéron. Un détail révélateur des conditions de travail des journalistes sur place, parfois en plein cœur des flammes. « Aux États-Unis, les zones touchées par de tels incendies sont si vastes qu’il est presque impossible de les fermer entièrement à la presse », poursuit-il. Un contraste frappant avec la Suisse, où les accès sont rapidement restreints et contrôlés lors de catastrophes.
Quand le lieu amplifie l’impact médiatique
Pourquoi parle-t-on autant de ces incendies en Californie ? « Les États-Unis, et en particulier Los Angeles, regorgent de médias. Cela joue un rôle dans la visibilité », analyse Laurent Gilliéron. À cela s’ajoute le caractère visuellement saisissant des images, un facteur indéniable pour capter l’attention. « Mais il ne faut pas oublier les crises oubliées, comme en Somalie ou ailleurs, simplement parce qu’elles ne bénéficient pas d’une telle couverture », rappelle-t-il.
Alors que les flammes continuent de dévaster la région, les photos affluent toujours. « Aujourd’hui, nous recevons principalement des images des dégâts laissés par les incendies », conclut Gilliéron. Une preuve que la catastrophe, bien que toujours en cours, se transforme peu à peu en chronique des ravages humains et environnementaux.
Ce week-end, la Galerie Ruines, située au cœur des Eaux-Vives à Genève, accueille l’exposition "Sauvage comme le loup" de Claire Galloni d’Istria, photographe et anthropologue. À travers une série de 20 clichés en noir et blanc, l’artiste nous invite à réfléchir sur les relations complexes entre l’homme et cet animal fascinant. Elle était mon invitée.
« Le loup, c’est un animal dont on ne cesse de parler. Il est porteur d’une symbolique forte, celle du sauvage, mais aussi d’un miroir pour nos propres comportements », explique Claire Galloni d’Istria. Cette exposition ne cherche pas à apporter des réponses tranchées sur la place du loup en Europe, mais plutôt à interroger nos perceptions. Entre mythes et réalités, les photos transportent les visiteurs dans des paysages alpins intemporels, où la présence du loup est à la fois suggérée et absente.
Un travail intime mais jamais solitaire
Certains clichés capturent des montagnes majestueuses, comme les glaciers d’Argentière et de Trient, mais sans trace visible de l’homme ou du loup. « C’est un contraste volontaire », souligne l’artiste. « Ces lieux, que l’on imagine sauvages, sont en réalité marqués par l’empreinte humaine : téléphériques, parkings, hélicoptères. » L’objectif est d’interroger le concept même de nature sauvage dans un monde où chaque espace semble partagé entre l’homme et l’animal.
L’exposition est également une aventure familiale. Certaines photos ont été réalisées par le fils de Claire Galloni d’Istria, offrant un regard complémentaire. « C’est ma manière de le remercier pour ces années où il m’a accompagnée sur le terrain », confie la photographe.
Un mariage fructueux
Outre son travail visuel, le métier d'anthropologue joue un role dans l'exposition. « L’image, ce n’est pas qu’un outil pour illustrer une histoire, c’est un partenaire de recherche. Elle permet de construire des récits et de nourrir la réflexion sur nos interactions avec le sauvage », explique-t-elle. Une de ses œuvres emblématiques, une photo floutée qui se défloute progressivement, illustre cette zone grise où s’effacent les frontières entre l’homme et l’animal.
L’exposition explore également le mythe du loup-garou. « Cette figure symbolise la métamorphose et les transgressions, des thèmes omniprésents dans les récits alpins », note l’artiste. Ce lien entre folklore et anthropologie enrichit l’expérience des visiteurs rappelle Claire Galloni d’Istria.
A voir ce week-end ou cet été
L’exposition « Sauvage comme le loup » est ouverte jusqu’à ce dimanche à la Galerie Ruines, Rue des Vollandes à Genève, de 14h à 20h. Une occasion unique de plonger dans un univers où nature, culture et mythologie se rencontrent.
Claire Galloni d’Istria promet de nouvelles expositions à venir, notamment en 2026 au musée de Bagne et cet été à la Biennale. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les passionnés de récits alpins et de symbolisme sauvage.