Rejoignez-nous

la journée finit bien

Coop et Migros rappellent des fromages pour cause de listera

Publié

,

le

Image pretexte (archive - KEYSTONE/Samuel Truempy)

Des bactéries de type listeria ont contaminé des fromages. Migros et Coop ont annoncé lundi le rappel de plusieurs sortes de fromages, notamment des marques "Der Scharfe Maxx" et "Füürtüfel", de la fromagerie Studer.

Les deux distributeurs indiquent que des bactéries ont été retrouvées lors d'un contrôle interne chez le fabricant thurgovien Studer. Un risque pour la santé ne peut être exclu. Migros et Coop invitent leurs clients à ne pas consommer ces fromages.

Chez Migros, les marques concernées sont "Der Scharfe Maxx", "Der Edle Maxx" et "Füürtüfel", ainsi que "Bio Familie Chaes", "Alter Schweizer", "Die Zarte Klara" et "Thurgauer Waelle Chaes". Quelques-uns de ces produits ne sont vendus que dans certaines régions. Les clients sont priés de les rapporter.

Chez Coop, les produits incriminés sont "Bio Alter Schweizer", "Bio Demeter Raclette", "Bio Alter Schweizer", "Bio Regio Bodenseekäse", "Der Scharfe Maxx", "Maxx", "Der Edle Maxx" et "Füürtüfel", s'ils ont été achetés avant le 12 juin. Les fromages rapportés sont remboursés.

Avec Keystone-ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

la journée finit bien

36 athlètes composeront l'équipe des réfugiés aux J.O. de Paris

Publié

le

Le lutteur Iranien Iman Mahdavi, membre de l'équipe olympique des réfugiés pour les J.O. de Paris 2024 (AP Photo/Luca Bruno)

36 athlètes venus de 11 pays composeront l'équipe olympique des réfugiés aux JO de Paris. Ceci dans l'espoir d'apporter sa première médaille à cette entité sans équivalent dans le monde sportif, a annoncé le CIO.

 

Emmenés par la cycliste afghane Masomah Ali Zada, qui étudie le génie civil à Lille et participait déjà aux JO 2020 de Tokyo, ces 23 hommes et 13 femmes défileront sur la Seine juste derrière la Grèce, lors de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, devant toutes les autres délégations.

"Cela enverra un message d'espoir aux plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. En même temps, vous ferez prendre conscience à des milliards de personnes de l'ampleur de la crise des réfugiés", leur a lancé par visioconférence le patron du CIO Thomas Bach.

Choisis parmi les 73 réfugiés bénéficiaires d'une bourse olympique pour préparer les JO de Paris, ces athlètes ont été sélectionnés "avant tout sur les performances sportives", mais aussi pour assurer "une représentation équilibrée" des sports, genres et pays d'origine, selon le CIO.

Venus d'Afghanistan, Syrie, Iran, Soudan, Sud-Souda, RDC, Erythrée, Ethiopie, Cameroun, Cuba et Venezuela, ils vivent dans quinze pays différents - les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Kenya, la Jordanie, Israël et neuf pays européens, dont la Suisse.

Cette délégation désormais dotée de son propre emblème - un cercle de flèches symbolisant "l'expérience commune" de leurs périples - va concourir dans 12 sports, du judo à l'athlétisme en passant par la natation, le taekwondo, le canoé, la lutte et le tir.

"Pour la première fois" depuis la création de l'équipe olympique des réfugiés, avant les JO 2016 de Rio, "l'une des membres s'est qualifiée par elle-même" sans recevoir d'invitation, a souligné Masomah Ali Zada lors d'un point-presse.

La boxeuse Cindy Ngamba, Camerounaise réfugiée au Royaume-Uni - en raison de la répression pénale de l'homosexualité dans son pays de naissance - représentera donc le principal espoir d'une première médaille pour l'équipe des réfugiés: triple championne d'Angleterre dans trois catégories de poids différentes, elle s'est qualifiée en -75 kg.

Les sélectionnés se rassembleront avant les Jeux pour un camp d'entraînement à Bayeux, comme ils l'avaient fait à Doha avant les JO 2020 de Tokyo.

Le CIO avait annoncé la création d'une équipe olympique des réfugiés en 2015, année marquée par le déplacement de millions de personnes - lié notamment à la guerre en Syrie: absente des Jeux d'hiver, cette délégation avait présenté 10 athlètes aux JO 2016 de Rio, dans trois disciplines, et 29 aux JO 2020 de Tokyo, dans 12 disciplines.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

la journée finit bien

Défilé et tradition samedi pour les 275 ans des Vieux-Grenadiers

Publié

le

Des fusiliers de la société des Vieux-Grenadiers de Geneve en vieille ville à l'occasion de la 209e cérémonie de la Restoration de Genève, le 30 décembre 2023 (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'histoire de Genève s'entremêle avec celle de ses traditions séculaires à l'occasion du 275e anniversaire de la Compagnie des Vieux-Grenadiers. Un spectacle d'envergure s'apprête à défiler sur la cité de Calvin. Le président du comité d’organisation de ce jubilé, Thierry Aeschbacher, était mon invité. 

 

 

C'est avec enthousiasme que Thierry Aeschbacher donne les détails de cette célébration : "Ce week-end marque le premier événement de notre jubilé, c'est un grand défilé dans les rues de Genève." Ce défilé, loin d'être un simple cortège, réunira "à peu près 800 personnes, dont 80 hommes en uniforme et à cheval," précise-t-il.

La traditionnelle prise d'armes annuelle de la compagnie prendra cette fois une dimension exceptionnelle. "On a souhaité le rendre un peu plus festif et surtout un peu plus grand," confie M. Aeschbacher. Le choix de la plaine de Plainpalais comme point de départ n'est pas anodin, cet espace emblématique de la ville accueillera les festivités dès 13h30, avant de sillonner les rues basses pour aboutir à la place de Neuve.

L'inclusion d'une délégation croate, l'Halka, ainsi que la participation de musiciens genevois, notamment les jeunes de Londyne, témoignent de l'ouverture internationale et intergénérationnelle de l'événement. "C'est aussi leur fête," insiste le président, invitant tous les résidents à assister à la prise d'armes officielle prévue à 16h sur la plaine de Plainpalais.

La Société des vieux grenadiers, fondée en 1749, compte aujourd'hui plus de 1000 membres. "C'est une représentation de la société civile. On y retrouve [...] des hommes, mais vraiment issus de toutes les couches socio-économiques," explique M. Aeschbacher. Cette diversité se manifeste à travers les différentes sections amicales qui animent la société, de la pétanque aux cartes, en passant par la viticulture.

La question de la mixité se pose inévitablement, à laquelle M. Aeschbacher répond avec assurance : "C'est historique et traditionnel [...] aujourd'hui vous avez des associations de dames paysannes, on ne va pas leur faire le procès de dire qu'il n'y a pas d'hommes." Il met en avant la diversité politique et sociale de ses membres, citant l'exemple de Robert Kramer, ancien conseiller d'État, membre de la société.

L'accent est mis sur les valeurs de "patrie, famille, amitié" que défend la société, des valeurs traditionnelles célébrées par le défilé. "Ce qu'on défend dans la patrie, c'est les traditions, c'est les valeurs des traditions," affirme M. Aeschbacher. La journée porte ouverte prévue le 15 juin permettra de découvrir l'arsenal et les activités de la société, dissipant tout mystère autour de cette institution genevoise.

Le vin occupe également une place de choix dans les festivités avec une cuvée spéciale créée pour l'occasion. "On a eu l'occasion de les goûter et même si on dit toujours qu'il faut boire avec modération, je peux également vous dire qu'ils sont très bons," recommande le président du comité d'organisation.

Les Genevois sont conviés à ce grand défilé ce samedi, un événement qui s'étirera jusqu'à 23h30, marquant le début des célébrations du 275e anniversaire. Une journée qui s'annonce mémorable, où tradition et convivialité se côtoieront pour le plaisir des petits et des grands.

Avec IA

Continuer la lecture

Expositions et spectacles

Une soirée théâtrale avec "Les Amazones" au profit du Centre Otium

Publié

le

© Théatre de l'espérance

Le rire sera à l'honneur ce mercredi soir au Théâtre de l'Espérance avec une représentation supplémentaire de la comédie "Les Amazones", avec notamment Véronique Mattana. Cette soirée ne sera pas comme les autres, car dédiée à une noble cause: soutenir le Centre Otium, qui aide celles et ceux qui luttent de près ou de loin contre le cancer. Catherine Fouquet, directrice adjointe des centres Otium, était mon invitée.

 

 

Alors que les représentations battent leur plein, l'excitation est palpable autour de la date du 1er mai. Mais au-delà du divertissement, c'est une démarche de solidarité qui anime cette soirée théâtrale. "C'est un magnifique cadeau qu'ils nous font ce soir-là", confie Catherine Fouquet, évoquant la générosité du Théâtre de l'Espérance.

Le Centre Otium, bien connu pour son approche à 360 degrés, offre quotidiennement un soutien aux personnes touchées par le cancer, ainsi qu'à leur entourage. "On accueille chaque jour des hommes, des femmes, des jeunes qui sont touchés de près ou de loin par le cancer", explique Mme Fouquet. Elle souligne l'importance de "continuer à s'ouvrir à la vie de tous les jours et notamment à profiter des bons moments, comme par exemple, aller au théâtre".

Et de bons moments, il y en aura. La pièce "Les Amazones" raconte l'histoire de trois femmes qui, déçues par leur vie amoureuse, décident de vivre ensemble, déclenchant une série de situations aussi comiques qu'inattendues. "Ce n'est pas une pièce qui parle de la maladie, ça n'a rien à voir", précise la directrice adjointe, rappelant le caractère léger et divertissant de la soirée.

Financé uniquement par des dons, le Centre Otium offre une gamme étendue de thérapies complémentaires, allant de l'atelier maquillage à la méditation, en passant par l'auto-hypnose, le yoga du rire et la nutrition. "Il faut pouvoir s'adapter à ce public assez multiple", insiste Catherieque Fouquet. Elle ajoute que "les gens apprennent à se reconnecter à ce qui leur fait vraiment du bien", dans un environnement où l'expression des émotions est encouragée.

Quant au financement du Centre, Catherine Fouquet rassure: "Les personnes qui viennent au Centre Otium vont pouvoir accéder à des rendez-vous individuels qui sont payants. Elle va se faire ensuite rembourser par son assurance de base ou sa complémentaire". Elle précise également que des cours collectifs sont offerts gratuitement, assurant ainsi l'accessibilité à tous.

La soirée s'annonce donc sous le signe de la générosité et de la joie. Avec un tarif spécial de 20 francs et une coupette offerte, le public est invité à rire tout en contribuant à une cause essentielle. Car, comme le rappelle Catherine Fouquet, "ce qui est important, c'est de vivre et de ressentir les émotions et de leur laisser libre cours".

Une soirée à ne pas manquer, pour le plaisir du théâtre et le soutien d'une mission qui touche chacun de nous, de près ou de loin.

Avec IA

Continuer la lecture

Expositions et spectacles

Un musée romand fait (re)découvrir 300 oeuvres en ligne

Publié

le

Une personne observe l'oeuvre "Mere et enfant, 1914" du peintre Suisse Ferdinand Hodler, désormais aussi en ligne (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

 

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Environnement

Du maïs pour lutter contre l'arsenic dans les sols

Publié

le

Quelques épis de maïs (Pexels, Livier Garcia)

Le maïs est capable de se défendre contre l'arsenic, une substance toxique. Ses racines libèrent une sorte d'antidote dans le sol, comme le montrent des chercheurs suisses dans la revue américaine PNAS. Ainsi, la plante absorbe non seulement moins d'arsenic, mais détoxifie également le sol.

 

Cette découverte pourrait permettre de cultiver des plants de maïs qui absorbent particulièrement peu d'arsenic, a indiqué mardi l'Université de Bâle dans un communiqué.

L'arsenic est un semi-métal toxique. Une trop forte exposition est cancérigène et peut entraîner des troubles neurologiques. La substance est naturellement présente dans de nombreux sols et eaux. D'autres sont pollués par l'exploitation minière ou l'agriculture, qui utilisait autrefois l'arsenic comme insecticide.

Des pays comme le Bangladesh, le Vietnam et la Chine sont particulièrement touchés. Mais il existe également en Suisse quelques points chauds où l'arsenic est naturellement présent en concentrations supérieures à la moyenne, par exemple dans les sols de Liesberg (BL).

Par les racines

Les plantes confondent l'arsenic avec le phosphore, un nutriment important. Comme les deux substances se comportent chimiquement de manière similaire, l'arsenic est absorbé par les canaux de transport du phosphore via les racines.

Dans leur étude, les scientifiques emmenés par Klaus Schläppi, de l'Université de Bâle, et Matthias Erb, de l'Université de Berne, montrent que le maïs se défend contre l'arsenic grâce à des benzoxazinoïdes. Les plants libèrent cette substance dans le sol par leurs racines.

"Des indices laissaient penser que le maïs absorbait moins d'arsenic que d'autres espèces végétales", indique Klaus Schläppi, cité dans le communiqué. Pour découvrir pourquoi, les scientifiques ont planté des variétés de maïs sauvages et des plants de maïs présentant un défaut génétique empêchant la production de benzoxazinoïdes sur des sols contenant ou non de l'arsenic.

L'antidote tient longtemps

Il s'est avéré que le maïs de type sauvage poussait nettement mieux sur les sols contenant de l'arsenic que le maïs qui ne sécrétait pas l'antidote. De plus, l'effet protecteur de l'antidote libéré par les plantes de maïs a duré longtemps: même une deuxième génération de maïs a profité de l'antidote libéré par la première.

Selon les auteurs, le fonctionnement exact de ce mécanisme de défense n'est pas encore entièrement élucidé. Ils supposent que les benzoxazinoïdes transforment l'arsenic toxique de telle sorte qu'il ne puisse plus être absorbé par les racines.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture