Rejoignez-nous

la journée finit bien

150 ans de pièces et de passion pour le Théâtre de l'Espérance

Publié

,

le

LJFB - La journée finit bien

La troupe du Théâtre de l'Espérance, doyen des théâtres genevois, célèbre ses 150 ans avec éclat. Retour sur l'histoire et les évolutions de cette scène au coeur des eaux-vvies avec Christian Wille, son président, et Pierre Miserez, comédien invité de la pièce anniversaire "Hôtel du Libre-Échange". Ils étaient mes invités.

Christian Wille et Pierre MiserezThéâtre de l'Espérance

Une institution centenaire

Le Théâtre de l'Espérance, niché au cœur des Eaux-Vives, a traversé les époques en préservant son âme. Christian Wille nous rappelle les origines: « On est à la rue de la Chapelle depuis en tout cas 140 ans ». Un théâtre qui, n'acceptait pas les femmes n'ayant pas encore le droit de fouler les planches. « Les premières pièces ne pouvaient avoir que des rôles masculins », au point de travestir les hommes confirme Christian Wille! Un temps évidemment révolu mais où le théâtre de boulevard, genre populaire de l'époque, dominait déjà la programmation.

Aujourd'hui, le Théâtre de l'Espérance, c'est une salle de plus de 300 places et une scène qui voit évoluer des amateurs passionnés. « Tout le Théâtre de l'Espérance repose sur le bénévolat », souligne Christian Wille, une particularité qui confère à ce lieu un esprit particulier, une générosité et un enthousiasme communicatif. Quant aux tarifs, ils restent accessibles pour permettre au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir le plaisir du théâtre, allant de 14 à 28.- selon les représentations.

Un pont entre amateurs et professionnels

Pierre Miserez, avec ses 50 ans de carrière, s'aventure dans l'univers du théâtre amateur avec un plaisir non dissimulé: « Pour moi, c'est un véritable bonheur ca dans le théâtre professionnel, il y a plus de concurrence », dit-il, alors que dans l'amateurisme, il perçoit un esprit de camaraderie et de joie pure ainsi qu'un niveau qui n'a rien à envier à d'autres scènes plus reconnues. Une qualité de prestation qui l'a surpris et ravi.

Pour célébrer les 150 ans du théâtre, quoi de mieux qu'une pièce de Georges Feydeau, contemporain de l'institution? « Il fallait se replonger dans cette époque », explique Christian Wille. La pièce a été adaptée pour conserver un rythme soutenu et plaire au public actuel. Pierre Miserez apporte son professionnalisme et sa passion, enrichissant l'expérience pour tous. Christian Wille conclut avec enthousiasme: « Venez, vous verrez, on rit, même avec un texte qui a 150 ans, on rit beaucoup. Ça a de la vie, ça a de la couleur, c'est du théâtre, le théâtre c'est la vie ».

La troupe de l'Espérance continue donc d'être portée par l'amour du théâtre et la volonté de partager cette passion avec le public. Une institution qui fait rire Genève, depuis un siècle et demi.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Expositions et spectacles

Un musée romand fait (re)découvrir 300 oeuvres en ligne

Publié

le

Une personne observe l'oeuvre "Mere et enfant, 1914" du peintre Suisse Ferdinand Hodler, désormais aussi en ligne (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

 

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Environnement

Du maïs pour lutter contre l'arsenic dans les sols

Publié

le

Quelques épis de maïs (Pexels, Livier Garcia)

Le maïs est capable de se défendre contre l'arsenic, une substance toxique. Ses racines libèrent une sorte d'antidote dans le sol, comme le montrent des chercheurs suisses dans la revue américaine PNAS. Ainsi, la plante absorbe non seulement moins d'arsenic, mais détoxifie également le sol.

 

Cette découverte pourrait permettre de cultiver des plants de maïs qui absorbent particulièrement peu d'arsenic, a indiqué mardi l'Université de Bâle dans un communiqué.

L'arsenic est un semi-métal toxique. Une trop forte exposition est cancérigène et peut entraîner des troubles neurologiques. La substance est naturellement présente dans de nombreux sols et eaux. D'autres sont pollués par l'exploitation minière ou l'agriculture, qui utilisait autrefois l'arsenic comme insecticide.

Des pays comme le Bangladesh, le Vietnam et la Chine sont particulièrement touchés. Mais il existe également en Suisse quelques points chauds où l'arsenic est naturellement présent en concentrations supérieures à la moyenne, par exemple dans les sols de Liesberg (BL).

Par les racines

Les plantes confondent l'arsenic avec le phosphore, un nutriment important. Comme les deux substances se comportent chimiquement de manière similaire, l'arsenic est absorbé par les canaux de transport du phosphore via les racines.

Dans leur étude, les scientifiques emmenés par Klaus Schläppi, de l'Université de Bâle, et Matthias Erb, de l'Université de Berne, montrent que le maïs se défend contre l'arsenic grâce à des benzoxazinoïdes. Les plants libèrent cette substance dans le sol par leurs racines.

"Des indices laissaient penser que le maïs absorbait moins d'arsenic que d'autres espèces végétales", indique Klaus Schläppi, cité dans le communiqué. Pour découvrir pourquoi, les scientifiques ont planté des variétés de maïs sauvages et des plants de maïs présentant un défaut génétique empêchant la production de benzoxazinoïdes sur des sols contenant ou non de l'arsenic.

L'antidote tient longtemps

Il s'est avéré que le maïs de type sauvage poussait nettement mieux sur les sols contenant de l'arsenic que le maïs qui ne sécrétait pas l'antidote. De plus, l'effet protecteur de l'antidote libéré par les plantes de maïs a duré longtemps: même une deuxième génération de maïs a profité de l'antidote libéré par la première.

Selon les auteurs, le fonctionnement exact de ce mécanisme de défense n'est pas encore entièrement élucidé. Ils supposent que les benzoxazinoïdes transforment l'arsenic toxique de telle sorte qu'il ne puisse plus être absorbé par les racines.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

la journée finit bien

Journée mondiale du livre: Que lit-on à 20 ans?

Publié

le

Archives (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Par Viviane Bisson, stagiaire

Depuis plusieurs années, de plus en plus de personnes s’interrogent sur la pratique de lecture des jeunes. Étant moi-même âgée de 20 ans, je peux vous assurer qu’au Québec, la littérature est encore très présente chez les 18 à 25 ans.

Certes, nous ne lisons pas les mêmes livres que les générations passées. Lorsque je regarde ce qui intéresse ma mère, surtout les livres de suspense, ce ne sera pas nécessairement mes premiers choix. Personnellement, je préfère les livres où je peux me mettre à la place des personnages et où je comprends leurs réalités. Lorsque je regarde ce que mes amies lisent également, je me rends compte que ce goût est assez populaire auprès de tous. Contrairement aux livres de fantaisie comme Harry Potter qui reste excessivement en vogue, mais qui a un public cible plus restreint. J’ai l’impression que nous sommes une génération plus ouverte d’esprit, nous aimons dédramatiser les tabous passés. Des sujets crus par exemple la dépression ou les agressions vont nous intriguer et nous intéresser, pour la grande majorité.

Développement personnel

Un autre style littéraire que nous retrouvons de plus en plus dans les étagères de librairie, ce sont les livres de développement personnel, et ce depuis la pandémie. Encore une fois, ce sont des sujets du quotidien qui sont abordés. Les lecteurs de ce type de livre vont utiliser ça pour faire une véritable introspection. Ça leur permet d’être sur la bonne voie pour reprendre confiance en soi ou s’épanouir dans une carrière ou sentimentale.

Ce virage nous pouvons le voir dans divers médias, comme les réseaux sociaux. De plus en plus de podcasts parlent de développement personnel. Ce qui est intéressant, car la vision d’une personne va nous apporter une réflexion profonde, qu’on soit d’accord ou pas avec le discours initial. Il y a une certaine tendance à devenir la meilleure version de soi-même qui se développe dans notre société, et ce de manière positive et négative.

Continuer la lecture

la journée finit bien

Le jour de la Terre repense notre relation au plastique, aussi à Genève

Publié

le

© Manon Voland

Ce 22 avril, c'est le jour de la Terre. L'occasion de repenser notre relation au plastique via vos messages.

Vendredi, le Grand Prix du Salon international des inventions de Genève a été décerné à une biologiste omanaise pour un processus qui permet de dégrader les microplastiques présents dans les écosystèmes aquatiques. Cette solution innovante combine biologie et nanotechnologie.

 

Le processus développé par Sumaiya Al Siyabi répond à l’une des principales sources de pollution sur terre, inique vendredi le Salon dans un communiqué. Près de 460 millions de tonnes de plastique sont produites annuellement, dont une part importante termine dans les eaux où elles s’altèrent et deviennent des microplastiques.

La solution présentée par la biologiste d’Oman combine des tapis microbiens et des nanomatériaux, dont l’action conjuguée à la lumière permet de dissoudre, en quelques heures, les microplastiques. Le processus concourt ainsi à rendre l’eau propre et vivable pour la faune, relèvent les organisateurs.

Respectueuse de l’environnement, efficace, économique et surtout applicable à grande échelle, cette invention a convaincu les membres du jury. En effet, Sumaiya Al Siyabi a déjà prévu de l’adapter à des boules qui flotteraient au-dessus des microplastiques pour les capturer et les éliminer.

De multiples prix

Parmi les autres prix distribués, figure le prix du public qui récompense une invention appelée FREE2GO, soit un coffre-fort de plage 3 en 1. Cet objet sert de coffre-fort, mais aussi de pied de parasol et de table d'appoint. De quoi laisser ses affaires sur la plage sans surveillance et sans risque.

Il y a aussi un cathéter à ballonnet à micro-aiguilles, un lidar quantique optique à détection mutiparamétrique atmosphérique ou encore une technologie de récupération du phosphore des eaux usées municipales en vue de l'utilisation du phosphate de fer dans les batteries. Soit une trentaine de prix au total.

Pour cette 49e édition du Salon international des inventions, qui se termine dimanche, plus d'un millier d'inventions dans différents domaines sont exposées. Ouverte au grand public, la manifestation permet aux professionnels d'obtenir des licences, d'acheter des brevets ou de conclure des contrats de fabrication.

Continuer la lecture

la journée finit bien

Ecoutez le nouvel album de Taylor Swift, promis à tous les records

Publié

le

Taylor Swift en janvier 2024 (AP Photo/Jeffrey T. Barnes)

La reine de la pop Taylor Swift a sorti vendredi un nouvel album. C'est le onzième opus de la chanteuse américaine de country devenue mégastar mondiale, fracassant les records les uns après les autres.

"Tout est juste dans l'amour et la poésie... Le nouvel album THE TORTURED POETS DEPARTMENT (Le cercle des poètes torturés, ndlr) est disponible maintenant", a-t-elle écrit sur Instagram. Surprise, il s'agit d'un double album que Radio Lac vous propose de découvrir.

La star avait annoncé sa sortie en février lors de la cérémonie de remise des Grammy Awards, les prestigieuses récompenses américaines de la musique où elle a remporté pour la quatrième fois le trophée du meilleur album de l'année. Depuis, celle qui est aussi la reine de la communication a annoncé pas moins de 4 éditions différentes que ses millions de fans peuvent acheter, chacune avec un titre bonus différent, avant de surprendre son audience dans la nuit: THE TORTURED POETS DEPARTMENT est en fait un double album. Pas de quoi échauder fans qui ont déjà commandé chaque version promise par l'artiste.

Un album doux, qui revient sur sa dernière rupture, analysé par Viviane, notre stagiaire canadienne.

En amont de la sortie, les "Swifties" ont tenté de déceler dans chaque publication de la star des indices sur ce qui les attend. Parmi les éléments connus: l'album contient des collaborations avec le groupe de rock britannique Florence + The Machine et le rappeur américain Post Malone, qui l'accompagne sur le premier morceau "Fortnight" (deux semaines).

"Je suis une très grande admiratrice de Post (Malone) de par sa qualité d'auteur, ses expérimentations musicales et ces mélodies qu'il compose et qui restent dans votre tête pour toujours", a écrit jeudi la chanteuse sur Instagram. "J'ai eu l'occasion de voir cette magie prendre vie quand nous avons travaillé ensemble sur +Fortnight+", a-t-elle ajouté, annonçant la sortie d'un clip vidéo tard vendredi.

A 34 ans, Taylor Swift est devenue en début d'année la première artiste à devenir milliardaire grâce aux seuls revenus tirés de sa musique.

Un ex, du rap et du rock

Parmi les théories circulant sur ce nouvel album: "The Tortured Poets Department" s'épancherait sur l'ex de la chanteuse, l'acteur britannique Joe Alwyn. Le nom de l'opus serait d'ailleurs tiré d'une discussion de groupe nommée "The tortured man club" ("Le club de l'homme torturé", en français) que le comédien tenait avec Paul Mescal et Andrew Scott, deux autres acteurs.

La liste des morceaux, 16 dans la première mouture annoncée, donne déjà quelques indices: "So Long, London" (Au revoir Londres), "I Can Fix Him (No Really I Can)" (Je peux le changer, non vraiment je peux) et "The Smallest Man Who Ever Lived" (L'homme le plus petit qui n'ait jamais existé) - un homme anglais semble effectivement impliqué dans l'affaire.

Revenir, sans prendre de gants, sur ses anciens compagnons est d'ailleurs devenue une tradition pour Taylor Swift, chanson après chanson.nL'actuel élu est la star du football américain Travis Kelce, récent victorieux du Super Bowl. Et pour lui, le nouvel album "est incroyable".

Avec sa nouvelle victoire aux Grammy en février, Taylor Swift a fait mieux que des légendes américaines de la musique comme Frank Sinatra, Paul Simon ou Stevie Wonder.

Près de 20 ans après s'être lancée, rien ne semble devoir l'arrêter.

Sa tournée mondiale, "Eras Tour", devrait engranger un total de deux milliards de dollars de recettes après avoir déjà brisé l'année dernière le plafond symbolique du milliard, une première dans l'histoire de la musique.

Trois semaines après Beyoncé

La native de Pennsylvanie écrit des chansons dès son adolescence et fait ses débuts dans la capitale de la country, Nashville avant de s'éloigner progressivement de ce style si américain et de grimper dans les classements. En 2018, elle quitte le label Big Machine et rejoint Universal, sans les droits de ses précédents albums. En réenregistrant ses premiers disques pour en reprendre le contrôle, elle réussit à convaincre ses fans et l'industrie musicale, un tour de force de plus pour cette artiste incontournable de la culture populaire américaine.

Avec notamment 283 millions d'abonnés sur Instagram, elle est si influente au sein de la jeunesse américaine que le monde politique se prend à imaginer l'impact qu'elle pourrait avoir sur l'élection présidentielle de novembre, même si elle prend rarement la parole à ce sujet.

Son nouvel album a atterri sur les plateformes trois semaines après celui d'une autre icône américaine: Beyoncé et son "Cowboy Carter." Le nouvel opus de la chanteuse, aux riches influences country, pourrait se glisser comme concurrent pour les prochains Grammy. Avec peut-être, aussi, le nouvel album d'une autre star: Billie Eilish sort "Hit Me Hard and Soft" le 17 mai.

Mais toutes ces artistes si riches et influentes insistent à chaque occasion: c'est la musique qui compte. Ce dernier album, a récemment déclaré Taylor Swift, "m'a rappelé qu'écrire la musique, c'est ce qui me fait tenir debout".

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture