Présenté à Cannes et très attendu en Suisse romande, le nouveau film de Thierry Klifa, La femme la plus riche du monde, sortira en salles le 29 octobre.
Porté par un trio d’acteurs de haut vol — Isabelle Huppert, Laurent Lafitte et Marina Foïs —, ce long-métrage navigue entre comédie cruelle, drame familial et fable moderne, librement inspiré de l’affaire Bettencourt.« Je ne voulais pas illustrer ce qu’on a déjà trop lu dans les journaux », confie Thierry Klifa. « Cette histoire a tout d’un roman balzacien, d’une tragédie shakespearienne, et j’ai voulu l’aborder sur le ton de la fable. »Derrière les paillettes et les milliards, Klifa capte surtout une profonde solitude. Celle d’une femme immensément riche, que tout le monde croit intouchable, mais que le film montre comme vulnérable, drôle, intelligente — et surtout, humaine. À travers le personnage incarné par Huppert, le cinéaste dresse le portrait d’une femme puissante, bien loin de la caricature de la victime esseulée.L’arrivée d’un homme — amuseur, séducteur, manipulateur ? — bouleverse son univers. « Il la fait sortir de son sarcophage », ironise le réalisateur. C’est aussi cette dynamique trouble qui intéresse Klifa : jusqu’où va le consentement, qui manipule qui, et qu’est-ce que l’amour quand il se joue sur fond de milliards et d’héritage.
Des apartés déroutants
Car au-delà du scandale politico-financier auquel le film fait écho, La femme la plus riche du monde est aussi une histoire d’amour et de désamour, entre une mère et sa fille, entre le pouvoir et ceux qui gravitent autour.Si les références à l’univers de L’Oréal et à l’affaire Bettencourt-Banier sont assumées, les noms des protagonistes ont été modifiés. Aucun contact n’a été établi avec les personnes réelles concernées. « Je passe par le prisme de la fiction », explique Klifa. « Ce n’est pas une reconstitution. Ce qui m’intéresse, c’est l’état d’esprit, pas les faits. »Le film dure 2h et même s'il démarre sur un rythme soutenu,les apartés des personnages face camera,sont inutiles et font perdre du souffle au film.Isabelle Huppert est délicieuse dans la peau de l'heritière,on a de la peine pour Marina Foïs dans le rôle de la fille mal aimée quant à Laurent Lafitte,Il excelle dans ce personnage amuseur,manipulateur outrancier.