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Economie

Les trains peuvent désormais jouer à saute-mouton près de Lausanne

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Le saut-de-mouton entre Renens et Prilly-Malley (VD) est un viaduc permettant aux trains de passer par-dessus deux autres voies ferroviaires et d'optimiser ainsi le trafic entrant et sortant de la gare de Lausanne. Il est long de 1175 mètres et haut de neuf mètres à son point le plus élevé. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux éléments-clés du programme ferroviaire Léman 2030 ont été officiellement inaugurés jeudi dans le canton de Vaud: le saut-de-mouton à Renens ainsi que la quatrième voie entre Lausanne et Renens. Le viaduc permet aux trains de passer par-dessus deux autres voies.

La cérémonie s'est tenue en présence de la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite, en charge des infrastructures, de son homologue genevois Serge Dal Busco, d'Anna Barbara Remund, sous-directrice de l'Office fédéral des transports (OFT) et de Peter Jedelhauser, directeur du programme Léman 2030 aux CFF. Des représentants des autorités communales étaient aussi présents.

"Léman 2030 est un puzzle d'améliorations étape par étape. Et ce double chantier est certainement une des pièces de puzzle très importante parce que avec lui nous avons des conditions de base pour commencer d'autres travaux importants entre Lausanne et Genève en évitant ce goulet qui existait depuis longtemps", a expliqué à Keystone-ATS Peter Jedelhauser.

Coût de 280 millions au total

Après huit ans de travaux, les deux chantiers terminés vont désormais permettre d'augmenter la capacité et la fluidité du noeud ferroviaire Lausanne-Renens, améliorant au passage la stabilité de l'horaire et la ponctualité, assurent les CFF. Les coûts s'élèvent à 280 millions de francs, soit 65 millions pour le saut-de-mouton et 215 millions pour la quatrième voie.

Le saut-de-mouton est un viaduc permettant aux trains de passer par-dessus deux autres voies ferroviaires et d'optimiser ainsi le trafic entrant et sortant de la gare de Lausanne, expliquent les CFF. En l'empruntant entre la halte de Prilly-Malley et la gare de Renens, les trains se retrouvent sur la bonne voie sans se croiser au niveau du sol. Cet ouvrage est long de 1175 mètres et haut de neuf mètres à son point le plus élevé.

Quatre voies relient désormais Lausanne et Renens, en passant par la halte de Prilly-Malley, ce qui correspond à quatre kilomètres de voie supplémentaire. Les CFF en ont profité pour renouveler intégralement l'infrastructure et des installations techniques dans cette zone ainsi que pour mettre en service des nouveaux enclenchements de dernière technologie à Renens et Lausanne.

De 670 trains aujourd'hui à 800 en 2030

C'est tout cet ensemble qui doit favoriser le développement et la mise en ½uvre de liaisons fiables et efficaces sur le tronçon le plus dense de Suisse occidentale, soulignent les CFF. Actuellement, quelque 670 trains passent par Renens et Lausanne chaque jour. Ils seront 800 en 2030.

Ces constructions constituent aussi un élément essentiel de la poursuite du développement du RER Vaud. Dès le changement d'horaire du 11 décembre 2022, quatre trains par heure circuleront entre Cully et Cossonay, a précisé M. Jedelhauser.

Pour rappel, Léman 2030 est le plus grand projet ferroviaire de Suisse de la décennie. Il vise à doubler la capacité des trains entre Lausanne et Genève pour les 100'000 voyageurs attendus chaque jour (par rapport à 2010). L'investissement global des pouvoirs publics atteint quelque quatre milliards de francs.

Portes ouvertes

Dans le cadre des manifestations de célébration des 175 ans des transports publics ce week-end, plusieurs animations sont prévues à Renens, Lausanne et Prilly-Malley. Il sera par exemple possible de circuler en navette spéciale sur le saut-de-mouton. De nombreuses autres animations sont prévues, parmi lesquelles la construction, avec le public, d'une partie du saut-de-mouton en briques Lego.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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