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Culture

USA: l'avocat de Weinstein demande l'acquittement

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Harvey Weinstein lors de son procès à New York. (© KEYSTONE/AP/Steven Hirsch)

"Il a violé trois personnes, voilà pour nous sommes là!", a martelé mardi dans son réquisitoire final la procureure pour tenter de convaincre les jurés de condamner Harvey Weinstein. L'ancien producteur est rejugé à New York pour viol et agressions sexuelles.

Plus tôt mardi, lors de sa plaidoirie finale, l'avocat de l'ex-roi du cinéma avait décrit ses accusatrices comme des "femmes aux rêves brisés" pour demander aux jurés de l'acquitter. Le réquisitoire de la procureure Nicole Blumberg doit se poursuivre mercredi. Le juge Curtis Farber doit ensuite donner ses instructions aux jurés qui se retireront pour décider d'un verdict.

Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a comparu depuis le 15 avril à New York après l'annulation retentissante l'année dernière, pour des raisons procédurales, de sa condamnation en 2020 à 23 ans de prison pour l'agression sexuelle de Mimi Haley en 2006 ainsi que le viol de Jessica Mann en 2013.

Le procès porte aussi sur une nouvelle inculpation pour une agression sexuelle de Kaja Sokola, qui avait 19 ans à l'époque des faits, en 2006.

Les trois femmes ont longuement témoigné devant les jurés. "Ce n'était certainement pas drôle", mais "elles veulent que l'accusé soit tenu responsable de ses actes", a souligné la procureure.

Harvey Weinstein, en prison à cause d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie, a comparu chaque jour en chaise roulante, physiquement diminué. Il a gardé le silence tout au long du procès.

"C'est lui qu'on a utilisé"

"S'il y a le moindre doute dans le dossier, vous devez jeter tout cela" et déclarer Harvey Weinstein, 73 ans, non coupable, a lancé l'avocat Arthur Aidala.

Près de 20 ans après les faits les plus anciens, il a cherché à miner la crédibilité des accusatrices. Pour Arthur Aidala, il ne s'agit pas de démontrer que les relations sexuelles avec ces trois femmes étaient consenties, exhortant les jurés à ne pas confondre "immoralité" et "criminalité".

A ses yeux, "c'est transactionnel", de la "promotion canapé" entre de jeunes femmes qui "utilisent leur beauté, leur charmes" et un homme plus âgé qui peut leur ouvrir des portes. "C'est lui qu'on a utilisé", a-t-il même affirmé, cherchant visiblement à faire mentir les procureurs qui ont décrit Harvey Weinstein comme un homme tout puissant.

Pour Arthur Aidala, l'accusation a recours à des témoignages mensongers de la part de "femmes qui ont eu leurs rêves brisés" pour parvenir une nouvelle fois à la condamnation du "pécheur originel du mouvement #metoo".

Le verbe haut, multipliant les métaphores, l'avocat a cherché plusieurs fois à s'attirer la sympathie du jury avec des plaisanteries. Il a aussi parfois mimé les victimes pour pointer des incohérences, comparant l'une d'elles à un enfant pris en flagrant délit de mensonge.

"Enterrer le traumatisme"

L'avocat insiste sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent, ce qu'elles n'ont pas contesté, expliquant n'avoir pas voulu gâcher leurs carrières. Elles ont aussi confié avoir eu peur de ne pas être prises au sérieux face au fondateur des studios Miramax, dont les films accumulaient les Oscars.

"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme", a justifié la procureure Nicole Blumberg.

Durant le procès, les trois victimes ont assuré que les relations sexuelles avec Harvey Weinstein n'étaient pas consenties. "Je lui ai dit d'arrêter (...), mais il ne m'a pas écoutée", a assuré Kaja Sokola.

Miriam Haley avait assuré avoir supplié en vain le producteur de renoncer à lui imposer une relation sexuelle. "Je me suis dit: 'Je me fais violer, voilà c'est comme ça'", a-t-elle témoigné devant la cour.

En 2020, lorsque le premier procès d'Harvey Weinstein s'était tenu à New York, des manifestations contre les violences sexuelles avaient lieu presque chaque jour au pied du tribunal.

Cette fois, les audiences se sont déroulées avec moins d'attention médiatique, et à l'ombre du procès du magnat du hip-hop P. Diddy, qui comparaît à quelques rues de là devant la justice fédérale pour trafic sexuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Tour de Suisse en musique: Béatrice Graf à la batterie et au vélo

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La batteure de jazz genevoise Béatrice Graf s'apprête à partir pour son 3e Cycloton, qui l'emmènera de St-Gall à Villars-sur-Glâne du 8 au 25 juillet. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La batteure de jazz genevoise Béatrice Graf se lance dans son 3e Cycloton de St-Gall à Villars-sur-Glâne (FR) en passant par Château-d'Oex (VD), du 8 au 25 juillet. A la force du mollet, elle franchira la barrière de röstis à vélo.

"L'énergie de ce système de sonorisation des concerts est produite par deux personnes du public qui pédalent", a dit Béatrice Graf à Keystone-ATS à Genève. Elle a découvert le Cyclotone - ce sound system, qui fonctionne à l'énergie humaine - au FestiWald dans la forêt de Moncor, à côté de Villars-sur-Glâne (FR) en 2018.

A l'énergie humaine

Pendant ce Cycloton, la version mobile, elle jouera avec Domi Chansorn, 37 ans, en duo sous le nom d'Aufzug ! (Ascenseur). Ce "Wunderkind" s'est notamment produit avec Sophie Hunger.

Une quinzaine d'artistes de chaque région complètent la programmation. Parmi eux, le duo biennois, formé de Laura Moser & Anatole Bucella, le contrebassiste Raffaele Bossard ou un autre duo, de Baden cette fois, avec Daniela Weinmann et Donat Kaufmann.

https://cycloton.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: carton plein pour le Festival de la Cité

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Le groupe mexicain "Karen y Los Remedios" a joué, samedi, sur la scène de la Place du Chateau lors du Festival de la Cité 2025. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'édition 2025 du Festival de la Cité à Lausanne a attiré 110'000 personnes. Une affluence qui n'avait plus été enregistrée depuis 2013 avec 113'000 spectateurs. La manifestation se conclut dimanche soir.

"Malgré les températures intenses, cette édition a été un véritable succès tant en termes de fréquentation que dans la force des ½uvres présentées durant six jours", résume Martine Charlverat, directrice du Festival de la Cité dans un communiqué de presse diffusé dimanche.

"Nous avons mis en place notre plan canicule pensé pour assurer le bon déroulé et la sécurité de la manifestation, notamment en multipliant les points d’eau gratuits accessibles sur le site, en déplaçant des spectacles et en communiquant de manière active sur les bonnes pratiques à adopter face à de telles chaleurs", a encore précisé Martine Chalverat. "Un travail en amont de la manifestation a par ailleurs été réalisé pour penser des lieux de représentation adaptés au régime climatique qui tendra incontestablement à s’intensifier dans les années à venir."

Près de 200 représentations

Du 1er au 6 juillet, la manifestation a proposé 140 projets artistiques sur 20 lieux pour un total de 196 représentations gratuites mêlant danse, théâtre, musique et cirque. Pendant six jours, la manifestation aura attiré 110'000 spectateurs, contre un peu plus de 100'000 personnes en 2023 et 2024.

Installée sur la place du Château, la structure monumentale "Crescendo" du céramiste suisse Julian Vogel aura été l'épicentre du Festival, accueillant spectacles d’arts vivants et concerts, selon les organisateurs.

Cette 53e édition a mis à l’honneur la scène musicale féminine suisse, avec un coup de projecteur particulier sur les personnes intersexes, trans, agenre et non-binaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Dalaï Lama fête ses 90 ans avec une prière pour la paix

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Le Dalaï Lama a fêté dimanche ses 90 ans au monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil depuis 1959. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Dalaï Lama a fêté ses 90 ans dimanche "en simple moine bouddhiste" avec une prière en faveur de la paix. Cela clôt une semaine de célébrations dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil.

"Je ne suis qu'un simple moine bouddhiste, d'habitude je ne participe pas aux célébrations d'anniversaire", a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre "encore 30 ou 40 ans".

Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières.

Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde où le Dalaï Lama passe l'essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet.

Un successeur "né dans le monde libre"

Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d'état-civil) n'a pu éviter le lourd sujet de l'après, alors que la Chine entend bien choisir un successeur à sa main.

Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l'institution serait "perpétuée", déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être "approuvé par le gouvernement central".

L'actuel Dalaï Lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera "forcément né dans le monde libre". La responsabilité de désigner un successeur "reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï Lama", attestait-il. "Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question".

"Le voir fêter ses 90 ans aujourd'hui me comble de bonheur, mais m'emplit aussi d'une profonde tristesse", a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l'Inde. "Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m'apporte de la joie, mais parfois son âge m'inquiète".

"Symbole durable d'amour"

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l'âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur.

Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet.

Ce vaste territoire himalayen, d'une taille comparable à celle de l'Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n'y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde.

Le chef spirituel a reçu dimanche les voeux du Premier ministre du pays qui l'héberge. "Je me joins aux 1,4 milliard d'Indiens pour adresser nos voeux les plus chaleureux à Sa Sainteté le Dalaï Lama pour ses 90 ans", a déclaré dans un communiqué Narendra Modi.

"Il est un symbole durable d'amour, de compassion, de patience et de discipline morale", a-t-il ajouté, lui souhaitant une "bonne santé et une longue vie".

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était "engagé dans la promotion du respect des droits humains et des libertés fondamentales des Tibétains".

D'autres personnalités comme les anciens présidents des Etats-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l'acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l'oeuvre du Dalaï Lama.

Une semaine de célébrations

L'anniversaire de ce dernier marque l'aboutissement d'une semaine entière de célébrations en l'honneur de l'un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements.

"Bien qu'il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l'esprit en cultivant un bon coeur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde", a-t-il fait valoir dimanche. "Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur".

La fête s'est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants: "Joyeux anniversaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Zoë Më ne participerait pas une nouvelle fois à l'ESC

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Zoë Më ne veut plus monter sur la scène de l'ESC en tant qu'artiste (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Zoë Më ne participerait pas une deuxième fois au Concours Eurovision de la Chanson (ESC), du moins pas en tant qu'artiste, indique-t-elle dans une interview avec la "Sonntagszeitung".

Participer à l'Eurovision cette année à Bâle a été une belle expérience, confie la jeune femme de 24 ans, qui ne veut toutefois pas monter une deuxième fois sur la scène de l'ESC. Car pendant que d'autres faisaient encore la fête, elle s'est couchée tôt et a ménagé sa voix. "C'était du travail", résume-t-elle.

La jeune femme peut toutefois s'imaginer une autre participation, mais dans un autre rôle qu'artiste, par exemple en tant que compositrice pour quelqu'un d'autre. Zoë Më se considère clairement comme une compositrice. Il était donc important pour elle de représenter la Suisse avec "Voyage", une chanson sur laquelle elle a également travaillé.

Une fois l'Eurovision terminée, la musicienne s'est directement plongée dans le travail. Elle voulait ainsi éviter de tomber dans un trou, comme c'est arrivé à d'autres participants, selon elle. Elle a aujourd'hui l'impression que sa prestation était comme un rêve. C'est "comme si je ne l'avais pas vraiment fait".

Même si elle ne peut pas encore vivre de la musique, Zoë Më n'a pas l'intention d'exploiter sa nouvelle notoriété. Sa chanson "Million de Mois", qui vient d'être publiée, est trop personnelle pour cela, relève-t-elle. Commercialement, elle n'attend pas grand-chose de cette sortie. "Je souhaite qu'elle trouve un beau foyer auprès du public".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

De Locarno à Lausanne: six films en open air à Plateforme 10

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Plateforme 10 se transforme à nouveau cet été en cinéma open air (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Plateforme 10 à Lausanne s'associe une nouvelle fois avec le Festival du film de Locarno pour proposer, du 15 au 20 juillet, une série de films en open air. Projetées sur l'esplanade du bâtiment partagé par Photo Elysée et le mudac, les six oeuvres ont été choisies par Giona Nazzaro, directeur artistique du festival tessinois.

Parmi les films à l'affiche figurent notamment "Toxic", Léopard d'or du meilleur film l'an dernier à Locarno, et "Reinas", Prix du public en 2024 et candidat suisse cette année aux Oscars. Les enfants n'ont pas été oubliés avec "Sauvages", le dernier film d'animation de Claude Barras.

C'est la quatrième fois que le pôle muséal lausannois se transforme en "Piazza Piccola" (allusion à la Piazza Grande de Locarno), rappelle Plateforme 10 dans son communiqué. Toutes les séances sont gratuites, mais une réservation est recommandée.

Afin de symboliser encore plus leur partenariat, Plateforme 10 et le festival ont décidé d'ajouter, aux traditionnels transats installées sur l'esplanade, 300 chaises officielles venues spécialement du Tessin. De quoi mettre Plateforme 10 aux couleurs jaunes et noires du festival.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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