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Culture

Une 9e saison pour Ciné-Doc dans quinze salles romandes

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Ciné-Doc lance sa 9e saison mardi à Vevey (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Ciné-Doc revient pour une 9e saison, partout en Suisse romande. L'événement dédié aux documentaires propose six films suisses et internationaux, qui seront projetés au cours de 90 séances en présence des cinéastes ou d'invités thématiques.

Dès mardi à Vevey, puis les jours suivants dans d'autres salles romandes, la saison s'ouvre avec le documentaire "Mes Amis espagnols" du Biennois Adrien Bordone, qui s'intéresse au quotidien de familles helvético-espagnoles rentrées au pays. Les autres films seront programmés jusqu'en avril prochain.

Il y sera question d'un road-trip décalé en Afghanistan avec "Riverboom" de Claude Baechtold, d'une enquête autour des violences sexuelles au Japon avec "Black Box Diairies" de Shiori Ito, d'un dialogue intergénérationnel sur les luttes sociales avec "Autour du Feu" de Laura Cazador et Amanda Cortés, d'une quête du bonheur au Bhoutan avec "Agent of Happiness" d'Arun Bhattari et Dorotty Zurbó et d'une plongée dans le centre de formation du CHUV à Lausanne d'Alexe Poukine.

Ces films sont à voir dans les quinze salles partenaires de Ciné-Doc à Vevey, Bulle, Fribourg, Payerne, Porrentruy, Le Noirmont, Orbe, Chexbres, Tavannes, Martigny, Monthey, Echallens, La Neuveville, Château-d'Oex et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au procès Ruggia, le "ta gueule!" d'Adèle Haenel fige la salle

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Une peine de cinq ans de prison dont deux ans ferme a été requise à l'encontre du réalisateur Christophe Ruggia. Sur l'image, des manifestantes à l'ouverture du procès lundi. (archives) (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Le cri a figé la salle d'audience. "Mais ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis, pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle était adolescente.

La procureure a demandé que la partie ferme de cette peine soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire que Christophe Ruggia, 59 ans, n'irait pas en prison.

Elle a aussi requis une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, une interdiction d'entrée en contact avec la victime et une obligation de l'indemniser.

Adèle Haenel, 35 ans, a reparlé mardi, au deuxième jour du procès, du tournage du film "Les Diables" en 2001. Un tournage particulièrement difficile de l'avis des professionnels adultes, qui diront plus tard avoir été mal à l'aise face au comportement "déplacé" du réalisateur vis-à-vis de l'actrice, alors âgé de 12 ans.

"C'est de la normalité qui bascule par degré", tente d'expliquer Adèle Haenel, en costume noir. Et "la seule protection que j'avais vis-à-vis de cette honte, de la violence qu'il m'a fait subir, la seule protection c'est les mots qu'il me donnait".

Et "je me retrouve à faire des choses dans cette nouvelle normalité", poursuit l'actrice. Comme "retourner" tous les samedis après-midi pendant deux ans chez le réalisateur (âgé de 36 à 39 ans à l'époque).

C'est là que se déroulaient les agressions, sur le canapé où il trouvait toujours un prétexte pour se serrer contre elle, passer sa main sous son t-shirt ou dans son pantalon, en l'embrassant dans le cou, en "respirant fort".

"Manipulation"

"Qui était là, autour de cette enfant, pour lui dire: 'Ce n'est pas de ta faute. C'est de la manipulation. C'est de la violence'?", implore presque Adèle Haenel.

"Tout le monde me demande de pleurer sur le sort de M. Ruggia. Mais qui s'est soucié de l'enfant? Agresser des enfants comme ça, ça ne se fait pas. Ça a des conséquences. Personne n'a aidé cette enfant".

Dans la matinée, l'ex-compagne de Christophe Ruggia, Mona Achache, avait témoigné des confidences du réalisateur sur un unique "geste malencontreux" sur son sein par "accident", lors des visites du samedi après-midi.

"C'était une version de l'histoire qui mettait en valeur sa vertu d'avoir retiré sa main", poursuit la témoin de 43 ans, qui assure que Christophe Ruggia lui avait dit avoir été "fou amoureux" de la jeune Adèle Haenel.

Christophe Ruggia s'était aussi confié à sa soeur. "Votre frère fond en larmes quand il vous parle, à quoi vous attribuez cette réaction?", lui demande Me Anouk Michelin, l'une des avocates d'Adèle Haenel.

"J'ai l'impression qu'il se sent coupable", répond Véronique Ruggia.

"Pur mensonge"

Dans l'après-midi, quand Adèle Haenel a fini de parler, le président rappelle Christophe Ruggia à la barre.

Le réalisateur, qui nie tout, a évoqué la veille une "réinterprétation" de gestes de "tendresse", ou du "pur mensonge", sur fond de nécessaire "#Metoo" en France.

Ventre bedonnant sous sa veste grise, debout face au tribunal et toujours sans un regard pour elle, il redit que "dès le départ", il avait "conscience" de "la complexité de ce film". Le président l'interrompt : "On est bien d'accord qu'Adèle Haenel ne vous reproche pas les conditions du tournage, mais l'après".

Christophe Ruggia parle du film, difficile car Adèle Haenel pourrait être "moquée" au collège à cause des scènes de sexe.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel, qui avait contenu sa colère depuis la veille, se contentant de le fixer constamment d'un regard noir.

"Mais ferme ta gueule!", hurle l'actrice en se levant brusquement, tapant d'un geste furieux ses mains à plat sur la table devant elle.

Puis elle quitte la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 pour dénoncer le sacre de Roman Polanski, accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes. Un geste qui avait fait d'elle un symbole pour les féministes.

Adèle Haenel ne revient dans la salle d'audience qu'une demi-heure plus tard, accompagnée de son avocate.

Visage fermé, elle se rassoit. Le plus loin possible de la barre et du réalisateur que, cette fois, elle ne regarde plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Plus de vacances mais moins de perspectives salariales pour les RRR

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Les radios comme RTN, du groupe BNJ, sont comprises dans les Radios régionales romandes (image prétexte/archives). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Les employés des radios romandes auront droit à plus de vacances et à une meilleure compensation du travail de nuit, mais verront leurs salaires stagner. Impressum et les Radios régionales romandes (RRR) se sont mis d'accord sur une nouvelle CCT.

Le syndicat et les RRR ont actualisé la convention collective de travail du groupe qui date de 2008. Cette mise à jour s'imposait, indiquent les deux parties mardi dans un communiqué commun.

Les employés bénéficieront dès 2025 de cinq semaines de vacances, contre quatre auparavant. Les 50 ans et plus auront six semaines. Et le travail de nuit sera compensé à hauteur de 15% en temps de travail

Les perspectives salariales, elles, se détériorent. Le barème des salaires minimaux a été rééchelonné sur 25 années au lieu de 15. Et l'indexation automatique annuelle passe de 2% à 1%. "L'impact sur l'évolution des salaires reste regrettable", écrit le directeur d'Impressum, Urs Thalmann. Le syndicat assure qu'il veillera à négocier l'indexation à la hausse si l'inflation devait dépasser ce seuil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Recherches Google: championnat d'Europe de foot et Nemo en tête

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Le championnat d'Europe de football et Nemo ont été les termes les plus recherchés par les internautes suisses sur Google en 2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/LUKAS SCHULZE)

L'Euro de football en Allemagne et le chanteur non-binaire Nemo, vainqueur de l'Eurovision, ont été les termes les plus recherchés par les internautes suisses sur Google en 2024. Une des questions le plus fréquemment posée a été: "Pourquoi Shaqiri ne joue-t-il pas ?"

Pour sa rétrospective, le moteur de recherche a analysé les termes pour lesquels les requêtes ont enregistré cette année une hausse particulièrement forte par rapport à l'année précédente, et ce de manière continue.

Les décès de l'ancien chanteur de boys band Liam Payne, de l'acteur franco-suisse Alain Delon ou de la jeune cycliste Muriel Furrer ont aussi suscité un intérêt particulièrement fort parmi la population sur Google en Suisse. Tout comme le jeune footballeur espagnol Lamine Yamal, qui s'est illustré lors de l'Euro 2024, ou la réélection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Parmi les personnalités les plus recherchées figurent également le footballeur vaudois Dan Ndoye dans la catégorie sport, l'acteur français Michel Blanc (décès) ou le chanteur français Kendji Girac (personnalités internationales).

D'autres questions sont revenues souvent comme: "Combien de communes compte la Suisse ?", "Qu'est-ce qu'un non-binaire ?", "Combien de districts compte le canton de Fribourg ?" ou "Qu'est-ce qu'un talahon ?"

Ce dernier mot désigne en Allemagne de jeunes hommes, pour la plupart issus de la migration, obsédés par les symboles matériels du statut social et qui se veulent forts et intrépides - équivalent approximatif du français "caillera". Ce terme était utilisé par les jeunes gens eux-mêmes pour se définir, mais a été repris par l'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

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Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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