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Culture

P. Diddy écope de 4 ans de prison pour des violences sexuelles

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Le magnat du hip-hop P. Diddy a été condamné à 4 ans et deux mois de prison par un tribunal de New York (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Von Holden)

Le magnat américain du hip-hop P. Diddy a été condamné vendredi à 4 ans et deux mois de prison, ainsi qu'à une amende, au terme de son procès pour des violences sexuelles. L'affaire a entraîné la chute de cette figure de la musique des dernières décennies.

"Ce sont des infractions graves qui ont causé un tort irréparable à deux femmes" et "dont les effets se font encore sentir aujourd'hui", lui a lancé le juge de New York qui présidait son procès. "Le tribunal n'a pas la certitude qu'en cas de libération, ces crimes ne seront pas commis à nouveau", lui a-t-il aussi dit. Il a assorti la peine d'une amende de 500'000 dollars.

Les avocats du rappeur ont annoncé en fin de journée qu'ils feraient appel, dénonçant une condamnation "inconstitutionnelle".

Le rappeur, Sean Combs de son vrai nom, avait présenté plus tôt vendredi de nouvelles excuses à ses deux principales victimes, qualifiant son comportement de "répugnant, honteux et maladif". "J'étais malade. Malade à cause de la drogue. J'étais hors de contrôle".

"Nous vous avons entendues"

Au cours d'une audience de jugement qui s'est étirée pendant six longues heures, plusieurs membres de sa famille, dont certains de ses sept enfants, ont de nouveau défilé pour demander la clémence du juge, dire que le rappeur avait changé.

Mais c'est aux victimes que le magistrat s'est adressé en priorité, lançant "nous vous avons entendues" à l'adresse des femmes venues témoigner des violences subies de la part de Sean Combs.

Par rapport au dossier initial, le rappeur s'en tire plutôt bien: après deux mois de débats, les jurés avaient rejeté en juillet les accusations les plus graves de trafic sexuel et d'association de malfaiteurs, lui évitant l'emprisonnement à perpétuité.

Mais l'ex-homme d'affaires à succès, âgé de 55 ans, risquait encore très gros puisque les faits de transport de personnes à des fins de prostitution, pour lesquels il a été déclaré coupable, étaient passibles de 20 ans d'emprisonnement au total.

Incarcéré depuis 13 mois

Le fond de l'affaire portait sur le fait d'avoir forcé plusieurs femmes - dont la chanteuse Cassie et une compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de "Jane" - à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant que lui se masturbait ou filmait. Il lui était aussi reproché d'avoir mis en place un réseau criminel pour organiser ces activités nommées "freak-offs" ou "hotel nights".

Le parquet avait réclamé au moins 11 ans de prison contre lui, insistant sur la "gravité" des faits, mais aussi l'absence de "repentir" sincère de P. Diddy, les "traumatismes" subis par les victimes et la "menace" qu'elles disaient toujours ressentir de sa part.

De son côté, la défense avait demandé que sa peine n'excède pas 14 mois, mettant en avant son bon comportement depuis son emprisonnement et son image "détruite". Sean Combs a d'ores et déjà passé 13 mois derrière les barreaux, dans une prison de Brooklyn.

Cheveux et barbe blancs

Très offensifs lors de leurs contre-interrogatoires, tentant de discréditer les témoins à charge, ses avocats s'étaient efforcés de démonter le dossier, ce qu'ils ont partiellement réussi à faire. Pour eux, les "freak-offs" étaient consentis et leur client avait un style de vie "polyamoureux" qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.

L'ex-homme fort du hip-hop, apparu particulièrement vieilli à l'audience, les cheveux et la barbe blancs, a connu une triple carrière de producteur, rappeur et homme d'affaires. Il avait signé la légende du rap The Notorious B.I.G dans les années 1990, avant de connaître lui-même le succès sous le nom de Puff Daddy, puis de s'associer à des marques d'alcool.

Réagissant au jugement, l'avocat de Cassie (Casandra Ventura de son vrai nom) a salué le "courage" de cette dernière. "Bien que rien ne puisse effacer le traumatisme causé par Combs, la peine prononcée aujourd'hui reconnaît l'impact des infractions graves qu'il a commises", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Frank Gehry, l'une des rares superstars de l'architecture

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Frank Gehry était l'architecte de bâtiments emblématiques tel que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles. (archives) (© KEYSTONE/AP/Richard Vogel)

L'architecte américano-canadien Frank Gehry, l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar à travers la planète, est mort vendredi à l'âge de 96 ans, a fait savoir à l'AFP l'équipe de ce maître du déconstructivisme.

A l'origine de bâtiments emblématiques tels que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou la Fondation Louis Vuitton à Paris, Frank Gehry est décédé "ce matin dans sa maison de Santa Monica à l'issue d'une courte maladie respiratoire", a écrit son équipe dans un courriel à l'AFP.

Il est l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar, grâce à des bâtiments tels que le musée Guggenheim de Bilbao ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles.

Les oeuvres phares de Gehry témoignent de son audace et de son génie artistique, qui ont marqué, voire révolutionné, l'histoire de l'architecture.

Avec ses projets, Frank Gehry brouille la frontière entre architecture et art. Novateur, il ébranle le monde de l'architecture contemporaine et popularise la profession.

Frank Owen Goldberg, de son vrai nom, naît à Toronto le 28 février 1929 dans une famille d'origine juive, qui déménage aux États-Unis à la fin des années 40.

Bien avant qu'il n'ait son propre personnage dans un épisode de la série "Les Simpson", il se lance à Los Angeles dans des études d'architecture à l'Université de Californie du Sud. Il obtient son diplôme en 1954 et change vers la même époque son nom en Gehry pour se protéger de l'antisémitisme. Par la suite, il s'enrôle dans l'armée américaine, tout en étudiant l'urbanisme à l'université Harvard.

Sa carrière commence notamment dans les bureaux de l'architecte Victor Gruen, l'inventeur des galeries commerciales à Los Angeles. Puis se poursuit par un séjour à Paris pour travailler chez André Remondet.

De retour en Californie, il ouvre au début des années 1960 son propre cabinet.

Les années 70 et 80 marquent pour lui le début d'une longue série de réalisations architecturales audacieuses et innovantes. Très proche de l'avant-garde californienne, il invente de nouveaux principes d'écriture architecturale et explore les techniques de modélisation par ordinateur qui vont occuper une grande place dans son travail.

L'oeuvre la plus célèbre de cette époque est sans doute sa propre maison à Santa Monica (Californie). Sa demeure incarne bien la créativité de Gehry: les matériaux y sont détournés de leur usage traditionnel pour être sublimés. Comme par exemple des clôtures grillagées en fer trônant sur le toit de la maison.

Bilbao, toujours plus haut

En 1989, il reçoit la plus haute distinction architecturale, le prix Pritzker.

Trois ans avant la fin du siècle, le révolutionnaire musée Guggenheim Bilbao est inauguré en Espagne, lui apportant une consécration mondiale.

L'oeuvre à la forme ondulée telle un poisson, signature de l'architecte, est faite de roche calcaire, de verre et de courbes en titane qui reflètent la lumière et l'avant-gardisme de Gehry.

Pour son confrère américain Philip Johnson, il s'agit du "plus important édifice de notre temps".

Ce monument insufflera un vent de renouveau dans la ville espagnole en crise, attirant les touristes du monde entier. Si bien que l'expression "effet Bilbao" désigne maintenant les oeuvres architecturales qui contribuent à la revitalisation urbaine.

S'enchaînent ensuite des projets toujours plus spectaculaires et audacieux pour Gehry: le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles (2003), le gratte-ciel 8 Spruce Street à New York (2011), la Fondation Louis Vuitton à Paris (2014)...

En 2018, il termine la construction des nouveaux quartiers généraux de Facebook dans la Silicon Valley.

Architecte numérique

Les conceptions de Frank Gehry sont d'une complexité sans précédent, rendues possibles par une utilisation massive du calcul informatique.

Longtemps, les formes arrondies, incurvées, les ellipses et les cercles ont été taxés d'hérésie en architecture, accusés de briser l'harmonie, d'augmenter les coûts de construction, de poser des problèmes sans fin aux ingénieurs.

Frank Gehry utilise la flexibilité de la simulation numérique, jusqu'à remettre en cause les repères classiques d'un édifice comme la façade ou la couverture.

Il atteint sans doute les limites de sa démarche avec la clinique Lou Ruvo (2010) de Cleveland, aux Etats-Unis, où façades et fenêtres semblent s'effondrer en de multiples circonvolutions.

Un projet qui ne manque pas d'humour - très présent dans son oeuvre - pour une clinique spécialisée dans les maladies neurovégétatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Accord entre Meta et plusieurs médias pour intégrer l'IA

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Meta a conclu un accord avec plusieurs médias, dont Le Monde, sur la reprise en temps réel des contenus publiés. (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'assistant d'intelligence artificielle (IA) de Meta, Meta AI, va intégrer, en temps réel, des contenus publiés par plusieurs médias d'information, notamment CNN, Fox News et Le Monde, en vertu d'un accord annoncé vendredi.

Ce dernier, qui intervient sur fond d'inquiétudes quant à l'avenir de la presse à l'ère de l'IA générative, prévoit que, dans ses réponses à des questions d'actualité, Meta AI proposera des liens vers des articles sur les sites des médias partenaires.

Depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022, plusieurs éditeurs de presse se sont entendus avec de grands acteurs de l'IA générative pour les laisser, contre rémunération, utiliser leur production, que ce soit pour développer leurs modèles d'intelligence artificielle ou enrichir les réponses des chatbots.

News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) l'ont fait avec OpenAI, le New York Times avec Amazon, Google avec Associated Press, tandis que Mistral s'est lié avec l'Agence France-Presse.

Fin août, la start-up Perplexity a, elle, dévoilé une formule d'abonnement baptisée "Comet Plus", du nom de son navigateur internet infusé à l'IA, Comet, qui donne accès, pour cinq dollars par mois, aux contenus des médias associés.

Parmi ces derniers figurent le Washington Post, Vogue, Le Monde et Le Figaro.

Perplexity s'est engagé à redistribuer 80% des revenus générés par Comet Plus aux éditeurs de presse, le groupe américain conservant le reste.

Procédures en cours

Malgré ces collaborations, plusieurs procédures judiciaires intentées par des médias contre des opérateurs d'assistants IA sont encore en cours, notamment celle du New York Times contre OpenAI, que le quotidien accuse d'avoir utilisé ses articles sans autorisation et sans contrepartie.

Le Wall Street Journal et le New York Post ont également lancé des poursuites contre Perplexity en 2024.

"Depuis des années, nous constatons (...) la difficulté d'anticiper l'évolution de ces plateformes numériques, l'explosion de leur usage et l'utilisation trop souvent erratique et non contractuelle" des contenus, ont écrit, dans une tribune publiée vendredi, le président du directoire du Monde, Louis Dreyfus, et le directeur du journal, Jérôme Fenoglio.

"Face à cette situation, nous avons considéré qu'il serait naïf de rester passifs et d'attendre une hypothétique évolution législative", ont-ils ajouté pour justifier le partenariat avec Meta.

Le groupe de Menlo Park (Californie) s'est aussi lié avec le groupe People, le quotidien national américain USA Today ainsi qu'avec des publications identifiées à droite, comme The Daily Caller et le Washington Examiner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Netflix va racheter Warner Bros Discovery pour 83 milliards

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Netflix met ainsi la main sur les séries et films de Warner Bros, allant des classiques comme Casablanca et Citizen Kane aux plus récents comme Harry Potter et Friends (archives). (© KEYSTONE/AP/Richard Drew)

Quand Stranger Things rencontre Harry Potter: Netflix, le géant du streaming, est en passe de racheter le studio de cinéma et de télévision Warner Bros Discovery pour près de 83 milliards de dollars, mettant la main sur un immense catalogue de films.

Cette opération, annoncée vendredi dans un communiqué commun par les deux groupes, permet aussi à Netflix d'acquérir le prestigieux service de streaming HBO Max.

Il s'agit de la plus grosse opération de consolidation dans le domaine du divertissement depuis le rachat de Fox par Disney, pour 71 milliards de dollars en 2019.

Paramount Skydance et l'opérateur Comcast étaient également en lice pour le rachat, mais Netflix a proposé l'offre la plus élevée.

La plateforme va verser 27,75 dollars par action à Warner Bros Discovery (WBD), valorisant l'entreprise à 72 milliards de dollars, hors dette.

Selon des médias américains, le conseil d'administration de WBD souhaitait autour de 75 milliards de dollars, hors dette.

En juin, Warner Bros avait annoncé son intention de séparer ses divisions streaming et studios en deux sociétés distinctes cotées en Bourse.

"Cette séparation devrait maintenant être achevée au troisième trimestre 2026, avant la finalisation de cette transaction", indique le communiqué.

Réorganisations stratégiques

"Notre mission a toujours été de divertir", a commenté Ted Sarandos, directeur général de Netflix, cité dans le communiqué.

"En combinant l'incroyable bibliothèque de séries et de films de Warner Bros - des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux favoris modernes comme Harry Potter et Friends - avec nos titres qui définissent la culture tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous serons en mesure de le faire encore mieux", ajoute-t-il.

De son côté, David Zaslav, le PDG de WBD, a souligné que l'opération réunissait "deux des plus grandes entreprises de récits au monde pour offrir à encore plus de gens le divertissement qu'ils aiment le plus regarder."

Ce rachat doit encore obtenir notamment les feux verts des régulateurs et des actionnaires de WBD, avec l'objectif d'être finalisé d'ici 12 à 18 mois.

Netflix indique qu'il entend maintenir les opérations de Warner Bros, notamment pour les sorties de films en salles.

La plateforme affirme aussi que cette méga acquisition va lui permettre d'étendre sa capacité de production studio aux États-Unis et de continuer à accroître ses investissements dans les contenus originaux.

La bataille du streaming et la décroissance de la télévision traditionnelle entraînent des réorganisations stratégiques majeures chez les grands acteurs américains.

Pour rivaliser avec Netflix et Disney, les concurrents cherchent à s'unir pour se renforcer dans le streaming et améliorer leur rentabilité.

Le géant Amazon avait ainsi racheté en 2021 le mythique studio hollywoodien MGM pour 8,45 milliards de dollars, s'emparant d'un catalogue de plus de 4000 films, dont les "James Bond" et "Rocky".

Selon le New York Post, des responsables de la Maison Blanche se seraient récemment inquiétés de la possible acquisition de WBD par Netflix, risquant selon eux de donner à la plateforme vidéo une position dominante sur le marché américain des contenus.

Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Netflix reculait de 2,5% aux alentours de 13H00 GMT vendredi, celui de Warner Bros gagnant à l'inverse 1,2%.

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Culture

L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges

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L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.

L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.

Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.

Dessinateurs exposés en hausse

L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.

Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.

La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Netflix en négociation pour racheter Warner Bros Discovery

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Le géant du streaming Netflix a proposé l'offre la plus élevée pour acquérir le groupe Warner Bros Discovery (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Le géant du streaming Netflix est entré en "négociations exclusives" pour acquérir Warner Bros Discovery (WBD), ont rapporté vendredi les médias américains. Avec ce rachat, Netflix mettrait la main sur un immense catalogue de films et le service de streaming HBO Max.

Netflix a proposé l'offre la plus élevée pour acquérir le studio de cinéma et de télévision dans une transaction évaluée à 28 dollars par action. Les deux groupes doivent officialiser l'information de façon imminente, assure le Wall Street Journal.

Si Netflix et WBD parviennent à un accord, ce serait la plus grosse opération de consolidation dans le domaine du divertissement depuis le rachat de Fox par Disney, pour 71 milliards de dollars en 2019.

Bataille du streaming

La valorisation boursière de Warner Bros Discovery tourne autour de 60 milliards de dollars selon Bloomberg, qui a révélé l'information. Mais son conseil d'administration souhaiterait un montant autour de 75 milliards de dollars, hors dette.

Paramount Skydance et l'opérateur Comcast étaient également en lice pour le rachat de WBD. La bataille du streaming et la décroissance de la télévision traditionnelle entraînent des réorganisations stratégiques majeures chez les grands acteurs américains.

Pour rivaliser avec Netflix et Disney, les concurrents cherchent à s'unir pour se renforcer dans le streaming et améliorer leur rentabilité.

Maison Blanche inquiète

Selon le New York Post, des responsables de la Maison Blanche se seraient récemment inquiétés de cette possible acquisition de WBD par Netflix. Elle confèrerait à la plateforme vidéo, selon eux, une position dominante sur le marché américain des contenus.

"Le vainqueur va orienter la manière dont les plus gros films d'Hollywood sont distribués et comment les annonceurs s'y adaptent", a commenté dans une note Jeremy Goldman, analyste du cabinet Emarketer.

Lors d'un entretien au podcast "The Town", mis en ligne vendredi dernier, le réalisateur James Cameron ("Avatar" et "Titanic" notamment) s'était dit opposé à cette absorption, au motif que les dirigeants de ce dernier privilégient leur plateforme au détriment des salles de cinéma.

Selon Bloomberg, Netflix aurait promis une indemnité de 5 milliards de dollars en cas d'échec du rachat. Le risque n'est pas mince car la transaction pourrait déplaire aux autorités de la concurrence tant aux États-Unis qu'en Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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