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International

Eminem ne veut pas qu'un candidat républicain rappe ses chansons

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Eminem était sur la scène du Super Bowl lors du show de la mi-temps le 13 février 2022 à Inglewood en Californie (AP Photo/Ted S. Warren)

La star du rap Eminem a formellement demandé au candidat républicain à la présidentielle américaine Vivek Ramaswamy d'arrêter de rapper ses morceaux en campagne. C'est ce qu'indique une lettre rendue publique lundi.

Une vidéo de l'entrepreneur, qui profite d'une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines, en train de rapper le morceau "Lose Yourself" lors d'un événement politique dans l'Iowa, était devenue virale il y a quelques semaines.

L'organisme américain de protection des droits musicaux, BMI, a indiqué dans une missive révélée par le DailyMail et dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP avoir reçu "une requête officielle" d'Eminem exigeant que le candidat trentenaire n'utilise plus ses musiques.

Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s'imaginer en "Trump 2.0", occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.

Action en justice

Au cours de ses études à Harvard, il s'était fait remarquer pour ses talents de rappeur, sous le surnom de "Da Vek", un alter ego adepte de textes libertariens. "Si vous pensez que l'orateur Vivek Ramaswamy est intense, c'est que vous n'avez pas encore rencontré Da Vek", notait avec humour The Crimson, le journal étudiant de l'université, en 2006.

Lors des deux dernières élections présidentielles, plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith ou Adele, ainsi que les héritiers de Prince, s'étaient plaints que leurs titres soient joués lors de meetings de campagne de Donald Trump. Le célèbre groupe de rock britannique Rolling Stones avait même menacé le républicain d'une action en justice s'il continuait à utiliser leur tube "You Can't Always Get What You Want".Eminem demande à un candidat d'arrêter de rapper ses chansons

Avec Keystone-ATS

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Culture

Otages de l'EI en Syrie: Nemmouche dit qu'il n'était pas le geôlier

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Mehdi Nemmouche lors d'un procès précédent, en juin 2019 devant les Assises à Bruxelles, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre "assassinats terroristes" commis le 24 mai 2014 au musée juif de la capitale belge. (© KEYSTONE/AP/BENOIT P)

L'audience n'a débuté qu'il y a quelques minutes lundi quand Mehdi Nemmouche annonce "une déclaration préalable": "Je n'ai jamais été le geôlier des otages occidentaux ni d'aucun autre" en Syrie, déclare-t-il à l'ouverture de son procès d'assises à Paris.

Mehdi Nemmouche, 39 ans, sweat de sport noir, cheveux bruns coiffés au gel, rasé de près, est accusé d'avoir été le geôlier de quatre journalistes français détenus pendant près d'un an par le groupe djihadiste Etat islamique en Syrie en 2013. Trois d'entre eux sont présents dans la salle.

Le président Laurent Raviot commence par demander à Mehdi Nemmouche et ses deux coaccusés de décliner leur identité.

"Nemmouche Mehdi, de père inconnu, adresse officielle à Tourcoing mais ça remonte à 2006", répond-il, visiblement à l'aise, à renfort de larges mouvements de bras. "Et je vais faire une déclaration préalable", annonce-t-il sans laisser le choix à la cour. "Je n'ai jamais été le geôlier des otages occidentaux".

"On verra ça plus tard", répond le président.

Mises en scène macabres

Mehdi Nemmouche reprend une minute plus tard. "Je n'ai jamais été le geôlier des otages occidentaux ni d'aucun autre. Et je n'ai jamais rencontré ces personnes en Syrie", dit-il, assurant n'avoir été qu'un "soldat sur le front" pour différents groupes djihadistes en Syrie, "contre le régime de Bachar al-Assad".

"La première fois que j'ai vu Nicolas Hénin, l'un des quatre journalistes, c'était devant la cour d'assises de Bruxelles", où Mehdi Nemmouche a été condamné à la perpétuité en 2019 pour l'attentat au musée juif de Bruxelles.

Les journalistes français - Nicolas Hénin, Didier François, Edouard Elias et Pierre Torres - avaient été enlevés à 10 jours d'intervalle en juin 2013, comme de nombreux journalistes et humanitaires occidentaux, souvent détenus ensemble.

Ils n'ont été libérés que près d'un an plus tard, le 18 avril 2014, après des mois de supplice, entre violences physiques et psychologiques, privations de nourriture et simulacres d'exécution.

Plusieurs autres otages, dont le journaliste américain James Foley et l'humanitaire britannique David Haines, ont été exécutés, en tenue orange, dans des mises en scène macabres et filmées qui ont choqué le monde.

Sûrs à "100%"

Un mois après le retour en France des journalistes, Mehdi Nemmouche avait abattu, le 24 mai 2014, quatre personnes au musée juif de Bruxelles. Il fut le premier d'une longue liste de djihadistes de l'EI rentrant de Syrie pour commettre des attentats en Europe.

Quand il a été arrêté quelques jours plus tard à Marseille, sa photo a été publiée dans la presse. Certains ex-otages l'ont immédiatement reconnu: il est "Abou Omar", l'un de leurs geôliers "pervers", "sadique" en Syrie. En entendant sa voix, ils en sont sûrs "à 100%".

Nicolas Hénin espère que ses geôliers s'exprimeront durant l'audience. "J'ai envie de les entendre. C'est nécessaire à la manifestation de la vérité", a-t-il souligné lundi matin sur France Inter, prêt à se "bagarrer y compris au tribunal pour leur faire comprendre qu'ils ont perdu".

Sur RMC, Didier François a lui relevé que "Mehdi Nemmouche, en soi, ce n'est que l'un des geôliers, que l'un des tortionnaires, que l'un des djihadistes qui a porté ce projet" djihadiste.

Nemmouche sait qu'il mourra en prison

L'avocat de Mehdi Nemmouche, Me Francis Vuillemin, a assuré devant la presse que son client s'exprimerait durant l'audience.

"Il est d'une grande sérénité. Il ne risque rien, il sait qu'il est en prison à vie, il sait qu'il mourra en prison. Il a été silencieux pendant 10 ans, il va parler, c'est une certitude".

Comparaissent aussi Abdelmalek Tanem (35 ans), déjà condamné en France pour avoir rejoint la Syrie en 2012 et soupçonné d'avoir été un des geôliers, et le Syrien Kais Al Abdallah (41 ans), facilitateur de l'enlèvement de Nicolas Hénin et Pierre Torres selon l'enquête. Tous deux nient.

Sont en outre jugés - même s'ils sont présumés morts - le haut cadre de l'Etat islamique Oussama Atar (déjà condamné par défaut à la perpétuité au procès des attentats du 13 novembre qu'il avait commandités) et Salim Benghalem, considéré comme le chef de la détention des otages.

Le procès est prévu jusqu'au 21 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis se retirent des négociations anti-pandémie

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus dépoire l'absence des Etats-Unis aux négociations pour un traité contre les pandémies (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Etats-Unis se retirent des négociations à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour un traité contre les pandémies. Ils ont relayé cette décision vendredi, a affirmé lundi à Genève le directeur général de l'institution.

"Comme pour la décision de se retirer de l'OMS, nous regrettons cette décision", a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus au début d'une nouvelle semaine de discussions entre Etats membres sur un possible traité. Il a appelé les Etats-Unis à reconsidérer cette approche.

Malgré tout, M. Tedros reste persuadé qu'un arrangement pour un accord mondial est possible d'ici l'Assemblée mondiale de la santé en mai prochain. "C'est une question de maintenant ou jamais. Je suis confiant que vous choisirez maintenant", a-t-il insisté.

Le coronavirus a tué environ 20 millions de personnes et "continue de tuer", ajoute le directeur général. "Aucun pays ne peut se protéger par lui-même", a-t-il affirmé, mettant en garde à nouveau contre les prochaines pandémies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

IA: la Corée du Sud retire DeepSeek

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Les autorités sud-coréennes ont ordonné le retrait de DeepSeek le temps d'étudier comment sont gérées les données des utilisateurs. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Les autorités sud-coréennes ont annoncé lundi avoir ordonné le retrait de DeepSeek des boutiques d'applications locales le temps d'étudier la manière dont la start-up chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) gère les données des utilisateurs.

La procédure en cours vise à "examiner en détail les pratiques de DeepSeek concernant le traitement des données personnelles pour s'assurer qu'elles respectent" la législation, a déclaré Choi Jang-hyuk, vice-président de la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles, lors d'une conférence de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Japon: la croissance s'effondre à 0,1% en 2024

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Lee produit intérieur brut (PIB) du Japon a progressé de 0,7% au quatrième trimestre 2024. (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Le Japon a vu sa croissance économique s'essouffler fortement en 2024, tombant à 0,1% contre 1,5% l'année précédente, en dépit d'un sursaut plus fort qu'attendu au quatrième trimestre sur fond de vigoureuses mesures de relance organisées par Tokyo.

Selon une première estimation officielle publiée lundi par le gouvernement, le produit intérieur brut (PIB) de la quatrième économie mondiale a progressé de 0,7% au quatrième trimestre 2024, accélérant par rapport à la croissance de 0,4% enregistrée au troisième trimestre, et supérieur aux prévisions des analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: le Premier ministre britannique prêt à envoyer des soldats

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Keir Starmer a confirmé qu'il prendrait part à une réunion européenne à Paris pour discuter du dossier ukrainien. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit dimanche prêt à envoyer des soldats en Ukraine si cela s'avérait nécessaire pour assurer la sécurité de la Grande-Bretagne et de l'Europe.

Le Royaume-Uni joue un rôle de premier plan en soutenant Kiev dans la guerre contre la Russie, ce qui "signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire", a écrit M. Starmer dans le quotidien Daily Telegraph.

"Je ne dis pas cela à la légère", a ajouté Keir Starmer, affirmant mesurer "la responsabilité qu'implique le fait de mettre potentiellement en danger" les hommes et femmes de l'armée britannique. Mais "aider à garantir la sécurité de l'Ukraine, c'est aider à garantir la sécurité de notre continent et la sécurité du pays".

M. Starmer a confirmé qu'il prendrait part à une réunion européenne à Paris pour faire face à l'"accélération" de l'administration américaine sur le dossier ukrainien et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité du Vieux continent.

Il a également déclaré qu'il rencontrerait "dans les prochains jours" le président américain Donald Trump. Selon le chef du gouvernement britannique, le Royaume-Uni a "un rôle unique" à jouer pour assurer que l'Europe et les Etats-Unis travaillent étroitement ensemble.

"Le soutien américain restera primordial et la garantie de sécurité américaine est essentielle pour une paix durable parce que seuls les Etats-Unis peuvent dissuader (le président russe Vladimir) Poutine d'attaquer à nouveau", a souligné M. Starmer.

Outre le président français Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan, sont attendus à cette réunion organisée à Paris à l'approche du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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