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Livres

Deux écrivaines suisses parmi les finalistes du Prix des librairies

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Les autrices seront présentes au Salon du livre de Genève (photo prétexte). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Deux livres suisses font partie des finalistes du Prix français des librairies 2025. Il s'agit du deuxième roman de Sarah Jollien-Fardel, "La longe" (Sabine Wespieser éditeur) et d'"Ilaria ou la conquête de la désobéissance" de Gabriella Zalapi (Zoé).

Cette année, le Prix des libraires soufflera sa 70e bougie, lit-on sur leur site. L'occasion pour ses organisateurs d'étoffer leur sélection, composée de dix romans français, en ajoutant une liste parallèle de six romans étrangers. Les deux livres helvétiques ont été retenus dans la catégorie "Romans français".

"Ilaria ou la conquête de la désobéissance" de Gabriella Zalapi (Zoé) est également en lice pour le Grand Prix des lectrices ELLE 2025. Ce roman a déjà été multi-primé en 2024, notamment par le prix Femina des Lycéens et le prix Roman des étudiants France Culture.

Dans "Ilaria", l'écrivaine raconte l'enlèvement d'une petite fille de huit ans par son père et leur cavale de deux ans à travers l'Italie des années 1980.

Sarah Jollien-Fardel à "La grande librairie"

Dans "La Longe" que Sarah Jollien-Fardel a présenté en janvier dans "La grande librairie", l’émission-phare de France 5, l'autrice valaisanne se concentre sur le retour à la vie d’une mère qui a brutalement perdu sa fille.

En 2022, elle a remporté le Prix Fnac et le Goncourt des détenus pour son premier roman "Sa préférée" en 2022. Traduit dans plusieurs langues, il a été retenu pour le Goncourt. Une adaptation au cinéma est projetée par le réalisateur de "Winter Palace" Pierre Monnard.

Les deux autrices seront en dédicace au Salon du livre de Genève, qui se tient du 19 au 23 mars.

Composé de 12 libraires, le jury du Prix français des librairies 2025 dévoilera le lauréat le 14 mai après une campagne de vote lancée le 10 mars. L'auteur du meilleur roman français succédera à Éric Chacour, récompensé l'année passée pour "Ce que je sais de toi" (Philippe Rey).

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Culture

Comme des airs de vacances au salon du livre à Genève

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Cinq jours pour les amateurs de littérature. Le Salon du livre de Genève a ouvert ses portes mercredi à Palexpo.

Le salon du livre a ouvert ses portes ce mercredi à Palexpo à Genève!

Plus de 600 auteurs et personnalités francophones y sont attendus. Dont trois invités d'honneur: Maïtena Biraben, Jérôme Ferrari et Eric-Emmanuel Schmitt qui ont eux-même pu convier des personnalités de leur choix. Parmi les nouveautés: une nouvelle scène dédiée aux grandes questions de l'actualité internationale et un nouvel espace dédié aux contenus numériques sur la littérature.

Et parmi les thèmes forts: le voyage. Reportage:

ReportageComme des airs de vacances au salon du livre à Genève

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Genève

[ITW] Maïtena Biraben dynamite les clichés au Salon du livre

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Maitena Biraben en couverture de son livre "La Femme invisible" chez Grasset © JF PAGA

Elle aurait pu se contenter d’un rôle de figure médiatique sage et consensuelle. Mais non. À 57 ans, Maïtena Biraben continue de déconstruire les récits dominants. Invitée d'honneur du Salon du Livre de Genève, la journaliste revient avec un livre "La femme invisible", et un média indépendant, mesdames.media, consacré aux femmes de plus de 45 ans. Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.

 

Le constat est sans appel: « Un homme de 50 ans est valorisé, on vante son expérience, ses cheveux poivre et sel, son assurance… Une femme de 50 ans, elle, disparaît du paysage. On ne la regarde plus, ou alors comme une personne en fin de course. ». Maïtena Biraben ne veut pas seulement dénoncer, elle veut agir. Avec "mesdames.media", elle veut donner à voir cette réalité que la société peine encore à accepter: les femmes de 50 ans sont là, elles sont actives, elles ont une voix. « J’écris un livre, j’ai ouvert une boîte, j’ai lancé un média, j’ai des amis, je vote, je réfléchis, je lis des livres. Je sais, c’est transgressif! » ironise-t-elle. Et de rappeler l’évidence : « Nous sommes une force vive, nous soutenons nos parents, nos enfants, nous créons de la valeur… et pourtant, le récit nous range dans la case "finissante".* »

Un mot revient souvent dans la bouche de Maïtena Biraben: récit. Car pour elle, la société est avant tout une histoire qu’on raconte. Et aujourd’hui, l’histoire des femmes de 50 ans est biaisée. « Le problème, ce n’est pas notre âge, c’est le regard qu’on porte sur nous. Il faut changer la manière dont on nous raconte. »

Un combat qui passe aussi par la santé

Ce regard biaisé, on le retrouve dans de nombreux domaines, y compris la médecine. « Quand une femme va voir son médecin en périménopause et qu’elle dit "j’ai des douleurs, j’ai des troubles du sommeil, j’ai des bouffées de chaleur", on lui répond souvent "attendez trois à six mois". Vous imaginez qu’on dise ça à un homme avec des troubles de l’érection ? »

Elle pousse la réflexion plus loin: l’intelligence artificielle, qui commence à révolutionner le domaine médical, est elle aussi biaisée. « Les études médicales sont majoritairement faites sur des hommes. Parce qu’une femme, ça a des cycles, et donc ça complique les résultats. Vous vous rendez compte? La moitié de l’humanité est ignorée dans les données scientifiques parce qu’elle a ses règles. C’est délirant! »

Chantal Birman: le droit à disposer de son corps

Aux côtés de Maïtena Biraben, une autre voix puissante s’exprimera au Salon du Livre de Genève: celle de Chantal Birman, sage-femme, militante et autrice engagée pour les droits des femmes. « Chantal, c’est une philosophe. Elle a mis ses actes de militance à l’épreuve du réel », souligne Maïtena. Membre du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) à une époque où l’IVG était encore illégal en France, elle a consacré sa vie à défendre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. « Elle est au service des femmes, pas d’un dogme », insiste Biraben, soulignant l’évolution de son regard sur des pratiques comme l’accouchement dans l’eau, qu’elle a un temps défendues avant d’en constater les limites sur le terrain.

Dans son livre Au monde ce qu’accoucher veut dire, Chantal Birman livre un témoignage poignant sur son expérience de sage-femme et la nécessité de redonner du pouvoir aux femmes face aux décisions médicales. « Je vous en supplie, ne laissez pas votre accouchement entre les mains de quelqu’un d’autre. Allez vous renseigner ! » exhorte Maïtena Biraben. « Ce qui est à notre main, il faut le prendre. Il faut qu’on soit proactives là-dessus. » Un message essentiel dans un monde où, encore aujourd’hui, les droits acquis restent menacés.

Le message est clair: les femmes n’ont pas besoin qu’on leur explique leur propre vie. mesdames.media s’inscrit dans cette logique: un espace où la parole des femmes de plus de 45 ans existe sans filtre.

Maïtena Biraben raconte une anecdote révélatrice : « Les jeunes femmes de 25-35 ans qui nous suivent nous disent qu’après 45 ans, il n’y a plus rien sur leur fil Instagram. Pour elles, ce n’est plus seulement une inquiétude, c’est une angoisse. Elles voient un vide. »

Le compte Instagram de mesdames.media est une réponse à cette absence: il ne montre que des femmes de plus de 50 ans. « Et rien que ça, c’est perçu comme étonnant. Comme si ce n’était pas normal. »

Un retour à Genève chargé d’émotion

À Genève, Maïtena Biraben n’est pas en terrain inconnu. « C’est une ville qui compte énormément pour moi. Y revenir, c’est un peu comme retourner dans une ancienne vie. C’est chez moi, mais ce n’est plus tout à fait chez moi. J’ai beaucoup de joie à être là. ». Et elle ne boude pas son plaisir de retrouver le public genevois. « Ici, j’ai appris, je me suis construite. Il y a une relation très saine, très tranquille avec les gens. C’est une ville qui m’a marquée. »

En attendant, elle se prépare à monter sur scène au Salon du Livre de Genève, pour discuter de tout cela avec le public. Et si elle devait résumer son message? « Les femmes de 50 ans ne sont pas invisibles. C’est juste qu’on ne sait pas les regarder. »

 

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Genève

[ITW] Éric-Emmanuel Schmitt au salon du livre: entre rencontres et réflexions

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En 2004 Eric-Emmanuel Schmitt (à gauche) recevait le prix du public du International Book Fair à Leipzig. (EPA/Sebastian Willnow POOL)

Le Salon du Livre de Genève revient à Palexpo du 19 au 23 mars. Cette année, l'un des l'invités d'honneur n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt. L'auteur, dramaturge et membre de l'Académie Goncourt, multiplie les échanges et les rencontres au cœur de cet événement littéraire majeur. Il était mon invité à écouter en version longue.

 

Loin des entretiens classiques où un auteur répond seul aux questions d'un journaliste face au public, Eric-Emmanuel Schmitt invite des confrères et consœurs qui lui sont chers. « C'est une particularité du Salon du Livre de Genève de proposer des rencontres », explique-t-il. Parmi ses invités, Antoine Wauters, écrivain belge primé, qui se distingue par son style poétique.

« Il a une attention au réel, aux détails qui font la vie, aux êtres. Il y a une poésie et une tendresse qui baignent ses textes », décrit Schmitt, lui-même impliqué dans la remise du prix Goncourt de la Nouvelle à Wauters en 2022.

D'une manière générale, l’écrivain franco-belge reconnait une approche différente aux relations humaines et à la littérature. « Quand je passe la frontière entre la France et la Belgique, j’ai l’impression de passer du pessimisme à l’optimisme », explique-t-il. La France est une société fondée sur le rapport de force, alors que la Belgique, comme la Suisse, est basée sur le compromis. »

Une différence qui s’explique aussi par la diversité linguistique et culturelle : « En Belgique, comme en Suisse, il n’y a que des minorités. Cela donne un état d’esprit particulier: une modestie de fond, un humour plus subtil et une approche plus douce du monde. »

Littérature, géopolitique et histoire du cinéma

Le Salon du Livre innove également avec la section "Fenêtres sur le Monde", qui met en lumière des thématiques géopolitiques. L'occasion pour Schmitt d'échanger avec Giuliano da Empoli, auteur du réputé Mage du Kremlin. Ce roman analyse les mécanismes du pouvoir en Russie et la pensée de Vladimir Poutine.

« C'est une magnifique méditation sur le pouvoir, avec un personnage féminin fascinant. Poutine n'est pas un fou, il a sa propre logique, une conception de l'histoire qui n'est pas la nôtre. Et ce livre nous donne les clés pour comprendre cette Russie poutinienne », affirme Schmitt, qui regrette que l'ouvrage n'ait pas obtenu le prix Goncourt.

Éric-Emmanuel Schmitt ne se limite pas aux seuls enjeux politiques. L'un de ses récents projets, la pièce Bungalow 21, révèle les coulisses d'un épisode méconnu du Hollywood des années 60: la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe, et ses répercussions sur Simone Signoret et Arthur Miller. L'idée a été initiée par Benjamin Castaldi, petit-fils de Signoret, qui voulait raconter cette histoire familiale complexe.

« C'est un bon sujet car il traite de problèmes universels – la trahison, l'amour, l'orgueil – mais à travers des êtres extraordinaires. J'ai écrit cette pièce en cherchant avant tout la faille chez chacun des protagonistes », confie Schmitt.

Il revient aussi sur l'amitié qu'il entretenait avec Arthur Miller : « Il était drôle et profond, mais Marilyn Monroe était un tabou. Il ne supportait pas qu'on l'interroge sur elle. J'avais envie d'explorer cette zone d'ombre. »

Un regard humaniste sur le monde

Derrière ces rencontres et analyses, Éric-Emmanuel Schmitt met en avant une vision humaniste et nuancée de l'histoire et des relations humaines et prône la diversité des regards : « Il n'y a pas d'objectivité historique, seulement des interprétations. Plus on multiplie les perspectives, plus on se rapproche du réel. »

Une philosophie qui fait de lui un écrivain inclassable, à la fois conteur et penseur, dont les interventions au Salon du Livre promettent d'enrichir les esprits, avant de continuer sa fresque de l'humanité "La Traversée des temps". dont le tome 5 paraitra le 30 septembre.

Avec IA

 

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Culture

L'univers de Frederik Peeters envahit Carouge

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L'univers de Frederik Peeters envahit Carouge (KEYSTONE/Magali Girardin)

Frederik Peeters et ses personnages débarquent à Carouge dès ce mercredi. Les œuvres du dessinateur genevois sont au cœur de “Carouge fête la BD”. 

L'univers de Frederik Peeters mis à l’honneur.

Les œuvres du dessinateur genevois sont au cœur de “Carouge fête la BD”. L'événement se tient pour cette troisième édition dès ce mercredi 5 février jusqu’au dimanche 30 mars avec des projections nocturnes, des expositions et des animations.

Frederik Peeters est l’un des auteurs suisses les plus prolifiques et les plus couronnés. Ses personnages vont envahir les rues de Carouge de jour mais aussi et surtout de nuit. Ils vont prendre forme sur le Théâtre de Carouge, le cinéma Bio ou l’auberge communale.

Il a pu lui même imaginer leur mise en scène.

Frederik PeetersDessinateur genevois

Frederik Peeters a pu voir en avant-première l’une de ses créatures prendre vie sur un bâtiment, une expérience unique:  

Frederik PeetersDessinateur genevois

Ces projections vont toucher un large public, même les personnes qui ne connaissent pas le travail de Frederik Peeters:

Frederik PeetersDessinateur genevois

“Carouge fête la BD” et Frederik Peeters, commence dès mercredi avec le vernissage officiel devant le théâtre de Carouge et c’est jusqu’au 30 mars.  

 

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Culture

Cati Baur s'empare de la place de la femme après 50 ans

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Cati Baur, l'autrice genevoise publie sa nouvelle BD qui traite de la place des femmes de plus de 50 ans dans notre société. Elle utilise l’humour et des couleurs vives pour aborder ce thème délicat.

On parle bande dessinée avec le nouvel album de Cati Baur. 

L'autrice genevoise publie “Marcie, le point de bascule”. C’est l’histoire de Marcie donc, une femme de 50 ans qui se sent invisible. Licenciée de son travail, elle a le sentiment de ne plus servir à rien. Poussée par sa fille, elle va voir un détective privé pour réaliser son rêve: résoudre des enquêtes. Au début, elle gère des disparitions de chiens, mais très vite, elle va devoir investiguer sur le cas d’une jeune fille qui s’est jetée par la fenêtre. Tentative de suicide ou de meurtre? Son enquête va la mener à New-York avec sa fille. Petit à petit, Marcie va retrouver confiance en elle et se sentir de nouveau visible.

Pourquoi Cati Baur a t-elle voulu s'emparer de ce thème délicat de l'invisibilisation des femmes après 50 ans?

Cati BaurAutrice genevoise de “Marcie, le point de bascule”

Dans la BD, Marcie est aussi maman d’une adolescente, qui semble avoir plus confiance en elle:

Cati BaurAutrice genevoise de “Marcie, le point de bascule”

L'autrice utilise aussi des couleurs vives ce qui apporte de la légèreté au récit, Cati Baur:

Cati BaurAutrice genevoise de “Marcie, le point de bascule”

 « Marcie, le point de bascule » est publié aux éditions Dargaud ce vendredi 10 janvier. 

 

 

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