Le Musée Rath, à Genève, expose jusqu'au 24 septembre des photographies montrant des couples d'hommes amoureux. Les clichés, pris entre les années 1850 et 1950, proviennent de la collection de 4000 images constituée par les Américains Hugh Nini et Neal Treadwell.
"Loving", qui ouvre ses portes jeudi, montre des photographies sans signature, prises parfois dans un Photomaton. Elles immortalisent des moments qui ne sont pas faits pour être partagés, mais qui témoignent d'une histoire cachée. La collection Nini-Treadwell a déjà fait l'objet d'un livre qui a connu un succès planétaire.
L'exposition au musée Rath montre la première photographie qui a donné l'idée au couple homosexuel texan de se lancer dans la quête d'images d'hommes amoureusement enlacés. Il s'agit d'un cliché qui a été trouvé il y a 23 ans chez un antiquaire de Dallas, datant des années 1920, qui était perdu au milieu d'une pile de photographies.
Depuis cette découverte, Hugh Nini et Neal Treadwell n'ont eu de cesse de fréquenter les brocantes et les marchés aux puces à la recherche d'images "qui leur parlent". Ainsi a été constitué un "patrimoine extraordinaire", selon les mots du directeur du Musée d'art et d'histoire de Genève (MAH), Marc-Olivier Wahler.
Des poses identiques
Tous les âges et toutes les classes sociales figurent sur ces images. On y trouve aussi bien des ouvriers que des hommes d'affaires, des étudiants et des soldats. Les poses prises par les couples sont similaires au fil du temps, ont fait remarquer Hugh Nini et Neal Treadwell devant les médias.
Les collectionneurs américains ne s'intéressent qu'à des photographies d'hommes amoureux. Ils se fient à leur instinct pour déterminer qu'il ne s'agit pas d'une image représentant deux amis. Ils font le tri des clichés en se fiant aux sentiments qu'expriment les regards des modèles.
Selon le MAH, la collection Nini-Treadwell témoigne d'un besoin que la démocratisation de la photographie a permis de satisfaire: celui de consigner une union proscrite entre deux êtres. Plusieurs clichés sélectionnés par le photographe suisse Walter Pfeiffer ont été agrandis et tapissent les murs du musée Rath.
"Loving" a été entièrement produite par le MAH. Présentée en première mondiale à Genève, elle est appelée à voyager, a indiqué Marc-Olivier Wahler.
Quelque 70 collaborateurs de Tamedia ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe en Suisse romande. La manifestation marquait le début des négociations avec l'éditeur.
Le rassemblement s'est formé lundi matin devant la tour Edipresse. Il a réuni des collaborateurs de 24 heures, de la Tribune de Genève, de la rédaction T (rédaction commune des titres romands de Tamedia) et de différents services éditoriaux. "Pas d'infos sans journalistes" ,"Tamedia tue toujours vos médias" "Saignez l'info, voilà l'intox", pouvait-on lire sur des pancartes.
Plusieurs personnalités politiques vaudoises de gauche sont venues apporter leur soutien, a constaté Keystone-ATS sur place. Parmi elles figurait les conseillers nationaux socialiste Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), et écologiste Raphaël Mahaim.
Les manifestants ont dénoncé "le saucissonnage" des coupes par TX Group. Quelques collaborateurs sont ensuite entrés dans le bâtiment pour entamer la première séance de négociations avec l'éditeur. Les discussions sont prévues jusqu'au 8 octobre. Un guichet de départs volontaires a d'ores et déjà été ouvert.
Tamedia a annoncé mercredi dernier qu'il allait biffer jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs cet automne. Ces suppressions de postes touchent tous les titres et services éditoriaux. Une procédure de consultation a été lancée avec la coordination des rédactions de Suisse romande, les sociétés de collaborateurs et le syndicat impressum.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le syndicat des scénaristes d'Hollywood, la WGA, a annoncé dimanche soir avoir conclu un accord de principe avec les studios, qui pourrait mettre fin à la grève. L'industrie du cinéma est paralysée depuis presque cinq mois.
"Nous sommes parvenus à un accord de principe sur un nouvel [accord de base minimal] 2023, c'est-à-dire un accord de principe sur tous les points de l'accord, sous réserve de la formulation finale du contrat", indique une lettre que la WGA a envoyée à ses membres.
"Nous pouvons dire, avec une grande fierté, que cet accord est exceptionnel, avec des gains significatifs et des protections pour les scénaristes dans tous les secteurs d'activité des membres", s'est félicité le syndicat. La lettre ne donne pas de précisions sur l'accord, mais indique que les détails sont en cours d'élaboration et que le dernier mot reviendra aux membres.
"Pour être clair, personne ne doit reprendre le travail tant que la guilde ne l'a pas expressément autorisé. Nous sommes toujours en grève jusqu'à ce moment-là. Mais, à partir d'aujourd'hui, nous suspendons les piquets de grève de la WGA", a ajouté le syndicat.
Participation des patrons
Des milliers de scénaristes de cinéma et de télévision ont déposé leur plume au début du mois de mai pour réclamer une meilleure rémunération, de meilleures récompenses pour la création d'émissions à succès et une protection face à l'intelligence artificielle.
Depuis des mois, ils tiennent des piquets de grève devant des entreprises telles que Netflix et Disney et, rejoints par des acteurs en grève à la mi-juillet, ils ont paralysé l'industrie du divertissement.
Les négociations sont restées au point mort pendant des semaines jusqu'à ce que les dirigeants de Netflix, Disney, d'Universal et de Warner Bros Discovery participent personnellement aux pourparlers ces derniers jours.
Parmi leurs revendications, les scénaristes affirment que leurs salaires n'ont pas suivi l'inflation. Ils veulent aussi pouvoir gagner beaucoup plus lorsqu'un de leurs films ou séries cartonne sur une plateforme de streaming, au lieu de recevoir un paiement forfaitaire, généralement assez faible, quelle que soit la popularité du programme.
La grève des acteurs se poursuivra
Les deux corps de métier souhaitent également des garde-fous contre l'usage de l'intelligence artificielle: les acteurs craignent de voir leur image ou leur voix clonée, tandis que les scénaristes craignent que l'IA ne puisse être utilisée pour des scripts et qu'ils soient moins payés ou que leurs scénarios servent à entraîner des robots.
La grève de la WGA est beaucoup plus longue que celle des scénaristes en 2007-2008, qui avait duré 100 jours et coûté 2,1 milliards de dollars à l'économie californienne. Au début septembre, le Financial Times a fait état d'une étude du Milken Institute évaluant à 5 milliards de dollars le coût du blocage actuel d'Hollywood.
Même si l'accord avec les scénaristes est finalisé, la grève des acteurs se poursuivra. Leur syndicat, le SAG-AFTRA, la guilde des acteurs, qui compte 160'000 membres, n'a pas reparlé au patronat depuis la mi-juillet.
Les deux syndicats partagent de nombreuses revendications similaires. La presse spécialisée estime qu'un accord avec la WGA pourrait contribuer à ouvrir la voie à une résolution de la grève des acteurs.
Valposchiavo a été désignée Région suisse du goût 2024 au terme de la 23e édition de la Semaine suisse du goût qui s’est conclue dimanche. Cette vallée italophone des Grisons est distinguée notamment pour sa large gamme de produits locaux.
"Valposchiavo peut s’enorgueillir d’une agriculture innovante et d’un secteur agroalimentaire solide", relève Kaspar Howald, directeur de Valposchiavo Turismo, dans un communiqué des organisateurs de la Fondation pour la promotion du goût. Cette région succède au palmarès à la ville de Fribourg, lauréate en 2023.
Les organisateurs revendiquent pour cette semaine une participation en hausse, estimée à 620’000 personnes. Plusieurs milliers de rencontres ont été proposées dans tout le pays auprès de producteurs, dans les écoles, des lieux de goût et lors de fêtes locales.
L’événement se présente comme le plus grand rendez-vous populaire de l’alimentation en Suisse. La prochaine édition aura lieu du 12 au 22 septembre 2024.
La 14e Fête fédérale de musique populaire à Bellinzone a attiré plus de 80'000 visiteurs de jeudi à dimanche. Près de 2000 musiciens et 250 formations leur ont offert plus de 400 concerts, sur 14 scènes.
Le samedi a notamment été un grand succès, avec quelque 35'000 visiteurs, annoncent les organisateurs dimanche dans un communiqué. C'est la première fois que la fête avait lieu au Tessin.
La fréquentation était environ la même pour le défilé du dimanche dans la capitale cantonale, où le conseiller fédéral tessinois et ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis n'a pas manqué de venir faire une visite. Il a salué l'événement sur X, anciennement Twitter, comme un signe de la diversité suisse.
Toutes les représentations étaient gratuites. Les deux premiers jours de la fête ont été froids et humides. Mais le samedi et le dimanche ont permis de compenser le nombre de visiteurs, précisent les organisateurs. Le président de l'Association suisse de la musique populaire, qui fêtait ses 60 ans d'existence, a salué un "succès".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La 22e édition de la Nuit des musées de Lausanne et Pully (Ndm) a connu un grand succès, rassemblant samedi quelque 15'400 visiteurs sur le thème "un musée, des museaux". De 14h00 à 2h00, les noctambules ont suivi la piste des 26 institutions partenaires qui ont totalisé 52'000 visites.
Ateliers de bricolage, visites guidées, expériences uniques: il y en a eu pour tous les goûts et pour tous les âges. Avec pas moins de 153 animations originales au programme, les 26 musées partenaires ont fait preuve de créativité pour accueillir un public nombreux venu de toute la région, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.
Ayant rejoint la manifestation en 2023, les trois nouveaux "museaux", à savoir Naturéum, EPFL Pavilions et La Muette – espaces littéraires, ont connu un succès notable pour leur première participation à la Ndm. Installée au coeur de l’ancien centre de tri postal de la Rasude, l’after des musées a attiré près de 1400 noctambules pour la traditionnelle "silent party".
Intitulée "Un musée, des museaux", la thématique 2023 a fait la part belle aux compagnons à crocs et à griffes. L’Espace des inventions a reçu le titre d’institution muséale la plus bestiale de l’année.
La prochaine édition de la Nuit des musées aura lieu le 21 septembre 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats