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Cinéma & Séries TV

Le monde de demain: le drive-in remis au goût du jour

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Photo: Keystone

Pour le cinéma, en période de Covid-19, c’est retour vers le passé…

Benoît RouchaleauLe monde de demain

Le mercredi, c’est habituellement le jour des sorties cinéma, sauf qu’avec le coronavirus, le rideau sur l’écran est tombé et c’est tout le secteur qui est plongé dans le noir... Aussi, en alternative aux salles obscures, toujours dans l’inconnue quant à une possible réouverture, certains se plaisent à rêver du grand retour des cinémas drive-in. Vous savez, le ciné en plein air, confiné dans sa voiture, sur un grand parking avec écran géant. Le concept a été popularisé dès les années 30 aux Etats-Unis et il est en train d’être remis au goût du jour. Cannes, haut lieu du cinéma palmé s’y met depuis peu. Tribeca, Cabourg ou Vilnius aussi. Chez nous, c’est le cinéma de Delémont qui se lance : une collecte participative a été créée en ligne le 11 mai dernier, pour tenter d’ouvrir un drive-in en juillet. Mais avant d’envoyer la bobine, reste encore à récolter 45 000 francs en 30 jours pour financer le matériel de projection et un écran de 14 m de long… Auquel il faudra ajouter les frais techniques, les frais de promotion, les frais de personnel et bien évidemment les droits pour les films… Pour l’heure, 61 parrains ont déjà réservé leur siège. Et un peu plus de 4000 francs ont été récoltés dans la tirelire jurassienne. A ce rythme là, on aura qu’un court-métrage… 

Est-ce qu’il existe déjà des drive-in en Suisse romande? 

Il y a quelques tentatives irrégulières. Il y a notamment le TCS Ciné Drive-In qui organisera sa 5ème édition cet été avec 2 soirées cinéma les 14 et 15 août à Cossonay. Avec food trucks et tonnelles sur place. Depuis quelques années, il y a aussi l’association Drive-in Suisse et sa 20aine de jeunes bénévoles animés par la même passion du cinéma, des voitures américaines et de l'univers des 60's, qui organisent des événements ponctuels 3 fois par an et qui parviennent à rassembler jusqu’à 80 véhicules par soir, de Collombey à Verbier. Avec le son du film diffusé par fréquence radio et une petite restauration sur place. Et l’idée fait son chemin : la musique s’y met aussi. Des concerts rocks ont déjà inauguré le concept… La ville de Fribourg va elle aussi jouer sa partition en plein air fin juillet avec le 1er drive-in de musique classique de Suisse autour d’une 30aine d'artistes. 

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"Servette mon enfance", un film pour (re)découvrir le Servette des années 70

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La banderole des frères Matthey pour les matchs du SFC. Avec une coquille, on dit bien le Servette FC et non l'inverse. [DR]

Les amateurs du Servette FC vont être ravis. Dès jeudi au Cinélux, le film "Servette mon enfance", retracera une période glorieuse du SFC: les années 70. Rencontre avec le réalisateur Yves Matthey, tombé amoureux du Servette FC durant ces années et qui depuis "n'a jamais raté physiquement un match lorsqu'il se trouve à Genève".

Ce film s'intéresse aux années 1970 du Servette FC. Une décennie qui compte pléthore de joueurs devenus mythiques, d'anecdotes mais surtout de résultats glorieux. En 1979, le SFC a remporté 4 compétitions (Championnat, Coupe de Suisse, Coupe de la ligue et Coupe des Alpes). Certains fans se souviendront de cette période, d'autres découvriront ce Servette FC. Le but du film est de faire renaître des souvenirs après plus de 6 mois de montage.

Interview avec Yves Matthey

Des personnalités

Ce Servette FC des années 70 n'est pas riche qu'en anecdotes, il comptait également de nombreuses personnalités dans son effectif mais aussi dans ses supporters. Des personnages retrouvés pour le documentaire.

Interview avec Yves Matthey

Le joueur du Servette FC Joko Pfister (à droite) lutte dans un duel lors du match Servette FC - Cardiff City du 11 août 1976 sur la pelouse des Charmilles, dans le cadre du match retour de la Coupe UEFA des vainqueurs de coupe. (KEYSTONE/Str)

 

"Hé maman, j'suis tombé amoureux"

"C'est pas rationnel. Comme toutes les amours c'est déraisonnable", déclare François Werz, fan du Servette FC depuis 1952 dans la bande-annonce du film (à voir ci-dessous). Toutefois pour faire un film sur ces amours qui dépassent souvent la raison, il faut connaître le sujet. Yves Matthey a découvert le football en 1972 et en est tombé amoureux. Un amour qu'il ne porte pas seulement au foot, mais surtout à la couleur grenat.

Interview avec Yves Matthey

 

 

En attendant un film sur des périodes plus récentes du SFC, Yves Matthey prépare désormais un documentaire sur l'épopée 94 de l'équipe de Suisse.

 

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Cinéma: Dune lance 2024 sur les chapeaux de roues

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KEYSTONE - ENNIO LEANZA

Les entrées ont augmenté l’année passée en Suisse, de quoi réjouir les exploitants de salle.

Les cinémas suisses retrouvent le sourire!

L’année 2023 a été un bon cru. 

Le nombre d'entrées a dépassé les 10,5 millions pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19 selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique. 

Un succès dû en grande partie aux quatre films qui ont cartonné l’année dernière: Barbie, Avatar, Super Mario Bros et Oppenheimer. Quatre oeuvres qui ont généré 23% du total des entrées de cinéma en Suisse.  

Didier Zuchuat est exploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève.

Qu'a-t-il remarqué en 2023? 

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

Et 2024 commence sur les chapeaux de roues avec le blockbuster Dune:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

D’autres films sont attendus cette année, Didier Zuchuat:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

Ces bons chiffres prouvent que les Suisses aiment retourner au cinéma et qu’ils ne consomment pas que sur les plateformes:

Didier ZuchuatExploitant du Cinérama Empire et du Ciné 17 à Genève

A noter que les films suisses tirent également leur épingle du jeu, ils représentent 6,3% du marché. Un succès qui est largement dû à Ciao-Ciao Bourbine avec Vincent Kucholl.

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Quels sont les films que vous avez plébiscité en 2023?

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Photo d'illustration (© KEYSTONE / LAURENT GILLIERON)

Les cinémas suisses ont enregistré plus de 10 millions d'entrées en 2023. Bien que toujours inférieur de 16% par rapport à l'année 2019, c'est le chiffre le plus élevé depuis le début de la pandémie de covid.

Ce constat de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publié vendredi se base sur des données provisoires pour 2023, avec un bon de 20% par rapport à 2022.

L'an dernier, les films américains ont fait un carton. Bien que seul un quart des films projetés provenait des Etats-Unis (contre 48% d'Europe et 28% d'autres pays), ils ont représenté 60% des projections et concentré 68% des entrées.

Votre film de l'année est-il dans le top 10?

6% de films suisses

Parmi les productions helvétiques, c'est "Last Dance" de Delphine Lehericey qui remporte la palme des films les plus populaires en Suisse romande, avec environ 21'000 entrées. "La Ligne" d'Ursula Meier prend la deuxième place avec quelque 17'000 billets vendus, devant "Interdit aux chiens et aux Italiens" d'Alain Ughetto (env. 14'000 entrées).

A travers les années, le cinéma Suisse a su briller dans nos salles.

Avec Keystone-ATS

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Fin de la grève des acteurs et actrices à Hollywood

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Des pancartes durant la grève des acteurs, devant les studios de Netflix le 8 novembre 2023 à Los Angeles. (© AP Photo/Chris Pizzello)

Les acteurs et les grands studios d'Hollywood sont parvenus mercredi à un accord pour mettre fin à la grève qui paralysait la production de films et séries depuis 118 jours, a annoncé le syndicat SAG-AFTRA. Le mouvement a coûté des milliards à l'économie américaine.

La grève prendra fin dès jeudi, grâce à l'obtention d'une nouvelle convention collective de trois ans pour les acteurs, dont la valeur est "évaluée à plus d'un milliard de dollars", a expliqué l'organisation dans un communiqué.

Le syndicat publiera les détails de l'accord dans quelques jours, mais assure qu'il a "une portée extraordinaire". Il comprend notamment une revalorisation importante des salaires minimums, des garde-fous en matière d'intelligence artificielle, et établit "pour la première fois" un système de prime pour les rediffusions en streaming.

"Lorsque les deux parties s'assoient à la table pour négocier sérieusement, cela renforce les entreprises et permet aux travailleurs d'obtenir des salaires et des avantages qui les aident à élever leur famille et à prendre une retraite digne", a salué jeudi le président américain Joe Biden dans un communiqué.

Pour que grandes vedettes et figurants reviennent en plateau et permettent la reprise des tournages, les 160'000 acteurs, danseurs et autres cascadeurs membres du SAG-AFTRA doivent encore approuver leur nouvelle convention collective par un vote. Une étape largement vue comme une formalité.

"Nouveau paradigme"

Les grands noms d'Hollywood ont célébré la fin de la grève. "La persévérance paie!", s'est exclamée Jamie Lee Curtis sur Instagram. "Je suis très heureux que nous soyons tous parvenus à un accord", a lancé Zac Efron depuis le tapis rouge de la première du film "Iron Claw". "Remettons-nous au travail, allons-y, je suis tellement content."

Les négociations avec le patronat ont eu lieu presque quotidiennement ces deux dernières semaines, souvent avec les PDG de Disney, Netflix, Warner Bros, et Universal en personne. Car la nécessité de mettre fin à ce mouvement social devenait pressante. Outre une minorité de célébrités, la plupart des acteurs sans tournage avaient de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Certains se sont rabattus sur d'autres emplois.

Les studios, eux, accusaient des trous béants dans leurs calendriers de sortie pour l'année prochaine et au-delà, avec le report notamment de productions majeures, comme le second volet de la saga "Dune" ou la série "Stranger Things".

L'Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP), qui les représentait dans les négociations, a qualifié l'accord de "nouveau paradigme" pour le secteur. Le patronat "attend avec impatience que l'industrie reprenne son travail pour narrer de grandes histoires", a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Crise historique

Le secteur vient de traverser un double mouvement social historique: lorsque les acteurs sont entrés en grève mi-juillet, les scénaristes avaient déjà cessé le travail depuis début mai. Hollywood n'avait pas connu une telle crise depuis 1960.

Au total, la paralysie du secteur ces derniers mois a coûté au moins six milliards de dollars, selon de récentes évaluations d'économistes. Soulagée, la maire de Los Angeles, Karen Bass, a salué un "accord juste", en rappelant que la grève avait affecté "des millions de personnes" dans le pays.

Acteurs et scénaristes partageaient un constat: hormis les comédiens vedettes et "showrunners" stars, la plupart d'entre eux n'arrivaient plus à gagner correctement leur vie à l'ère du streaming. Non seulement parce que les plateformes produisent des séries avec bien moins d'épisodes par saison qu'à la télévision, mais aussi parce que Netflix et consorts ont fait chuter drastiquement les revenus dus à chaque rediffusion de films et séries.

Contrairement à la télévision, où une rediffusion peut être rémunérée grâce au modèle publicitaire lié aux chiffres d'audience, une oeuvre diffusée en streaming faisait l'objet d'un paiement forfaitaire, indépendamment de la popularité du programme.

Intelligence artificielle

Les studios ont fini par trouver un accord avec les scénaristes fin septembre et la plupart d'entre eux ont depuis repris le travail. Mais les négociations avec les acteurs ont traîné en longueur.

Selon la presse spécialisée, le compromis débouche sur une hausse du salaire minimum d'environ 8% par rapport à la précédente convention triennale, la plus forte augmentation depuis des décennies, bien qu'en deçà des revendications initiales des acteurs. Côté streaming, un système de primes pour les acteurs jouant dans des séries ou des films à succès va être mis en place.

L'encadrement de l'intelligence artificielle était un autre point de crispation majeur, particulièrement dans la dernière ligne droite des négociations. Les acteurs craignaient que les studios utilisent cette technologie pour cloner leur voix et leur image, afin de les réutiliser à perpétuité, sans compensation ni consentement.

Ces derniers jours, les deux parties ont notamment bataillé sur les conditions entourant les droits des studios sur l'image des acteurs stars après leur mort.

Avec Keystone-ATS

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A Hollywood, toujours pas de fin en vue à la grève des acteurs

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Archives (© KEYSTONE/AP/Damian Dovarganes)

Lumière, caméra... toujours pas d'action. Le syndicat des acteurs d'Hollywood a annoncé lundi n'être toujours pas satisfait des propositions des studios, qui lui ont transmis un texte présenté comme leur "dernière" offre pour mettre un terme à la grève qui paralyse la production de films et séries américains.

"Il y a plusieurs points essentiels sur lesquels nous n'avons toujours pas d'accord, y compris sur l'intelligence artificielle", a fait savoir sur X (anciennement Twitter) le SAG-AFTRA, qui représente 160'000 acteurs, danseurs, cascadeurs et autres professionnels du petit et grand écran.

Malgré la fin de la grève des scénaristes en septembre, plusieurs rounds de négociations entre acteurs et studios ont eu lieu, lors desquels le fossé entre les deux parties s'est réduit, sans pour autant parvenir à un compromis.

Samedi, les studios ont annoncé transmettre leur "dernière, meilleure et ultime" offre au syndicat. Autrement dit, le patronat assurait se refuser à toute concession supplémentaire.

Cette proposition prévoit une prime de rediffusion largement revue à la hausse pour les acteurs jouant dans les séries ou films qui font un carton sur les plateformes de streaming, ainsi qu'une forte augmentation des salaires minimum et des garde-fous pour encadrer l'usage de l'intelligence artificielle, selon le magazine spécialisé Variety.

Mais le jargon juridique autour de la question de l'IA est particulièrement scruté par le syndicat, qui nourrit visiblement encore des divergences avec le patronat.

Les acteurs, entrés en grève mi-juillet, craignent que les studios n'utilisent cette technologie pour cloner leur voix et leur image, afin de les réutiliser à perpétuité sans compensation ni consentement.

"Eaux troubles"

Le SAG-AFTRA s'est dit lundi "déterminé à obtenir le bon accord et à mettre fin à la grève de manière responsable."

"Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure des développements", a ajouté le syndicat.

"Nous sommes à la table des négociations et nous travaillons très dur pour y parvenir", a déclaré à l'AFP le patron de Netflix Ted Sarandos, en assurant qu'un accord semblait "très proche".

"Mais vous savez, il s'agit d'accords compliqués et nous naviguons en eaux troubles", a-t-il ajouté.

La pression à Hollywood pour trouver une issue à ce mouvement social s'est accentuée ces dernières semaines, car la grève coûte des milliards de dollars au secteur et à l'économie californienne.

Les acteurs sans tournage ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, et les studios accusent des trous béants dans leurs calendriers de sortie pour l'année prochaine et au-delà.

Ces dernières semaines, les PDG de Disney, Netflix, Warner Bros et Universal se sont directement impliqués dans les pourparlers pour sortir de l'impasse.

Après le report de productions majeures, comme le second volet de la saga "Dune" ou la série "Stranger Things", les studios souhaitent reprendre le travail au plus vite.

"Notre objectif est de remettre les gens au travail. C'est un fardeau énorme pour tout le monde dans cette ville", a poursuivi Ted Sarandos. "Nous essayons vraiment de faire avancer les choses."

Hollywood n'avait plus connu une grève simultanée des scénaristes et des acteurs depuis 1960.

Avec Keystone-ATS

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