Rejoignez-nous

Culture

Le FIFDH couronne un documentaire sur le génocide arménien

Publié

,

le

La 21e édition du FIFDH a attiré plus de 29'000 personnes en dix jours (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 21e édition du Festival de film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève récompense un documentaire d'animation sur le génocide arménien de 1915. "Aurora's Sunrise" d'Inna Sahakyan est une oeuvre cinématographique contre l'oubli de ce drame.

Dans un communiqué publié samedi, le jury salue "la reconstitution de la mémoire à travers une mise en scène qui mélange la force du témoignage, les images d'un film qu'on croyait perdu et l'utilisation d'une animation aquarelle qui a l'épaisseur de souvenirs tragiques". Le documentaire de création d'Inna Sahakyan a obtenu le Grand Prix de Genève, doté de 10'000 francs.

Le Prix Gilda Viera de Mello (5000 francs) a été décerné à "Colette et Justin" du réalisateur d'origine congolaise Alain Kassanda. Ce "film engagé monté à partir des archives de l'oppresseur (...) lève le voile sur l'histoire tumultueuse de la colonisation et d'une indépendance qui n'en est pas une".

Iran et Afghanistan

La mention spéciale du jury va à "Seven Winters in Tehran" de la réalisatrice Steffi Niederzoll. Ce film entraîne dans les dédales d'une justice arbitraire, jusqu'à la pendaison d'une innocente et la négation totale de la parole des femmes.

Le Prix du jury des jeunes (1000 francs) récompense "My Name is Happy", d'Ayse Toprak et Nick Read, "qui fait ressentir de grandes émotions par son message fort, universel et primordial: la lutte contre les violences faites aux femmes".

"Etilaat Roz", d'Abbas Rezaie, obtient le prix de l'Organisation mondiale contre la torture (5000 francs). Le cinéaste y montre la bravoure de journalistes confrontés aux talibans en Afghanistan

Le Grand Prix de la fiction (10'000 francs) revient à "Beyond the Wall", de l'Iranien Vahid Jalilvand, une "puissante allégorie" sur l'Etat policier et la liberté.

La 21e édition du FIFDH se termine dimanche. Pendant dix jours, plus de 29'000 festivaliers ont assisté aux 121 événements du festival. La venue du président de la Confédération Alain Berset, du Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk comme celle de la cantatrice Barbara Hendricks auront marqué cette édition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel

Publié

le

"Mais ferme ta gueule !", a hurlé l'actrice Adèle Haenel contre le réalisateur Christophe Ruggia. Le verdict pour abus sexuels sera prononcé le 3 février. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

Le cri a figé la salle d'audience. "Ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel au réalisateur Christophe Ruggia, contre qui cinq ans de prison dont deux ferme ont été requis pour agressions sexuelles sur l'actrice quand elle avait entre 12 et 14 ans.

La défense a plaidé la relaxe et le tribunal rendra sa décision le 3 février.

L'actrice qui avait péniblement contenu sa rage depuis le début du procès, se contentant de fixer Christophe Ruggia d'un regard noir qu'il évitait, l'a finalement laissée exploser en début d'après-midi.

Le cri est venu de loin et a figé un instant la salle d'audience habituellement plus policée. "Mais ferme ta gueule !", a bondi l'actrice de 35 ans, furieuse, frappant du plat de ses mains la table devant elle.

Le réalisateur venait d'expliquer qu'il avait tenté de la protéger des retombées de son film "Les Diables" en 2001, dans lequel elle avait joué des scènes de sexe à 12 ans, juste avant le début des agressions dénoncées.

"J'ai suggéré qu'elle prenne un nom d'emprunt...", avance-t-il, avant d'être interrompu par le cri d'Adèle Haenel. Qui quitte ensuite la salle, comme un écho à son départ de la cérémonie des César en 2020 après la nomination de Roman Polanski, qui l'avait érigée en symbole des féministes.

La veille, Christophe Ruggia l'avait accusée de "pur mensonge", parlant d'un "#Metoo français" qui serait "tombé" sur lui, et assurant que l'actrice avait voulu se "venger" car il ne l'avait pas refaite jouer après "Les Diables".

Une "défense absurde", balaie la procureure Camille Ploch, qui a requis que la peine de prison ferme demandée soit directement aménagée sous bracelet électronique, ce qui veut dire qu'il n'irait pas en prison.

"Il a fait le choix d'agresser sexuellement. Il avait toute sa conscience d'homme, d'adulte pour agir autrement", soutient la procureure au sujet du prévenu de 59 ans - entre 36 et 39 ans à l'époque.

"Coupable, coupable, coupable"

"Cette audience doit rappeler l'interdit, qui était l'adulte, qui était l'enfant, elle doit remettre le monde à l'endroit", martèle la magistrate, qui n'a "aucun doute" sur la réalité des agressions, décrites de manière "constante" par Adèle Haenel, "dès 2006" en privé.

"Il me reprochait l'amour qu'il avait pour moi", avait dit l'actrice. "Qu'est-ce que ça doit être lourd à porter quand on 12 ans...", commente la procureure.

Les avocats de l'actrice ont demandé 30'000 euros en réparation du préjudice moral, et 31'000 pour la prise en charge de son suivi psychologique.

Dans la salle comble, la procureure évoque les multiples témoignages du "malaise" d'adultes, les écrits d'"amoureux éconduit" de Christophe Ruggia. Et cette "incapacité" du réalisateur "à détailler ce qu'il s'est passé pendant des heures entre un homme adulte et cette pré-ado, de 24 ans sa cadette".

"120 samedis" entre 2001 et 2004, "ses mains sous le T-shirt, dans la culotte d'une petite fille", avait dénombré Yann Le Bras, l'un des avocats d'Adèle Haenel. Mais à en croire M. Ruggia, complète son autre avocate Anouck Michelin, "c'est l'enfant qui a tous les torts, qui est trop sensuelle, trop délurée, trop dangereuse".

"Adèle, vous ne l'avez pas découverte, vous l'avez volée", lance-t-elle au réalisateur dont elle ne retiendra qu'"une attitude" au procès: "votre regard vide, absent".

Les accusations d'Adèle Haenel - dans Mediapart en 2019 - "n'étaient pas spontanées", accuse en défense Me Orly Rezlan, mais celle d'une "lanceuse d'alerte d'un Metoo dans le cinéma" français.

Aux yeux de tous, Christophe Ruggia est déjà "coupable, coupable, coupable", tonne sa seconde avocate, Fanny Colin, qui craint que le tribunal ne soit tenu "de rendre justice le pistolet sur la tempe".

Adèle Haenel et son regard furieux ne tiennent plus en place.

Puisque le réalisateur est un "gros menteur et qu'on l'enjoint de fermer sa gueule", Me Colin ne veut parler que du "dossier".

Pour remettre en cause "les convictions assénées", la "fiction" qui "imprègne la réalité", dit-elle, et surtout "le souvenir" qui "resurgit" mais qui n'est pas "suffisant pour entrer en voie de condamnation".

Fin du procès. Adèle Haenel sort de la salle d'audience sans un mot, sous les applaudissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Plus de vacances mais moins de perspectives salariales pour les RRR

Publié

le

Les radios comme RTN, du groupe BNJ, sont comprises dans les Radios régionales romandes (image prétexte/archives). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Les employés des radios romandes auront droit à plus de vacances et à une meilleure compensation du travail de nuit, mais verront leurs salaires stagner. Impressum et les Radios régionales romandes (RRR) se sont mis d'accord sur une nouvelle CCT.

Le syndicat et les RRR ont actualisé la convention collective de travail du groupe qui date de 2008. Cette mise à jour s'imposait, indiquent les deux parties mardi dans un communiqué commun.

Les employés bénéficieront dès 2025 de cinq semaines de vacances, contre quatre auparavant. Les 50 ans et plus auront six semaines. Et le travail de nuit sera compensé à hauteur de 15% en temps de travail

Les perspectives salariales, elles, se détériorent. Le barème des salaires minimaux a été rééchelonné sur 25 années au lieu de 15. Et l'indexation automatique annuelle passe de 2% à 1%. "L'impact sur l'évolution des salaires reste regrettable", écrit le directeur d'Impressum, Urs Thalmann. Le syndicat assure qu'il veillera à négocier l'indexation à la hausse si l'inflation devait dépasser ce seuil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Recherches Google: championnat d'Europe de foot et Nemo en tête

Publié

le

Le championnat d'Europe de football et Nemo ont été les termes les plus recherchés par les internautes suisses sur Google en 2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/LUKAS SCHULZE)

L'Euro de football en Allemagne et le chanteur non-binaire Nemo, vainqueur de l'Eurovision, ont été les termes les plus recherchés par les internautes suisses sur Google en 2024. Une des questions le plus fréquemment posée a été: "Pourquoi Shaqiri ne joue-t-il pas ?"

Pour sa rétrospective, le moteur de recherche a analysé les termes pour lesquels les requêtes ont enregistré cette année une hausse particulièrement forte par rapport à l'année précédente, et ce de manière continue.

Les décès de l'ancien chanteur de boys band Liam Payne, de l'acteur franco-suisse Alain Delon ou de la jeune cycliste Muriel Furrer ont aussi suscité un intérêt particulièrement fort parmi la population sur Google en Suisse. Tout comme le jeune footballeur espagnol Lamine Yamal, qui s'est illustré lors de l'Euro 2024, ou la réélection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Parmi les personnalités les plus recherchées figurent également le footballeur vaudois Dan Ndoye dans la catégorie sport, l'acteur français Michel Blanc (décès) ou le chanteur français Kendji Girac (personnalités internationales).

D'autres questions sont revenues souvent comme: "Combien de communes compte la Suisse ?", "Qu'est-ce qu'un non-binaire ?", "Combien de districts compte le canton de Fribourg ?" ou "Qu'est-ce qu'un talahon ?"

Ce dernier mot désigne en Allemagne de jeunes hommes, pour la plupart issus de la migration, obsédés par les symboles matériels du statut social et qui se veulent forts et intrépides - équivalent approximatif du français "caillera". Ce terme était utilisé par les jeunes gens eux-mêmes pour se définir, mais a été repris par l'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

Publié

le

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

Publié

le

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

Prix du commerce 2024
EconomieIl y a 24 minutes

Sept commerces genevois récompensés pour leur vitrine, leur accueil ou leur inventivité

Soirée de gala pour la 11e édition des prix du commerce genevois qui a récompensé mardi soir sept artisans et...

PolitiqueIl y a 3 heures

La droite fait passer une baisse d'impôt de 7% d'ici 2027

Petit coup de théâtre mardi au Grand Conseil vaudois: la droite a réussi à faire...

InternationalIl y a 4 heures

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur la santé en Syrie

L'OMS redoute une "pression" supplémentaire sur le système de santé syrien avec le retour de...

SuisseIl y a 4 heures

Feu vert de la Comco au rachat de magasins SportX par Ochsner Sport

Plus rien ne s'oppose désormais à la reprise par Ochsner Sport de 27 magasins de...

CultureIl y a 5 heures

Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel

Le cri a figé la salle d'audience. "Ferme ta gueule!, a hurlé mardi Adèle Haenel...

ActualitéIl y a 5 heures

La FM s'arrêtera-t-elle vraiment le 31 décembre 2024 dans toute la Suisse ?

La réponse est : presque ! Explications Depuis 2014, les diffuseurs de radio suisses se...

GenèveIl y a 6 heures

Lancement d'une initiative pour plus de places de crèche

Ils veulent augmenter le nombre de places de crèches à Genève. Les Vert'Libéraux et Le...

GenèveIl y a 7 heures

Les "places to be" de Genève à redécouvrir dans un livre

Un livre sur les places de Genève arrive en librairie. L’auteur, guide touristique dans la...

CultureIl y a 7 heures

Plus de vacances mais moins de perspectives salariales pour les RRR

Les employés des radios romandes auront droit à plus de vacances et à une meilleure...

PolitiqueIl y a 8 heures

Le contre-projet "politique du sport" transmis au Grand Conseil

Le Conseil d'Etat vaudois a transmis mardi au Grand Conseil son contre-projet à l’initiative populaire...