Rejoignez-nous

Culture

Le Bon Conseil de Jérôme Aké Béda : Blanc Bernois et Jambon Fumé

Publié

,

le

Jérôme Aké Béda de retour. Sommelier suisse de l’année 2015, Jérôme nous fait voyager à travers le pays à la découverte de vins.

Par Romain Felley

Des conseils de plats également, pour accompagner ses trouvailles.

Pour commencer aujourd’hui, un assemblage de blanc bernois pour sublimer un jambon de la Borne fribourgeois :

Jérôme Aké BédaSommelier

Le vin est un assemblage blanc du Domaine Schott à Twann (BE).

Jérôme Aké Béda, sommelier de l’Auberge de l’Onde à Saint-Saphorin (VD).

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

"Visions du Réel": le cinéma documentaire est sorti de son ghetto

Publié

le

Emilie Bujès, la directrice artistique du Festival du film documentaire "Visions du Réel" à Nyon, a dévoilé la programmation de la prochaine édition, qui se tiendra du 21 au 30 avril (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Le festival "Visions du Réel", qui se tient du 21 au 30 avril à Nyon, projettera les deux documentaires qui ont gagné à la dernière Mostra de Venise et à la Berlinale. Des films puissants qui prennent le pouls de l'époque.

Le cinéma documentaire est sorti de son ghetto et a rejoint les grands festivals internationaux. A la dernière Berlinale en février, le documentaire sur la psychiatrie du réalisateur français Nicolas Philibert "Sur l'Adamant" a gagné l'Ours d'Or.

A la Mostra de Venise, un documentaire sur la crise des opiacés "All the Beauty and the Bloodshed" de la réalisatrice américaine Laura Poitras s'est vu décerner le Lion d'Or. Il s'agit d'un voyage à travers la vie de la photographe Nan Goldin, connue pour ses clichés du New York underground, des malades du sida et de la crise des opiacés.

Donner de l'élan pour aller en salle

Les deux films seront visibles à Visions du Réel avant leur lancement en salles, "une façon de leur donner de l'élan en travaillant avec les cinémas, dont on connaît les difficultés", a relevé Emilie Bujès, la directrice artistique du festival lors d'une rencontre à Lausanne avec Keystone-ATS.

"Laura Poitras ne pourra pas être là, mais participera à un débat en ligne le soir de la diffusion du film, le premier dimanche du festival". Quant à "Sur l'Adament", il sera projeté - gratuitement et sur réservation - en préouverture du festival le jeudi 20 avril.

Même si Visions du Réel soutient le retour dans les salles, le festival reste sur une formule partiellement hybrique. Les amateurs de documentaires pourront voir une partie des films en ligne après leur diffusion dans une des six salles du festival, via un abonnement au coût modique.

Au total, le festival va présenter 163 films, dont 82 premières mondiales (films jamais diffusés), onze premières internationales (déjà diffusés uniquement dans le pays de production), deux premières européennes, et 26 premières suisses.

Un choix parmi 3000 films

L'équipe de programmateurs a fait son choix parmi les 3000 films, où 46 pays sont représentés au final, souvent avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC). La parité a également été respectée avec 50% des films réalisés par des hommes et 50% par des femmes.

Pour permettre aux cinéphiles de se retrouver dans cette offre généreuse, le festival propose des parcours, regroupés autour de thèmes comme Affaires de famille, Deus ex machina, Planète en surchauffe, Hostilités et Emancipation.

Côté suisse, 37 (co)productions helvétiques sont proposées dans les sections du festival, dont trois en Compétition internationale (longs métrages): "While the Green Grass Grows" du réalisateur helvetico-canadien Peter Mettler tourné dans la campagne appenzelloise, "Pure Unknown" de Valentina Cicogna et Mattia Colombo, consacré à l'enterrement des migrants noyés en mer et "Antier noche" d'Alberto Martin Menacho, qui dépeint un petit village espagnol, dont la population décline.

Une section est uniquement dédiée aux (co)productions suisses, la Compétition nationale (longs et moyens longs métrages) avec 12 films, dont 11 premières mondiales et une première internationale. Parmi eux, trois films alémaniques: "Chagrin Valley" de Nathalie Berger sur un établissement destiné aux personnes atteintes de démence, un ciné-poème "Floating Islands" de Nicolas Humbert et Simone Fürbringer ainsi que "Ruäch" d'Andreas Müller et Simon Guy Fässler, consacrés aux Yéniches.

Côté romand

Du côté romand (en co-production), "Full Tank" de Benjamin Bucher et Julia Bünter, qui raconte l'histoire d'un entrepreneur fortuné, rêvant de participer au 24 Heures du Man. Il est coproduit par le Lausannois Jean-Stéphane Bron, un des trois cinéastes invités d'honneur de cette 54e édition, aux côtés de l'Argentine Lucrecia Martel et de l'Italienne Alice Rohrwacher.

On peut encore citer le nouveau film d'Emanuelle Tille "The Wonder Way". La réalisatrice embarque le spectateur dans un voyage à travers des territoires insolites. Et "Le fils du chasseur", tourné en Valais par Juliette Riccaboni, dans lequel un jeune essaie de se rapprocher de son père.

Un documentaire pour la reine du disco

L’iconique Reine du disco n'est pas oubliée avec le documentaire flamboyant "Love to Love You, Donna Summer", raconté par sa fille Brooklyn Sudano et le réalisateur oscarisé Roger Ross Williams, tandis que Matthieu Rytz, cinéaste nyonnais, viendra dévoiler "Deep Rising", sur l'exploitation minière en eaux profondes, après son lancement au festival du film indépendant de Sundance aux Etats-Unis, créé par Robert Redford.

Dans la section Compétition internationale moyens et courts métrages, on peut signaler "2720" sur une sortie de prison de Basil Da Cunha, dont les films ont été présentés à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Sans oublier Guillaume Brac, "une star" du cinéma indépendant français avec "Un pincement au coeur", le conte d'un été révolu.

Difficile d'imaginer un festival à Nyon sans hommage aux monstres sacrés du cinéma suisse disparus l'an dernier: Visions du Réel projettera "JLG/JLG: Autoportrait de décembre" de Jean-Luc Godard et "Les Hommes du port" d'Alain Tanner.

Enfin, le festival a un pan uniquement destiné aux professionnels - 1300 l'an dernier. Les TV, les festivals mais aussi les plateformes comme Netflix et Mubi ne manqueront pas ce nouveau rendez-vous annuel.

Accueil 28 mars

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Démissions en cascade au FIFDH

Publié

le

Irène Challand © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes quittent le FIFDH, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève.

Comme un mauvais film pour le FIFDH. Le festival du film et forum international sur les droits humains de Genève fait face à une vague de démissions. Le Conseil de fondation a tenu une réunion à huis clos jeudi dernier, suite aux tensions apparues ces derniers mois au sein du Festival. Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes ont quitté le navire. Et ce à peine plus d’une semaine après la fin de sa 21e édition. Comment en est on arrivé là? La réponse d'Yves Daccord, président du Conseil de Fondation du FIFDH.

Yves DaccordPrésident du Conseil de fondation du FIFDH

Dans un communiqué de presse du FIFDH, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels disent regretter le manque de soutien de la part de l’équipe opérationnelle et les conflits internes qui ont amené à la situation actuelle.  Constat partagé par la directrice des programmes Irène Challand qui dit ne pas vouloir mettre davantage sa santé en péril. 

Pas d'erreur de casting

Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement. Une démission qui intervient 6 mois après la nomination d'Irène Challand. Etait-ce une erreur de casting? La réponse d'Yves Daccord.

Yves DaccordPrésident du Conseil de fondation du FIFDH

Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.

BR et MH avec ATS Keystone.

Continuer la lecture

Culture

Quarante-deux artisans à la rencontre de la population vaudoise

Publié

le

Les Journées européennes des métiers d'art offrent la possibilité de rencontrer des artisanes et des artisans d'art dans leur atelier privé (ici Ian Ashdown, restaurateur d'armes anciennes et d'objets métalliques en 2019 à Onnens). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Journées européennes des métiers d'art (JEMA) se tiendront dès vendredi et jusqu'au 2 avril en terre vaudoise. Gratuite, la manifestation organisée par le Canton offre la possibilité de rencontrer des artisans d'art dans leur atelier privé (38 propositions sur inscription) ainsi qu'au château de Morges (quatre propositions sans inscription).

Durant trois jours, 42 artisans, dont 14 nouvelles participations, transmettront leur passion et quelques-uns de leurs secrets professionnels, écrit l'Etat de Vaud dans un communiqué.

La présence de la relève sera assurée par la filière céramique du Centre d'enseignement professionnel de Vevey (CEPV) et la filière bijouterie de l'Ecole technique de la Vallée de Joux. La scénographie de l'espace d'accueil permanent situé au château de Morges sera signée par un apprenti polydesigner 3D du CEPV, Max Heer, dans le cadre de ses travaux de fin de formation.

Les traditionnels ateliers d'éveil gratuits (4-12 ans) et Rencontres écoles et métiers d'art sont reconduits. Les premiers se dérouleront au château de Morges (sur inscription) et permettront au public de se familiariser avec la mise en scène et de repartir avec une création originale. Les inscriptions aux deuxièmes, destinées aux classes vaudoises, ouvriront dès lundi pour des activités se déroulant entre fin avril et fin juin 2023.

Une nouveauté est annoncée en matière de médiation culturelle pour les écoles. L'appel à projets "La culture, c'est classe!" destiné jusqu'ici aux artistes professionnels, s'ouvre à deux artisans d'art désireux de transmettre leurs connaissances dans le cadre d'un projet participatif en milieu scolaire. Le dépôt des projets sera possible en août 2023 pour des interventions en classe au cours de l'année scolaire 2023-2024.

www.metiersdart.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

"Drii Winter" meilleur film - Trois Quartz pour "La Ligne"

Publié

le

Le réalisateur du film "Drii Winter" Michael Koch (à droite) arrive sur le tapis rouge lors de la remise du Prix du cinéma suisse vendredi au Bâtiment des Forces Motrices à Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

"Drii Winter" de Michael Koch remporte le Prix du meilleur film suisse de fiction 2023 et "Cascadeuses" d'Elena Avdija , celui du meilleur documentaire. "La Ligne" d'Ursula Meier obtient trois prix: meilleur scénario, meilleure actrice et meilleur second rôle féminin.

"Drii Winter" raconte, en suisse allemand, l'histoire d'amour entre Anna et Marco dans un village de montagne. Marco souffre d'une tumeur au cerveau qui lui fait perdre de plus en plus le contrôle de lui-même. Des tensions apparaissent avec les villageois et dans sa relation avec Anna.

Le film avait déjà reçu une mention spéciale à la Berlinale 2022. Aussi sélectionné pour représenter la Suisse dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, il a cependant été éliminé dès le premier tour en décembre dernier.

Le Quartz du meilleur documentaire a été décerné à "Cascadeuses" de la Lausannoise Elena Avdija, qui met l'accent sur la représentation des femmes à l'écran. Le film suit trois cascadeuses, Virginie, Petra et Estelle, qui mettent leur corps en danger pour servir les fantasmes violents d'un cinéma souvent défavorable aux femmes.

Coup de chapeau à "La Ligne" d'Ursula Meier

La Ligne" d'Ursula Meier a remporté trois prix : celui du meilleur scénario, de la meilleure actrice pour Stéphanie Blanchoud et du meilleur second rôle féminin pour l'adolescente lausannoise Elli Spagnolo.

Le film, tourné au Bouveret (VS), raconte un drame familial sur fond de violence féminine entre une mère, interprétée par Valeria Bruni Tedeschi, et sa fille aînée, jouée par Stéphanie Blanchoud.

Du côté des hommes, le prix du meilleur acteur masculin a été remporté par l'acteur bernois Manfred Liechti. Il incarne le forcené biennois dans "Peter K. - Seul contre l'Etat", dans un film réalisé par le journaliste et réalisateur biennois Laurent Wyss.

"Je suis noires" meilleur court métrage

A "Foudre", de la réalisatrice genevoise Carmen Jaquier, sont attribués les prix de la meilleure musique de film - pour le compositeur genevois Nicolas Rabaeus - et du meilleur son. Le film, qui se déroule dans un Valais dans les années 1900, suit une jeune femme qui doit renoncer à son désir de devenir religieuse après la mort soudaine de sa s½ur.

Le prix de la meilleure photographie est décerné à "Unrueh" de Cyril Schäublin, primé à la Berlinale 2022, et qui plonge dans le monde horloger et anarchiste du Jura à la fin du 19e siècle.

Le documentaire "Je suis noires" de Rachel M'Bon et Juliana Fanjul, qui déconstruit le racisme en Suisse, a remporté le prix du meilleur court métrage. Dans ce film, des femmes noires suisses évoquent leur expérience du racisme structurel.

Le prix du meilleur film d'animation est décerné à "The record" de Jonathan Laskar, dans lequel un voyageur offre un vinyle magique à un antiquaire.

Le prix du montage salue également le travail d'une énième Lausannoise primée vendredi soir : c'est Karine Sudan pour le film "(Im)mortels". Dans ce film, Lila Ribi filme sa grand-mère centenaire, Greti, pendant des années.

Le meilleur film de diplôme est attribué à une Lausannoise Morgane Frund pour "Ours". En numérisant des cassettes vidéos, une étudiante découvre qu'il n'y a pas que des ours sur les bandes magnétiques.

Prix d'honneur pour Ruth Waldburger

Le président de la Confédération Alain Berset a remis le prix d'honneur du cinéma suisse à la productrice Ruth Waldburger. Elle a collaboré avec le cinéaste franco-suisse Jean-Luc Godard sur onze films depuis 1988, au travers de sa société de production Vega Film.

La cérémonie a été diffusée en direct dans toute la Suisse sur SRF Info, RTS 2 et RSI LA 2. TV 5 Monde en retransmettra également les moments forts. Depuis 2016, c'est la plus forte présence télévisuelle en direct du Prix du cinéma suisse.

Les prix sont décernés par l'Office fédéral de la culture (OFC) depuis 1998, en collaboration avec la SSR, l'association "Quartz", Swiss Films (l'agence de promotion du cinéma suisse), l'Académie du cinéma suisse et les Journées de Soleure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Salon du livre: une expo de photos sur les animaux à ne pas manquer

Publié

le

Chris Schmid

Une exposition de photos à ne surtout pas manquer au Salon du livre de Genève.

Celle du photographe-cinéaste animalier suisse Chris Schmid. Son exposition porte sur la nature et les animaux. On découvre des félins, des singes ou même des orques.

Ces séries de photos ont été réalisées ces cinq dernières années au Botswana, en Tanzanie, en Namibie ou encore en Amérique du Sud. Les photos sont magnifiques et souvent prises de près.

Qu’est-ce qu’un reportage photo réussi ? La réponse de Chris Schmid:

Chris SchmidPhotographe-cinéaste animalier suisse

Quel est l’intérêt de venir montrer son travail au Salon du Livre? 

Chris SchmidPhotographe-cinéaste animalier suisse

Pour en savoir plus, retrouvez le travail de Chris Schmid ici.

Continuer la lecture