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Culture

Rénovation du Capitole, le plus grand cinéma de Suisse

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La future maison du cinéma, gérée par la Cinémathèque suisse à Lausanne, a été dévoilée mercredi à la presse. Ici la grande salle, qui pourra accueillir 750 spectateurs dès la fin février 2024. (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

La plus grande salle de cinéma de Suisse avec 750 places, le Capitole à Lausanne, rouvrira ses portes en février. Les spectateurs pourront voir sur un écran géant des films en 70 mm, la seule dans tout le pays, selon Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse

A fin février lors la première projection, on pourra lire "Capitole" en lettres néon sur la façade du cinéma centenaire au centre de Lausanne. "On inscrira les titres des films en lettres métalliques, fichés dans une gouge", a dit Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse, mercredi devant la presse lors d'une visite de chantier. Mais ce ne sera pas le cas pour tous les films, "car on se fait facilement 'faucher' les lettres".

900 places au total

Avec les deux salles de la nouvelle Maison du cinéma et leurs 900 places au total, le nombre de projections va monter en puissance, et dépasser les trois séances quotidiennes actuelles de la Cinémathèque à Montbenon. Les séances seront plus nombreuses et les événements pourront être multipliés.

Pour les avant-premières de la Quinzaine des réalisateurs ou l'actuelle rétrospective Cosmos avec des films comme "Interstellar" ou "2001, l'Odyssée de l'espace", Frédéric Maire fait le pari que les spectateurs auraient envie de les voir dans la grande salle. La rétrospective mexicaine, comme celle que la Cinémathèque a co-réalisée avec le festival de Locarno, serait elle projetée dans la petite salle de 150 places, construite en sous-sol.

Les travaux pour ce joyau patrimonial majeur reconnu au niveau national auront coûté 21, 6 millions de francs sur un projet budgeté à 18 millions : "la hausse est dans la fourchette de 10% prévue" ainsi que de l'adaptation des prix au renchérissement, a précisé le syndic de Lausanne, Grégoire Junod.

Un partenariat privé-public

Le projet de transformation et de rénovation du Capitole est financé par Lausanne (environ 5 millions de francs), le canton (environ 2 millions de francs) et la Confédération (environ 1 million). Le reste des fonds est issu du mécénat, d'un partenariat privé-public, d'emprunts et de subventions, le tout placé sous l'égide d'une fondation Capitole, formellement propriétaire des lieux.

"C'est la première fois que la Confédération entre en matière sur la participation à un financement pour la rénovation et la restauration d'une salle de cinéma en tant qu'objet monumental, a précisé Frédéric Maire. C'est un geste important".

"La Cinémathèque se cherchait un lieu emblématique, elle l'a trouvé", a-t-il poursuivi, avec cette salle acquise par la Ville de Lausanne en 2010. Si le lieu est d'importance nationale, l'histoire de la Cinémathèque est intimement liée à la Ville de Lausanne depuis sa création il y a 75 ans: "la Cinémathèque suisse est née parce qu'elle a bénéficié du soutien de Lausanne", a souligné son directeur.

L’âge d’or des salles de cinéma

Le lieu est aujourd’hui un exemple unique de l’âge d’or des salles de cinéma, n’ayant subi que peu de modifications architecturales depuis les années 1950, quand il a été adapté aux besoins de la projection sur écran panoramique par l’architecte Gérald Pauchard.

Ne pouvant construire en hauteur sur l'avenue du Théâtre à Lausanne, les architectes du bureau architecum ont dû faire preuve d'ingéniosité: ils ont creusé sous la salle historique, qui pour des raisons de sécurité sera réduite de 869 places en 2010 à 750, afin de créer une salle plus petite, a expliqué l'architecte bernoise Marion Zahnd.

Dans la petite salle, creusée en sous-sol, on pourra voir des films en 35 mm, en 16 mm et en numérique ou en 3D. Dans ses deux salles, la Cinémathèque suisse pourra utiliser toutes les variantes, comme des projecteurs 9,5 mm, 8 mm ou même Super 8.

Des années 1920 à 2023

La visite du chantier, menée par l'architecte Marion Zahnd, est un véritable voyage dans le temps: des années 1920 à 2023, en passant par les années 1950 et 1959.

Construit pour répondre aux besoins du cinéma muet, avec une fosse pour les musiciens, explique M. Zahnd, les choses ont changé dans les années 1950 avec l'installation d'un écran large et la suppression de la fosse pour les musiciens ainsi qu'un revêtement plus absorbant pour la salle.

Les sièges d'époque, vendus en 2020, seront également remplacés, tandis que la moquette de la grande salle retrouvera sa couleur d'origine: le bleu reflété par le plafond bleu ciel, qui existe toujours.

Les espaces rénovés permettront également d’accueillir une salle de consultation des archives de la Cinémathèque suisse, une boutique, dvdthèque et librairie spécialisée, ainsi qu’un café. Les personnes en fauteuil roulant pourront accéder à la Maison du cinéma, qui bénéficiera d'un ascenseur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Ensemble vocal de Lausanne: trois compositeurs en vedette

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L'Ensemble vocal de Lausanne lance sa nouvelle saison (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/GABRIELE PUTZU)

L'Ensemble vocal de Lausanne (EVL) démarre sa saison 2024/2025 vendredi prochain à la Salle de spectacles de Renens (VD). Il y présentera "Le Vin herbé" du compositeur genevois Frank Martin.

Sous la direction de Daniel Reuss et aux côtés du Quatuor Sine Nomine, l'EVL interprétera une oeuvre "à mi-chemin entre l'oratorio et l'opéra" et qui réinvente le mythe de Tristan et Iseut, souligne l'EVL. La composition de Frank Martin, disparu il y a 50 ans, sera ensuite présentée le samedi 21 septembre au temple Saint-Gervais de Genève.

Outre Frank Martin, deux compositeurs seront particulièrement mis à l'honneur durant cette saison: Anton Bruckner et Gabriel Fauré, le premier pour marquer les 200 ans de sa naissance, le second pour les 100 ans de sa mort. Les plus grandes oeuvres chorales de l'Autrichien et du Français seront interprétées dans plusieurs salles et églises de Suisse romande, mais aussi à l'étranger.

Jusqu'en juin prochain, 18 concerts de l'EVL sont programmés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias

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Maison mère du réseau social Truth Social, le groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été introduit en Bourse en mars 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.

"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).

"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."

Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.

Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.

L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.

L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.

57% en mains de Trump

A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.

Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.

L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.

Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.

L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.

Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.

"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Licra-Genève: une fresque manifeste pour la paix

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La fresque de la Licra-Genève a été présentée vendredi au Mont-Pélerin. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Licra-Genève a présenté vendredi une fresque réalisée dans le cadre de son projet "JerusalemS". L'oeuvre de 8 mètres sur 1,5 mètre a été réalisée sous la direction artistique de François Burland dans son atelier du Mont-Pélerin (VD).

"En ces temps troublés, elle se présente comme un manifeste pour la paix et l'écoute mutuelle", relève la secrétaire générale de la Licra-Genève, Carole Fumeaux, citée dans un communiqué. Dans un premier temps, la fresque est amenée à voyager dans toute la Suisse.

Cette oeuvre fait partie du projet "JerusalemS", qui s'est déroulé du 2 au 11 septembre dernier. En partenariat avec la librairie arabe de l'Olivier à Genève, l'événement a notamment consisté en un programme public comprenant des films, des conférences et un atelier d'écriture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La 5e édition de Lausanne Méditerranées est consacrée à la Sicile

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La Sicile sera à l'honneur durant deux semaines à Lausanne (archives). (© Keystone/EPA ANSA/GIOVANNI FRANCO)

La 5e édition de Lausanne Méditerranées met à l'honneur la Sicile. Dès jeudi prochain et jusqu'au 6 octobre, quelque 30 propositions attendent le public, soit des spectacles, des concerts, des contes pour enfants, des projections de films, des ateliers musicaux, de céramique ou de cuisine, des soirées festives, une exposition, des conférences ou encore des témoignages.

Après le Maghreb, la Grèce, l'Albanie et le Liban, Lausanne Méditerranées prend la direction de la Sicile et met en lumière les richesses de la plus grande île méditerranéenne à travers une vaste programmation culturelle, indique la Ville. La programmation a été conçue en partenariat avec des Lausannoises et Lausannois d'origine sicilienne, précise-t-elle. Elle s'adresse à tous les publics.

Parmi les nouveautés de cette 5e édition: une collaboration avec la manifestation Lire à Lausanne et les Bibliothèques de la Ville pour découvrir la Sicile à travers des romans classiques, des oeuvres contemporaines, des essais, de la poésie ou des livres de voyage.

Deux soirées littéraires se tiendront à Pyxis, Maison de la culture et de l'exploration numérique, avec la participation de l’écrivain Nino Rizzo qui reviendra sur son vécu au sein d'une famille mafieuse, et de l'auteur Joseph Incardona qui évoquera ses souvenirs d'enfance passée dans la banlieue genevoise avec sa famille immigrée de Sicile

Initiée par la Ville de Lausanne en collaboration avec de nombreuses institutions culturelles, associations ainsi que la Fondation pour l'animation socioculturelle lausannoise et les centres socioculturels, Lausanne Méditerranées explore les richesses de l'espace méditerranéen et les liens multiples qui nous y rattachent, rappellent les autorités lausannoises dans leur communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma & Séries TV

Lætitia Dosch signe un drôle et touchant "procès du chien"

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© BANDE À PART FILMS - ATELIER DE PRODUCTION - RTS RADIO TÉLÉVISION SUISSE - SRG SSR - FRANCE 2 CINÉMA

Lætitia Dosch, réalisatrice, actrice et co-scénariste, nous livre une œuvre singulière avec "Le Procès du Chien". Tourné à Lausanne, le film notre rapport aux animaux et à la place des femmes, tout en offrant une comédie touchante et intelligente. Elle était mon invitée.

Le film suit Avril, une avocate spécialisée dans les causes désespérées qui voit débarquer dans son bureau un maitre chien. L'animal a mordu une femme, et cette dernière porte plainte. "L'avocate va arriver à prouver que le chien n'est pas une chose", explique Lætitia Dosche. "Et le juge va dire, si c'est pas une chose, ça se trouve c'est un individu. Donc il a possiblement une responsabilité dans ses actes, donc il faut faire le procès du chien."

Un casting de choix

Aux côtés de Lætitia Dosch et François Damiens, on retrouve Jean-Pascal Zaddy et Anne Dorval. François Damiens, dans le rôle d'un maître de chien malvoyant, a dû "tenir ça pendant 30 jours de tournage en jouant", raconte la réalisatrice. Jean-Pascal Zaddy, "hyper sexy en vrai", apporte une touche de charme et de sensibilité à son personnage. Anne Dorval, quant à elle, incarne une avocate d'extrême droite, un rôle caricatural mais dangereux.

Le véritable héros du film est peut-être Cody, le chien. "Je n'ai jamais vu un chien avec autant de spectre émotionnel", s'enthousiasme Lætitia Dosch. Cody, un bâtard à douze races, a été adopté par des dresseurs après avoir grandi dans les rues. "Il comprend quand on dit 'coupé'", ajoute-t-elle, soulignant l'incroyable capacité de l'animal à jouer.

Réfléchir sur notre rapport aux animaux

"Le Procès du Chien" pose des questions essentielles sur notre rapport au vivant. "Est-ce qu'on projette beaucoup de choses sur ces animaux, ou en même temps ils ont une conscience?", s'interroge Lætitia Dosch. Le film explore également les hiérarchies entre les animaux domestiques, les animaux liminaires et les animaux sauvages, et comment ces distinctions influencent notre traitement des différentes espèces.

Au-delà de la question animale, "Le Procès du Chien" aborde également des thèmes écologiques et féministes. "Je trouve ça hallucinant quand j'y pense qu'on ne représente que 0,99% des êtres vivants sur cette Terre, moins d'un pour cent", s'émerveille Lætitia Dosch. Elle souligne également les parallèles entre les femmes et les chiens dans son film, explorant comment les femmes, comme les animaux, sont souvent mises de côté et doivent lutter pour trouver leur voix.

Tourné en Suisse Romande

Le film est tourné à Lausanne, une ville que Lætitia Dosch adore. "On l'a un peu filmé comme un petit New York", dit-elle. Elle décrit Lausanne comme un endroit cosmopolite, où "les gens sont habillés chic et ils ont des chaussures de montagne". Cette ville, avec ses quartiers comme le Flon et la Riponne, offre un cadre unique et charmant au film.

"Le Procès du Chien" est un film qui fait rire, réfléchir et sans doute verser une larme, tout ça en 1h20!

Avec IA

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