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Culture

La chanteuse Nicole Croisille est morte à 88 ans

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La voix de Nicole Croisille s'est tue (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nicole Croisille, voix de la chanson française dans les années 1970 mais aussi comédienne et danseuse, est morte à 88 ans dans la nuit de mardi à mercredi "des suites d'une longue maladie", a annoncé son agent à l'AFP mercredi.

"Jusqu'au bout, elle s'est battue avec beaucoup de force et de courage", a déclaré Jacques Metges, indiquant que l'interprète des tubes "Parlez-moi de lui" et "Téléphone-moi" et de l'entêtant "chabadabada" du film "Un homme et une femme" était décédée à Paris.

Née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris, Nicole Croisille a entamé sa carrière artistique comme danseuse, d'abord au sein du ballet de la Comédie-Française qu'elle intègre à 17 ans. Trois ans plus tard, elle décroche le premier rôle dans "L'Apprenti fakir", une comédie musicale de Jean Marais.

En 1958, elle intègre la troupe de Joséphine Baker. Partie aux Etats-Unis où elle approfondit sa passion pour le jazz, elle sort son premier 45 tours en 1961, une adaptation de Ray Charles.

Au total, une vingtaine d'albums studio sont à mettre son actif.

Sa rencontre avec le cinéaste Claude Lelouch et le compositeur Francis Lai en 1966 est décisive. Le "chabadabada" va l'abonner aux génériques du réalisateur ("Vivre pour vivre", "Les uns et les autres", "Itinéraire d'un enfant gâté", "Il y a des jours et des lunes").

De 1970 à 1980, les tubes s'enchaînent: "Parlez-moi de lui" (1973), "Une femme avec toi" (1975) ou encore "Téléphone-moi" (1975).

"Je n'ai chanté que des chansons d'amour et je sais ce que j'ai apporté aux gens", disait cette célibataire convaincue, sans mari ni enfant, à Paris Match en 2017.

Nicole Croisille avait, sur sa fin de carrière, laissé de côté la chanson pour retourner sur les planches dans les théâtres parisiens.

En 2019, elle campait une ancienne danseuse et ex-maîtresse d'un riche antiquaire dans la comédie grinçante de Sacha Guitry "N'écoutez pas, Mesdames!", aux côtés de Michel Sardou.

"Je m'amuse comme une petite folle! A mon âge, je n'aime que les gageures!", avait-elle confié à l'AFP juste avant ses 83 ans.

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Culture

Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR

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Le personnel de la RTS s'engage dans la campagne contre l'initiative de l'UDC "200 francs, ça suffit!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le personnel de la RTS appelle à rejeter l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui sera soumise en votation le 8 mars prochain. Dans une prise de position publique, des employés ont défendu jeudi leur mission de service public, mise à mal par ce texte.

Un manifeste contre cette initiative de l'UDC a été diffusé dans la foulée. "Ce manifeste du personnel n'est pas une plainte, mais un appel", a souligné Alexandre Madrigali, président du syndicat des médias SSM Genève. Il dénonce une nouvelle salve contre la SSR.

Quatre employés de la RTS - journalistes, réalisateurs et techniciens - ont fustigé l'initiative, qui selon eux met en péril la mission même de service public. Ils témoignaient anonymement en raison des restrictions imposées par la direction de la RTS pendant la campagne, ont-ils précisé.

L'initiative SSR vise à abaisser la redevance à 200 francs par année, et à exonérer toutes les entreprises. "Si elle passe, c'est la fin de la RTS", a insisté Valérie Perrin, secrétaire régionale du SSM.

Complément d'ici 15h00

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité

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Les bijoux volés au Louvre restent à ce jour introuvables (archives). (© KEYSTONE/AP/Emma Da Silva)

Trois semaines après le retentissant vol de joyaux nationaux au Louvre, la Cour des comptes a vivement critiqué le grand musée jeudi dans un rapport. Elle a estimé qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

"Le vol de joyaux de la Couronne est, à n'en pas douter, un signal d'alarme assourdissant sur le rythme très insuffisant" de rénovation des équipements de sécurité du musée, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire, avec un camion-élévateur, dans la galerie d'Apollon, où ils ont dérobé en quelques minutes des joyaux royaux et impériaux d'une valeur de 88 millions d'euros (82 millions de francs), et d'une valeur patrimoniale inestimable.

Les bijoux restent à ce jour introuvables mais quatre personnes, dont trois soupçonnées d'avoir directement participé au casse, ont été mises en examen et écrouées.

Le rapport de la Cour des comptes, qui porte sur la gestion du musée entre 2018 et 2024, estime que sa direction "a privilégié les opérations visibles et attractives au détriment de l'entretien et de la rénovation des bâtiments et des installations techniques, notamment de sûreté et de sécurité".

Comme elle l'avait déjà fait dans un pré-rappport, la Cour pointe "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée qui a accueilli neuf millions de visiteurs en 2024, dont 80% d'étrangers.

Elle pointe également "un retard persistant dans le déploiement d'équipements de sûreté pour la protection des oeuvres" que le musée n'est "pas parvenu" à combler sur la période prise en compte.

Ces investissements sont "pourtant indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l'institution", soulignent les Sages.

"Défaut de hiérarchisation"

Pourtant, "malgré d'abondantes ressources, le musée, par défaut de hiérarchisation de ses nombreux projets, est confronté à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", alertent-ils.

Entre 2018 et 2024, le Louvre "a mobilisé 26,7 millions d'euros pour la mise en oeuvre des travaux d'entretien et de mise aux normes et 59,5 millions d'euros pour la réalisation des travaux de restauration du palais au titre des monuments historiques" contre "105,4 millions d'euros engagés sur ses ressources propres pour l'acquisition d'oeuvres et 63,5 millions d'euros en faveur de la rénovation des aménagements muséographiques", précise le rapport.

Dans sa réponse à la Cour, publiée avec le rapport, la direction du Louvre dit accepter "la plupart des recommandations" formulées tout en estimant que son rapport "méconnaît" plusieurs de ses actions notamment sur la sécurité.

"La gestion du plus grand musée du monde et du plus visité ne peut faire l'objet d'un jugement équilibré que si ce dernier se fonde sur le temps long", estime le Louvre qui regrette également que le rapport détaille précisément le nombre de caméras de surveillance existantes dans ses salles.

Le Louvre estime aussi que la Cour outrepasse le cadre calendaire fixé en évoquant le projet des futurs grands travaux, présenté en janvier par l'Elysée.

1,15 milliard d'euros

La Cour a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions d'euros estimés en janvier par l'entourage du président Emmanuel Macron.

Les recommandations formulées par les Sages font écho aux premières conclusions de l'enquête administrative confiée à l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) après le vol.

Dévoilées la semaine passée par la ministre de la Culture Rachida Dati, ces conclusions ont mis en évidence une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le musée et "un sous-équipement des dispositifs de sécurité".

La ministre a en outre demandé à la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui dirige le musée depuis septembre 2021, de "revoir la gouvernance" de l'établissement et de créer "une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence" du musée.

Un conseil d'administration du Louvre doit se réunir "en urgence" vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Balmain annonce le départ de son styliste star Olivier Rousteing

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Olivier Rousteing est directeur artistique de Balmain depuis 14 ans (Archives). (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

La maison de mode Balmain a annoncé mercredi le départ du styliste star Olivier Rousteing, son directeur artistique depuis 14 ans, dans un communiqué diffusé sur Instagram.

"Aujourd'hui marque la fin de mon époque chez Balmain. Il y a seize ans, j'ai commencé cette aventure" sans "savoir ce que l'avenir me réservait (en 2009 en tant que responsable de studio, NDLR)", a réagi Olivier Rousteing, l'un des rares créateurs noirs ou métisses dans l'univers du luxe, sur son compte Instagram, où il est suivi par plus de neuf millions de personnes.

"Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Olivier (Rousteing) pour son extraordinaire contribution à Balmain", où il a "redéfini les frontières de la mode, mais a également inspiré une génération", a réagi Rachid Mohamed Rachid, PDG de Mayhoola, fonds d'investissement qatari, auquel appartient la maison de mode française.

"La contribution et la passion d'Olivier (Rousteing) au cours de ces dernières années laisseront une empreinte indélébile dans l'histoire de la mode", a assuré Matteo Sgarbossa, directeur général de Balmain.

Balmain précise dans son message qu'elle annoncera "prochainement" sa "nouvelle organisation artistique", sans autre précision.

"Les yeux grands ouverts"

"Quelle histoire extraordinaire cela a été: une histoire d'amour, une histoire de vie. Rien de tout cela n'aurait été possible sans ma famille choisie, mon équipe, le groupe, et toutes les personnes qui ont cru en moi dès le début", a poursuivi Olivier Rousteing.

"Je suis arrivé à 24 ans avec les yeux grands ouverts et la détermination de persévérer, toujours. Aujourd'hui, je quitte la Maison Balmain avec les yeux toujours grands ouverts, ouverts sur l'avenir et sur les belles aventures à venir, des aventures dans lesquelles vous aurez tous une place", a-t-il ajouté.

Défilés au rythme du hip hop, castings sous le signe de la diversité ou une collaboration avec H&M en 2015: arrivé en 2011 à la tête de la direction artistique, M. Rousteing a multiplié les démarches pour rendre l'univers du luxe compréhensible pour les jeunes et "démocratiser" la mode.

Il a su transformer la maison de luxe française connue dans un cercle restreint en rendez-vous incontournable de la jet-set mêlant footballeurs et top modèles.

Devenu lui-même une star, attendu par les photographes et les fans, il revendique l'esthétique glamour pour une femme forte et libre: ses robes brodées et structurées avaient sublimé Naomi Campbell et Carla Bruni au défilé anniversaire des 10 ans de Balmain. Il défend aussi une nouvelle forme de masculinité où décolletés et paillettes sont de mise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La présidente du Mexique harcelée sexuellement en pleine rue

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La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a été harcelée sexuellement en pleine rue de Mexico mardi, selon des images vidéo (Archives). (© KEYSTONE/EPA/SASHENKA GUTIERREZ)

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, harcelée sexuellement mardi en pleine rue à Mexico, a décidé de porter plainte contre son agresseur et de remettre à plat la législation à l'échelle du pays.

Mme Sheinbaum a expliqué avoir porté plainte car, après l'avoir harcelée, l'homme avait continué à s'en prendre à d'autres femmes avant d'être arrêté quelques heures plus tard.

"Je me demande: si je ne porte pas plainte, qu'adviendra-t-il des autres Mexicaines? Si c'est ce qui arrive à la présidente, qu'adviendra-t-il de toutes les femmes de notre pays?", a lancé Mme Sheinbaum mercredi lors de sa conférence de presse matinale.

La plainte a été déposée contre cet homme auprès du bureau du procureur général de Mexico, où le harcèlement sexuel est un délit. L'agresseur a été remis au parquet chargé des délits sexuels.

L'homme l'avait touchée à la poitrine et tenté de l'embrasser dans le cou, alors qu'elle saluait des sympathisants en plein coeur de la capitale.

L'incident s'est produit alors que la présidente se rendait à un événement public près du palais présidentiel, serrant des mains et prenant des photos, comme le montrent ces vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et dans la presse.

En l'absence de tout agent de sécurité pour l'en empêcher, un homme s'est approché de Mme Sheinbaum, a passé son bras autour de son épaule et, de l'autre main, l'a touchée à la hanche et à la poitrine, tout en tentant de l'embrasser dans le cou.

C'est seulement à ce moment-là qu'un membre du service de sécurité présidentiel, chargé de la protection de la présidente, est intervenu et a éloigné l'individu.

Une photo malgré tout

Malgré cette agression, Mme Sheinbaum est restée polie avec l'homme et a accepté de prendre une photo avec lui.

Elle lui a ensuite tapoté l'épaule et a poursuivi son chemin, comme on peut le voir sur l'une des vidéos.

"Cet homme m'a abordé en état d'ébriété avancé, je ne sais pas s'il était sous l'emprise de stupéfiants... Ce n'est qu'après avoir visionné les vidéos que j'ai compris ce qui s'était réellement passé", a reconnu la présidente.

Mme Sheinbaum envisage désormais une remise à plat de la législation sur le harcèlement sexuel à l'échelle du pays.

"Le gouvernement va examiner si ce comportement constitue une infraction pénale dans tous les Etats, car il devrait l'être, et nous allons lancer une campagne", a annoncé la présidente, reconnaissant avoir elle-même subi des agressions similaires dans sa jeunesse.

Le Mexique étant un Etat fédéral, les 32 Etats qui le composent ont leurs propres codes pénaux, et tous ne punissent pas ce type de comportement.

70% des Mexicaines victimes au moins une fois

Quelques heures plus tard, la ministre chargée des Femmes, Citlali Hernández, a publié un communiqué condamnant l'agression.

"Nous condamnons l'acte dont notre présidente a été victime aujourd'hui", a écrit Mme Hernández sur X, où elle a également dénoncé la "vision machiste" et la banalisation, par certains hommes, des intrusions dans l'espace personnel et le corps des femmes.

Le harcèlement dont est victime Mme Sheinbaum, dont le gouvernement défend les femmes contre la discrimination et la violence, met en lumière un problème latent au Mexique.

Selon l'ONU, 70% des Mexicaines de plus de 15 ans ont subi une forme de violence au moins une fois dans leur vie.

De plus, si l'on additionne les féminicides et les homicides volontaires, on dénombre en moyenne 10 meurtres de filles et de femmes par jour, toujours selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Carte blanche à Kévin Germanier au Mudac

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Le Mudac a donné carte blanche au créateur de mode Kévin Germanier pour son exposition "Les Monstrueuses". (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En grande première, le mudac offre une carte blanche au designer suisse Kévin Germanier. Dès vendredi et jusqu'au 22 mars, le public pourra découvrir l'univers de cette figure incontournable de la mode, dont les créations ont séduit au-delà des frontières helvétiques.

Sur 300 m2 au c½ur du mudac, l'exposition déploie des mondes immersifs aux atmosphères uniques. "C'est une rétrospective qui montre autant les dessins réalisés quand j'avais sept ans que ma dernière collection haute couture. Son nom, 'Les Monstrueuses', est un petit gag en référence aux expressions romandes 'monstre cool, monstre bien'", a raconté le Valaisan mercredi devant la presse à Lausanne.

"C'est dynamique, c'est coloré. J'aime à croire qu'on donne de la lumière aux gens, a -t-il ajouté.

Premier couturier suisse contemporain à présenter sa marque en Haute Couture en 2025, M. Germanier incarne un renouveau de la mode nourri par les enjeux environnementaux. Son langage singulier, son attention rigoureuse aux matières et son savoir-faire contribuent à faire rayonner la création suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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