Comment fabrique-t-on un costume pour la scène? Vous le découvrirez ce week-end lors des Journées Européennes des Métiers d’Art. Visite dans les coulisses du Grand Théâtre de Genève.
Découvrir les métiers de calligraphe, de graveur ou de décorateur de théâtre.
Voici l'objectif des JEMA, les Journées Européennes des Métiers d’Art qui commencent ce vendredi. Chaque ville a son programme. A Genève, des ateliers sont proposés au Pavillon Sicli ou directement chez certains artisans ainsi que des parcours culturels dans de grandes institutions. C’est le cas du Grand Théâtre qui ouvre ses coulisses au public, vous pourrez voir entre autres comment on fabrique des costumes. Rendez-vous dans son bâtiment rue Sainte-Clotilde.
Reportage:
Reportage
JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Reportage JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Reportage JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Ces métiers attirent-ils les nouvelles générations? Sandra Delpierre, cheffe des ateliers de costumes:
Sandra Delpierre
Cheffe des ateliers de costumes
Sandra DelpierreCheffe des ateliers de costumes
Sandra DelpierreCheffe des ateliers de costumes
Il est aussi possible de visiter les ateliers perruques, accessoires et chapeaux, cuir ou décors.
Les Suisses devront probablement se prononcer sur le soutien indirect à la presse régionale. Un comité réunissant principalement des jeunes UDC et PLR a lancé mardi un référendum contre le texte validé en mars par le Parlement.
Le comité "Liberté" indique dans un communiqué avoir obtenu 10'000 promesses de signatures et 20'000 francs de financement initial. Il a jusqu'au 10 juillet pour réunir les 50'000 signatures nécessaires à l'aboutissement d'un référendum.
Le comité juge que le soutien à la presse, rejeté dans les urnes en 2022, revient par la petite porte. La volonté du "peuple" est "ouvertement bafouée", écrit-il, dénonçant des "subventions" qui iront pour les "grands".
Le Parlement a accepté en mars de faire passer de 35 à 85 millions de francs par an les fonds destinés à l'aide indirecte à la presse régionale. Le but est de faciliter le passage de la presse écrite au format numérique.
La conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach (Centre/FR) avait lancé le projet. Lorsque la population a rejeté l'aide aux médias en 2022, il était incontesté que les petits éditeurs de journaux régionaux méritaient davantage de soutien, avait-elle argumenté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Alan Ezur peint une lettre du mot Balexart au centre commercial. Photo: Grégory Veyrat
Le Street Art s’invite à Genève le temps des vacances de Pâques jusqu’au 3 mai. Le centre commercial Balexert accueille le PapaJosette Art show. Un festival d’art avec du live painting, de la musique et du BMX en collaboration avec la galerie Papajosette à Lausanne.
Sur place, des artistes suisses et français viennent graffer sur le mot Balexart. Le propriétaire de la galerie PapaJosette, Grégory Veyrat, souligne que l’événement est un défi pour les artistes, parce qu’ils doivent peindre sur une surface qui sort de l’ordinaire.
« Là on a écrit le mot Balexart sur des sculptures gonflables. Donc chaque lettre est une sculpture gonflable de deux mètres 50. Chaque jour on a deux artistes qui viennent réaliser du graff sur chacune des lettres. Et ça pendant 15 jours. »
Grégory Veyrat
Propriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
La peinture sèche plus lentement sur les lettres gonflables. Les artistes doivent faire attention aux coulisses. L’événement suscite quand même l’intérêt des artistes. « Ç’est très populaire, les artistes sont contents de participer ça les change de leur quotidien, surtout quand on propose de faire des prestations comme graffer des lettres géantes. C’est toujours intéressant d’aller dans des choses qu’on connaît moins. »
Grégory Veyrat
Propriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Des styles différents
Grégory Veyrat souhaite égailler le centre commercial grâce aux lettres avec différentes identités. « On a Sker qui lui fait plutôt du lettrage en trois dimensions, c’est très géométrique. C’est pour ça que c’était intéressant de le mettre en même temps qu’Alan Ezur qui lui fait plus des portraits dans ce style graffitis. »
Grégory Veyrat
Propriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Selon le propriétaire de la galerie PapaJosette, c’est un événement populaire chez le public. « Les gens aiment bien. C’est très coloré et les artistes sont très accessibles. Ça change de ce qu’on voit d’habitude de beaucoup plus classique. »
Grégory Veyrat
Propriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
La galerie PapaJosette collabore pour une deuxième fois avec le centre commercial Balexert. Photo: Grégory Veyrat
Des activités de tout genre
Grégory Veyrat a voulu créer un festival de Street Art riche en activités interactives. « Toute la semaine on va avoir des artistes qui vont se succéder. En parallèle de ça on a des ateliers pour les enfants. On a aussi un écran digital où on peut graffer en digital. C’est vachement ludique autant pour les petits que pour les grands. On va avoir des live painting surtout samedi d’Alberto Sting qui est un artiste assez reconnu dans la région. On va avoir le 3 mai, le dernier samedi, un gros show de BMX freestyle avec X-Sport show. […] On a Odebit qui vient rapper aussi samedi en freestyle avec le public. »
Grégory Veyrat
Propriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
Grégory VeyratPropriétaire de la galerie PapaJosette
La galerie PapaJosette de Lausanne va déménager. Grégory Veyrat travaille en ce moment à l’ouverture d’ici quelques mois d’une nouvelle galerie d’art à Genève. Entre-temps, PapaJosette va être présent à l’événement artistique La Ligne Bleue à Lausanne.
Aucun projet visant à exonérer les entreprises de la redevance radio-TV ne sera élaboré sous la Coupole fédérale. La commission des télécommunications du National renonce à un contre-projet à l'initiative SSR, son homologue du Conseil des Etats ayant dit deux fois non.
Tout part de l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR) de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers et des Jeunes PLR. Le texte veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an et exonérer toutes les entreprises suisses.
D'accord avec cette exonération, la commission du National a proposé par deux fois un contre-projet indirect en ce sens. La commission soeur du Conseil des Etats a mis son veto les deux fois, plaidant pour une "SSR forte" et "la diversité médiatique".
Au final, la commission du National renonce à un contre-projet, indiquent mardi les services du Parlement. Une troisième idée visant à rendre plus efficace le service public a été rejetée par 14 voix contre 8 et 3 abstentions. L'initiative SSR a elle été refusée par 17 voix contre 8.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Swiss Jazz Award est décerné cette année à Elina Duni. La chanteuse et compositrice d'origine albanaise est récompensée pour avoir su "renouveler le langage du jazz, inspirant toute une génération de jeunes musiciens avec lesquels elle a souvent collaboré".
Dans un communiqué publié mardi, les organisateurs du prix saluent "son talent extraordinaire et sa capacité à créer un langage musical poétique et émotionnel, combinant avec sensibilité le jazz et la musique traditionnelle de sa patrie".
Elina Duni est née à Tirana en 1981 dans une famille d'artistes. Elle a commencé à se produire à l'âge de cinq ans pour la radio-télévision albanaise. Après la chute du régime communiste, elle déménage avec sa mère à Genève, où elle étudie le piano classique avant de s’orienter vers le jazz.
Elle poursuit sa formation à la Haute école des arts de Berne (HKB), en se concentrant sur la composition et l'improvisation. Au cours de ces années, elle fonde le Elina Duni Quartet, créant "un projet capable de fusionner le jazz avec les sons évocateurs du folk balkanique".
La musicienne est sous contrat depuis 2012 avec le prestigieux label ECM Records. Elle a déjà remporté plusieurs prix en Suisse et à l'étranger, dont un Prix suisse de musique en 2017. Elle recevra sa récompense le 28 juin, avant le concert qu'elle donnera au festival de Jazz d'Ascona (TI), ont annoncé mardi les organisateurs.
Elina Duni succède au palmarès au Swiss Jazz Orchestra de Berne. Cette récompense, créée en 2007, est décernée chaque année dans le cadre de JazzAscona.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les Journées littéraires de Soleure s'intéresseront aux moyens de parler de la violence et de la guerre durant le week-end de l'Ascension, du 30 mai au 1er juin. Une vingtaine d'auteurs romands ou francophones seront présents sur les bords de l'Aar.
La question de "comment (en) parler" est au coeur de nombreux textes littéraires traitant de la violence ou de la guerre, annonce mardi le festival soleurois. La Française Neige Sinno viendra notamment "se confronter" aux abus de pouvoir et aux violences sexistes et sexuelles. Elle avait remporté le prix Femina en 2023 pour "Triste Tigre", un récit sur l'inceste.
Au total, environ 140 événements, dont 74 lectures de la sélection, sont prévus. Parmi les invités venus de Suisse romande figurent Catherine Lovey, Roland Buti, Germano Zullo ou encore Gabriella Zalapi, dont le dernier roman "Ilaria ou la conquête de la désobéissance" a déjà été multiprimé.
La poétesse genevoise Marina Skalova sera rejointe par la jeune Adèle de Montvallon, née en 2006 à Morges (VD). Le Lausannois d'adoption David Bosc, connu pour ses romans et essais, présentera quant à lui son premier recueil de poésie. Lors d'une discussion intitulée "Premières poétiques", David Bosc et Adèle de Montvallon exploreront les portes que leur ouvre le genre lyrique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats