Dès mardi et jusqu’au 17 mars prochain, Lausanne sera placée sous le signe de la danse avec l'arrivée des 26e Printemps de Sévelin. Autour des "imaginations en mouvement", le festival accueillera onze spectacles d'envergure internationale et régionale, dont trois créations suisses.
"La programmation a été concoctée par l'ancien directeur du Théâtre Philippe Saire. Je suis très contente de la porter et de la défendre", a déclaré à Keystone-ATS Kylie Walters, nouvelle directrice depuis janvier.
Parmi les spectacles à l'affiche, "Gimme a break", de Séverin Baptiste Cazaux, artiste associé de Sévelin 36, un solo empreint de rave, headbanging et pratiques méditatives. Il partagera la soirée avec le maître de la pole dance, David Zagari, qui présentera la première de sa création "Le Piquet", dans une forme chorégraphique très belle, a souligné la directrice.
Clara Delorme, autre artiste partenaire de Sévelin, partagera la scène avec quatre performeuses dans sa nouvelle création "Le repos", mêlant chant, musique et chorégraphie. "Breathe my love, breathe", une création insolite et rêveuse de Géraldine Chollet investira de son côté le skatepark voisin.
Soirée "coeurs brisés"
Dans "Toujours de 3⁄4 face", Loraine Dambermont révélera en première suisse ses meilleurs secrets d'autodéfense dans un solo énergique et drôlissime. Autre première helvétique, "Landfall" d'Erika Zueneli met en scène dix jeunes interprètes, amateurs et professionnels, rassemblant des énergies et sensibilités diverses. "Une pièce très généreuse et tout public", relève Kylie Walters.
A mentionner également, le Battle All Style, ses danses urbaines et hip hop, organisé par Jenny Larcher. Une soirée "coeurs brisés" est à l'agenda avec "No Honeymoon", un projet curatorial du danseur Guillaume Guilherme, qui a invité trois artistes pour explorer les chagrins d'amour, entre poésie, texte et voix.
Les Printemps de Sévelin ont pour objectif de favoriser les rencontres artistiques entre les professionnels de la danse et le public, rappelle la directrice. Des échauffements collectifs sont notamment proposés, une façon ludique et ouverte à tout le monde d'entrer dans un spectacle.
La dernière semaine du festival, les Printemps de Sévelin participeront au Programme Commun avec les partenaires locaux des arts scéniques, Vidy, l'Arsenic et Plateforme 10.
www.theatresevelin36.ch
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Un projet culturel d'envergure pourrait voir le jour à Rougemont. Soutenu par un investisseur privé, il prévoit une salle de concert et un musée. Une task force des cantons de Vaud et de Berne a été créée, Gstaad nourrissant une intention similaire.
"Le projet a été lancé à la suite d'une demande des autorités communales et cantonales qui souhaitaient lutter contre la désertification du Pays d'Enhaut", explique à Keystone-ATS Ermes Elsener, directeur de l'hôtel-restaurant Valrose à Rougemont et chef du projet. Il revenait sur une information du "Anzeiger von Saanen", reprise par d'autres médias.
La Municipalité a approché Yann Guyonvarc'h, homme d'affaires et propriétaire du Valrose à Rougemont. Entrepreneur passionné par les nouvelles technologies, "ce Franco-Suisse est amoureux de la région. Amateur d'art et de musique, il souhaite aider ce projet à se réaliser", glisse M. Elsener.
Tunnel et souterrain
Dans le détail, le projet prévoit une ambitieuse construction en souterrain, sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette, sur une surface d'environ 26'000 m2. Avantage, notamment en hiver, un tunnel devrait relier le centre culturel directement à la gare du Montreux-Oberland bernois (MOB).
La salle philharmonique pourrait accueillir entre 1200 et 1500 spectateurs. Quant au musée, il accueillerait des collections d'oeuvres impressionnistes. "Pour le Pays-d'Enhaut, cette institution pourrait devenir le pendant de la Fondation Giannada à Martigny", illustre M. Elsener.
D'autres infrastructures pourraient suivre, comme un hôtel cinq étoiles ou des logements pour environ 200 nouveaux collaborateurs. D'un montant estimé à environ 100 millions, le projet serait entièrement financé de manière privée.
Vaud ou Berne
Les premiers plans ont été réalisés et présentés aux parties. "Les échos sont très positifs que ce soit de la commune, du canton ou du MOB", se réjouit le chef de projet. "Mais tout est encore ouvert", précise-t-il. Parmi les difficultés, le responsable a mentionné le dézonage du terrain qui se situe en terrain agricole.
Autre obstacle, un projet similaire mené par le Conseil de fondation du Gstaad Concert Hall à quelque huit kilomètres de là. Il prévoit une nouvelle salle de concert de 1200 places afin de remplacer l'actuel chapiteau de 1800 places. A ce stade, "nous en sommes au même point", souligne M. Elsener. "Aucun des deux projets n'a reçu d'autorisation de la part de son canton respectif".
Interrogé sur la concurrence entre les deux propositions, Ernes Elsener préfère évoquer "une alternative". Selon lui, "mieux vaut avoir deux projets qu'aucun. Les deux cantons concernés ont créé une task force. Nous attendons leur réponse".
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Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée qui devrait ouvrir ses portes au Grand Saconnex fin 2027. Par 60 oui, 23 non et 4 abstentions, il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs.
La bande dessinée a été inventée à Genève par Rodolphe Töpffer au 19e siècle, a rappelé Jacques Blondin, rapporteur de majorité. "Avec Zep, Tom Tirabosco ou encore Valentine Pasche, le canton est un véritable vivier d'auteurs. Ce musée fera de Genève une capitale de la BD, après Bruxelles et Angoulême (F)", a plaidé le député du Centre.
Le futur musée doit voir le jour à la Villa Sarasin, propriété de la commune du Grand-Saconnex, pour un coût évalué à 11,85 millions de francs. A côté des 5 millions du canton, la Ville du Grand-Saconnex investira un million. S'y ajouteront 5,8 millions de francs de privés.
Absence d'arbitrages
La question du coût d'exploitation du futur musée, estimé à 1,5 million par an, a suscité un bémol en commission, a relevé M. Blondin. Le canton s'est engagé à couvrir la moitié durant les premières années, mais le musée devra ensuite trouver le moyen de prendre en charge une part plus importante de ses coûts par les recettes de la billetterie, de la boutique ou encore de la restauration, a-t-il indiqué.
Le PLR a refusé le crédit d'investissement cantonal. En cause, l'absence de véritables arbitrages du Conseil d'Etat dans le domaine culturel. "Comment financer ces projets avec de l'argent que l'on n'a pas ou qu'on aura moins?" a lancé Jacques Béné.
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La chanteuse Tina Turner sur la scène du O2 World à Berlin le 36 janvier 2009. (EPA/BRITTA PEDERSEN)
Voici une nouvelle qui ravira les amateurs de musique: un titre inédit de la légendaire Tina Turner, intitulé "Hot for You Baby", vient d'être dévoilé. Ce morceau, enregistré lors des sessions de l'album emblématique Private Dancer en 1984 était resté inédit jusqu’à aujourd’hui.
Composé par les Australiens George Young et Harry Vanda, "Hot for You Baby" sent bon les années 80. Des synthétiseurs, des boites à rythmes et une cloche donne le tempo. met en avant la voix puissante et énergique de Tina Turner, caractéristique de sa transition du soul au rock grand public des années 80. De quoi se rappeler le talent et la force vocale unique de l'artiste.
Carrière en 2 temps
Tina Turner aura connu une carrière en deux temps. Elle débute aux côtés de son mari Ike Turner dans les années 1960, formant le duo Ike & Tina Turner, célèbre pour des titres comme "Proud Mary" et "River Deep – Mountain High". Malgré leur succès sur scène, leur relation personnelle était tumultueuse, marquée par des abus, ce qui a conduit Tina à quitter Ike en 1976.
Après sa séparation, Tina entame une carrière solo qui décolle véritablement avec la sortie de l'album Private Dancer en 1984. Cet album, porté par des hits tels que "What's Love Got to Do with It", la propulse au rang de superstar internationale, confirmant son statut de "Reine du Rock 'n' Roll".
Cette sortie précède l'édition du 40e anniversaire de l'album Private Dancer, prévue pour le 21 mars prochain. Cette édition comprendra, en plus de "Hot for You Baby", d'autres titres inédits, des performances live et des clips vidéo de l'époque.
"Emilia Perez" de Jacques Audiard a récolté jeudi 13 nominations aux Oscars, dominant largement un cérémonial assombri par les incendies meurtriers de Los Angeles.
Cette odyssée musicale sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain devance "The Brutalist", vaste fresque sur la vie d'un immigré juif, et la comédie musicale "Wicked", qui ont chacun obtenu dix nominations.
"Je suis extraordinairement heureux", a déclaré le réalisateur français Jacques Audiard à l'AFP après avoir fait voler jeudi en éclats le record de nominations pour un film non-anglophone aux Oscars, "Emilia Perez".
Le biopic sur Bob Dylan, "Un parfait inconnu", et le thriller papal "Conclave" obtiennent eux huit nominations.
Habituellement obnubilé par la course aux statuettes, Hollywood a été tristement rappelé à la réalité ce mois-ci: face aux incendies qui ont tué près d'une trentaine de personnes et forcé des milliers à fuir, la clôture du vote pour les nominations a dû être repoussée.
Au milieu de la catastrophe, l'annonce s'est faite en ligne, en comité restreint.
Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur film international... "Emilia Perez" a été nominé dans la plupart des catégories majeures, et dans de nombreuses catégories techniques pour sa bande originale et sa musique.
Karla Sofía Gascón, qui interprète le rôle titre, est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice.
Autre pilier du film, Zoe Saldaña a été nommée pour le meilleur second rôle féminin.
Avec 13 nominations, ce long-métrage primé à Cannes et distribué par Netflix devient le film non anglophone le plus nommé de tous les temps. Un record précédemment détenu par "Tigres et Dragons" (2000), du réalisateur taïwanais Ang Lee, et "Roma" (2018), du Mexicain Alfonso Cuaron, avec dix nominations chacun.
"J'ai connu les Oscars il y a longtemps, au moment de 'Un Prophète'", nommé il y a 15 ans à l'Oscar du meilleur film étranger, a rappelé Jacques Audiard. "Mais c'était pas la même pression", a-t-il ajouté. Là, avec la double nomination comme meilleur réalisateur et comme meilleur film, "c'est une campagne très solide qu'il faut mener".
Cinéma français à l'honneur
Un autre film français, "The Substance", a également été largement honoré avec cinq nominations. Cette fable horrifique de la Française Coralie Fargeat, où Demi Moore incarne une ancienne gloire d'Hollywood accro à un sérum de jouvence, concourra notamment dans les catégories meilleur film, meilleur réalisateur et meilleure actrice.
Chez les actrices, Demi Moore et Karla Sofía Gascón affronteront Mikey Madison ("Anora"), Cynthia Erivo ("Wicked") et la Brésilienne Fernanda Torres ("Je suis toujours là").
Côté acteurs, le grand favori Adrien Brody ("The Brutalist") a été nommé aux côtés de Ralph Fiennes ("Conclave"), Timothée Chalamet ("Un parfait inconnu") et Colman Domingo ("Sing Sing").
Un quatuor complété par Sebastian Stan, nommé pour son portrait troublant des années de jeunesse de Donald Trump, dans "The Apprentice".
Le film a fait l'objet de menaces de poursuites de la part des avocats de Donald Trump, notamment en raison d'une scène où l'on voit le nouveau président des États-Unis violer sa femme.
L'Académie adresse ainsi un message engagé, quelques jours après l'investiture du 47e président américain.
Les votants "pourraient envoyer un message politique", pronostiquait avant les nominations le chroniqueur Pete Hammond du site Deadline.
Cela s'est confirmé, avec la nomination de Jeremy Strong, qui incarne dans le film Roy Cohn, avocat sans foi ni loi et mentor de Donald Trump.
Incendies
En forçant des milliers de personnes à fuir Los Angeles, les incendies ont pu influer sur les nominations, en réduisant la participation.
"Nous savons que beaucoup de membres ont perdu leur maison. (...) Certains n'auront tout simplement pas voté", soulignait M. Hammond avant l'annonce.
De quoi accroître l'influence des votants non américains, qui résident loin d'Hollywood et préfèrent souvent des films d'auteur.
Le reste des nominations a d'ailleurs fait la part belle aux films internationaux. Outre "Emilia Perez" et "The Substance", le film brésilien "Je suis toujours là" a obtenu trois nominations, dont une dans la catégorie meilleur film.
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a dressé un bilan positif de sa législature 2021-2025. Le gouvernement a mis en avant la concrétisation de douze projets d'envergure pour se positionner comme un canton "innovant et attractif".
"Le développement durable dans ses dimensions sociale, économique et environnementale était le fil conducteur de ses quatre ans. Nous avons voulu faire évoluer les politiques publiques pour répondre aux besoins des citoyens d'aujourd'hui et avec la responsabilité de ne pas prétériter la génération future", a déclaré jeudi Florence Nater, présidente du Conseil d'Etat.
Le programme de législature du Conseil d'Etat s'articulait autour de 53 objectifs stratégiques avec quatre ambitions (innovation et digitalisation, attractivité, cohésion, institutions et finances publiques). Le gouvernement a mis en avant la concrétisation de douze projets emblématiques, dont Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats