Rejoignez-nous

Culture

Hommages et forte émotion devant l'"increvable" Charlie Hebdo

Publié

,

le

L'émotion était palpable mardi lors de la commémoration à Paris. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Dix ans après, l'heure du recueillement: les attentats djihadistes contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher ont été commémorés mardi dans la gravité et l'émotion à Paris, tandis que le journal satirique s'affiche "increvable" en Une d'un numéro spécial.

Ces cérémonies ouvrent une lourde séquence mémorielle, alors que la France a connu en 2015 une série d'attaques djihadistes, dont celles du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis. En fin de matinée mardi, à l'heure même de la tuerie rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement, les survivants de la rédaction, les familles des victimes et de nombreuses personnalités se sont rassemblés.

Noms des victimes prononcés, dépôt de gerbes, sonnerie aux morts, minute de silence, Marseillaise: la séquence a été sobre, dans un quartier bouclé par les forces de l'ordre. Mains croisées, le directeur de Charlie Hebdo Riss, lui-même grièvement blessé en 2015, a longuement regardé la façade, songeur, a constaté un journaliste de l'AFP.

Emmanuel Macron, l'ancien président François Hollande, en fonction à l'époque, la maire de la capitale Anne Hidalgo, le Premier ministre François Bayrou et plusieurs membres ou anciens membres du gouvernement étaient présents. "La tristesse est la même, l'émotion aussi", a déclaré sur France 2 François Molins, procureur de Paris à l'époque. "L'esprit Charlie" ne "m'a jamais quittée", a assuré Anne Hidalgo.

Le chef de l'Etat est venu échanger quelques minutes avec les familles, à l'écart de la presse. Du 7 au 9 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi et Amedy Coulibaly avaient ciblé la liberté d'expression, les forces de l'ordre et la communauté juive, lors d'attaques "coordonnées", bien que revendiquées par deux entités distinctes, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) et l'organisation Etat islamique (EI).

Mémorial du terrorisme

Douze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, avaient perdu la vie dans l'attaque de l'hebdomadaire par les frères Kouachi, Français d'origine algérienne. Après deux jours de traque, ils avaient été abattus par le GIGN, groupe d'élite de la gendarmerie, dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où ils s'étaient retranchés.

Deux policiers à Paris et Montrouge, ainsi que quatre personnes de confession juive dans un magasin casher porte de Vincennes, avaient également été tués durant ces trois jours de terreur. A ces victimes, s'est ajouté l'ancien webmaster de Charlie Hebdo, Simon Fieschi, grièvement blessé dans l'attentat et mort en octobre dernier.

Les cérémonies se sont poursuivies boulevard Richard Lenoir, où le policier Ahmed Merabet a été abattu par les Kouachi dans leur fuite. Puis devant le magasin Hyper Cacher, où le même rituel avec dépôt de gerbes et minute de silence a été répété. Mercredi, la ville de Montrouge organisera un hommage à la policière municipale Clarissa Jean-Philippe, tuée par Amedy Coulibaly, également auteur de l'attaque de l'Hyper Cacher.

A proximité du magasin, des étoiles de David et l'inscription "juif" ont été trouvées lundi sur des bâtiments à Saint-Mandé et Vincennes (Val-de-Marne). Une responsable de la synagogue de Rouen a annoncé avoir déposé plainte contre X pour provocation publique à la haine après la découverte de tags antisémites. "La séquence ne s'est jamais refermée" et "la bataille contre cet islamisme antisémite continue", a réagi le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Yonathan Arfi.

Lundi, devant les ambassadeurs français, le président Emmanuel Macron a souhaité qu'il n'y ait "aucun répit dans la lutte contre le terrorisme". Le chef de l'Etat veut maintenir le projet de Mémorial du terrorisme, lieu d'hommage à toutes les victimes du terrorisme en France et à l'étranger, menacé d'abandon, a-t-on en outre appris de source proche du dossier.

Dix ans jour pour jour après la tuerie, Charlie Hebdo a sorti en parallèle un numéro spécial de 32 pages et tiré à 300'000 exemplaires. En Une, il se dit "increvable!", avec le dessin d'un lecteur jovial assis sur un fusil d'assaut, lisant ce journal "historique".

"Combat pour la liberté"

Journal joyeusement anarchiste et anticlérical créé en 1970 sur les cendres du magazine Hara-Kiri, Charlie Hebdo était la cible de menaces djihadistes depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006.

Ces attentats ont provoqué une émotion mondiale et donné naissance à un slogan de soutien resté célèbre: "Je suis Charlie". Le 11 janvier 2015, des manifestations avaient réuni près de 4 millions de personnes à travers la France, avec de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement dans le cortège parisien.

Dix ans après, Charlie Hebdo publie dans son numéro spécial une série de caricatures sur le thème #RiredeDieu. L'hebdomadaire a lancé fin 2024 un concours international invitant à dessiner la "colère contre l'emprise de toutes les religions".

Le journal "incarne un combat pour la liberté", a souligné Fabrice Nicolino, membre de la rédaction survivant du 7 janvier 2015, mardi sur franceinfo. Et de décrire une rédaction aujourd'hui protégée par "une grosse porte métallique", une série de "sas", une "pièce qui grouille de flics" ou encore une "panic room" en cas d'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Trump s'en prend violemment à deux journalistes

Publié

le

Les questions de la journaliste d'ABC News Mary Bruce ont particulièrement déplu à Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

"Tais-toi la truie!" à l'une, "vous êtes une personne horrible" à l'autre: Donald Trump s'en est pris violemment à deux journalistes à quelques jours d'écart. Il a menacé mardi d'interdire de diffusion la chaîne ABC News à cause de questions qui l'ont rendu furieux.

A bord de l'avion présidentiel Air Force One vendredi dernier, Donald Trump a été interrogé sur l'affaire Epstein, dans laquelle son gouvernement se trouve empêtré depuis plusieurs mois.

Il a alors répondu, passablement agacé, ne rien savoir des crimes sexuels du financier qu'il avait côtoyé de nombreuses années. Et lorsque la journaliste Catherine Lucey, de l'agence de presse américaine Bloomberg, tente de poser une question sur son refus de publier les documents d'enquête, le président américain l'interrompt, se penche vers elle, la pointe du doigt et lui lance: "Tais-toi. Tais-toi la truie!"

L'incident a été relayé mardi par les médias américains.

Mardi, il s'en est pris cette fois-ci à Mary Bruce, d'ABC News.

"Vous êtes une personne horrible", a asséné Donald Trump, qualifiant sa chaîne de "fake news".

La journaliste venait de lui poser des questions sur les affaires de la famille Trump en Arabie saoudite et sur le scandale Jeffrey Epstein, au moment où le président américain recevait dans le Bureau ovale le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

"Est-ce approprié, Monsieur le président, que votre famille fasse des affaires en Arabie saoudite pendant que vous êtes président? Est-ce un conflit d'intérêts?", a commencé la journaliste.

Le promoteur saoudien Dar Global a annoncé lundi un nouveau partenariat aux Maldives avec la Trump Organization. Le conglomérat est dirigé depuis 2016 par Donald Junior et Eric Trump, deux des fils du président américain, qui est resté actionnaire à travers un trust.

"Terrible journaliste"

"Et Votre Altesse royale, les renseignements américains ont conclu que vous avez orchestré le meurtre brutal d'un journaliste, les familles des victimes du 11-Septembre sont furieuses que vous soyez ici dans le Bureau ovale. Pourquoi les Américains devraient-ils vous faire confiance?", a ajouté Mary Bruce.

La responsabilité de "MBS" avait été pointée du doigt par les services de renseignement américains dans l'assassinat en 2018 du journaliste du Washington Post Jamal Khashoggi, tandis que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été orchestrés par Oussama Ben Laden, lui-même saoudien.

Le président américain a nié tout conflit d'intérêts. "Je n'ai rien à voir avec les affaires de ma famille. J'ai quitté cela", a-t-il assuré, avant de défendre son invité au sujet de Jamal Khashoggi, disant que le prince "n'était au courant de rien".

"Vous n'avez pas besoin de mettre notre invité dans l'embarras en lui posant une telle question", a-t-il ajouté.

La journaliste d'ABC News n'a toutefois pas été désarçonnée par l'échange. Elle est revenue à la charge quelques minutes plus tard, cette fois-ci sur le dossier Epstein.

"Vous savez, ce n'est pas la question qui me dérange. C'est votre attitude. Je pense que vous êtes une terrible journaliste", a rétorqué M. Trump, furibond.

"Je vais vous dire quelque chose. Je pense que la licence (de diffusion) devrait être retirée à ABC, parce que vos infos sont tellement fausses et erronées", a-t-il repris.

Il a exhorté le patron du régulateur américain de l'audiovisuel (FCC), qui a déjà par le passé menacé ABC de sanctions, à "regarder ça".

Avant d'asséner à la journaliste: "Plus de questions de votre part".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Trump défend Mohammed ben Salmane sur l'assassinat de Khashoggi

Publié

le

Donald Trump a reçu mardi à la Maison Blanche le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

En plus d'offrir à "MBS" une spectaculaire réhabilitation diplomatique, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.

Ce dernier a obtenu la promesse d'une livraison "future" d'avions de combat F-35, d'une coopération renforcée dans le nucléaire civil, et d'un accès aux technologies américaines avancées en matière d'intelligence artificielle.

"Vous parlez d'une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l'aimiez ou pas, des choses se sont produites", a lancé le républicain de 79 ans en réponse à une question sur l'ancien chroniqueur du Washington Post.

Mohammed ben Salmane "n'était au courant de rien", a affirmé Donald Trump, qui s'en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question. Il l'a accusée de chercher à "embarrasser" celui qu'il qualifie de "très bon ami".

Reçu avec une garde à cheval, des coups de canon et un survol d'avions de combat F-15 et F-35, le dirigeant de facto du royaume saoudien a aussi eu droit aux louages du président américain, dans le Bureau ovale, pour son bilan "incroyable en matière de droits humains."

Résidant aux Etats-Unis, critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khasshoggi a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul par des agents venus d'Arabie saoudite.

Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé. Les services secrets américains ont pointé une responsabilité directe de Mohammed ben Salmane, ce qui a quasiment gelé, pendant un temps, la relation entre les deux alliés.

"Énorme erreur"

"C'est douloureux et c'est une énorme erreur et nous faisons de notre mieux pour que cela n'arrive pas à nouveau", a dit mardi le prince héritier saoudien, surnommé MBS.

La veuve de Jamal Khashoggi l'a ensuite appelé à la rencontrer. "Le prince héritier a dit qu'il était désolé, il devrait donc me rencontrer, me présenter ses excuses et m'indemniser pour le meurtre de mon mari", a écrit Hanan Elatr Khashoggi sur X.

Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden voulait traiter Mohammed ben Salmane en "paria", le président américain l'a reçu avec autant d'égards que s'il était un chef d'Etat, alors même que son père le roi Salmane reste le souverain en titre.

Il a aussi accédé à des demandes insistantes de l'Arabie saoudite.

Les deux Etats ont ratifié une "déclaration commune" sur l'énergie nucléaire civile qui "crée la base légale pour une coopération se chiffrant en milliards de dollars sur plusieurs décennies" et "menée dans le respect de règles fortes de non-prolifération", selon l'exécutif américain.

Nucléaire, Israël

Par ailleurs, Donald Trump "a donné son feu vert" à de futures livraisons de F-35", des avions de combat américains de technologie avancée dans le cadre d'un "Accord de défense" bilatéral, selon la même source.

Arabie saoudite et Etats-Unis ont enfin signé un accord donnant à la monarchie pétrolière, qui cherche à diversifier son économie, "l'accès à des systèmes américains de pointe" d'intelligence artificielle tout en protégeant ces technologies de "toute ingérence étrangère".

Washington cherche à assurer que la Chine, dont l'Arabie saoudite est proche, ne mettra pas la main sur les dernières innovations américaines en matière de puces.

Mohammed ben Salmane a lui promis de porter à 1.000 milliards de dollars, contre 600 auparavant, le montant des futurs investissements saoudiens aux Etats-Unis, comme Donald Trump le réclamait.

Il a en revanche temporisé sur une demande insistante du président américain, qui voudrait que l'Arabie saoudite rejoigne les accords d'Abraham, son grand projet de normalisation des liens entre les pays arabes et Israël.

"Nous souhaitons faire partie des accords d'Abraham. Mais nous voulons également nous assurer que la voie vers une solution à deux Etats est clairement tracée", alors qu'Israël refuse toute création d'un Etat palestinien, a dit le prince héritier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Deux films suisses sélectionnés pour les "Oscars européens"

Publié

le

L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe (sur la photo). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Deux films suisses concourent pour les "Oscars européens". Les prix seront remis en janvier à Berlin.

L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe, ont annoncé l'Académie européenne du cinéma (European Film Academy) et Swiss Films.

Dans ce film, on suit Floria, une infirmière dévouée, qui gère le rythme effréné du service chirurgical en sous-effectif de son hôpital. À mesure que la journée s'intensifie, elle est poussée à bout dans une course contre la montre.

Aussi à Los Angeles

Sélectionné dans une douzaine de festivals et déjà primé au moins six fois, "En première ligne" est également le film que la Suisse a sélectionné pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. On saura le 16 décembre s'il fait partie de la "short list".

Un film d’animation en stop motion, une coproduction minoritaire suisse de la maison de production et de réalisation Nadasdy à Genève, a aussi retenu l'attention du jury européen. "Olivia et le Tremblement de terre invisible" est nominé dans les catégories "Film européen" et "Long métrage d'animation européen".

Olivia, douze ans, voit sa vie s'effondrer lorsque sa famille est expulsée de son domicile. Avec sa mère Ingrid et son frère Tim, ils doivent squatter un appartement. Olivia convainc Tim que tout cela n'est qu'un film dont ils sont les personnages principaux.

Les prix du cinéma européen seront remis le 17 janvier 2026 à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. En décembre dernier, la Suisse avait accueilli pour la première fois la cérémonie des "Oscars européens" au KKL de Lucerne en présence de Juliette Binoche, la nouvelle présidente de l'Académie européenne du cinéma. Le film "Emilia Pérez" de Jacques Audiard avait raflé le prix du meilleur film.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

L'ex-joueur du FC Zurich Daniel Denoon condamné pour escroqueries

Publié

le

Daniel Denoon a été arrêté en février dernier. Il a séjourné en détention préventive durant deux jours et a reconnu tous les faits reprochés. Le défenseur joue actuellement en première division italienne, à Pise (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Ex-joueur du FC Zurich et actuel défenseur à Pise (I), Daniel Denoon écope d'une peine de deux ans de prison avec sursis et d'une peine pécuniaire avec sursis. En 2022 et en 2023, le footballeur avait escroqué de 70'000 francs le détaillant en ligne Galaxus.

Le jugement a été rendu mardi après-midi par le Tribunal de district de Bülach (ZH) à l'issue d'une procédure accélérée. En effet, le prévenu avait entièrement admis les faits reprochés et les deux parties avaient convenu de la sanction. Daniel Denoon est reconnu coupable d'escroqueries, de tentatives d'escroquerie et de plusieurs délits routiers.

La peine pécuniaire avec sursis infligée au prévenu atteint 90 jours-amende à 150 francs. Le jeune homme devra aussi d'acquitter d'une amende de 3000 francs et rembourser 70'775 francs à l'entreprise flouée.

Marchandise prétendument pas reçue

L'affaire remonte à une période étalée entre mai 2022 et mars 2023, alors que le footballeur suisse aujourd'hui âgé de 21 ans jouait au FCZ dans l'équipe des moins de 21 ans et gagnait peu d'argent. Les arnaques qu'il commettait finançaient son train de vie. Elles concernent 37 colis commandés par le prévenu.

A chaque fois, il commandait des articles chez Galaxus, principalement des iPhones, au nom de connaissances, de proches ou de personnes qui n'existaient pas. Il payait ses commandes par carte de crédit et signalait à tort que les colis n'avaient pas été livrés. L'argent lui était alors remboursé.

Dans d'autres cas, il faisait livrer des commandes dans des points de retrait en magasin. Il faisait ensuite mine de renvoyer l'article commandé en remplissant le colis retour de déchets dont le poids correspondait à la commande.

Codes-barres manipulés et enlevés

De plus, il enlevait les codes-barres des livraisons et manipulait ceux des étiquettes destinées aux retours. Il contactait ensuite le service clients et demandait à être remboursé alors qu'il savait que le colis renvoyé se trouvait encore à La Poste.

En raison de ses manipulations, les collaborateurs de Galaxus ne se rendaient compte de rien et lui remboursaient l'argent. Lorsqu'ils constataient que les retours ne contenaient que des déchats, ils ne pouvaient plus les attribuer à un client en l'absence de codes-barres.

Arrêté en février dernier, Daniel Denoon a passé deux jours en détention préventive. Il est aussi sanctionné pour un gros excès de vitesse en zone 30 et pour avoir pris le volant en avril dernier, alors que son permis de conduire lui avait été retiré pour une durée indéterminée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Avignon et deux autres grands festivals coproduisent une pièce

Publié

le

Wagner Moura est l'un des visages les plus connus du cinéma brésilien grâce à ses collaborations internationales, notamment la série "Narcos" où il campait le trafiquant de drogue Pablo Escobar. Photo: Wagner Moura en septembre dernier au Zurich Film Festival. (© KEYSTONE/ANDREAS BECKER)

Les festivals de théâtre d'Avignon, d'Edimbourg et le Holland Festival vont pour la première fois, en 2026, proposer une pièce coproduite, mise en scène par l'artiste brésilienne Christiane Jatahy, avec l'acteur Wagner Moura parmi les interprètes.

C'est la première fois "depuis leur création, il y a 79 ans", que le Edinburgh International Festival, le Festival d'Avignon (les deux plus célèbres manifestations de théâtre au monde) et le Holland Festival "s'unissent", ont annoncé les trois institutions mardi.

Cela "marque le début d'un partenariat historique pour célébrer leur 80e anniversaire en 2027", ajoutent ces trois organisations, sans en préciser davantage.

Intitulée "Un procès - après l'ennemi du peuple", la coproduction revisite la pièce du dramaturge norvégien Henrik Ibsen "Un ennemi du peuple" (1882), "la transformant en drame judiciaire sur fond d'enjeux écologiques et politiques", précisent-ils. Elle aura pour cadre "une salle d'audience où le public du théâtre devient lui-même membre du jury".

La metteuse en scène Christiane Jatahy, également réalisatrice, a régulièrement été invitée par ces trois institutions. Par exemple en 2024 au Edinburgh International Festival, avec "After the Silence", qui explorait le racisme structurel et l'héritage de l'esclavage dans son pays.

Également en juillet 2019 à Avignon, où son spectacle "O Agora que demora" ("Le présent qui déborde"), qui dénonçait la "campagne de criminalisation" des artistes dans son pays, alors dirigé par Jair Bolsonaro, avait reçu une ovation debout.

Un nouveau langage

Son travail abolit les frontières entre les genres, inventant un nouveau langage entre performance, scène et vidéo. Elle avait par exemple déconstruit "Macbeth" de Shakespeare, en mixant la pièce à des films et en plongeant le spectateur équipé d'oreillettes dans un bain d'images.

Wagner Moura est l'un des visages les plus connus du cinéma brésilien grâce à ses collaborations internationales, notamment la série "Narcos" où il campait le trafiquant de drogue Pablo Escobar.

La pièce coproduite sera présentée lors des trois festivals à l'été 2026.

Créés en 1947, "au sortir de la Seconde Guerre mondiale", ces trois festivals, "fondés indépendamment les uns des autres", sont cependant "portés par une même vision: celle que l'art possède le pouvoir unique d'unir les cultures et d'offrir un langage commun dans un monde fragmenté", font-ils valoir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

CultureIl y a 1 heure

Trump s'en prend violemment à deux journalistes

"Tais-toi la truie!" à l'une, "vous êtes une personne horrible" à l'autre: Donald Trump s'en est pris violemment à deux...

InternationalIl y a 2 heures

Négociations nocturnes à la COP30 avant le retour de Lula à Belem

Le Brésil veut que sa COP, la première en Amazonie, soit un succès. Ses diplomates...

InternationalIl y a 3 heures

USA: le pape dénonce le traitement des migrants

Le pape Léon XIV a critiqué à nouveau mardi la politique du président américain Donald...

InternationalIl y a 3 heures

L'Espagne et la Belgique assurent, l'Ecosse renversante

Les douze pays européens directement qualifiés pour le Mondial 2026 sont désormais connus. L'Espagne, la...

SuisseIl y a 5 heures

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait...

InternationalIl y a 6 heures

Affaire Epstein: les députés votent la publication de documents

La Chambre des représentants a voté mardi pour la publication par les autorités du dossier...

Suisse RomandeIl y a 6 heures

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi...

InternationalIl y a 6 heures

Un tribunal américain annule le redécoupage électoral du Texas

Un tribunal fédéral américain a suspendu mardi la nouvelle carte électorale du Texas qui devrait...

Suisse RomandeIl y a 7 heures

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la...

GenèveIl y a 8 heures

Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail

Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur...