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Culture

Des cabines téléphoniques pour parler du suicide des jeunes autrement

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Ce dimanche 10 septembre aura lieu la Journée mondiale de prévention du suicide. A cette occasion, la Fondation Children Action organise une exposition pour parler du suicide des jeunes, autrement.  Sept cabines téléphoniques, revisitées, sont installées, dès ce lundi 4 septembre devant le parc des Bastions.

 

Une exposition pour parler du suicide des jeunes, autrement. Voilà ce que propose la Fondation Children Action, à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui lieu dimanche 10 septembre. L'exposition se tient dès ce lundi 4 septembre, à l’entrée du parc des Bastions. Sept cabines téléphoniques ont été customisées par des artistes et on trouve, à l’intérieur, une information différente. Stéphanie Kolly est la directrice de la fondation Children Action.

 

Stéphanie Kolly

Les visiteurs ont également la possibilité de laisser un message dans une des cabines. Children Action collabore, pour cette exposition, avec Malatavie des HUG, qui vient en aide aux jeunes en détresse. L’exposition fait écho à la ligne téléphonique pour ado de l’unité, disponible 24 heures sur 24. Rémy Barbe est le médecin responsable  de l’unité de crise Malatavie.

Rémy Barbe

 

En deux décennies les choses ont évolué. Le suicide touche des enfants de plus en plus jeunes. Par conséquent, la prise en charge est différente.

 

Rémy Barbe

Cette expo c’est donc dès ce lundi 4 septembre devant le parc des Bastions, jusqu’au dimanche 10 septembre.

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Culture

L'ArchéoLab de Pully propose une immersion dans le passé

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L'ArchéoLab de Pully propose une expérience immersive en réalité virtuelle avec sa nouvelle exposition. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ArchéoLab de Pully inaugure samedi sa nouvelle exposition. Intitulée "Portail vers le passé", elle propose une expérience immersive en réalité virtuelle qui met en scène les découvertes archéologiques de la ville sur trois périodes historiques. A découvrir jusqu'à fin juin 2025.

"Les enfants sont invités à choisir leur personnage pour voyager dans le temps à la rencontre d'esclaves romains et de leurs maîtres banqueteurs, d'une communauté préhistorique endeuillée ou d'une famille burgonde en quête d'une terre nouvelle", explique le musée dans un communiqué. Chaque période leur fera vivre des situations originales et découvrir la diversité des modes de vie des sociétés qui se sont succédé sur le Plateau suisse.

Trois scénarios ont été imaginés: la préparation d'une cérémonie funéraire au sein d'une communauté néolithique liée à la nécropole de Pully-Chamblandes au début du 4e millénaire av. J.-C., le service du vin lors d'un somptueux banquet dans le pavillon d'été de la villa romaine du Prieuré au 2e siècle ap. J.-C. et la rencontre entre de jeunes migrantes burgondes et des enfants gallo-romains vivant sur le territoire de Pully au 5e siècle ap. J.-C.

L'ArchéoLab invite aussi le public dès huit ans à explorer les coulisses de la création numérique en découvrant les véritables objets qui ont inspiré le projet "Portail vers le passé". "Témoins d'une histoire vieille de 6000 ans, ces trésors portent en eux la richesse d'un héritage commun et permettent d'entrevoir le quotidien des sociétés anciennes", souligne le musée pulliéran.

Cette exposition est le fruit d'un projet soutenu par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNSRS) afin d'encourager la communication entre science et société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Fusion des rédactions romandes de Tamedia

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Photo ATS Keystone

L'éditeur zurichois Tamedia a dévoilé mardi sa nouvelle stratégie éditoriale, consistant, côté romand, à fusionner les rédactions des journaux 24 Heures, la Tribune de Genève et le Matin Dimanche, et à faire passer le magazine Femina à une fréquence mensuelle. Les intéressés ont dénoncé des mesures "indignes d'un éditeur de cette taille".

Quelque 55 équivalents plein temps (EPT) seront supprimés, dont 25 en Suisse romande, a fait savoir Tamedia mardi dans un communiqué. A l'origine, lors de l'annonce de la restructuration, l'éditeur avait évoqué la suppression de 90 EPT. Il avait également annoncé la fermeture des imprimeries de Bussigny et Zurich, impliquant la destruction de 200 autres emplois.

"Avec la nouvelle organisation, nous réduisons la complexité dans les rédactions et modifions les processus et les structures dans les newsrooms afin de nous positionner de manière plus efficace et plus agile dans le monde des médias qui évolue de manière très dynamique", a déclaré Simon Bärtschi, directeur éditorial chez Tamedia, cité dans le communiqué.

Ainsi, le premier éditeur du pays compte "à l'avenir" fonctionner avec quatre rédactions pour les quotidiens et les titres dominicaux à Zurich, Berne, Bâle et en Suisse romande. Ces "quatre équipes" seront tenues de planifier et réaliser leurs sujets "en collaborant de manière plus étroite".

Mesures "inouïes"

"La Tribune de Genève, en tant que marque importante, continuera à avoir sa propre présence digitale et à paraître en tant que journal", a fait savoir Tamedia, précisant que Femina paraîtrait sous forme de supplément également dans la Tribune de Genève et 24 Heures. Le rédacteur en chef du quotidien vaudois Claude Ansermoz prendra la tête de la nouvelle rédaction romande.

"C'est inouï, inadmissible, c'est la première fois qu'un éditeur ose fusionner des rédactions historiques plus que centenaires et ancrées dans leur territoire" a réagi Erwan Le Bec, président de la société des collaborateurs de 24 Heures auprès de Keystone-ATS. "Ces mesures sont indignes d'un éditeur de cette taille", a-t-il ajouté.

"L'éditeur pratique prétendument une politique de qualité, et il le fait en taillant dans les effectifs de manière historique", a-t-il déploré. Selon lui, la Suisse romande paie un "lourd tribut pour des erreurs de stratégie passées" de l'entreprise.

Fusions en Suisse alémanique

Les mesures de concentration des rédactions touchent également la Suisse alémanique. Ainsi, la rédaction des journaux régionaux zurichois (Landbote, Zürichsee-Zeitung, Zürcher Unterländer) sera intégrée à la rédaction de Zurich, dirigée par Raphaela Birrer, rédactrice en chef du Tages Anzeiger. L’équipe de la SonntagsZeitung y sera également intégrée.

La rédaction des titres de l'Oberland bernois (Thuner Tagblatt, Berner Oberländer) sera dirigée par Wolf Röcken, rédacteur en chef de la Berner Zeitung. Enfin, Marcel Rohr, rédacteur en chef de la Basler Zeitung, prendra la tête de la rédaction de Tamedia à Bâle. Les rédactions de Bilan, Schweizer Familie et Finanz und Wirtschaft demeurent quant à elles inchangées.

Bureaux "transversaux"

Tamedia a également annoncé la création d'un "Digital Desk" et d'un "Print Desk" transversaux. Le premier, doté d'équipes des deux côtés de la Sarine sera "responsable de la diffusion des contenus de manière transversale". Aucune précision n'a été donnée sur la mission du second.

Tamedia s'est dite "consciente de la gravité" des mesures annoncées et a promis des plans sociaux, comprenant notamment des retraites anticipées.

Les rédactions romandes de l'éditeur devaient se réunir à 14h00 en assemblée générale. "Nous allons devoir nous battre pour éviter les massacres, et nous lutterons de manière solidaire avec les imprimeries", a déclaré Erwan Le Bec.

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Culture

New York: une mère attaque des concours de miss pour discrimination

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Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/FR125654 AP/JESSICA HILL)

"Etre parent n'est pas un crime": une mère d'un enfant a attaqué lundi à New York pour "discrimination" les concours de beauté Miss Amérique et Miss Monde. Devant des journalistes, elle s'est dit "atterrée" que le fait d'avoir un garçon de six ans la disqualifie.

Son avocate californienne, connue pour défendre les droits des femmes, a déposé un recours pour "discrimination" devant la commission des droits humains de la ville de New York.

"Etre enceinte ou être parent n'est pas un crime et cela ne devrait exclure personne d'un emploi ou d'une opportunité professionnelle", a plaidé l'avocate devant des journalistes réunis dans le célèbre Central Park de Manhattan.

D'après elle, les "règlements d'éligibilité" des concours de Miss Monde et Miss Amérique imposent que toute candidate soit "non mariée, sans enfant, pas enceinte et sans personne légalement dépendante".

"Stéréotypes dépassés"

"Il s'agit d'une discrimination contre les femmes parents qui viole la législation de l'Etat de New York et en particulier une ordonnance de la ville de New York interdisant les discriminations fondées sur le sexe et le genre", a argumenté la juriste.

Elle a dénoncé "des stéréotypes dépassés qui veulent que les femmes ne puissent pas être à la fois mères et belles, calmes et passionnées, talentueuses et généreuses".

L'avocate a prévenu qu'elle avait déjà attaqué en justice un autre concours de beauté, Miss Univers, après qu'une Californienne a été empêchée de se présenter, car elle était déjà mère d'un enfant.

Les concours de beauté aux Etats-Unis sont coutumiers des controverses depuis des années. En mai, les lauréates 2023 Miss USA et Miss Teen USA avaient rendu leurs couronnes en invoquant des raisons de "santé mentale", après la démission d'une dirigeante de ce concours qui avait dénoncé un environnement de travail "toxique" pour ces jeunes femmes.

Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (1921), tandis que Miss USA, créé en 1952, fut aux mains de Donald Trump jusqu'en 2015, année où il s'est lancé dans la course à la présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Diddy accusé d'avoir mis son "empire" au service d'un trafic sexuel

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Sean "Diddy" Combs est décrit dans les plaintes comme un prédateur sexuel utilisant alcool et drogues pour obtenir la soumission de ses victimes (archives). (© KEYSTONE/AP/Willy Sanjuan)

Le rappeur américain et producteur de hip-hop Sean "Diddy" Combs a été placé en détention mardi, accusé par les procureurs fédéraux de New York d'avoir mis son "empire" au service d'un système violent de trafic sexuel. Une audience d'appel est prévue mercredi.

Arrêté lundi soir à Manhattan, l'artiste visé depuis plusieurs mois par de multiples plaintes pour agressions sexuelles a comparu au tribunal de Manhattan, où il a plaidé "non coupable" des chefs de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsions.

Puis la juge a ordonné son placement en détention provisoire dans l'attente d'un procès, soulignant ses craintes face à la répétition de tels "crimes qui ont lieu derrière des portes closes". L'avocat de Sean Combs a indiqué qu'une audience d'appel sur cette détention aurait lieu mercredi après-midi.

Artiste aux multiples surnoms et casquettes dans le monde de la musique et des affaires, P. Diddy, 54 ans, est décrit par ses victimes présumées comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.

"Travail forcé"

"Pendant des décennies", Sean Combs, alias "Puff Daddy", "a abusé, menacé et contraint des femmes et d'autres autour de lui à satisfaire ses désirs sexuels, protéger sa réputation et dissimuler ses actes", accuse l'acte d'inculpation dévoilé mardi par le parquet fédéral de Manhattan.

Le procureur fédéral a décrit un système fondé sur la "violence" pour contraindre les femmes à avoir de "longues relations sexuelles avec des travailleurs du sexe", des scènes qu'il "enregistrait" et pendant lesquelles les victimes prenaient des substances comme de l'ecstasy, du GHB (la drogue des violeurs) ou de la kétamine.

"Lorsque Combs n'obtenait pas ce qu'il voulait, il était violent [...] donnant des coups de pied et traînant ses victimes, parfois par les cheveux", a-t-il encore asséné.

D'après l'acte d'inculpation, le rappeur s'appuyait sur ses employés, "les ressources et l'influence de l'empire commercial multi-facettes qu'il dirigeait et contrôlait pour créer une entreprise criminelle dont les membres se sont livrés [...] au trafic à des fins d'exploitation sexuelle, au travail forcé, à l'enlèvement, à l'obstruction de la justice".

Des armes saisies

"Il est innocent", a répondu son avocat. Selon lui, son client souhaite coopérer à l'enquête. Les résidences de luxe du rappeur à Miami et à Los Angeles avaient été perquisitionnées en mars dans le cadre d'une opération très médiatisée qui laissait entrevoir qu'une enquête fédérale et une affaire pénale se profilaient contre Combs.

D'après le procureur, des armes, dont des fusils semi-automatiques AR-15, avaient été saisis.

Sous les surnoms Puff Daddy, P. Diddy ou Diddy, il s'est imposé comme une figure du hip-hop de la côte Est. Il a fondé le label Bad Boy Records en 1993, prélude à son ascension jusqu'au sommet. Il a notamment produit feu Notorious B.I.G., une légende du rap new-yorkais assassinée en 1997, et Mary J. Blige. Son album "No Way Out" a reçu le Grammy du meilleur disque de rap en 1997.

Il a accumulé une immense richesse au fil des décennies, grâce aussi à ses activités dans l'industrie de l'alcool.

Série de plaintes

Cependant, malgré ses efforts pour cultiver l'image d'un magnat des affaires, une série de plaintes décrivent Combs comme un homme violent qui a utilisé sa célébrité pour s'attaquer aux femmes.

Le rappeur est visé depuis le début juillet par une plainte d'une ancienne actrice de films X, Adria English. Elle accuse Sean Combs de s'être servi d'elle "comme d'un pion sexuel pour le plaisir et le bénéfice financier d'autres personnes" lors de soirées dans les Hamptons, dans l'Etat de New York, et en Floride, entre 2004 et 2009.

Au total, neuf plaintes ont été déposées contre le rappeur depuis novembre 2023. Dans l'une d'elles, déposée en novembre, son ancienne compagne "Cassie" Ventura l'accuse d'avoir eu un "comportement violent" et "déviant" durant une décennie.

Dans une vidéo datant de 2016, P. Diddy se déchaîne contre elle. On y voit le rappeur la rattraper dans un couloir d'hôtel, l'attraper brutalement et la projeter violemment au sol, avant de lui asséner plusieurs coups de pied. L'affaire a été réglée "à l'amiable" selon un accord confidentiel.

Combs a fait l'objet d'allégations de violences dès les années 1990, bien qu'aucune condamnation majeure n'ait jamais été prononcée contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Conseil des Etats sauve le budget pour Pro Helvetia

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Une coupe de 6,5 millions n'est pas anecdotique, a déclaré la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Pro Helvetia doit pouvoir poursuivre ses activités à l'étranger sans entraves financières. Le Conseil des Etats a maintenu lundi, par 30 voix contre 8, le budget de 187 millions prévu pour la fondation entre 2025 et 2028, contre l'avis du National.

Les députés avaient décidé la semaine dernière d'enlever 6,5 millions à ce budget, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie. Ce malgré le fait que Pro Helvetia avait indiqué supprimer son antenne à Moscou d'ici la fin de l'année.

Cette coupe n'est pas opportune car nous ne savons pas exactement à quoi elle va s'appliquer, a déclaré Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU) pour la commission. Les activités à l'étranger de la fondation s'en trouveraient compromises.

Jakob Stark (UDC/TH) a relativisé l'ampleur qu'aurait la coupe sur le budget total accordé à Pro Helvetia. Sans succès. Ce ne serait effectivement pas la fin de la fondation, mais il ne faut pas non plus considérer ces montants comme anecdotiques, a déclaré la ministre de la culture Elisabeth Baume-Schneider.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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