Ce matin, dans la fièvre des réseaux sociaux, Roxane revient sur un challenge culturel initié sur Twitter par le Getty Museum de Los Angeles: recréer chez vous des oeuvres clés de l'histoire de l'Art et que l'on retrouve dans la collection du musée.
La fièvre des réseaux sociaux
Sur Twitter, les internautes reproduisent les oeuvres du Getty Museum de Los Angeles
La fièvre des réseaux sociauxSur Twitter, les internautes reproduisent les oeuvres du Getty Museum de Los Angeles
La fièvre des réseaux sociauxSur Twitter, les internautes reproduisent les oeuvres du Getty Museum de Los Angeles
Le monde culturel est sur pause en ce moment en raison de l’épidémie de Coronavirus. Heureusement les réseaux sociaux nous permettent de continuer à avoir accès à la culture.
Les musées notamment subissent cette épidémie et ont dû fermer leurs portes dans la plupart des pays touchés par le Covid-19. Malgré tout, certains d'entre eux ont décidé d’en faire une force et d’utiliser les réseaux sociaux pour aller à la rencontre de leur public confiné !
Je vous parle de l'un d'entre eux ce matin. Un musée qui nous propose un challenge créatif, culturel et qui vous fera un peu voyager (à défaut de pouvoir le faire pour de vrai): le Getty Museum à Los Angeles.
Un musée incontournable contraint de fermer ces portes
Le Getty Museum est un lieu incontournable de Los Angeles à la fois pour son architecture et pour sa collection d’oeuvres d’art inestimables. Chaque année, il attire de nombreux visiteurs, touristes ou amateurs d'art, venus des quatre coins du monde.
Comme beaucoup d’autres lieux touristiques et publiques, le musée américain est concerné par les mesures de lutte contre l'épidémie de Covid-19 et est fermé jusqu'à nouvel ordre. Une situation dont l'institution a décidé de tirer partie !
Un challenge sur Twitter : reproduire les oeuvres du Getty Museum
Le musée californien propose à ses fans sur Twitter de reproduire, chez eux, les oeuvres emblématiques de sa collection puis de les partager sur Twitter #GettyChallenge.
L'objectif de ce challenge est de faire découvrir la collection au plus grand nombre et de stimulé la créativité du public.
Il a été lancé sur le compte Twitter du musée la semaine dernière.
We challenge you to recreate a work of art with objects (and people) in your home.
🥇 Choose your favorite artwork
🥈 Find three things lying around your house⠀
🥉 Recreate the artwork with those items
Et autant dire que les internautes ont fait preuve de beaucoup d’inventivité pour recréer les oeuvres. Les propositions sont souvent très drôles, réalisées avec les objets que chacun trouve chez soi. Animaux de compagnie, enfants… Tout le monde est mis à contribution.
On retrouve ainsi des tableaux bibliques reconstitués avec toute la famille, une petite fille qui reproduit La Laitière de Vermeer, une vierge à l’enfant avec un chien à la place du Christ… L'ingéniosité des internautes pour reconstituer au plus proche les oeuvres est à saluer et le challenge nous permet également de (re)découvrir des oeuvres iconiques de l'histoire de l'Art.
Voici quelques exemples de créations postées sur le thread Twitter du Getty Museum :
Un challenge initié sur Twitter qui rapproche l'art de son public
La responsable des réseaux sociaux du Getty Museum explique que les followers du musée étaient demandeurs d’activités culturelles et qu'ils avaient le volonté de découvrir la collection du musée et d’en savoir plus sur l’Art en général même confinés chez eux. Le projet est donc né d'une demande du public du musée de rester connecté au monde culturel en restant chez soi.
Le petit plus de cette initiative, selon elle, c'est qu'elle ravive le côté créatif et ingénieux des personnes et cela fait du bien au moral.
L’initiative a rencontré un grand succès avec plus de 7’000 propositions sur Twitter.
Il s'agit là d'un bon moyen d'amener l’art à son public et de le rendre plus accessible pour tous avec un côté très fun qui plaira autant aux parents qu'aux enfants (et même aux animaux de compagnie).
Roxane a aussi apporté sa contribution au #GettyChallenge en reproduisant comme elle le disait ce matin, Nature morte aux Pommes de Paul Cézanne.
Nature Morte aux Pommes de Paul Cézanne et sa version revisitée par Roxane
Le musée a partagé certaines reproductions sur son compte Instagram @gettymuseum et vous pouvez découvrir ici la collection du musée si vous souhaitez participer au challenge #GettyChallenge vous aussi.
Bon anniversaire, Tintin ! Une aventure helvétique inoubliable
Ce vendredi 10 janvier, nous célébrons un anniversaire pas comme les autres : Tintin, le reporter intrépide à la houppette légendaire, souffle ses 96 bougies. Créé par Hergé en 1929, Tintin a traversé le globe, défié mille dangers et marqué des générations. Mais derrière ses aventures exotiques se cache une vérité moins évidente : Tintin a un petit quelque chose de suisse.
Tintin, ce héros suisse dans l’âme
À bien y réfléchir, Tintin aurait pu être suisse. Pourquoi ? D’abord, sa ponctualité ! Toujours à l’heure pour sauver le monde, il incarne cette rigueur helvétique que nous connaissons bien. Son style vestimentaire sobre rappelle celui d’un banquier genevois, et son comportement courtois, parfois un peu trop propre, reflète une neutralité toute suisse. Pas étonnant qu’il traverse les frontières avec autant de fluidité, comme un diplomate discret mais efficace.
Hergé, lui-même grand amateur de la Suisse, a intégré de nombreuses références à notre pays dans ses albums. Parmi elles, "L’Affaire Tournesol", l’une des aventures les plus célèbres et appréciées de Tintin, qui se déroule en partie au bord du lac Léman et dans la région de Genève.
Genevois d’un jour : Tintin et L’Affaire Tournesol
Dans cet album, Tintin et le capitaine Haddock atterrissent à l’aéroport de Cointrin, à bord d’un avion Swissair. À leur arrivée, ils reçoivent des renseignements d’un garde-frontière suisse, courtois comme il se doit. Les détails abondent : uniformes des gendarmes, contrôleurs de train, plaques d’immatriculation vaudoises… Rien n’a été laissé au hasard. Hergé a même étudié les horaires des chemins de fer suisses et commandé des cartes postales de Nyon pour en reproduire fidèlement l’architecture.
L’album fait également un clin d’œil à l’Hôtel Cornavin, un établissement emblématique situé près de la gare de Genève. On le retrouve dans les cases de l’album, et il attire aujourd’hui encore des fans venus du monde entier. Certains espèrent même dormir dans la fameuse chambre 122, mentionnée dans l’histoire. Petite déception : cette chambre n’existe pas en réalité ! Mais cela n’enlève rien à la magie du lieu.
Une aventure à (re)découvrir
Si vous êtes amateur des aventures de Tintin ou simplement curieux de découvrir son lien particulier avec la Suisse, "L’Affaire Tournesol" est l’album idéal. Pourquoi ne pas vous replonger dedans ce week-end ? De Genève à Nyon, c’est un véritable hommage à notre pays et à son patrimoine.
Bon anniversaire, Tintin, et merci pour ces aventures qui continuent de nous faire voyager !
Une académie pour les arts et sports urbains à Genève
De la danse, du parkour et du skate. Toutes ces disciplines urbaines peuvent être étudiées à l’Urban Move Academy à Vernier. L’école a été inaugurée ce mercredi.
Les disciplines urbaines réunies au sein d’un lieu unique à Genève.
Il s’agit de l’Urban Move Academy ou UMA qui a pris ses quartiers à Vernier. Elle regroupe des studios de danse et des rampes de skate de 7 mètres de haut. L'inauguration s’est tenue ce mercredi. L’école a vu le jour il y a deux ans.
Nicolas Musin, le directeur de l’académie:
Nicolas Musin
Le directeur de l’Urban Move Academy
Nicolas MusinLe directeur de l’Urban Move Academy
Nicolas MusinLe directeur de l’Urban Move Academy
L'école propose des formations aux jeunes de 7 à 23 ans qui veulent se perfectionner ou se professionnaliser. Les élèves peuvent intégrer une troupe qui va se produire en Suisse et à l’étranger. L’académie se veut un lieu de mélange de sports et d’arts urbains.
Reportage sur place:
Reportage
A l’Urban Move Academy
ReportageA l’Urban Move Academy
ReportageA l’Urban Move Academy
Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, vous pouvez aller directement au WestPark à Vernier. Les grandes vitres permettent de voir les élèves travailler. Et tout le monde peut venir essayer, le skate, la danse et peu importe son âge.
L’Urban Move Academy a vu le jour à Genève grâce au soutien de la Fondation Montes Alti.
La formation complète à temps plein coûte 6000 francs.
La Passerelle, réalisée par l'artiste français Vincent Lamouroux, au Musee d'art et d'histoire (MAH), le 27 août 2024. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Et si vous traversiez le Musée d'art et d'histoire via une passerelle temporaire? C'est l'idée du plasticien français Vincent Lamouroux qui inaugure le cycle PlasMAH visant à alimenter la réflexion sur l'avenir du musée, qui doit être agrandi et rénové.
Le premier tour du concours international d'architecture vient de se clore, et le nom du projet retenu au terme du second tour sera connu en mai, a fait savoir mardi devant les médias Bertrand Mazeirat, responsable du projet Musée de demain au MAH. "Le projet d'agrandissement et de rénovation ne devra pas faire table rase, mais conserver et valoriser ce musée", a-t-il précisé.
Pour mettre en lumière les qualités architecturales du bâtiment de l'architecte genevois Marc Camoletti, inauguré en 1910, le programme PlasMAH explorera les potentialités de la cour intérieure et offrira de nouvelles expériences aux visiteurs. A raison d'une intervention par an, il se déploiera jusqu'à la fermeture du musée pour travaux, afin de nourrir la réflexion des architectes.
PlasMAH doit aussi faire voir les espaces différemment. "Le challenge est d'ouvrir un musée en 2030 ou 2034 qui ne soit pas obsolète. Nous avons le privilège de pouvoir tester des expositions, des manières de faire vivre le musée. A l'avenir, il s'agira de faire venir le visiteur pour plein de raisons, dont celle de voir une exposition", a souligné le directeur du MAH, Marc-Olivier Wahler.
Par des fenêtres
La première intervention a été confiée à Vincent Lamouroux, dont le travail se situe entre sculpture et architecture. L'artiste français a conçu une passerelle en bois, peinte en blanc, qui permet de traverser la cour à 8,7 mètres de hauteur. Reposant sur des piliers en bois et des socles de béton, elle relie deux façades distantes de 28 mètres, permettant au visiteur de sortir et d'entrer par des fenêtres.
"Cette passerelle vient contrecarrer les habitudes sur la manière de circuler dans le musée. Elle rétablit un axe qui existait entre les ouvertures dans la façade et les jeux de transparence", a expliqué le plasticien. L'ouvrage, qui a tendance à osciller, oblige à ralentir le pas. "Il fragilise nos appuis physiques de même que, dans une salle, nos ressorts psychologiques sont peut-être fragilisés face à une oeuvre d'art", a-t-il relevé.
"La Passerelle" sera ouverte au public 100 jours à l'année, dont tous les premiers dimanches du mois. L'intervention sera accompagnée d'une programmation culturelle. Elle a bénéficié d'une prise en charge financière complète de la part d'une fondation.
Genève racontée à travers le prisme de ses statues. C’est le but de visites guidées un peu particulières car elles sont données par des comédiens. Reportage au cœur de ces “Balades Théâtralisées”.
Découvrir l’Histoire de Genève autrement.
C’est ce que proposent les “Balades Théâtralisées” pour la 8e année. Cette troupe compte une vingtaine de comédiens amateurs. Le principe est simple: un guide emmène le public à travers un parcours d’un peu plus de deux kilomètres dans la ville et s’arrête devant sept statues. C’est là que sont jouées des scénettes qui racontent les histoires de ces figures emblématiques, du Duc de Brunswick, en passant par Sisi ou encore Jean-Jacques Rousseau. Si les comédiens sont amateurs, la mise en scène est assurée par un professionnel.
Reportage:
Et une nouvelle venue fait son entrée cette année, Sainte-Clotilde. Pourquoi ce choix? Daniel Sepe, le président de la troupe:
Si vous voulez les découvrir les "balades théâtralisées" se jouent tous les dimanches jusqu’au mois de novembre.
Enfin sachez que la troupe cherche des comédiens, en particulier des hommes.
Deux Genevois ont imaginé un concept de DJ volant. Ils présentent leur projet baptisé Moon Music.
Imaginez-vous à un concert avec un DJ qui mixe au-dessus de vos têtes.
C’est le projet un peu fou de deux Genevois. Antoine et Vincent ont créé Moon Music, après deux années de Master à la HEAD et avec le soutien du Pulse Incubateur HES. Ils ont développé la première solution au monde permettant de faire voler des DJs au-dessus de leur public en étant suspendus à un ballon d’hélium.
Les premiers spectacles ont été réalisés en février dernier en Italie devant plus de 10 000 personnes.
Il a fallu 18 mois à Antoine et Vincent pour mettre au point leur projet.
Antoine nous décrit à quoi ressemble ce ballon volant:
Antoine
Moon Music
AntoineMoon Music
AntoineMoon Music
Et il faut aussi penser aux DJs qui doivent pour certains appréhender de mixer en étant suspendu. Les explications de Vincent:
Vincent
Moon Music
VincentMoon Music
VincentMoon Music
En plus de ce ballon, Moon Music propose également une structure en bois, une station qui est une petite scène ronde et qui permet au public cette fois d’être proche et autour de l’artiste, Vincent:
Vincent
Moon Music
VincentMoon Music
VincentMoon Music
Antoine et Vincent sont actuellement en discussion avec des festivals européens qui se sont montrés intéressés par le concept de Moon Music.