A Payerne (VD), la deuxième édition de "De Vert et d'Art", qui s’est tenue à l’Abbatiale de jeudi à dimanche, a connu une "affluence exceptionnelle", selon ses organisateurs. Le site a attiré 3825 visiteurs (dont 1947 dimanche, journée record), soit sa plus haute fréquentation jamais comptabilisée.
Au c½ur de cette édition, deux expositions: "Fleurissons nos collections" et "Minéral et végétal". La première, abritée dans l’Abbatiale, a proposé 17 compositions florales créées par des fleuristes inspirées de tableaux des collections du musée de l’Abbatiale.
La seconde qui s’est tenue dans la cour du Château présentait huit compositions horticoles, réalisées par des horticulteurs en collaboration avec des classes de l’école primaire de Payerne. Ces créations ont mis en valeur le patrimoine architectural du site.
La grande majorité des visiteurs venaient des cantons de Vaud et Fribourg. Les autres cantons romands, ainsi que le canton de Berne étaient également bien représentés.
Pour rappel, la première édition avait amené un peu plus de 1600 curieux. Les organisateurs espéraient une fréquentation de 2000 à 2500 visiteurs pour la deuxième. Avec pas loin de 4000 personnes, ce chiffre a été largement dépassé: le site a connu sa meilleure fréquentation tant depuis sa réouverture en 2020 qu’avant sa restauration.
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"Amis de l'homme en noir, bonsoir!": adepte des interviews et des formules choc, l'animateur et producteur Thierry Ardisson, figure impertinente et prolifique du paysage audiovisuel français, est décédé lundi à 76 ans.
"Star du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort à Paris des suites d'un cancer du foie, ont annoncé son épouse et ses enfants dans un communiqué à l'AFP.
"Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre. Avec ses enfants et les miens, nous étions unis autour de lui. Jusqu'à son dernier souffle", a écrit sa femme, la journaliste de TF1 Audrey Crespo-Mara. Toujours tout de noir vêtu - ce qui lui a valu son surnom - et flanqué d'un éternel sourire, Ardisson a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès en soirée.
Le Tout-Paris s'est rendu à ses émissions, parmi lesquelles "Bains de minuit", présentée depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, "Lunettes noires pour nuits blanches" au mythique Palace et "Rive droite / Rive gauche", premier magazine culturel TV quotidien en France.
"Thierry Ardisson imposa pendant des décennies au paysage audiovisuel français une voix, une silhouette, un style, un esprit, teinté de curiosité et d'irrévérence", a réagi l'Elysée dans un communiqué, saluant un homme qui "contribua à écrire l'histoire de la télévision française".
"Magnéto, Serge!"
Ses interviews cash, parfois à rebrousse-poil voire intrusives, ont établi sa réputation. L'animateur, qui aimait désarçonner ses invités, avait le sens de la formule. Certains rituels, comme ses "Bonsoirs" ou "Magnéto, Serge!", restent indissociables de son personnage.
"Quand je suis arrivé, il y avait à l'antenne un langage télévisuel prude et compassé. On s'est mis à parler comme dans la vie, de sexe, d'alcool et de drogue", rembobinait l'ancien publicitaire, à l'origine de slogans passés à la postérité.
"Il avait un langage absolument nouveau pour la télé", a souligné auprès de l'AFP Marie-France Brière, ancienne figure de TF1 qui le lança en 1985, ajoutant que mourir un 14-Juillet était un "pied de nez" pour un royaliste convaincu.
Peu connu pour sa modestie
Il a connu ses plus belles heures avec "Tout le monde en parle", une émission hebdomadaire sur France 2 (1998-2006) aux côtés de son acolyte Laurent Baffie, où ses questions cash, parfois trash, ont souvent créé le buzz.
C'était "un acharné du travail", "difficile à vivre dans le boulot car très exigeant", mais qui "laisse une oeuvre" derrière lui, a confié à l'AFP Philippe Corti, DJ phare de cette émission avec ses "blind tests". Il est ensuite passé aux commandes de "Salut les Terriens" (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu'il doit arrêter après avoir refusé de baisser le budget de l'émission.
Jamais à court de concepts, il a aussi présenté "93, Faubourg Saint-Honoré", des dîners éclectiques filmés à son domicile, sur Paris Première. Le vétéran du PAF était revenu brièvement en 2022 avec "Hôtel du temps" sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes recréées grâce aux nouvelles technologies.
Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (près de Limoges), d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, Thierry Ardisson a passé une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie. "L'homme en noir", son dernier livre paru en mai, aborde notamment son rapport à sa famille issue d'un milieu social modeste, qu'il a tout fait pour dépasser.
En 2020, c'est la consécration avec "Arditube", chaîne YouTube lancée par l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et dédiée à l'impressionnant patrimoine télévisuel - 35 émissions - d'un animateur aux convictions ouvertement royalistes, peu connu pour sa modestie, mais aussi bosseur acharné.
"Mégalo"
Il ne s'était pas fait que des amis dans le milieu: pour Bernard Pivot, il était "tellement mégalo qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision". L'écrivaine Christine Angot s'était dite humiliée à plusieurs reprises sur le plateau de "Tout le monde en parle", en se souvenant de rires face à l'inceste qu'elle relate dans son oeuvre.
Lors de sa dernière apparition à la télé, le 10 mai dans "Quelle Epoque!" sur France 2, il avait comparé Gaza à Auschwitz, ce qui avait fait polémique - il avait ensuite demandé pardon à "ses amis juifs". L'homme de télé fut aussi patron de presse, à la tête de "L'Ebdo des Savanes" et du mensuel "Entrevue", avec lequel il a été condamné pour des articles racoleurs. Il a aussi fait de la radio, produit des séries et des films.
Emmanuel Macron lui avait remis la Légion d'honneur début 2024. Marié à trois reprises, Thierry Ardisson a eu trois enfants avec la musicienne Béatrice Loustalan. Il partageait la vie de la journaliste et présentatrice de TF1 Audrey Crespo-Mara, qu'il avait épousée en 2014.
Au terme de 9 jours de cinéma non-stop, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) a tiré samedi sa révérence sur une fréquentation en hausse. La réalisatrice Lucile Had¸ihalilovic décroche le prix H.R. Giger “Narcisse" pour son film La Tour de glace.
Le film raconte un conte moderne sur l'emprise et le désir porté par le duo d'actrices Clara Pacini et Marion Cotillard. La cinéaste française a reçu pour ce long-métrage un prix doté de 10'000 francs.
Emilie Blichfeldt a, pour sa part, remporté le Méliès d’argent pour The ugly stepsister, relecture féministe et queer de Cendrillon. Une mention spéciale est revenue au film franco-polonais Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski.
Cette 24e édition du NIFFF devait se conclure avec la première européenne de "Hi-five", comédie fantastique coréenne. Elle a déployé un vaste panorama cinématographique avec 127 ½uvres issues de 42 pays.
Fréquentation en hausse
Cette année, le festival a inauguré son nouvel espace open air d'une capacité d'accueil de 800 spectateurs. Le lieu a rencontré un vif succès, affichant complet lors de plusieurs séances. Selon des premières estimations, le festival connaît une hausse de sa fréquentation avec 66'000 festivaliers contre 60'000 l'an dernier.
La 25ème édition du NIFFF se déroulera du 3 au 11 juillet 2026.
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Le Festival au Pays des enfants revient à Château-d'Oex (VD) pour une 13e édition du 23 au 27 juillet. Cinq jours durant, les rues, places et salles du village proposeront des spectacles, ateliers et animations en tous genres.
Parmi les temps forts à venir, Bastian Baker se produira lors d'un concert acoustique et intimiste. Outre ses plus grands succès, le Vaudois livrera des anecdotes sur sa carrière et proposera une "setlist" sur mesure au public, promettent les organisateurs.
Egalement de la partie, la compagnie Nicole & Martin revisitera quatre contes classiques en alliant théâtre, musique et acrobaties. Le trio Photograph présentera son spectacle "Secrets de beatmaker", lequel retrace l'histoire de la musique électronique.
Dans un genre complètement différent, l'association Viviskes plongera les visiteurs dans une reconstitution de l'univers des Celtes, avec notamment des démonstrations de combat. Des spectacles de slackline seront aussi proposés quotidiennement.
En tout, une quinzaine de spectacles (payants ou gratuits) sont proposés durant la semaine. S'y ajoutent plusieurs ateliers et animations diverses.
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L'été est là et les vacances également pour les sept membres du Conseil fédéral. Si certains ministres vont passer quelques jours à l'étranger, d'autres ont souhaité rester en Suisse. Tour d'horizon.
L'été sera suisse et sportif pour le conseiller fédéral en charge de la défense, de la protection de la population et des sports Martin Pfister. Son département a indiqué à Keystone-ATS que le Zougois passera ses vacances au pays et en profitera pour assister à différents matchs de l'Euro féminin de football.
Après sa participation à la 58e réunion des ministres des affaires étrangères des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est en Malaisie, Ignazio Cassis profitera de l'été au Tessin. Dans sa région natale, il se consacrera à la randonnée, à la lecture et à l'étude de dossiers, a indiqué son département.
La Suisse sera aussi au programme des vacances du chef du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication Albert Rösti. Son équipe précise toutefois qu'une "escapade dans un pays voisin" n'est pas à exclure.
Train pour EBS, Bourgogne pour Parmelin
Le train va accompagner Elisabeth Baume-Schneider cet été. La ministre en charge du Département de l'intérieur va réaliser un tour de France, de Belgique et des Pays-Bas en train. La Jurassienne restera ensuite en Suisse où elle se réjouit "des excursions d'une journée, du temps passé avec sa famille, de son jardin et de la lecture de bons livres".
S'il a prévu de passer son été chez lui à Bursins (VD) et dans les montagnes vaudoises, Guy Parmelin va aussi rendre visite à des amis en Bourgogne pendant quatre jours. Le conseiller fédéral en charge de l'économie, de la formation et de la recherche se rendra toutefois " à Berne ou là où on aura besoin de lui, si la situation l'exige" précise son équipe.
Enfin, la présidente de la Confédération, en charge des finances Karin Keller-Sutter et le ministre en charge du Département de justice et police Beat Jans ont le même programme cet été. Prendre quelques jours avec leurs proches pour se reposer en Suisse et à l'étranger.
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Le cinéaste Michael Mann recevra le 17e Prix Lumière en octobre à Lyon. Ce prix célèbre les personnalités les plus importantes du 7e art, et l'Américain succède à notamment Clint Eastwood ou Quentin Tarantino.
Originaire de Chicago, Michael Mann, 82 ans, a marqué ces 40 dernières années avec douze longs-métrages dont son film policier emblématique "Heat" (1995), avec le duo de stars Al Pacino et Robert de Niro.
"Tout droit venu de la mythologie hollywoodienne, c'est un artiste majeur dont la trace dans le cinéma est là pour toujours", souligne vendredi dans un communiqué Thierry Frémaux, le directeur du festival, qui avait déjà accueilli le réalisateur et homme de télévision en 2017.
Producteur de "Miami Vice"
Il a également dirigé Daniel Day-Lewis dans "Le Dernier des Mohicans" (1992), Tom Cruise dans "Collatéral" (2004) ou encore Colin Farrell et Jamie Foxx dans l'adaptation de la série télévisée culte "Miami Vice" (2006) dont il était le producteur exécutif.
Il adaptera notamment la vie de la légende de la boxe américaine, Mohamed Ali, dans "Ali" (2001) avec Will Smith mais aussi celle du fondateur italien de la marque de bolides Enzo Ferrari, avec Adam Driver dans "Ferrari" (2023) en compagnie de Pénélope Cruz.
Révélé dès son premier long-métrage
Il a été récompensé par un Emmy et un DGA Award pour son téléfilm "The Jericho Mile - Comme un homme libre" (1979). Son premier film "Le Solitaire" (1981) avec James Caan, sera sélectionné au Festival de Cannes et son long-métrage "Révélations" (1999), un film politique majeur où brille Russell Crowe, nommé sept fois aux Oscars.
Créé par le directeur général de l'Institut Lumière, Thierry Frémaux, également à la tête du Festival de Cannes, le Prix Lumière entend "célébrer une personnalité pour l'ensemble de son oeuvre et le lien qu'elle entretient avec l'histoire du cinéma".
Parmi les artistes déjà distingués figurent Francis Ford Coppola, Wong Kar-wai, Clint Eastwood, Tim Burton, Quentin Tarantino, Martin Scorcese, Ken Loach ou encore Isabelle Huppert en 2024.
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