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Actualité

SMI : deux mois pour remonter la pente

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Nous sommes le 1er novembre. Il reste deux mois avant la fin de l’année.  Le marché suisse des actions parviendra-t-il à terminer son exercice annuel en positif ? L’indice SMI a gagné près de 2% hier.

Le marché suisse des actions a impressionné. C’est d’abord un signal de soulagement : le mois d’octobre est enfin passé. Soulagement pour les détenteurs d’actions. Nos fonds de pension en particulier. Ne les oublions pas.

Parce que le mois d’octobre, c’est la période la plus redoutée sur les marchés financiers. Ces marchés si rationnels mais toujours un peu superstitieux. Octobre passe pour être le mois préféré des crises de confiance et des crashes.

Or ce mois d’octobre a été particulièrement acrobatique. A l’image de l’ensemble de l’année d’ailleurs. Avec des apparences de décrochage. Octobre a provoqué quelques belles frayeurs dans une ambiance de commémoration des événements post-Lehman Brothers d’il y a dix ans. Alors voilà, octobre est derrière.

Après une année 2017 en progression de 18%, ce ne serait pas étonnant que le SMI soit un peu négatif cette année, non ?

On peut le voir comme cela. Mais vous savez, 2017 et 2016 avaient déjà été des années négatives. Alors les positives sont toujours bonnes à prendre. Surtout que l’environnement n’est pas très encourageant.

Il y a de sérieux doutes sur la capacité de l’économie mondiale à maintenir sa croissance. Sur la capacité des entreprises à progresser encore dans leurs  résultats. Les incertitudes géopolitiques se sont accumulées.

En Suisse, eh bien le SMI a furtivement franchi son record historique de 2007 en janvier. Il s’en est ensuite éloigné et les investisseurs cherchent surtout à limiter les dégâts. L’évolution est clairement latérale, comme l’on dit. Avec beaucoup de volatilité. C’est-à-dire de changements d’orientation. Le SMI est repassé hier le plafond des 9000 points pour la sixième fois cette année.

Alors que va-t-il se passer en novembre et en décembre ?

La première chose, ce sont les élections de mi-mandat aux Etats-Unis. En fin de semaine prochaine. C’est probablement l’événement qui sera déterminant d’ici la fin de l’année. On a beaucoup de peine à interpréter en Europe ce qui se passe aux Etats-Unis. Bon ou mauvais pour l’économie ? Wall Street est un peu plus à l’aise avec cela. Et toujours avec une certaine force d’entraînement. Mais ce que les opérateurs regardent le plus, ce sont les résultats des grandes entreprises américaines. Or il y en a eu de forts bons hier.     

Fondamentalement, tout ressemble quand même à une fin de cycle. Les marchés actions se sont redressés depuis 2008. Mais les taux d’intérêt sont orientés partout à la hausse après dix ans d’écrasement. Ce n’est pas bon pour l’économie. Pas bon pour les actions.

Le Dow Jones est en encore zone positive sur l’ensemble de l’année. Et il ne manque que quelques pourcents au SMI pour y revenir. Sans parler évidemment des imprévus et menaces pesant sur l’indice. Genre votation fédérale sur l’autodétermination le 25 novembre. Ou non-renouvellement de l’équivalence boursière suisse par l’Union Européenne dans les derniers jours de l’an.    Disons que ça paraît encore tout à fait jouable, mais pas encore joué…

François SchallerEcographie

Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Sport

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

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Patrick Rahmen: l'entraîneur qui peut offrir un premier trophée au FC Winterthour depuis 107 ans. (© KEYSTONE/MANUEL GEISSER)

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Arrimage d'un vaisseau spatial chinois à la station Tiangong

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Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 devraient rester dans la station Tiangong pendant six mois. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Un vaisseau spatial chinois s'est "arrimé avec succès" vendredi à la station spatiale Tiangong, ont annoncé les médias d'Etat chinois. La mission a été effectuée dans le cadre d'un programme visant à envoyer des astronautes sur la Lune d'ici à 2030.

Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 avaient décollé à bord d'un vaisseau spatial, installé sur une fusée porteuse Longue Marche-2F, du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, à 20h59 heure locale (14h59 en Suisse).

Des spectateurs ont applaudi lorsque la fusée a décollé dans le ciel nocturne, selon un journaliste de l'AFP sur place. Le lancement est considéré comme "un succès complet", a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle.

Tôt vendredi, Chine Nouvelle a annoncé que le vaisseau s'était "arrimé avec succès" à la station spatiale, citant l'Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA). L'équipage est sous le commandement de Ye Guangfu, un pilote de chasse et astronaute qui a déjà fait partie de l'équipage du vaisseau Shenzhou-13 en 2021. Les deux autres astronautes, Li Cong et Li Guangsu, effectuent leur premier voyage dans l'espace.

Ils devraient rester dans la station Tiangong ("Palais céleste") pendant six mois, pour mener des expériences dans "les domaines de la physique fondamentale en microgravité, de la science des matériaux spatiaux, des sciences de la vie spatiale, de la médecine spatiale et de la technologie spatiale", a indiqué CMSA.

"Aquarium spatial"

Ils vont également essayer de créer un aquarium à bord et d'y élever des poissons en microgravité, selon l'agence Chine Nouvelle. "Non seulement les taïkonautes trouveront du plaisir dans cet 'aquarium spatial', mais cela pourrait ouvrir la voie pour que leurs homologues à l'avenir puissent bénéficier de poissons nutritifs issus de leurs propres élevages en orbite", a indiqué Chine Nouvelle.

Ils mèneront également des expériences sur des drosophiles et des souris", a indiqué un chercheur cité par l'agence de presse. Tiangong est le projet emblématique du programme spatial chinois, qui a fait atterrir des rovers robotisés sur Mars et sur la Lune et a permis à la Chine de devenir le troisième pays à mettre des êtres humains en orbite.

Tiangong, dont la construction a été achevée en 2022, devrait rester en orbite terrestre basse, entre 400 et 450 kilomètres au-dessus de la planète, pendant au moins 10 ans. Des équipes de trois astronautes se relaient. Le nouvel équipage remplacera celui de la mission Shenzhou-17, qui a été envoyé vers la station en octobre.

Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine. La deuxième économie mondiale a injecté des milliards de dollars dans son programme spatial militaire afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie. Pékin a pour objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 et prévoit de construire une base sur la surface lunaire.

La Chine est exclue de la Station spatiale internationale depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la NASA de collaborer avec Pékin. La Chine a alors développé son propre projet de station spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Aya Nakamura sacrée artiste féminine aux Flammes, trophées du rap

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Aya Nakamura avait déjà été sacrée artiste féminine de l'année en 2023. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Elle n'est pas prête de lâcher sa couronne: Aya Nakamura est repartie jeudi, comme attendu, en reine, avec trois prix aux Flammes, trophées du rap et ses courants.

Comme un symbole, c'est elle qui a ouvert le show au Châtelet à Paris avec un medley de ses hits. Avec, déjà, une couronne scintillante illuminant le décor derrière elle.

A 28 ans, la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde a logiquement écrasé la compétition avec les récompenses d'artiste féminine de l'année, album nouvelle pop et rayonnement international.

Elle avait déjà remporté l'an passé, pour la première édition des Flammes, le prix d'artiste féminine. En février, les Victoires de la musique lui avaient remis un prix équivalent, après lui avoir décerné auparavant une distinction anecdotique.

Chez les hommes, c'est Gazo qui, comme l'an dernier, a été sacré artiste masculin de l'année. Un trophée qu'il avait aussi soulevé aux Victoires en février. Les Flammes, dans le futur, devront faire attention à ne pas se répéter, critique qui a collé aux Victoires, accusées de récompenser toujours les mêmes artistes.

Le triomphe d'Aya Nakamura survient en tout cas alors que l'extrême droite la dénigre depuis que le magazine L'Express a émis l'idée qu'elle chante un morceau d'Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris le 26 juillet.

Flammes très politiques

Mais l'interprète de "Djadja", près de 960 millions de vues sur YouTube, a d'illustres défenseurs. Dans le Nouvel Obs jeudi, la star de "Lupin", l'acteur Omar Sy, fait "le constat désolant qu'on en est là, en France": "Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent".

La présence de l'artiste aux JO n'a pas été confirmée. Pour le président de la République Emmanuel Macron, la chanteuse aurait "tout à fait sa place dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux". Et d'ajouter que la décision revient au directeur artistique de ces cérémonies, Thomas Jolly.

Dans cette 2e édition des Flammes, un des premiers prix qui comptent, celui du meilleur concert, a été remis à SCH pour son passage au Vélodrome à Marseille, sa ville, l'an dernier. Puis la soirée a pris un tournant politique: le rappeur Médine a dédié sa performance live au peuple gazaoui, en interprétant son morceau "Gaza Soccer Beach", sorti en 2015.

"Il n'y a pas assez de place sur les murs du théâtre (du Châtelet) pour pouvoir inscrire les noms des 35'000 victimes", a-t-il déclaré ensuite, alors que des prénoms s'inscrivaient en toile de fond. Le rappeur est escorté par les controverses, avec la dernière en date, un tweet jugé antisémite qui avait créé la polémique l'été dernier. "Non seulement je ne suis pas antisémite mais en plus je lutte contre l'antisémitisme depuis 20 ans au plus près, sur le terrain", s'était défendu Médine l'été dernier.

Première sur W9

Assa Traoré, soeur d'Adama Traoré, est aussi montée sur scène. Son frère est mort en juillet 2016 dans le Val-d'Oise deux heures après son interpellation par des gendarmes. "Mon engagement porte un nom, celui de mon frère, celui d'Adama", a-t-elle dit sur scène.

Le parquet général de la cour d'appel de Paris a requis en février la confirmation du non-lieu en faveur des gendarmes tout en reconnaissant "un lien de causalité" entre l'interpellation d'Adama Traoré et sa mort. La décision sera rendue le 16 mai.

La cérémonie des Flammes a été retransmise pour la première fois jeudi en direct sur W9, en parallèle de Twitch et YouTube. Les nominations et les lauréats résultent, pour la grande majorité des trophées décernés dans la soirée, de l'agrégat du vote du public et du vote du jury.

Les Flammes sont nées en réaction des Victoires, qui ont souvent snobé rap et r'n'b. Cette nouvelle cérémonie est le fruit de l'association entre Yard, média et agence de communication dont Tom Brunet est cofondateur, et Booska-P, autre média. Spotify, plateforme leader du streaming musical, est associée depuis le début à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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