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Actualité

Aide sociale: une mesure de la pauvreté

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La statistique fédérale des bénéficiaires de l’aide sociale vient de sortir. C’est un rendez-vous important dans le microcosme politique et médiatique. Alors que donnent les chiffres cette année ?

Ces chiffres sont aussi scrutés par les économistes. Parce qu’ils donnent des indications toujours sujettes à interprétations sur la performance de l’économie nationale. Celle qui génère de l’emploi et réduit la pauvreté. Eh bien les bénéficiaires de l’aide sociale dite « économique » sont sans surprise en augmentation sur une année.

Près de 280 000 personnes en Suisse ont reçu au moins une fois une prestation sans contrepartie des cantons ou des communes. Ça représente 3,3% des résidents. 5000 personnes en plus sur un an. Près de 2% d’augmentation.  

Et pourquoi est-ce sans surprise ?

Parce que ce taux d’aide sociale ne cesse d’augmenter depuis des années en Suisse. Il a progressé de près de 30% depuis le début de la décennie. Sans que l’on puisse toujours dire avec certitude quelle est la part de pauvreté croissante et de générosité publique (entre guillemets).

En fait, l’aide sociale est devenue en Suisse une sorte de mesure de la pauvreté. Ça ne couvre pas les réfugiés ni les demandeurs d’asile, d’ailleurs, qui relèvent de la Confédération. Ils représentent à peu près un tiers des bénéficiaires résidents.   

Mais 3%, ça ne paraît pas beaucoup. Même relativement peu.

Oui, mais il ne s’agit que de ce que donne l’Etat. Ça ne tient pas compte de ce qu’il ne prend pas, par exemple. A Genève, un tiers des ménages ne paient pas d’impôts. Dans le canton de Vaud, un cinquième. Ça aussi, c’est une sorte de mesure de la pauvreté. Genève et Vaud sont d’ailleurs parmi les cantons qui ont le plus de résidents relevant de l’aide sociale. C’est très corrélé au niveau d’urbanisation, mais Zurich est assez loin derrière. Ça montre qu’il y a aussi une dimension culturelle et politique.

Et qu’en est-il des classes d’âge ?

C’est précisément de thème de l’OFS cette année : les 50 à 64 ans concentrent le plus grand nombre d’assistés financièrement. Et les durées de l’aide sociale ne cessent augmenter dans cette catégorie d’âge. Les niveaux de formation de ces 50 à 64 ans en difficulté sont aussi sensiblement plus élevés. Une bonne formation aide en début de vie professionnelle, pas forcément plus tard.    

Il n’y a guère de doute qu’il s’agit en grande partie d’un transfert de chômeurs en fin de droit. Bien que l’on ne mesure pas précisément le phénomène. C’est un thème politique récurrent dont on reparlera beaucoup ces prochaines années. Parce qu’une initiative populaire en phase de récolte de signatures veut protéger les séniors des discriminations. Il sera intéressant de voir quelle tournure prendront les débats.

En attendant, il est d’usage de préciser qu’en ajoutant les jeunes en recherche de premier emploi aux séniors en fin de droit, on arrive en fait à un taux de chômage élargi 4.5% en Suisse. Au lieu des 2.5% au sens strict et officiel. Les chiffres officiels de chômage font d’ailleurs l’objet de controverses dans tous les Etats.

François SchallerEcographie

Genève

Après UniMail, l'HEPIA évacuée à son tour par la police

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Les étudiants de l'HEPIA ont brièvement occupé ce mardi le hall de l'établissement

La Police  est intervenue vers 14h30 ce mardi à la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève pour déloger la soixantaine d'étudiants qui ont occupaient le bâtiment depuis la matinée. 

Au lendemain des sept jours d'occupation d'UniMail, ce sont les étudiants de l'HEPIA qui ont repris le relais des revendications pro-palestiniennes, en occupant ce mardi le hall de la haute école. Une occupation de courte durée, après que la directrice d'établissement a fait appel à la police pour les évacuer.

Comme ils l'avaient promis, les manifestants ont quitté les lieux librement et dans le calme.

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Suisse

Automobilistes, aux feux respectez les sas à vélos

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Le sas à vélo permet aux cyclistes de s'arrêter aux feux devant les voitures (Image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La police de Lausanne lance une nouvelle campagne de prévention "Le sas à cycles, c'est pour moi". Elle rappelle aux usagers de la route l'importance de laisser libre ces zones d'attente destinées aux cycles et cyclomoteurs légers.

Ces sas sont des espaces délimités devant les feux de signalisation. Ils offrent aux deux-roues un lieu pour s'arrêter en toute sécurité devant les voitures et leur permettent de repartir plus facilement. En laissant libre les sas vélos, les conducteurs de véhicules motorisés contribuent à améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation, explique mardi la police dans un communiqué.

Durant cette campagne, qui débute le 15 mai, des agents seront présents sur le terrain pour sensibiliser les usagers à l'importance de ces espaces dédiés. Ils s'assureront également du respect du marquage et de la signalisation lumineuse aux intersections.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Verts veulent plus de promotion et de prévention dans la santé

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A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement.

"Dans les déterminants de la santé, l'environnement physique représente 10%, autant que le système de santé. Les comportements comptent pour 30%", a indiqué mardi devant les médias le député Vert Léo Peterschmitt. Et de préciser que Genève consacre 13,9 millions de francs à la promotion, "qui est meilleure en termes de coût-bénéfice", alors que l'Etat dépense 1,5 milliard pour la santé.

Pour réduire les besoins en soins et améliorer le bien-être, les Verts misent sur la prévention. "Le droit à un environnement sain figure dans la constitution, mais ce principe n'est pas respecté", a relevé la députée Louise Trottet. La végétalisation de l'espace public a un impact sur la santé mentale, favorise les déplacements à pied et à vélo et réduit la pollution. "Tout le monde a à y gagner", a-t-elle souligné.

"Plus cher d'attendre"

"La plupart des politiques publiques influent sur la santé. Un des buts de ce projet de loi est de renforcer la transversalité", a poursuivi Mme Trottet. Pour les Verts, la condamnation récente de la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique donne un poids supplémentaire à leurs propositions visant à limiter les atteintes à la santé de toute la population.

Outre le lien entre santé et environnement, le projet de loi des Verts reformule plusieurs articles de manière contraignante. "Ces modifications ne vont pas nécessairement engendrer des coûts supplémentaires. Cela coûtera plus cher d'attendre", a estimé M. Peterschmitt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Personnes handicapées: Genève lance une campagne de sensibilisation

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Le drapeau d'Avenir inclusif flotte sur pont du Mont-Blanc pour marquer le lancement des Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap débutent mercredi. L'opération durera un mois. A Genève, une cinquantaine d'actions sont prévues, avec des ateliers, des conférences et des projections.

Parallèlement à ces actions, le canton et la Ville de Genève indiquent mardi dans un communiqué, lancer une campagne de sensibilisation intitulée "Comme tout le monde". Elle sera diffusée sur différents supports et notamment dans les véhicules des Transports publics genevois (TPG).

La campagne porte sur quatre thèmes, à savoir le droit à la formation pour les personnes souffrant d'un handicap, leur droit à l'emploi, leur droit à l'habitat et leur droit à l'autonomie. La campagne a été élaborée en partenariat avec un jury incluant des personnes en situation de handicap.

"Le travail des collectivités publiques est de mettre en oeuvre les engagements pris dans le cadre de la Convention des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH)", a expliqué le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, cité dans le communiqué.

Parfois, l'environnement urbain n'est pas adapté aux personnes handicapées. La conseillère administrative de la Ville de Genève Frédérique Perler en est consciente. Elle va proposer un crédit de 10,8 millions de francs afin de rehausser 150 arrêts des transports publics et de permettre ainsi un accès de plain-pied aux véhicules.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le réalisateur Rasoulof appelle le cinéma mondial au secours

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Mohammad Rasoulof, ici photographié à Cannes il y a sept ans, se trouve en Europe depuis quelques jours, dans un lieu tenu secret, après avoir fui l'Iran (Archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui a fui clandestinement l'Iran pour un lieu tenu secret en Europe, a imploré mardi le cinéma mondial d'apporter un "soutien fort" aux réalisateurs menacés, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le réalisateur, condamné à plusieurs années de prison dans son pays, dit "craindre pour la sécurité et le bien-être" des équipes de son dernier film, "Les graines du figuier sauvage" restées en Iran.

Son film est en lice pour la Palme d'or, mais il ne sait pas encore s'il sera lui-même en mesure de se rendre au Festival de Cannes.

"Je suis arrivé en Europe il y a quelques jours après un voyage long et compliqué", témoigne dans le communiqué cette grande voix du cinéma iranien, lauréat d'un Ours d'or à Berlin en 2020 pour "Le diable n'existe pas".

Le cinéaste de 51 ans, qui veut représenter un Iran "loin du récit dominé par la censure (et) plus proche de la réalité", explique avoir décidé de partir lorsqu'il a appris que sa peine, "injuste", de huit ans de prison dont cinq ans applicables, confirmée en appel, serait mise à exécution "dans les plus brefs délais".

Il craignait une condamnation supplémentaire suite à la présentation de son prochain film. "Je devais choisir entre la prison et quitter l'Iran. Le coeur lourd, j'ai choisi l'exil", relate-t-il. Son passeport étant confisqué depuis 2017, il a dû "quitter l'Iran secrètement".

Droits de l'Homme

Le réalisateur s'alarme de la situation de ses équipes restées en Iran, dans un pays où "l'ampleur et l'intensité de la répression ont atteint un degré de brutalité tel que les gens s'attendent à apprendre chaque jour un nouveau crime odieux commis par le gouvernement".

"La machine criminelle de la République islamique viole continuellement et systématiquement les droits de l'homme", dénonce-t-il.

Pour se protéger ainsi que ses proches de représailles du régime, le réalisateur a gardé secret "l'identité des acteurs et de l'équipe, ainsi que les détails de l'intrigue et du scénario".

Des acteurs "ont réussi à quitter l'Iran" à temps, se réjouit Mohammad Rasoulof, mais de nombreux autres membres de l'équipe y sont toujours "et les services de renseignement font pression sur eux" notamment par "de longs interrogatoires".

"La communauté cinématographique mondiale doit assurer un soutien fort aux réalisateurs", implore-t-il. "La liberté d'expression doit être défendue haut et fort (...) Comme je le sais par expérience personnelle, ce soutien peut leur être d'une aide inestimable pour poursuivre leur travail vital".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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