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Actualité

La Cour des Comptes, auditeur redoutable et redouté

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A Genève, la Cour des comptes s'est imposée comme une institution redoutable et redoutée. Mardi, à l'occasion du bilan des cinq dernières années, elle est revenue sur les audits les plus marquants parmi les plus de 80 qu'elle a réalisés. Tels que celui sur la gouvernance de la Bibliothèque de Genève, celui sur la gestion des Hôpitaux universitaires de Genève ou plus récemment sur les notes de frais de l'exécutif de la Ville de Genève, qui a fait l'effet d'une bombe à Genève.

La Cour a aussi détaillé sa stratégie pour devenir une institution de référence en matière d'audit. Une des questions qui se pose est celle du suivi des recommandations. Les explications du magistrat François Paychère:

François PaychèreMagistrat de la Cour des comptes

L'un des moyens utilisés par la Cour, ce sont les lanceurs d'alerte. Comme le souligne François Paychère:

François PaychèreMagistrat de la Cour des comptes

Autre point mis en avant par la Cour des comptes, sa stratégie de communication, notamment sur les réseaux sociaux. Même si celle-ci ne semble pas tout à fait maitrisée vu les "j'aime" attribués par la Cour, en dépit du devoir de réserve, à des tweets se moquant de l'exécutif de la Ville de Genève ou exprimant des avis politiques très tranchés. Au-delà de ce point qui devrait être réglé rapidement assure le président de la Cour, on s'est demandé quel est l'intérêt pour la Cour de communiquer sur les réseaux sociaux. La réponse du président Stanislas Zuin:

Stanislas ZuinPrésident de la Cour des comptes

Dès le 1er janvier, Stanislas Zuin cédera la présidence de la cour des comptes à François Paychère.

@marie_prieur

International

La poste allemande met fin au transport de courrier par avion

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"Les lettres transportées par avion en Allemagne ne se justifient plus en période de changement climatique", selon la Deutsche Post (archives). (© KEYSTONE/DPA/MORITZ FRANKENBERG)

Le géant du courrier et de la logistique Deutsche Post DHL a mis fin jeudi à son service de transport aérien du courrier à l'intérieur de l'Allemagne.

Pour mettre fin à ce service assuré depuis plus de 60 ans, le groupe invoque des impératifs économiques et écologiques.

"Une époque touche à sa fin: après 63 ans, Deutsche Post abandonne son réseau de courrier aérien de nuit en Allemagne", indique un communiqué de presse du groupe de Bonn. Pour la dernière fois, des avions des compagnies allemandes Eurowings et Tui Fly, partenaires de l'opérateur, ont effectué dans la nuit de jeudi plusieurs liaisons aller-retour en Allemagne (Stuttgart-Berlin, Hanovre-Munich et Hanovre-Stuttgart) pour le transport des paquets de lettre, disposés sur les sièges de passagers dans les cabines.

"Les lettres transportées par avion en Allemagne ne se justifient plus en période de changement climatique, notamment parce que les lettres ne sont plus aussi urgentes qu'elles l'étaient il y a plusieurs décennies", avant l'arrivée de la messagerie électronique, a déclaré Marc Hitschfeld, directeur de la division courrier et colis du groupe. Signe du repli tendanciel des lettres sur papier, Deutsche Post a dernièrement transporté chaque nuit en moyenne 53 tonnes de courrier - soit 1,5 million de lettres - avec six avions, contre 430 tonnes de lettres avec 26 avions en 1996.

À l'avenir, les lettres ne seront transportées à travers l'Allemagne que par route, explique le groupe, qui compte ainsi économiser "plus de 80% de la quantité de CO2" produite lors du transport aérien. Pendant des décennies, le groupe a misé sur les vols, car il avait des délais d'acheminement légaux à respecter. Mais une réforme législative en cours prévoit d'alléger l'obligation actuelle de délivrer les courriers le lendemain de leur envoi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Sam Bankman-Fried condamné à 25 ans de prison

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L'ex-magnat des cryptomonnaies Sam Bankman-Fried photographié en février alors qu'il quittait un tribunal de New York. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Sam Bankman-Fried, superstar déchue des cryptomonnaies, a été condamné jeudi à 25 ans de prison pour l'une des plus importantes fraudes financières de l'histoire récente. Le juge a notamment relevé qu'il avait commis plusieurs parjures à la barre.

Lors de l'audience devant un tribunal de New York, le trentenaire a présenté ses excuses, reconnaissant avoir "pris une série de mauvaises décisions". Il avait été reconnu coupable en novembre des sept chefs d'accusation retenus contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Liberty Media veut la MotoGP en plus de la F1

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La MotoGP bientôt dans l'escarcelle de Liberty Media (© KEYSTONE/EPA/JOSE SENA GOULAO)

Le groupe américain Liberty Media, propriétaire de la formule 1, veut racheter Dorna Sports, la société possédant les droits de la MotoGP. Le montant serait de plus de 4 milliards d'euros.

Dorna Sports, qui est basée à Madrid et possède notamment, outre les droits sur le championnat de MotoGP, ceux sur le championnat de Superbike, est aujourd'hui contrôlée à 40% par le fonds Bridgepoint et à 39% par le Fonds d'investissement du régime de retraite du Canada, rappelle le quotidien britannique. Le reste du capital est entre les mains des dirigeants de Dorna.

L'accord avec Liberty Media valorise Dorna à plus de 4 milliards d'euros, dette incluse, selon le Financial Times. Cette acquisition, qui offrirait au groupe Liberty Media le contrôle de la F1 et du MotoGP, pourrait toutefois être scrutée de près par les instances de contrôle de la concurrence.

Le fonds CVC, un temps propriétaire des deux mêmes championnats, avait par exemple été contraint par le gendarme européen de la concurrence de céder en 2006 le championnat moto quand il avait acquis la F1, dont il a cédé le contrôle à Liberty Media en 2017, rappelle encore le Financial Times.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Attentat de Moscou: nouveau suspect arrêté pour "financement"

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L'attaque perpétrée la semaine dernière au Crocus City Hall, une salle de concert située dans la banlieue de Moscou, est la pire attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique sur le sol européen. Le bilan se monte à plus de 140 morts. (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

Les enquêteurs russes ont annoncé jeudi l'arrestation d'un nouveau suspect accusé d'avoir participé au "financement" de l'attentat du Crocus City Hall près de Moscou. Ce drame, qui a fait 143 morts, a été revendiqué par l'organisation djihadiste Etat islamique.

"Un autre suspect impliqué dans le système de financement des terroristes a été identifié et placé en détention", a indiqué sur Telegram le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles.

Les enquêteurs russes ont aussi affirmé jeudi que les assaillants avaient "des liens avec des nationalistes ukrainiens" et avaient reçu de l'argent venu d'Ukraine. Kiev dément pour sa part toute implication dans l'attaque.

"Les enquêteurs disposent d'informations confirmant que les auteurs de l'attentat avaient reçu d'importantes sommes d'argent et des cryptomonnaies en provenance d'Ukraine, qui ont été utilisées pour la préparation de ce crime", a indiqué le Comité d'enquête russe sur Telegram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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