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Violents incendies en Californie, des milliers d'évacuations

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La région de Los Angeles, avec ses 18 millions d'habitants, était en alerte rouge jusqu'à vendredi soir. (©KEYSTONE/AP San Jose Mercury News/KARL MONDON)

Les pompiers luttaient contre plusieurs incendies en Californie vendredi. L'un d'entre eux, particulièrement violent près de Los Angeles, menace des milliers d'habitations et a déjà forcé les autorités à exiger l'évacuation d'environ 50'000 personnes.

La région de Los Angeles, avec ses 18 millions d'habitants, était en alerte rouge jusqu'à vendredi soir, avec des conditions météo propices aux incendies.

"Les températures, dans les 30 degrés, avec une humidité basse, vont se combiner à des vents pouvant atteindre 100 km/h pour créer des conditions favorables à un comportement extrême du feu et une propagation rapide", ont tweeté les services météo.

Les autorités locales ont fait du porte-à-porte à Santa Clarita, ville située à 50 kilomètres de Los Angeles, pour avertir les habitants de l'arrivée des flammes et leur demander de partir, rapportent les médias locaux.

"Nous savons que les gens veulent rester mais vraiment, cela ne fait rien à part nous faire du mal à vous et à nous", a mis en garde Sky Cornell, un représentant des pompiers du comté de Los Angeles.

Déjà 4000 hectares en fumée

Le brasier, nommé Tick Fire, n'était contenu qu'à 10% vendredi soir, et avait déjà fait partir en fumée 4000 hectares, selon les autorités locales. Toutes les écoles de la région ont fermé leurs portes vendredi à cause de la progression du feu, ainsi qu'une autoroute très fréquentée.

Selon les autorités, le feu a réduit en cendres au moins six maisons. Dix mille bâtiments sont menacés par les flammes et le Cal Fire, le service des pompiers californien, a mobilisé plus de 1300 soldats du feu assistés de bombardiers d'eau et d'hélicoptères pour lutter contre cet incendie qui s'est déclaré jeudi après-midi.

"Zone de guerre"

A des centaines de kilomètres plus au nord, le "Kincade Fire" dévore la région viticole du comté de Sonoma près de San Francisco. Le gouverneur de l'Etat, Gavin Newsom, s'y est rendu, assurant à des journalistes qu'il ressemblait "à une zone de guerre".

Plus d'un millier de pompiers luttaient toujours contre cet incendie contenu vendredi soir à 5% et qui a déjà ravagé près de 24'000 hectares de végétation et détruit une cinquantaine de bâtiments. Ces hommes et femmes, appuyés par une dizaine de bombardiers d'eau et une centaine de camions de pompiers, continuaient à tenter de circonscrire ce feu qui a démarré mercredi.

Les autorités ont fait évacuer l'ensemble des habitants de la petite ville de Geyserville et la région de vignobles qui la bordent, dont un appartenant au célèbre réalisateur américain Francis Ford Coppola. Des témoignages ont fait état de plusieurs maisons détruites par les flammes mais aucun bilan officiel n'était pour l'instant disponible.

De nombreux habitants de Geyserville ont à peine eu le temps de rassembler quelques affaires avant de voir les flammes déferler. "On pensait que le feu était à trois kilomètres, mais on n'avait pas pris en compte le vent. En fait, l'incendie avançant à une vingtaine de km/h", a expliqué au Los Angeles Times Dwight Monson, 68 ans.

Causes encore indéterminées

Les autorités locales n'ont pas encore déterminé l'origine du sinistre, mais le fournisseur d'électricité PG&E a fait état d'un incident sur l'une de ses lignes près du point d'origine du "Kincade Fire", seulement sept minutes avant le départ des flammes, relevaient jeudi soir des médias locaux.

C'est un incident sur une ligne du même genre qui avait, selon les conclusions de l'enquête, provoqué le "Camp Fire" qui avait ravagé début novembre 2018 la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, faisant 86 morts et plusieurs dizaines de milliers de déplacés.

PG&E, qui s'est déclarée en faillite il y a quelques mois, a décidé par précaution de couper l'électricité à quelque 180'000 clients du nord de la Californie jeudi. Et le fournisseur a prévenu vendredi que des millions d'autres personnes dans le nord et le centre de l'Etat pourraient être préventivement privées d'électricité.

Par ailleurs, d'importants incendies se sont déclarés également en Basse-Californie, au Mexique, notamment dans la région de Tecate, frontalière avec les Etats-Unis. Selon un premier bilan vendredi soir, ils ont déjà fait trois morts et détruit plus de 150 maisons.

Source: ATS

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Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

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Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

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Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette FC: une réaction impérative

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René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Deux morts dans une attaque de drones ukrainiens en Russie

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Les drones ukrainiens ont visé plusieurs régions de l'ouest de la Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/KATERYNA KLOCHKO)

Une attaque de drones ukrainiens a fait deux morts dans la région russe frontalière de Belgorod, dans l'ouest du pays, a rapporté le gouverneur local tôt samedi. L'attaque a eu lieu dans le village de Poroz.

"En conséquence du largage de deux engins explosifs, un bâtiment résidentiel a pris feu (...) deux civils sont morts", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant qu'il s'agit d'une femme et d'un homme.

Un bâtiment résidentiel et une grange ont été "complètement brûlés" et un autre bâtiment d'habitation a été gravement endommagé, a ajouté M. Gladkov.

Plus tôt samedi, le gouverneur avait fait état d'une autre attaque de drone conduite par Kiev dans le village d'Istobnoye et n'ayant fait aucune victime.

Les autres régions russes visées sont celles de Koursk, Kalouga et Briansk, toutes situées dans l'ouest de la Russie, selon des messages de leurs gouverneurs respectifs publiés sur Telegram dans la nuit de vendredi à samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Le groupe TMTG de Trump accuse des fonds de manipuler son action

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Trump Media and Technology Group a comme principal actif le réseau social Truth Social (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Trump Media and Technology Group (TMTG) de l'ex-président américain Donald Trump a alerté vendredi la bourse électronique Nasdaq, accusant des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal.

Entre son introduction en bourse, le 26 mars et mardi, le cours de TMTG s'est effondré de plus de 70%, avant de rebondir de plus de 60% lors les trois dernières séances de la semaine.

Mardi, TMTG a publié un document pédagogique répondant à une série de questions que peuvent se poser les actionnaires du groupe de médias de Donald Trump, dont le principal actif est le réseau social Truth Social. Il leur a notamment donné des conseils pour éviter que leurs titres ne soient prêtés à des spéculateurs qui souhaiteraient parier sur la baisse du cours.

Ce mécanisme appelé vente à découvert consiste à emprunter une action, puis à la vendre. Dans un second temps, le spéculateur rachète un titre de la même entreprise, puis le donne à la personne ou la société à laquelle il l'a emprunté.

Ventes à découvert "à nu"

Si le cours de l'action a baissé dans l'intervalle, le spéculateur a racheté le titre moins cher que le prix auquel il l'avait vendu, ce qui lui permet de réaliser un bénéfice.

Le directeur général de TMTG, Devin Nunes, membre républicain de la chambre des représentants de 2003 à 2022, a envoyé au Nasdaq un courrier s'inquiétant de possibles pratiques dites de ventes à découvert "à nu" (short selling).

Cette technique, contre laquelle le régulateur américain des marchés (SEC) a pris des mesures en 2005 et 2008, consiste à promettre de vendre un titre sans l'avoir emprunté auparavant. Elle permet de démultiplier les ventes à découvert, qui ne sont plus limitées au nombre d'actions disponibles.

Devin Nunes évoque une "possible manipulation de marché" sur cette base et relève que parmi les sociétés les plus actives dans les échanges d'actions de TMTG figurent deux sociétés d'investissements alternatifs ou "hedge funds", à savoir Citadel Securities et Jane Street Capital.

"Devin Nunes est un 'loser' patenté qui essaye de mettre la chute du titre sur le compte des ventes à découvert à nu", a réagi Ken Griffin, l'influent patron de Citadel, dans une déclaration à plusieurs médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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