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Vers un lent déconfinement

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La pandémie a continué à endeuiller le monde durant un week-end pascal inédit, sans les traditionnelles processions et messes. Alors que certains pays commencent à desserrer d'un cran leurs mesures de confinement, l'OMS a appelé à un déconfinement "lent".

La pandémie "accélère très vite", mais "décélère beaucoup plus lentement", a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève. "Cela signifie que les mesures doivent être levées lentement, et avec contrôle".

Il a appelé à trouver un "équilibre" entre les besoins des systèmes de santé et "les impacts socio-économiques" de la pandémie. "La mise au point et la distribution d'un vaccin sûr et efficace vont être nécessaires pour interrompre totalement la transmission".

Le Covid-19 a déjà tué plus de 117'000 personnes dans le monde, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Selon l'OMS, la mortalité est dix fois plus élevée que celle de la grippe A(H1N1) apparue en 2009, et qui avait fait 18'500 morts selon l'OMS. La revue médicale The Lancet a estimé le nombre de morts entre 151'700 et 575'400.

Signes de repli

Le nombre quotidien de morts montre des signes de repli depuis plusieurs jours dans certains des pays les plus affectés, comme l'Italie, la France, l'Iran ou les Etats-Unis.

En Iran, les autorités ont annoncé lundi 111 décès supplémentaires et évoqué une "tendance décroissante et régulière" des nouveaux cas de contamination. L'Italie a annoncé dimanche sa journée la moins meurtrière en plus de trois semaines, avec 431 morts en 24 heures. Le bilan dépasse désormais les 20'000 morts dans la péninsule.

La pandémie semble également approcher de son pic aux Etats-Unis où 1514 nouveaux décès ont été enregistrés en 24 heures (pour un total de plus de 22'000), un chiffre en recul pour le deuxième jour consécutif.

Affichant un "optimisme prudent", l'expert en chef de la Maison Blanche, Anthony Fauci, a estimé que l'économie américaine pourrait redémarrer graduellement en mai. "Le pire est passé, si nous continuons" à suivre les mesures de confinement, a de son côté affirmé le gouverneur de New York, épicentre de la maladie avec plus de 10'000 morts. "Si nous faisons quelque chose de stupide, vous verrez ces chiffres remonter dès demain".

Le travail reprend

La même prudence est de mise en Espagne. "Nous restons loin de la victoire", a averti dimanche le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Son gouvernement a autorisé les Espagnols à reprendre, dans une certaine mesure, le chemin des usines et des chantiers, après deux semaines d'arrêt de toutes activités économiques non essentielles.

Des policiers et des volontaires ont distribué, dans les métros et les gares, dix millions de masques aux personnes obligées d'emprunter les transports en commun. Lundi, le bilan quotidien de la pandémie en Espagne est passé à 517 morts, le chiffre le plus bas depuis le 20 mars. Pour les autorités, le pic de la crise a été dépassé, depuis les 950 morts enregistrés le 2 avril.

L'Autriche doit elle aussi commencé à assouplir mardi les mesures de restrictions contre le coronavirus, avec la réouverture des petits commerces sous des conditions strictes: port du masque et respect de la distance sociale.

En Allemagne, l'Académie nationale des sciences Leopoldina a prôné lundi un retour "par étapes" à la normale, si notamment les chiffres des nouvelles contaminations "se stabilisent à un bas niveau" et si "les mesures d'hygiène sont maintenues".

Confinement prolongé

La reprise du travail est toutefois loin d'être à l'ordre du jour dans de nombreux autres pays. En France, le président Emmanuel Macron a annoncé lundi soir une prolongation du confinement généralisé jusqu'au lundi 11 mai.

Une reprise progressive "ne sera possible que si nous continuons (...) de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir", a-t-il précisé. Restaurants, cafés et hôtels "resteront fermés" le 11 mai et il n'y aura pas de festivals "avant mi-juillet".

La France a constaté lundi une légère baisse du nombre de patients en réanimation pour le cinquième jour consécutif. Elle s'approche du cap des 15'000 morts (+574 en 24 heures).

Le gouvernement britannique s'apprête lui aussi à prolonger cette semaine les mesures mises en place pour freiner l'épidémie qui a déjà causé plus de 11'000 décès au Royaume-Uni, l'un des pires bilans en Europe.

Cadavres abandonnés

La situation est même effroyable dans plusieurs pays, notamment en Equateur où hôpitaux et pompes funèbres sont complètement débordés. Dans la capitale économique Guayaquil, une équipe spéciale de policiers et militaires a été créée pour recueillir les cadavres qui restent parfois abandonnés dans les rues. Elle a déjà récupéré près de 800 corps dans les habitations à travers la ville.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Igwano

    14 avril 2020 à 15 h 39 min

    Ils vont deconfiner trop trop. Et ça vs repartir. Je le vois gros.

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International

La première semaine de débats s'achève au procès Trump

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L'ancien président américain Donald Trump est apparu vendredi avec des traits tirés et le visage grave. (© KEYSTONE/AP/Jeenah Moon)

Le procès pénal de Donald Trump a conclu vendredi à New York une première semaine de débats. Ceux-ci étaient consacrés au rôle d'un tabloïd à scandales dans sa conquête de la Maison Blanche en 2016, un prélude au coeur de l'affaire.

Dans cette affaire, l'une des quatre où il est inculpé, Donald Trump est poursuivi pour 34 chefs de falsification de documents comptables, pour dissimuler un paiement ayant permis d'étouffer un potentiel scandale sexuel dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent, 130'000 dollars, avait été versé à l'ancienne star de films X Stormy Daniels, pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006, alors qu'il était déjà marié à son épouse Melania. Une relation que le candidat des républicains à la présidentielle de novembre dément.

Vendredi, le 45e président des Etats-Unis, traits tirés et visage grave, a de nouveau vu les 12 jurés et six suppléants qui décideront de son sort judiciaire marcher devant lui jusqu'à leurs bancs, sans lui adresser un regard.

Juste avant d'entrer dans le prétoire, il a souhaité devant les caméras un joyeux anniversaire à son épouse et encore brocardé un procès "horrible et inconstitutionnel" qui l'oblige à passer ses journées dans une salle d'audience "gelée" plutôt que de faire campagne. Puis, en quittant l'audience, il a relevé le challenge d'un débat télévisé avec son adversaire Joe Biden, "quand il veut".

Scandales

Entre les deux, celui qui risque une condamnation au pénal avant l'élection a assisté pendant des heures, souvent attentif, parfois affaissé dans son fauteuil l'air assoupi, à l'interrogatoire fleuve du premier témoin de l'accusation, l'ancien patron de tabloïds David Pecker. Car pour l'instant, les débats se sont surtout penchés sur des paiements antérieurs à celui de Stormy Daniels.

Depuis lundi, David Pecker, qui possédait le titre "The National Enquirer", a détaillé comment, après une rencontre à la Trump Tower en août 2015 à New York avec son "ami Donald" et son avocat de l'époque Michael Cohen, il s'était mis à leur service lors de la campagne présidentielle de 2016 pour chasser les scandales en achetant l'exclusivité des droits sur des histoires racoleuses.

Une opération menée à deux reprises: 30'000 dollars pour étouffer les allégations - fausses - d'un portier de la Trump Tower sur l'existence d'un enfant caché de Donald Trump, puis 150'000 dollars pour acquérir l'histoire de Karen McDougal, mannequin du magazine Playboy, qui disait avoir eu une aventure avec le milliardaire.

"On a acheté cette histoire pour qu'elle ne soit pas publiée ailleurs. On ne voulait pas qu'elle gêne M. Trump ou qu'elle affecte sa campagne", a expliqué David Pecker. Cet homme fluet de 72 ans, front dégarni et cheveux blancs coiffés en arrière, a raconté comment Donald Trump s'était inquiété plusieurs fois du silence de Karen McDougal. "Comment va notre fille?", lui aurait-il demandé en le recevant à la Trump Tower après sa victoire.

Outrage

Durant le contre-interrogatoire de la défense vendredi, David Pecker a dû préciser que lors d'une conversation sur Karen McDougal, Donald Trump lui avait dit "je n'achète pas les histoires", ajoutant "vois avec Michael (Cohen)". L'un des avocats de Donald Trump, Emil Bove, s'est aussi employé à démontrer que ces opérations appelées "catch and kill" aux Etats-Unis étaient banales, faisant égrainer à David Pecker les noms d'Arnold Schwarzenegger ou de Tiger Woods.

Mais ce témoignage a permis à l'accusation de planter le décor de l'affaire. Vendredi, deux autres témoins se sont succédé à la barre, une ancienne assistante directe de Donald Trump à la Trump Organization, Rhona Graff, et un banquier, Gary Farro, qui gérait les affaires de l'avocat Michael Cohen.

La première a indiqué que les contacts de Karen McDougal et de Stormy Daniels étaient enregistrés dans un carnet d'adresses électroniques qu'elle gérait à la Trump Organization. Elle s'est aussi souvenue, sans donner de date précise, avoir vu Stormy Daniels à la Trump Tower, mais selon elle pour une place dans l'émission de télé-réalité qui avait décuplé la célébrité de Donald Trump, "The Apprentice".

De son côté, Donald Trump voit déjà planer la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal, à la demande des procureurs, pour ses attaques, via internet et les réseaux sociaux, contre témoins et jurés. Le juge Juan Merchan doit encore statuer sur ce point. Les débats reprendront mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le corps d'un Canadien décédé à Cuba enterré par erreur en Russie

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Une fois rentrée au Canada, la famille a reçu un autre corps, celui d'un citoyen russe. (image d'illustration) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les autorités canadiennes se démenaient vendredi pour rapatrier le corps d'un ressortissant décédé en mars lors d'un séjour à Cuba et qui a été enterré par erreur en Russie.

Une source gouvernementale, qui n'est pas autorisée à parler publiquement à ce sujet, a révélé à l'AFP qu'il avait été difficile de déterminer ce qui était arrivé au corps de Faraj Allah Jarjour.

M. Jarjour séjournait en famille à Varadero, à 150 km à l'est de La Havane. Le père de famille se baignait au moment où il a fait une crise cardiaque, selon les médias canadiens.

Une fois rentrée au Canada, la famille, qui habite la banlieue de Montréal, a reçu un autre corps, celui d'un citoyen russe.

Aucune ressemblance

Des employés des pompes funèbres ont découvert que l'homme qui se trouvait dans le cercueil n'avait aucune ressemblance avec celui se trouvant sur la photo que la famille avait fournie.

L'homme, tel que rapporté par le média canadien CBC, était chevelu, tatoué et paraissait 20 ans plus jeune que le Québécois.

M. Jarjour, arrivé au Canada en 2016 après avoir fui la guerre en Syrie, était chauve et âgé de 68 ans.

Le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, qui s'est entretenu à ce sujet avec son homologue canadienne Mélanie Joly, a précisé que les autorités cubaines menaient une enquête pour éclaircir ce qu'il s'est passé.

Le ministre Rodriguez s'est excusé auprès de la famille pour cette erreur, déplorant "l'incident regrettable" sur X (anciennement Twitter).

"Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation inimaginable dans laquelle se trouve sa famille", a déclaré la ministre canadienne Mélanie Joly.

Exhumation

"Ils vont l'exhumer et l'envoyer au Canada", a expliqué à CBC Miriam Jarjour, la fille du défunt. "Ce n'est pas une bonne situation, mais nous n'avons pas le choix. Cela ne dépend pas de nous, nous ne pouvons qu'être patients."

Les autorités cubaines sont également impliquées dans le rapatriement du corps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Alerte au nuage toxique à Schweizerhalle (BL)

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Une alerte à une pollution chimique a été émise vendredi soir à Schweizerhalle (BL). (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des substances potentiellement toxiques ont pollué l'environnement vendredi soir à Schweizerhalle, près de Bâle, a annoncé le canton de Bâle-Campagne. La population a été invitée à fermer portes et fenêtre et à arrêter les systèmes de ventilation et de climatisation.

C'est le site Alertswiss de l'Office fédéral de la protection de la population qui a donné l'alerte peu après 22h00. Interrogé par Keystone-ATS, un porte-parole de la police cantonale de Bâle-Campagne a déclaré qu'un nuage avait été détecté, mais qu'il n'y avait pas d'incendie.

Il n'y a pas de blessés. Les pompiers et la police sont sur place. L'alerte a été donnée à titre préventif.

En 1986, une catastrophe chimique s'était produite à Schweizerhalle (BL): un incendie s'était rapidement propagé dans un entrepôt de l'entreprise chimique Sandoz.

Plus de 1000 tonnes de produits chimiques divers avaient alors brûlé, dont 20 tonnes se sont écoulées avec l'eau d'extinction dans le Rhin, qui a pris une couleur rouge. Le lendemain, seuls des poissons morts ont pu être repêchés dans le fleuve.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

La Suisse déroule devant la Lettonie

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Samuel Kreis (à gauche) affole la défense lettone. (© Keystone/AP/Martial Trezzini)

La Suisse a enfin réussi un match digne de son rang. A Lausanne, les hommes de Patrick Fischer se sont imposés 5-1 contre la Lettonie.

Il était temps, serait-on tenté d'écrire. Après avoir peiné contre la Slovaquie et battu difficilement la France à deux reprises, les Suisses ont cette fois réussi un match presque complet. Sans un but tardif de Krastenbergs, les hommes de Patrick Fischer auraient pu offrir un blanchissage à Leonatrdo Genoni.

La première période a duré bien trop longtemps en raison des nombreuses pénalités et de la nervosité des deux équipes. Marc Marchon a même dû rejoindre les vestiaires plus tôt que ses coéquipiers. A la 14e, le futur joueur de Berne a scotché un Letton à la bande et les arbitres, après visionnage des images, ont choisi de renvoyer l'attaquant de l'équipe de Suisse. On pourrait attribuer ce genre de fautes à l'envie des joueurs de bien se faire voir aux yeux du sélectionneur à l'heure où ce dernier doit effectuer des coupes dans son alignement.

Un deuxième tiers de feu

Mais ce coup du sort n'a pas porté à conséquence. Elle a juste retardé le premier but de l'équipe de Suisse. A la 18e, Tanner Richard a pu entrer dans la zone de défense lettone et battre Ivars Punnenovs alors que les Helvètes évoluaient avec un homme de moins sur la glace. La sélection de Patrick Fischer a pu doubler la mise à la 22e en avantage numérique, même si la réussite de Christoph Bertschy doit plus à sa vitesse et à la vision de jeu de Dominik Egli qu'à une action placée.

La Suisse a enfoncé le clou à la 29e sur un nouveau power-play. Après que le puck a heurté la transversale, les joueurs à croix blanche ont maintenu le puck autour du filet de Punnenovs et c'est finalement Marco Lehmann qui a pu le glisser au fond. Totalement dominateurs, les Suisses ont ajouté une quatrième réussite à la 32e par Senteler d'un très joli tir. Puis à la 37e, c'est Loeffel qui a salé l'addition lors d'une pénalité différée.

Les deux équipes se retrouvent samedi en fin d'après-midi à Kloten pour une revanche. Mais la Suisse devra faire attention de ne pas trop prendre en compte cette rencontre face à une Lettonie curieusement faible. Seulement dans le contexte actuel, toute victoire large est très bonne à prendre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage mardi, 163 millions de francs seront en jeu. (photo symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 20, 39, 40 et 47 et les étoiles 4 et 8.

Lors du prochain tirage mardi, 163 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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