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Actualité

Vaud dévoile son aide à la presse : 6,2 millions

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Le Conseil d'Etat vaudois a dévoilé son aide à la presse (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le canton de Vaud dévoile une aide à la presse à hauteur de 6,2 millions de francs sur cinq ans. Ce paquet comprend notamment une hausse des annonces et la création d'un kiosque virtuel regroupant les titres vaudois, avec des tarifs réduits pour les jeunes.

Attendu de longue date, ce paquet de mesures propose plusieurs soutiens ciblés et, pour l'heure, limités dans le temps. Un bilan sera tiré après cinq ans. L'ensemble sera soumis prochainement au Grand Conseil qui doit encore donner son aval.

Sur le fond, le Conseil d'État est préoccupé par la crise que traversent les médias et qui a conduit à la disparition de titres comme "L'Hebdo" ou "Le Matin" version papier. Dans ce contexte, il estime "fondé" le principe d'une aide publique, indique-t-il jeudi dans un communiqué de presse.

Un plan novateur

Le maintien d'une diversité des médias est un "enjeu crucial", car c'est une "condition essentielle à la formation libre de l'opinion dans une démocratie". Ce plan est "novateur", mais il ne s'agit pas d'une "opération de sauvetage de la presse papier", avertit-il.

Concrètement, le canton envisage plusieurs champs d'action. Le premier, pour un montant de 2,5 millions de francs, vise à soutenir la presse locale et régionale en augmentant la publication d'annonces. Le canton va notamment publier des informations sur les votations ainsi que sur divers sujets liés à la prévention.

Source: ATS

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International

Grève générale en Argentine contre un Milei imperturbable

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Ni trains, ni métro, peu de bus, écoles et banques fermées... la capitale Buenos Aires sonnait creux jeudi, sans une bonne partie des 3 millions de personnes qui y transitent chaque jour. (© Keystone/EPA EFE/JUAN IGNACIO RONCORONI)

Un jour au ralenti mais pas à l'arrêt. L'Argentine vit jeudi sa deuxième grève générale en à peine cinq mois de gouvernement Javier Milei, signe que la rue hausse sensiblement le ton face au président ultralibéral.

Ni trains, ni métro, peu de bus, écoles et banques fermées... la capitale Buenos Aires sonnait creux jeudi, sans une bonne partie des 3 millions de personnes qui y transitent chaque jour. Mais pour autant avec un grand nombre de commerces et restaurants ouverts, et une circulation aux airs de week-end ou de jour férié... qui ne l'était pas en Argentine en ce jour d'Ascension.

Quelque 400 vols ont été annulés, affectant 70'000 passagers, selon l'Association latinoaméricaine du transport aérien. Mais les compagnies low cost opéraient depuis l'aéroport de Buenos Aires.

"La grève n'a pas de force", a clamé la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich, qui a dénoncé des caillassage de bus qui circulaient, un "aveu de faiblesse" selon elle. Son homologue des Transports a lui affirmé que le service public des transports fonctionnait à 40%.

La grève "contre un ajustement brutal, en défense du droit du travail, syndical, et à un salaire digne", lancée par plusieurs syndicats paraissait en tout cas bien plus suivie que celle du 24 janvier (12 heures seulement), un semi-échec raillé par le gouvernement comme la grève "la plus rapide de l'histoire", annoncée en décembre, 18 jours après l'investiture de Milei.

Cette fois encore, la présidence a dénoncé une grève "strictement politique" par des syndicats qui vont "à l'encontre de ce que les gens ont voté il y a cinq mois". "Ce gouvernement a eu plus de grèves que de réformes, c'est assez extravagant", a ironisé le porte-parole présidentiel.

Soutiens encore solides

Mais l'impact politique devrait s'avérer moindre que les grandes marches pour la défense de l'université du 24 avril (un million de manifestants à travers le pays), plus forte mobilisation hostile à Milei à ce jour, et "une leçon pour lui : la première fois qu'il a heurté un mur dans l'opinion publique, car ce qui était en jeu était un bien collectif, transversal", estime le politologue Gabriel Vommaro.

Mais "pour cette raison, cela ne doit pas être surinterprété", s'empresse d'ajouter l'analyste à l'AFP. Car, élu comme "homme providentiel arrivé pour résoudre des problèmes que les élites d'avant avaient laissé traîner", Milei "conserve dans l'opinion des noyaux de soutien indemnes, ou du moins assez solides".

De fait, malgré une légère inflexion en avril, plusieurs sondages récents voient Milei osciller entre 45 et 50% d'image positive -- il avait été élu avec 56%.

Stabilité spectaculaire

Une forme de stabilité spectaculaire pour un gouvernant qui a infligé en peu de mois, entre dévaluation, prix libérés, dépenses et aides publiques "tronçonnées", "l'ajustement le plus grand de l'histoire de l'humanité", comme l'anarcho-capitaliste aime à rappeler.

En plus, le corrosif Milei, "sans pour autant changer sa personnalité et son discours agressif", est en train de vivre "un apprentissage politique", considère Rosendo Fraga, politologue de l'Académie des sciences morales et politiques.

A ce titre, l'adoption fin avril (du moins à la Chambre basse) de son train de réformes dérégulatrices, un projet amendé, rétréci, raboté, est "importante" : elle montre un Milei "plus flexible dans la pratique, assouplissant l'idéologie", et qui "peut articuler une coalition pour gouverner, malgré sa faible force" de 37 députés sur 257.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Défilé à Malmö contre la participation d'Israël à l'Eurovision

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Partis de la grande place de Malmö, les manifestants, plus de 5000 personnes selon AFP, ont défilé dans la grande artère piétonne de la ville, brandissant des drapeaux palestiniens. (© Keystone/AP/MARTIN MEISSNER)

Des milliers de personnes ont défilé jeudi calmement dans les rues de Malmö, en Suède, pour protester contre la participation d'Israël à l'Eurovision, à quelques heures de l'entrée du pays dans la compétition, selon une équipe de l'AFP sur place.

"Je suis fan de l'Eurovision et ça me fend le coeur mais je boycotte", explique à l'AFP Hilda, une Suédoise de 30 ans aux cheveux roses, qui ne souhaite pas donner son nom. "Je ne peux pas m'amuser en sachant qu'Israël participe, quand tout ces enfants meurent. Je pense que c'est injuste".

La participation d'Israël au concours européen de la chanson, dont la finale se tiendra samedi à Malmö, a été contestée au vu de la guerre opposant Israël au Hamas à Gaza, avec à travers l'Europe, plusieurs pétitions réclamant son exclusion. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont le Biennois Nemo, l'un des favoris, ont pour leur part appelé à un cessez-le-feu durable.

La candidate israélienne, Eden Golan, doit participer dans la soirée de jeudi avec "Hurricane" à la deuxième demi-finale. "Ce n'est pas juste. A mon avis, s'ils peuvent écarter la Russie, pourquoi ne peuvent-ils pas le faire pour" Israël, s'interroge Marwo Mustafa, une jeune manifestante d'une vingtaine d'années.

En 2022, les sociétés russes de radiodiffusion avaient été exclues de l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Près de 5000 personnes

"Les gens sont ici pour l'Eurovision, pour essayer de faire la fête. Il n'y a rien à célébrer", déplore Mustafa Mustafa, 29 ans. "Nous disons que nous sommes une démocratie, mais personne ne fait rien", ajoute-t-il, les épaules recouvertes d'un keffieh.

Partis de la grande place de Malmö, les manifestants, plus de 5000 personnes selon l'équipe de l'AFP, ont défilé dans la grande artère piétonne de la ville, brandissant des drapeaux palestiniens. Des panneaux et pancartes proclamaient "Libérez la Palestine", "EUR légitimise le génocide" ou "On ne peut laver en rose le colonialisme".

La militante pour le climat Greta Thunberg, connue pour ses positions propalestiniennes, était dans le cortège, aux côtés de nombreuses familles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Le chanoine Gilles Roduit rétabli en tant que curé de St-Maurice

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Le chanoine Gilles Roduit devant la chapelle Notre-Dame du Scex à Saint-Maurice. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le chanoine Gilles Roduit a été rétabli mercredi dans sa fonction de curé du secteur de Saint-Maurice (VS), après cinq jours de grève de la faim. Il n'est cependant pas réhabilité dans sa charge de doyen du décanat de Monthey.

M. Roduit a déclaré à l'agence de presse Keystone-ATS être satisfait de cette décision, révélée mercredi par le portail catholique en ligne cath.ch, qui le réhabilite dans sa fonction principale après "5 mois et 15 jours". Elle "me donne le droit d'être prêtre chez moi, pour mes paroissiens", a-t-il poursuivi.

"La réintégration se fait petit à petit pour respecter les sensibilités qui peuvent être heurtées", a-t-il ajouté concernant la décision de ne pas le rétablir dans sa fonction de doyen du décanat de Monthey pour l'instant.

Selon cath.ch, la décision prise par le diocèse de Sion et l'abbaye de Saint-Maurice a été communiquée dans une annonce envoyée mercredi aux agents pastoraux du diocèse de Sion et du territoire abbatial de Saint-Maurice. Aucun communiqué de presse n'a été publié. Contactés jeudi, le diocèse de Sion et l'abbaye de Saint-Maurice ne s'étaient pas immédiatement exprimés.

Situation d'attente "invivable"

Ces deux institutions, pour lesquelles Gilles Roduit officiait comme curé-doyen du secteur de Saint-Maurice, avaient demandé au chanoine de se mettre en retrait dans le sillage de la diffusion en novembre 2023 de l'émission Mise au Point de la RTS qui dévoilait des cas d'abus sexuels au sein de l'abbaye, le temps d'établir les faits. Ce que l'homme d'église avait accepté.

Dans l'émission, une ancienne paroissienne, âgée de 12 ans au moment des faits, accusait le chanoine d’attouchements, ce que M. Roduit a toujours nié. Le chanoine rappelait d'ailleurs cette semaine que l'affaire avait abouti à un arrêt de non-lieu en 2005, une décision de non-réouverture de procédure en 2021 et une décision de confirmation de non-réouverture en 2022. Le cas avait également été soumis au Saint-Siège qui, après enquête, était parvenu aux mêmes conclusions.

Pour le curé écarté de sa charge, la situation était devenue "invivable", raison pour laquelle il a entamé vendredi dernier une grève de la faim. Cette action a contribué à faire pression, selon lui. Le chanoine a également adressé un message au nonce apostolique, délégué du pape, pour lui expliquer sa situation. "Il m'a répondu qu'il comprenait que la situation d'inconfort et de non-communication dans laquelle je me trouvais était invivable" et il a appelé mon évêque, a expliqué M. Roduit.

Le diocèse de Sion voulait une enquête

Mardi, l'abbaye de St-Maurice avait indiqué à Keystone-ATS soutenir Gilles Roduit et souhaiter qu'il soit rétabli dans sa charge. En février déjà, l'abbaye avait unilatéralement annoncé qu'elle levait les mesures provisoires à son encontre, s’appuyant sur les décisions de la justice civile et celles du Vatican.

Egalement contacté mardi, le diocèse de Sion avait, lui, rappelé que la mesure de mise en retrait n'était pas encore levée. Il avait dit considérer que la réhabilitation de M. Roduit ne pouvait pas uniquement se baser sur des décisions de justice déjà connues depuis longtemps au moment de la mise en retrait du curé-doyen en novembre 2023 et aurait souhaité que l'abbaye lance rapidement une enquête externe pour clarifier la situation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Au procès Trump, la défense attaque Stormy Daniels

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L'avocate de Donald Trump avait rappelé mardi que Stormy Daniels doit toujours 600'000 dollars de frais judiciaires à l'ancien président, après un procès en diffamation perdu contre lui. (© Keystone/AP/SETH WENIG)

"Vous vouliez faire plus d'argent, n'est-ce pas ?": la défense de Donald Trump a tenté jeudi de discréditer la star de films X Stormy Daniels lors du deuxième jour d'un témoignage crucial et plein de tension, au procès de l'ancien président des Etats-Unis à New York.

Déjà entendue pendant cinq heures mardi, l'actrice et réalisatrice avait livré un récit sans filtre sur sa rencontre et la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'actuel candidat des républicains à la présidentielle, en marge d'un tournoi de golf pour célébrités dans le Nevada.

Une relation sexuelle niée par Donald Trump mais au coeur de l'affaire, car c'est pour se taire dix ans plus tard sur cet épisode que l'actrice avait reçu 130'000 dollars de l'ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, dans le cadre d'un accord de confidentialité signé en bonne et due forme.

L'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître au pénal, est jugé pour la dissimulation, dans les comptes de sa holding, la Trump Organization, du remboursement des sommes à son avocat. Il est est jugé pour 34 délits de falsifications comptables, qui pourraient lui valoir une condamnation et en théorie jusqu'à une peine de prison.

Donald Trump, 77 ans, a dénoncé jeudi à son arrivée au tribunal, un dossier "Frankenstein" que "personne ne comprend".

"Protéger mon histoire"

Puis, à l'intérieur de la salle d'audience à l'allure désuète avec son mobilier en bois vieillot et ses lustres néons blancs, l'une de ses avocates, Susan Necheles, a poursuivi son contre-interrogatoire entamé mardi, cherchant à pousser Stormy Daniels dans ses retranchements et la dépeignant comme une femme avide d'argent.

"Vous vouliez faire de l'argent ?", "vous vouliez faire plus d'argent, n'est-ce pas?", a répété l'avocate, sur les raisons qui l'avaient poussée à négocier un accord de confidentialité avec Donald Trump. "Vous menaciez de nuire politiquement au président Trump s'il ne vous donnait pas d'argent pour cette histoire?", a-t-elle insisté.

"J'ai choisi la sécurité", a répondu Stormy Daniels. "La meilleure solution consistait à protéger mon histoire par une trace écrite, pour que ma famille ne soit pas en danger", a-t-elle ajouté.

Susan Necheles a continué. "Vous avez aussi joué et réalisé plus de 150 films pornographiques (...) donc vous avez beaucoup d'expérience dans l'art de rendre réelles des relations sexuelles bidon", lui a-t-elle lancé. "Celle-là, je n'ai pas eu besoin de l'écrire", a-t-elle rétorqué.

Frais judiciaires à payer

L'avocate avait rappelé mardi que Stormy Daniels doit toujours 600'000 dollars de frais judiciaires à l'ancien président, après un procès en diffamation perdu contre lui, et affirmé qu'elle avait tout intérêt à le voir condamné.

Depuis le 15 avril, Donald Trump doit s'asseoir presque chaque jour dans la salle d'audience du tribunal de Manhattan, et écouter en silence les débats, une obligation qui l'empêche de faire campagne à sa guise.".

Si les conséquences pour sa campagne d'une éventuelle condamnation sont difficiles à prédire, un acquittement de Donald Trump représenterait pour lui une victoire.

D'autant que le procès à New York risque d'être le seul à être jugé avant l'élection du 5 novembre, parmi les quatre affaires pénales dans lesquelles il est inculpé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Avalanche vers Kandersteg, quatre hélicoptères engagés

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L'avalanche s'est produite dans le secteur de l'Oeschinensee (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Une importante opération de secours était en cours jeudi en fin d'après-midi au-dessus de Kandersteg (BE), en raison d'une avalanche. Plusieurs personnes sont susceptibles d'avoir été touchées par la coulée de neige.

La police cantonale, qui a confirmé à Keystone-ATS l'information de 20Minutes, n'était pas immédiatement en état de dire s'il y a eu des blessés.

L'avalanche s'est produite à la hauteur de l'Oeschinensee. Des spécialistes de la police cantonale ont été dépêchés sur les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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