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Vaud appelle ses citoyens à recenser les fourmis

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Musée cantonal de zoologie - Lausanne

Le Canton de Vaud invite ses citoyens à procéder à un travail de fourmi, c’est le cas de le dire...il leur demande de lui donner un coup de main pour recenser les espèces de fourmis sur son territoire.

A l’occasion de son bicentenaire, la société vaudoise des sciences naturelles s’est associée à  l’Université de Lausanne et au Musée cantonal de zoologie pour lancer un projet de sciences citoyen, l’opération fourmis. Concrètement, il faut s’inscrire sur le site internet, fourmisvaud.ch, et le scientifique amateur recevra un petit kit. Des petits tubes pour collecter les fourmis, avec une petite fiche signalétique pour renseigner sur le lieu où elles ont été collectées. Elles doivent ensuite être envoyées à la société vaudoise des sciences naturelles pour qu’elle puisse les identifier. En mettant la fourmi dans ce petit tube, on la condamne à mourir, mais ce travail est nécessaire selon Anne Freitag, conservatrice au Musée de zoologie.

Anne FreitagConservatrice au Musée cantonal de zoologie

Le canton de Vaud mène cette expérience pilote. Elle servira d’exemple pour toute la Suisse. Avec ses nombreux paysages, variés, Vaud est une Suisse en miniature. Alpes, Préalpes, plaine et jura sont autant d’habitats naturels pour les fourmis suisses. Comme tous les insectes, la population des fourmis semble diminuer en Suisse.

Anne FreitagConservatrice au Musée cantonal de zoologie

Les pesticides et le manque d’autres insectes dont elles se nourrissent seraient parmi les causes de leur disparition. Leur habitat aurait aussi tendance à disparaitre. Certaines aiment la forêt, d’autres la prairie, et la tendance serait à l’uniformisation des habitats naturels. Ce qui provoque la disparition de certaines espèces.

Anne FreitagConservatrice au Musée cantonal de zoologie

L’opération a été lancée samedi dans le canton de Vaud et va durer toute l’année. Les fourmis pourraient paraître moins importantes que les abeilles aux yeux des hommes. Elles ne pollinisent pas les fleurs mais elles contribuent à l’équilibre naturel en se nourrissant d’autres insectes. Elles aèrent aussi le sol et transportent les graines de végétaux leur permettant ainsi de se reproduire.

Notez encore que tout chercheur en herbe sera renseigné sur sa découverte. Il pourra aussi voir son nom apparaître, à côté de sa contribution scientifique, s’il le souhaite bien sûr. Toutes les infos sur fourmisvaud.ch.

 

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Environnement

3e édition des Cuves ouvertes des brasseurs indépendants

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Douze brasseries indépendantes du canton de Genèven participeront à la 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Objectif: faire découvrir la production locale de bière (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les brasseurs indépendants du canton de Genèven organisent leur 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Douze brasseries participent à cette journée de découverte du monde brassicole, de Confignon à Meinier, en passant par la Ville de Genève.

Sur le modèle des caves ouvertes des vignerons, l'Association des brasseries indépendantes de Genève (ABIG) veut faire connaître et mettre en valeur la production locale de bière. Ces petites structures produisent entre 250 et 4000 hectolitres de bière par année.

Dès 11h00 et jusqu'à 23h00, des dégustations et des visites seront organisées. Il sera possible d'acheter des produits sur place, de la petite restauration sera aussi proposée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 15'000 visiteurs à la Nuit des musées de Lausanne et Pully

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L'espace d'exposition "La Muette" à Pully, consacré à Ramuz, était l'une des trois nouvelles institutions à participer à la Nuit des musées (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La 22e édition de la Nuit des musées de Lausanne et Pully (Ndm) a connu un grand succès, rassemblant samedi quelque 15'400 visiteurs sur le thème "un musée, des museaux". De 14h00 à 2h00, les noctambules ont suivi la piste des 26 institutions partenaires qui ont totalisé 52'000 visites.

Ateliers de bricolage, visites guidées, expériences uniques: il y en a eu pour tous les goûts et pour tous les âges. Avec pas moins de 153 animations originales au programme, les 26 musées partenaires ont fait preuve de créativité pour accueillir un public nombreux venu de toute la région, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Ayant rejoint la manifestation en 2023, les trois nouveaux "museaux", à savoir Naturéum, EPFL Pavilions et La Muette – espaces littéraires, ont connu un succès notable pour leur première participation à la Ndm. Installée au coeur de l’ancien centre de tri postal de la Rasude, l’after des musées a attiré près de 1400 noctambules pour la traditionnelle "silent party".

Intitulée "Un musée, des museaux", la thématique 2023 a fait la part belle aux compagnons à crocs et à griffes. L’Espace des inventions a reçu le titre d’institution muséale la plus bestiale de l’année.

La prochaine édition de la Nuit des musées aura lieu le 21 septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Séisme de magnitude 3,1 près de Porrentruy JU

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Près de Porrentruy JU, un séisme de magnitude d'environ 3,1 s'est produit dimanche matin. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un séisme de magnitude de 3,1 sur l'échelle de Richter s'est produit dimanche matin près de Porrentruy JU. Ce tremblement de terre a vraisemblablement été ressenti de manière assez forte à proximité de l'épicentre, selon le Service sismologique suisse (SED) de l'EPFZ.

La secousse s'est produite à 7h07 à 14 kilomètres au sud-ouest de Porrentruy, indique le SED dans une annonce automatique. En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour un tremblement de terre de cette magnitude.

Le Service sismologique suisse enregistre entre 1000 et 1500 séismes chaque année. La population n'en ressent que 10 à 20. Ces tremblements de terre présentent en général des magnitudes de 2,5 ou plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abus sexuels: l'évêque de Bâle reconnaît des erreurs

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L'évêque de Bâle Felix Gmür admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus sexuels (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le président de la Conférence des évêques suisses (CES), Felix Gmür, reconnaît des erreurs dans l'enquête sur les abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. "Les personnes concernées n'ont pas été assez prises en considération. J'en suis vraiment désolé".

"La perspective des victimes n'a pas été suffisamment prise en compte", ajoute l'évêque de Bâle dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. Il admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus. "J'ai changé de perspective avec le temps", assure-t-il.

Mgr Gmür dit être favorable à un accompagnement externe de l'enquête de l'Eglise sur les cas d'abus sexuels, comme l'a demandé la Conférence centrale catholique romaine de Suisse. L'évêque de Coire Joseph Bonnemain, chargé d'une enquête sur des dissimulations de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise, "a dit qu'il serait heureux de recevoir un tel soutien. Et je trouve cela aussi super".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La directrice de H+ caresse l'idée d'une caisse maladie unique

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Pour Anne-Geneviève Bütikofer, "la pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable" dans l'assurance maladie (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La directrice de l'association faîtière des hôpitaux H+, Anne-Geneviève Bütikofer, ouvre la porte à une caisse maladie unique. "La pression de la souffrance est tellement grande qu'une révolution semble inéluctable", lâche-t-elle.

Une caisse maladie unique n'est peut-être pas la bonne solution, "mais elle vaut la peine d'être envisagée", déclare Mme Bütikofer dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. "Si 2,5 millions de personnes changent de caisse chaque année, avec des coûts de 800 à 1000 francs par changement, nous avons déjà trouvé notre potentiel d'économies de plusieurs milliards. Les réflexions autour de la caisse unique sont donc légitimes".

Malgré les coûts élevés de la santé pour la population,"nous demandons une augmentation de 5% de tous les tarifs" hospitaliers, indique la responsable. "Le renchérissement doit enfin être pris en compte".

Financement des soins

Mais, selon elle, ces hausses ne devraient pas se répercuter sur les primes de l'assurance maladie. "Je pose la question de savoir si, dans le système, nous finançons les bonnes choses avec les bonnes sources de financement".

La discussion menée jusqu'à présent sur la maîtrise des coûts dans le secteur de la santé n'est "qu'un emplâtre sur une jambe de bois", poursuit Mme Bütikofer. Elle appelle à parler du financement des soins de santé.

"Aujourd'hui, toutes les prestations hospitalières sont financées par l'assurance maladie obligatoire", ajoute-t-elle, soulignant qu'il n'y a ainsi pas de sources de rémunération supplémentaires pour les nouvelles dépenses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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