Figurant parmi les trois principaux pôles d'échanges des transports publics du canton avec Rive et Cornavin, Bel-Air constitue un point stratégique pour la mobilité genevoise. En raison du nombre important de bus, trolleys et trams qui y circulent, ce passage clé entre les deux rives du Rhône peut être rapidement bloqué si un trop grand nombre de véhicules privés s'y faufilent pour éviter de passer par les ponts de la Coulouvrenière ou du Mont-Blanc aux heures de pointe. C'est la raison pour laquelle Ville et Canton ont instauré un nouveau régime de circulation interdisant le trafic privé dans ce secteur, à l'exception des véhicules des entreprises de livraison et de service.
Centre névralgique de la mobilité genevoise
Avec près de 72'000 montées et descentes d'usagers enregistrées en 2019, Bel-Air est le deuxième plus important pôle d'échange des transports publics derrière la gare Cornavin et devant Rive. Il s'agit également d'un important lieu de passage d'une rive à l'autre pour les modes doux, marche en tête, et pour les entreprises, qui doivent pouvoir poursuivre leurs activités sans être péjorées par la congestion du trafic aux heures de pointe
Donner la priorité au transports professionnels
Or, le trafic de transit continuant à emprunter cet itinéraire en dépit de la concentration des transports publics dans le secteur provoquait toujours plus de situations de blocage de ce nœud stratégique pour la mobilité genevoise. En restreignant l’usage de la voiture dans ce périmètre. Les autorités entendent garantir au transport professionnel un accès facilité au cœur de Genève, tout en améliorant la progression des transports collectifs, des cyclistes et des piétons sur ce pôle.
Cette mesure, conforme aux principes énoncés dans la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE), fait également partie des actions qu'entreprend progressivement le Canton pour répondre à l'urgence climatique décrétée par le Conseil d'Etat en juin dernier. Celle-ci participe ainsi à la stratégie du Plan climat cantonal qui exige la diminution de 40% des trajets effectués en transport individuel motorisé d'ici 2030, pour ensuite atteindre la neutralité carbone à Genève en 2050.
Le réalisateur américain Alexander Payne présidera le jury du 82e festival de cinéma de Venise qui se déroulera du 27 août au 6 septembre dans la Cité des Doges, a annoncé lundi la Mostra.
"C'est un grand honneur et une joie de faire partie du jury de Venise", qui sera chargé de décerner le prestigieux Lion d'or du meilleur film - attribué l'an dernier à l'Espagnol Pedro Almodovar, a réagi dans un communiqué le réalisateur d'origine grecque.
"Même si j'avoue ma gêne de réalisateur à devoir comparer des films entre eux, je m'incline devant l'histoire presque centenaire de la Mostra de Venise, qui célèbre haut et fort le cinéma en tant qu'art. Je ne saurais être plus enthousiaste", a ajouté Alexander Payne.
Le réalisateur de 64 ans, également scénariste et producteur, a cosigné le scénario de "Jurassic Park 3" en 2001 et connu son plus grand succès en 2003 avec "Monsieur Schmidt".
Cette comédie douce-amère, dont il est le réalisateur et coscénariste, avec Jack Nicholson dans le rôle principal, a valu à ce dernier le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique et à Alexander Payne celui du meilleur scénario (avec Jim Taylor).
"Alexander Payne appartient à ce petit cercle de cinéastes-cinéphiles dont la passion pour le cinéma se nourrit de leur connaissance des films du passé et de leur curiosité pour le cinéma contemporain, sans frontières ni barrières d'aucune sorte. Ces qualités, ainsi que son expérience de cinéaste, réalisateur et scénariste, font de lui le candidat idéal pour présider les travaux du jury de Venise", a commenté Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Une coalition d'associations étudiantes, de syndicats et de partis gauche a présenté lundi une résolution commune destinée à combattre le programme d'allègement budgétaire 2027 de la Confédération. Elle prévoit des actions sur les campus romands et au niveau national.
Doublement voire quadruplement des taxes d'études, diminution des contributions au Fonds national pour la recherche, le projet du Conseil fédéral viendra "empirer une situation déjà insoutenable au vu de la précarité des personnes en formation et des chercheuses et chercheurs et de l'inégalité d'accès aux études supérieures préexistantes", a dénoncé Léa Ziegler, du syndicat SSP devant la presse réunie à Lausanne.
La résolution, votée par plus de 30 organisations, sera transmise au Conseil fédéral dans le cadre de la procédure de consultation. Elle servira aussi de base pour informer la communauté académique des mesures en cours de discussion à Berne et à mobiliser sur les campus et dans la rue, a précisé Léa Ziegler.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La haute saison des allergies au pollen a débuté en Suisse, avec la floraison des graminées. Elle durera jusqu'à la fin de l'été, avec un pic en mai et juin, avertit lundi le Centre d'allergie suisse (aha!).
La saison du pollen de graminées "démarre tôt en raison de la douceur de l'hiver et du printemps. La végétation a une à deux semaines d'avance sur la moyenne à long terme", explique Regula Gehrig, biométéorologue à MétéoSuisse, citée dans un communiqué.
Une vague de froid en avril a "ralenti brièvement la croissance, mais avec la hausse des températures, on peut désormais s'attendre à une augmentation rapide du pollen de graminées", ajoute-t-elle. Parallèlement, le pollen de bouleau, très allergisant, continue de circuler.
Il est difficile de prédire l'évolution des concentrations de pollen dans les semaines à venir. Elle dépend de la météo, en particulier de la fréquence des pluies et de la durée des phases ensoleillées.
Pas une maladie anodine
En Suisse, environ une personne sur cinq réagit au pollen, explique Roxane Guillod, responsable des services spécialisés de aha!. Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés.
Le rhume des foins n'est toutefois pas anodin. S'il n'est pas traité, il peut évoluer vers de l'asthme. C'est pourquoi le Centre d'allergie suisse recommande de faire examiner les symptômes par un médecin - de préférence un allergologue.
"Souvent, des médicaments tels que des antihistaminiques - complétés selon les besoins par un spray nasal ou des gouttes pour les yeux avec de la cortisone - sont utiles", note Roxane Guillod. Une désensibilisation permet aussi de s'attaquer à la cause de l'allergie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Cela ne surprendra personne, les espaces verts dans les villes bruyantes favorisent la détente. Une étude de l'Empa et du WSL montre cependant pour la première fois l'impact réel de ces espaces sur la gestion du stress physique et mental.
"Les citadins exposés au bruit peuvent nettement mieux se reposer lorsqu'ils vivent à proximité d'espaces verts ou dans des environnements végétalisés. Cet effet se manifeste aussi bien sur le plan physique que mental et il est même démontrable à long terme", indique Beat Schäffer, du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa), cité lundi dans un communiqué.
Les effets à court terme sur la gestion du stress ont été étudiés dans le laboratoire audiovisuel (AuraLab) de l'Empa. Les sujets ont d'abord été stressés: ils devaient résoudre des tâches en étant pressés par le temps, tout en étant exposés à trois niveaux sonores différents, comparables à l'ambiance d'une salle de lecture jusqu'à un trafic routier bruyant.
Après la phase de stress, ils ont été plongés dans un monde virtuel à l'aide de lunettes de réalité virtuelle (VR): soit dans un environnement urbain avec des bruits urbains faibles, soit dans un paysage rural proche de la ville avec un environnement sonore naturel.
Plus calmes et plus concentrés
Après s'être immergés dans l'espace vert virtuel, les sujets se sont sentis plus calmes, plus détendus et plus concentrés que dans le scénario urbain de comparaison. "Au début, un effet de récupération a été observé pendant les deux scénarios VR, mais finalement, le stress physique a diminué de manière nettement plus importante dans l'environnement végétal", explique Claudia Kawai, chercheuse à l'Empa.
Le niveau de stress physiologique a été mesuré par la production de sueur sur les doigts et la concentration de cortisol dans la salive. Ces symptômes ne sont toutefois apparus que lorsque les personnes testées étaient non seulement exposées au bruit dans la situation de stress, mais devaient également résoudre des tâches en même temps. En revanche, le bruit de la circulation a toujours été perçu comme gênant.
L'étude du potentiel de récupération a clairement montré que les forêts et les lacs avec un environnement sonore naturel ont l'effet le plus reposant. Cependant, si la part de bruits d'origine humaine augmente, cet effet diminue nettement. Il était le plus faible dans les espaces urbains où la nature n'était ni visible ni audible.
Base de décision
Les résultats du laboratoire ont été confirmés par une étude de terrain. Des scientifiques de l'Empa ont rendu visite en ville de Zurich à plus de 230 volontaires vivant dans divers environnements. Des échantillons de cheveux ont été prélevés pour mesurer le cortisol, l'hormone du stress.
Par ailleurs, une équipe de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) a mené une enquête pour déterminer dans quelle mesure la population suisse peut se détendre dans les espaces verts de son voisinage et quel rôle joue la pollution sonore dans ce contexte.
Ces résultats font partie du projet RESTORE (Restorative green spaces in noise-polluted areas) qui vise à fournir une base de décision aux législateurs et aux responsables de l'aménagement du territoire. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Environmental Psychology .
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Avec l'arrivée du printemps, la saison des rénovations s'invite dans les propriétés des particuliers. La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) alerte les propriétaires quant à la recrudescence d'arnaques à la rénovation qui lui ont été rapportées ces dernières semaines, notamment auprès des personnes âgées.
Plusieurs cas d'arnaques à la rénovation ont été recensées ces dernières semaines, notamment dans le Nord vaudois, rapporte la FVE lundi dans un communiqué. Il s'agit pour la plupart du temps de chantiers non conformes où travaillent des personnes non déclarées, engagées par des entreprises de passage. Ces travaux souvent très chers, mal réalisés et sans garantie font des victimes principalement auprès des personnes âgées.
A travers les mailles du filet
La FVE cite à titre d'exemple le cas d'une retraitée de 83 ans. Elle s'est vu imposer des travaux à hauteur de 32'300 francs, représentant près de 400 heures de travail pour le simple ponçage et de la peinture sur son chalet.
Il est très difficile pour les contrôles de chantiers de les identifier. Lors d'une dénonciation d'un de ces chantiers sauvages, à l'arrivée des inspecteurs de chantiers, les entreprises ont souvent déjà plié bagage.
Cette configuration d'entreprise réalisant des travaux de rénovation en porte à porte passe donc malheureusement à travers les mailles du filet, déplore la FVE. Sans compter que ces "firmes-voyous" font régulièrement fi de la loi et des règles, notamment en matière de travail au noir et de sécurité.
Bonnes pratiques
La FVE rappelle que les professionnels déclarent et paient les charges sociales de leurs employés, qu'ils organisent leurs chantiers de manière sécuritaire et conforme aux directives légales et environnementales et qu'ils assument la garantie sur leurs travaux. Par ailleurs, ils utilisent des produits de qualité, dûment autorisés et employés dans les normes environnementales en vigueur et établissent un devis sérieux sur la base du prix du marché.
S'il est parfois difficile de choisir une entreprise pour réaliser ses travaux, la plateforme www.construirevaudois.ch permet de trouver le professionnel adéquat parmi les 2800 entreprises coopératrices de la FVE. Car les circuits courts et donc l'engagement d'entreprises de proximité comptent également, relève la FVE.
Et de rappeler que la police vaudoise fournit également sur son site internet des conseils pour se protéger des arnaques à domicile.
www.construirevaudois.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats