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Une doctoresse des HUG sous enquête pour des expertises controversées

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Une doctoresse des HUG est actuellement mise en cause pour des pratiques controversées. Plusieurs familles l’accusent d’être à l’origine de la perte de la garde de leur enfant. Plus précisément, ce sont ses expertises familiales qui posent problème.

Cette médecin qui, rappelons-le, est présumée innocente, est spécialiste forensique en psychiatrie et psychothérapie. C’est elle qui est chargée par le Service de Protection des Mineurs de Genève ainsi que par le Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant de réaliser des expertises familiales lors de conflits entre parents. Problème : l’experte pose quasi systématiquement le même diagnostic : elle avance que les parents souffrent de troubles de la personnalité. Avec des conséquences non négligeables, puisqu’ils se voient bien souvent privés du droit de voir leurs enfants. Un collectif de parents s’est donc formé et remet en cause la qualité de ses expertises familiales.

Le collectif compte des dizaines de familles. Ce n’est pas une famille isolée dont on parle mais des dizaines de mamans et de papas de tous bords que nous avons rencontrés. Certains n’ont pas vus leurs enfants depuis des mois, voire un an, parce qu’ils sont diagnostiqués comme narcissiques avec des troubles mixtes. Ces familles se sont donc rassemblées pour espérer pouvoir peser dans la balance.

 Une situation qui a poussé les autorités à réagir. Un audit externe a été lancé en mars par les Hôpitaux universitaires genevois. Il a été confié à un médecin d’un autre canton  qui n’a aucun lien avec la doctoresse en question. Il dira s’il y a lieu d’émettre des critiques sur la qualité des expertises. Une information confirmée par Mauro Poggia. Le conseiller d’Etat chargé de la santé n’est pas étonné de ces critiques. Mais il souligne l’importance de les vérifier.

Cour des comptes saisie

La Cour des comptes a également été saisie dans cette même affaire. L’avocat mandaté par les parents se pose des questions sur la manière dont fonctionne cette Doctoresse. Si elle est à 100% aux HUG, a-t-elle par exemple la possibilité de faire des expertises  judiciaires à titre privé ? Ce que Mauro Poggia dément. La lettre adressée à la Cour des comptes parle également de troublantes connivences entre la Doctoresse et le Service de protection des Mineurs. Ce qui poserait des questions quant à son indépendance. Une plainte a également été déposée auprès de la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil genevois vendredi après-midi. Précisons que la doctoresse, en question, n’a pas souhaité s’exprimer tant que l’audit est en cours, de même que les HUG.

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2 Commentaires

2 Comments

  1. Pour nombre d'expertises psychiatriques, les conclusions sont posées et le rapport est fait en conséquence.

    Une enquête c'est un pas à considérer, le pas suivant consiste dans les remédiations (Voir le rapport de la Cour des comptes sur le Service de protection des mineurs - 2016 - dépendant du DIP, aucun effet notoire aujourd'hui). Il reste le silence.

    Il n'y a pas que dans l'affaire Ramadan que « Le silence est un véritable poison » au DIP. La vérité est étouffée par exemple pour les accidents à l'école, les graves dysfonctionnements au Service de la protection des mineurs (un directeur n'a pas pris les mesures pour des enfants placés par ce service et abusés par un membre de leur famille d'accueil)...

  2. De oliveira Mena

    12 mars 2019 à 10 h 08 min

    Je suis moi meme maman des jumelles de bientot 12 ans.... je me considere comme une personne de plus lesee par ce service dans la mesure ou j ai perdu la garde et le droit de voir mes filles grandir comme tout parent.... tout cela parce que j ai refuse d aller voir un psy et de doner mon aval pour que le tribunal des mineurs consulte mon dossier medical. Oui je le refuse toujours et je paie le prix fort.

    Je ne peux pas comprendre que l on puisse donner autant de pouvoir a ces services!!!
    Je ne peux pas comprendre que depuis la naissance de mes enfants que j ai porte a terme, pour lesquelles j ai failli perdre la vie, pour lesquelles j ai ete seule presente pendant les 3 annees apres la separation avec le pere. 3 annees ou elles ont ete choyees, aimes, afin de leur apporter le necessaire apres cette douloureuse experience qu est la separation des parents car le pere a refait ca vie a peine 4 mois apres...

    Que dire??? Que dire des lois en matiere d enfants en Suisse??? Que dire de ces gens qui se croivent tout puissants et, que le sont d ailleurs????

    Que dire de cette dictature???? Oui il s agit d une dictature!!! Cela semble etrange d evoquer tel mot en Suisse.... pourtant c est le cas!!!
    Que dire d une juge pour qui l aspect financier est plus important que la presence parentale???
    Que dire et que faire quand des copinages ce sont formes et que ces dits services ferment les yeux aux agissements d un des parents??? Ou est le sens de vos lois???
    Vos lois ne vont pas de pair avec le mot justice!!! Oh que NON!!!

    Mes enfants m ont ete retirees un maudit matin le 29 octobre 2016.

    Depuis, je me rebelle a ma maniere.
    Plus la force de dialoguer avec ces gens pour lesquels d ailleurs je n ai pas de respect!!!

    On m ordonne d aller voir un psy sur pretexte que j ai un trouble du comportement?!
    Pourtant, le meme directeur qui a valide l ivasion ce 29 oct 2016 est accuse par l assistante social qui est venu ce jour la de... harcelement sexuel!!!

    A present c est cet article qui m interpelle...

    Et dans l histoire ce sont des parents comme moi qui devons faire preuve de bonne foi... allucinant!!!!

    Je me demande: combien de familles encore devront faire les frais des agissement de ces gens?????

    Combien????

    Tout le monde sait et rien n est fait pour que cela change!!!

    Cela dure depuis des annees!!!

    Conceil d etat??? Qui doit repondre des blessures que ces gens laissent derriere eux via leurs decisions??? Oui il s agit bien des blessures!!!! Ce ne sont pas des plaies visuelles mais elles sont bien la!!!

    En attendant ces gens continuent de vivre leur vie normallement... alors que d autres meurent a petit feu car quand on touche a NOS ENFANTS on touche au plus profond de nous meme.

    #parentsenfantsmeurtris!!!
    #mortspmi
    #URGENTchangementloisenfantsparents
    #reparationlegal

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International

Une première grue déployée à Baltimore pour dégager les débris

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré mardi après avoir été percuté par un porte-conteneurs. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Une première grue a été déployée jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré. La réouverture du port, important pour l'économie, prendra beaucoup de temps, ont prévenu les autorités.

Le pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, s'est écroulé tel un château de cartes mardi, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore. Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

"Nous remuons ciel et terre" pour que le port soit à nouveau opérationnel, a déclaré jeudi Tom Perez, conseiller à la Maison Blanche. "Un navire-grue de grande capacité sera sur place dans la journée pour aider à ramasser les débris", a-t-il ajouté dans un entretien à la chaîne américaine MSNBC.

Les responsables ont toutefois prévenu que les difficultés étaient de taille, la recherche des corps des quatre hommes toujours portés disparus ayant été interrompue mercredi en fin de journée, car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident.

"Fonds d'aide d'urgence"

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion. Ces hommes faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont.

Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes. Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu Wes Moore, gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement. Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

"Perte substantielle"

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg. "Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont. En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore étant le neuvième du pays en termes d'activité et génère plus de 15'000 emplois.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime. "Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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