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Une commission du National demande la poursuite des négociations

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La présidente de la commission de politique extérieure du Conseil national Tiana Angelina Moser (PVL/ZH) a présenté lundi au Palais fédéral les dernières décisions concernant l'accord cadre avec l'UE. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Une rupture des négociations avec l'Union européenne sur l'accord cadre n'est pas une option, estime la commission de politique extérieure du National. Elle demande au Conseil fédéral de trouver un compromis pour éviter d'aboutir à un échec.

Réunie en séance extraordinaire lundi, la commission a convoqué cinq conseillers fédéraux à répondre à ses questions. Seuls le président de la Confédération Guy Parmelin et le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis ont répondu présent.

Après les avoir interrogés notamment sur les conséquences d'un échec de l'accord institutionnel, la commission a estimé qu'il n'était pas possible de mettre fin aux négociations sans un concept sur la poursuite des bilatérales avec l'UE, a indiqué sa présidente Tiana Angelina Moser (PVL/ZH) devant les médias.

Le Conseil fédéral est conscient des risques potentiels d'un échec. Il doit présenter un plan B, a ajouté Laurent Wehrli (PLR/VD). Par 17 voix contre 6, la commission exhorte le gouvernement à poursuivre les discussions. Le mandat de négociation doit en outre être adapté en vue de trouver un compromis. Il doit être fondé sur des principes et être suffisamment large pour obtenir des solutions.

Conséquences à connaître

A l'unanimité, la commission souhaite une documentation complète sur les conséquences d'une suspension ou d'une rupture des négociations avec l'UE. Le public doit savoir ce qu'il peut se passer, selon Mme Moser.

D'autant plus que sans accord, la Suisse risque d'être confrontée à des conséquences négatives dans différents dossiers, notamment la sécurité et l'approvisionnement. La collaboration avec l'UE doit pouvoir se poursuivre à long terme, a expliqué la présidente. Une décision sur l'accord-cadre est attendue ces prochains jours, voire ces prochaines semaines.

Les positions entre Berne et Bruxelles sur l'accord institutionnel sont éloignées sur plusieurs points. La rencontre entre le président de la Confédération Guy Parmelin et la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen à fin avril a montré que les fronts s'étaient durcis.

Le Conseil fédéral estime avoir fait d'importantes concessions sur toute une série de questions critiques comme la reprise dynamique du droit européen, le rôle de la Cour de justice de l'Union européenne pour le règlement des différends et la clause guillotine. Les trois points en suspens, à savoir les aides d'Etat, les mesures d'accompagnement et la directive relative aux droits des citoyens de l'UE, doivent donc être réglés dans le sens voulu par la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Retraites Populaires: les assurés profitent d'une bonne année 2023

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Les Retraites Populaires gèrent près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'année 2023 s'est terminée sur une note positive pour les Retraites Populaires, malgré un environnement difficile. Le spécialiste de la prévoyance et assureur vaudois enregistre de bons résultats.

Ceux-ci lui permettent de consolider son bilan et de redistribuer des excédents aux assurés, indique-t-il dans un communiqué publié jeudi.

Un contexte géopolitique difficile et des marchés financiers agités n'ont pas réussi l'an dernier à plomber les Retraites Populaires, qui inscrivent une performance positive de 4,3% sur leurs placements. Une résultat qui leur permet de consolider leurs réserves et leur degré de couverture. En outre, une participation aux excédents à hauteur de 32 millions de francs a pu être versée aux personnes assurées. Les Retraites Populaires ont également pu verser une allocation unique totale de 3,5 millions aux pensionnés du 2ème pilier. En termes d'encaissements, l'institution a réalisé un montant record de 800 millions.

Pendant l'année écoulée, les Retraites Populaires ont poursuivi leurs rénovations d'immeubles et leurs acquisitions immobilières. Au total, l'institution gère près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements.

A noter également qu'au 1er janvier 2024, Eric Niederhauser a pris la succession de Philippe Doffey en tant que directeur général des Retraites Populaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le Tribunal fédéral confirme la prison ferme pour Alain Soral

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Alain Soral est condamné pour discrimination et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) confirme la condamnation d'Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste. Pour des raisons de procédure, sa peine privative de liberté passe de 60 à 40 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tribunal fédéral confirme la prison ferme pour Alain Soral

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Alain Soral est condamné pour des propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) confirme la condamnation d'Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste. Pour des raisons de procédure, sa peine privative de liberté passe de 60 à 40 jours.

Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, avait publié en 2021 une vidéo où il s'en prenait à l'auteure d'un article à son sujet. Il taxait la journaliste de "grosse lesbienne" et "militante queer", insinuant que ce dernier terme voulait dire "désaxé".

Pour le TF, ce langage "rabaissant" et outrancier" invite à mépriser la journaliste, en raison notamment de son orientation sexuelle. Il ne fait "aucun doute" qu'il "tend à éveiller et exciter un sentiment de haine".

Tous les éléments constitutifs de l'article 261 bis du code pénal sont réunis, note la Cour qui rappelle que depuis 2020, cette disposition a été étendue aux discriminations liées à l'orientation sexuelle. M. Soral écope de 30 jours-amende pour diffamation et 40 jours de prison pour discrimination et incitation à la haine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Comptes 2023: des résultats en retrait mais globalement équilibrés

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Comme à leur habitude, les grands argentiers se sont montrés presque partout assez prudents dans leurs prévisions budgétaires (image symbolique). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les comptes cantonaux 2023 bouclent sur un bénéfice global de plus de 2,2 milliards de francs. Genève empoche plus de la moitié grâce à un résultat exceptionnel. Mais bon nombre de cantons sont juste à l'équilibre, voire légèrement dans le rouge comme Vaud.

A ce jour, 25 cantons ont présenté leurs comptes pour l'année 2023. Treize ont enregistré un déficit. Dix-huit ont terminé au-dessus des prévisions. Genève figure comme exception notable dans le tableau: au lieu d'un déficit de 476 millions de francs budgétisé, le canton a engrangé un bénéfice de près de 1,4 milliard de francs.

Le deuxième plus haut résultat est celui de Zoug avec 461 millions. Côté romand, la performance est plus modeste à l'exception de Genève. Vaud, qui avait anticipé une perte de 230 millions, clôt son exercice sur une perte de 39 millions, premier déficit depuis 2004. Fribourg boucle juste à l'équilibre avec un bonus de peu plus de 200'000 francs.

Gros écarts par rapport aux budgets

Les comptes 2023 du canton du Jura, publiés jeudi, accusent un déficit de 11,8 millions de francs. Le Valais termine sur un plus de 34 millions, en recul toutefois de 22 millions par rapport à 2022. Les résultats de Neuchâtel manquent encore (ils seront publiés le 29 avril). Et Berne, qui prévoyait un excédent de 100'000 francs, clôture l'exercice sur un léger déficit de 13 millions.

Comme à leur habitude, les grands argentiers se sont montrés presque partout assez prudents dans leurs prévisions. Reste que de grandes différences apparaissent entre budgets et résultats. Zurich, qui avait budgétisé un trou de 353 millions, a réduit la perte à 2 millions. Bâle-Ville qui avait tablé sur un gain de 13 millions, termine avec +434 millions.

Des recettes fiscales à la baisse

Au bilan, les 25 cantons ont engrangé pour 2023 des bénéfices cumulés de l'ordre de 2,3 milliards. Une année auparavant, ils se montaient à 3,5 milliards. En 2023, la Banque nationale suisse (BNS) n'a rien versé aux cantons contrairement à 2022 (4 milliards).

"Les chiffres montrent des résultats 2023 en retrait par rapport à ce qui a prévalu depuis 2017. Les cantons n'affichent plus quasi systématiquement des bénéfices substantiels", indique à Keystone-ATS Nils Soguel, professeur de finances publiques à l'Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP).

Cette situation est liée en partie à des recettes fiscales qui ont perdu de leur dynamisme sous l'effet d'un tassement de la croissance économique, poursuit-il. "Mais elle est surtout liée à une hausse des dépenses que les cantons peinent de plus en plus à maîtriser."

Une observation partagée par le grand argentier zurichois Ernst Stocker (UDC), président de la Conférence des directeurs cantonaux des finances (CDF). Aujourd'hui, les exigences augmentent et les coûts en matière de santé vont croître en raison du vieillissement de la population, un domaine essentiellement à la charge des cantons.

Genève, un cas à part

Concernant la situation en Suisse romande, Nils Soguel note que l'Etat de Genève se distingue par une volatilité des recettes beaucoup plus grande que dans les autres cantons. "Le tissu économique genevois est sensiblement plus exposé aux fluctuations internationales, pour le meilleur - ce qui fut le cas en 2023 - comme pour le pire", relève-t-il.

Dans les autres cantons, la dynamique est davantage portée par la consommation intérieure et l'investissement. Or cette dynamique s'est essoufflée en 2023, ajoute le directeur de l'IDHEAP.

A noter toutefois que certains cantons, comme Vaud, Fribourg ou même le Valais, sont parvenus ces dernières années à réduire leur niveau d'endettement beaucoup plus substantiellement que Genève, Jura ou Neuchâtel, rappelle M. Soguel. Ces trois derniers disposent en conséquence d'une marge de man½uvre réduite pour faire face aux enjeux futurs.

2024 s'annonce difficile. La majorité des cantons s'attend à un déficit malgré une reprise économique dynamique. Plusieurs ont d'ores et déjà annoncé des mesures d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Easyjet: perte réduite malgré le carburant et le Moyen-Orient

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Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs) (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La compagnie aérienne britannique Easyjet a dit jeudi anticiper une perte avant impôts réduite sur un an pour son premier semestre décalé, profitant d'un week-end de Pâques précoce, et ce malgré un carburant en hausse et l'impact du conflit au Moyen-Orient.

Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs), réduite d'au moins 50 millions de livres sur un an, pour les six mois achevés au 31 mars, a indiqué l'entreprise dans un communiqué, diffusé en amont de la publication de ses résultats le 16 mai.

"La demande de Pâques a été particulièrement forte, dopant (les résultats du) mois de mars en raison du timing précoce" de ce long week-end cette année, a fait valoir la compagnie.

Le titre d'Easyjet était en hausse de 3,16% à 534,60 pence jeudi peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.

En revanche Easyjet a souffert sur la période de "difficultés liées au coût du carburant", avec un coût du kérosène par siège en hausse de 6%, "et du conflit au Moyen-Orient, qui a entraîné un impact direct d'environ 40 millions de livres au premier semestre".

Vols vers Israël repris

Fin novembre, la compagnie "low cost" avait averti qu'elle pâtissait des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, qui a débuté par une attaque sans précédent du mouvement palestinien islamiste le 7 octobre, et qui l'avait conduit à suspendre ses vols pour Israël et la Jordanie.

Après avoir repris ses vols vers Israël le 25 mars, Easyjet les a à nouveau suspendus cette semaine après l'attaque menée par l'Iran contre Israël, cette fois jusqu'au 27 octobre, invoquant une situation "en constante évolution" et "la sécurité de (ses) passagers et de (ses) équipages".

"C'était un programme de vol limité" et "nous avons aussi constaté que nous pouvions réaffecter" la capacité de vol vers d'autres destinations en amont de la saison estivale, a fait valoir Johan Lundgren, directeur général d'Easyjet, lors d'une conférence téléphonique.

"Nous sommes confiants sur notre capacité à mettre en oeuvre un nouveau programme de vol record cet été", alors que "la demande continue d'augmenter" en amont de cette saison clé pour le transporteur, a-t-il ajouté.

EasyJet avait annoncé en novembre avoir renoué avec les bénéfices annuels sur son exercice 2022/2023 grâce à "une performance record" l'été dernier après trois années de pertes dans la foulée de la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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