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GESDA: la Suisse veut éviter une "guerre froide" sur la science

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Aussi bien le conseiller fédéral Ignazio Cassis que les responsables de l'Anticipateur de Genève pour la science et la diplomatie (GESDA) souhaitent oeuvrer à faire en sorte que les innovations scientifiques aient un impact positif sur toute la société. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse voit l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA) en outil face à la menace d'une "guerre froide" scientifique. En ouvrant le premier sommet de cette entité, Ignazio Cassis a appelé jeudi à garantir des avancées équitables pour tous.

"Il y a un besoin urgent de saisir ce que la science et la technologie ont à offrir en termes d'anticipation, de compréhension et de solutions", a affirmé le conseiller fédéral dans un message vidéo. De quoi garantir que les avancées seront positives pour tous les citoyens, une tâche à laquelle le GESDA va contribuer.

De plus en plus, des déclarations se font entendre sur une "guerre froide" imminente entre puissances autour de la science et de la technologie, a ajouté le chef de la diplomatie suisse. Face à cette menace, le GESDA constitue un instrument pour le multilatéralisme, selon lui. Il faut une "gouvernance mondiale du 21e siècle" établie sur l'anticipation, sur des preuves et sur une approche équitable.

Dévoilé jeudi, le radar sur 216 avancées scientifiques qui vont avoir un impact à 5, 10 et 25 ans doit permettre de faciliter cet objectif. L'Anticipateur lancé en 2019 par la Confédération, le Canton et la Ville de Genève veut oeuvrer au rapprochement entre tous les acteurs politiques, scientifiques et de la société, y compris la population.

"Nous sommes établis à Genève mais nous travaillons pour un bien commun mondial", a affirmé à la presse son président Peter Brabeck-Letmathe. Avec l'accélération de la science, celle-ci "doit être à la table des discussions" internationales, a renchéri le vice-président de l'entité, l'ancien patron de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) Patrick Aebischer.

Premières solutions en août

"Ce que nous essayons de faire avec le GESDA est nouveau et, par conséquent, difficile", dit aussi de son côté M. Cassis. Selon lui, aucune proposition de diplomatie scientifique n'a été meilleure jusqu'à présent.

Les nombreuses thématiques identifiées dans le radar sont liées à l'intelligence artificielle (IA), à l'augmentation de l'être humain, à la régénération écologique et à la diplomatie scientifique. Parmi ces composantes, les défis vont de la décarbonisation aux innovations technologiques en passant par le génome humain ou les systèmes alimentaires.

"C'est une première étape", selon M. Brabeck-Letmathe. Le radar et la réunion de jeudi à samedi doivent "ouvrir une consultation mondiale".

D'ici 25 ans, parmi les nombreux scénarios anticipés, l'IA devrait faciliter les soins mais aussi étendre les capacités humaines. Plus de 80% des énergies pourraient être renouvelables. Des données devraient pouvoir porter sur les défis dans toutes les zones, y compris celles les plus reculées dans le monde.

Plus de 540 scientifiques suisses et étrangers y ont contribué. Désormais, avec la plateforme publique lancée jeudi, le GESDA veut en faire un outil de démocratisation de la science auprès de la population. De premières solutions seront annoncées en août prochain lors du second sommet de l'institution.

Millions de francs investis

Le radar sera actualisé chaque année avec les apports d'autres scientifiques et des citoyens. Pour ce dialogue, un conseil de sondages numériques est lancé. Avant même ce dispositif, plus de 10 millions de posts sur les réseaux sociaux ont déjà été analysés.

Jusqu'à samedi, le premier sommet de l'entité va porter sur 16 thématiques identifiées dans cet instrument qui pourraient faire avancer les Objectifs du développement durable (ODD) d'ici 2030.

Avec des millions de francs investis, le soutien des autorités au GESDA a déjà été prévu pour trois ans depuis le lancement de celui-ci. Selon son président, pas question de devenir une organisation internationale qui réunirait des centaines d'employés.

Le GESDA devrait continuer de fonctionner avec quelques dizaines de personnes, mais faciliter un dialogue entre des milliers de personnes. "C'est la force du GESDA", ajoute M. Brabeck-Letmathe.

Quelque 900 responsables politiques, scientifiques et représentants du secteur privé ou d'ONG de dizaines de pays sont réunis jusqu'à samedi à Genève ou en ligne. Parmi eux figurent une conseillère du président américain Joe Biden, Alondra Nelson, et le Prix Nobel de physique Didier Queloz. Ou aussi la Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet et d'autres patrons d'entités onusiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Vingt-cinq chars Leopard devraient être revendus en Allemagne

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La commission de politique de sécurité du National veut la mise hors-service de 25 chars Leopard. La Suisse pourra ainsi revendre au constructeur allemand les véhicules dont elle n'a plus besoin, indiquent mardi les Services du Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Immeuble en feu à Bex (VD)

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Les pompiers ont dû intervenir dans la nuit de lundi à mardi à Bex en raison d'un incendie dans un immeuble (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi et mardi à Bex (VD), peu avant deux heures du matin. A l'arrivée des secours, les habitants avaient déjà tous pu évacuer le bâtiment. Aucun blessé n'est à signaler, hormis une personne légèrement incommodée par la fumée.

Un des appartements situés au rez-de chaussée a été entièrement ravagé par les flammes. Durant les opérations, les locataires ont été pris en charge par la commune et la plupart ont été relogés chez des proches, précise la police vaudoise dans un communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'activité du Pouvoir judiciaire toujours plus importante

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Olivier Jornot, procureur général de Genève, présente l'activité du pouvoir judiciaire 2022 lors d'une conférence de presse au palais de justice, ce mardi 28 mars 2023. © Miguel Hernandez

À Genève, le bilan 2022 du Pouvoir judiciaire fait état d'une hausse de 4,9% des nouvelles affaires pour quasiment atteindre les 105'000 procédures traitées. Parmi les inquiétudes, le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant qui voit ses chiffres prendre l'ascenseur. Les revenus de la justice sont également en augmentation.

Toujours plus d'activité pour le Pouvoir judiciaire genevois. En 2022, la justice a traité près de 105'000 procédures, ce qui représente une hausse de 1,7% par rapport à 2021. Pour la huitième année consécutive, plus de 100'000 procédures ont été traitées. Une hausse qui se ressent dans tous les domaines. Ecoutez Olivier Jornot, procureur général.

Olivier JornotProcureur général et président de la Commission de gestion du Pouvoir judiciaire

La croissance de 5% des procédures traitées dans la filière pénale résulte d'une hausse de 12% des entrées au Ministère public. Celle-ci comprend l'augmentation de 31,5% des procédures liées aux délits routiers suite à la mise en service de nouveaux radars. La filière pénale a obtenu quatre nouveaux postes de juges.

De son côté, la filière civile représente 52,5% des procédures traitées en 2022. Son niveau d'activité a été globalement stable, hormis le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant, la Commission de conciliation en matière de baux et loyers a connu une hausse de plus de 15%.

Revenus exceptionnels

Une augmentation des affaires qui se ressent aussi dans les livres de comptes. 2022 a été une bonne année pour les recettes du pouvoir judiciaire avec plus de 116 millions de francs de revenus contre 58 millions en 2021. Comment expliquer ces bons résultats? La réponse d'Olivier Jornot

Olivier JornotProcureur général et président de la Commission de gestion du Pouvoir judiciaire

Conséquence de ces bons résultats: 56% des charges, qui s'élèvent à près de 207 millions, sont couvertes par les revenus, contre 25% habituellement.

Bureau de la médiation

S'agissant des projets en cours de réalisation, le procureur général a rappelé l'adoption par le Grand Conseil, lors de sa première session 2023 de la loi sur la médiation, issue du travail commun du Pouvoir judiciaire, des associations d'avocats, de médiateurs ainsi que du département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS). Un projet de loi qui devrait entrer en vigueur en janvier 2024. Le détail avec Olivier Jornot.

Olivier JornotProcureur général et président de la Commission de gestion du Pouvoir judiciaire

Parmi les autres projets qui occupent la justice, la nouvelle gouvernance prévue pour les prochaines élections générales de 2026. Celle-ci prévoit que le patron du Ministère public et le président de la Cour de justice se partage à tour de rôle la gouvernance du pouvoir judiciaire. Le projet doit encore être adoptée par le Grand Conseil. Egalement à l'ordre du jour, la mise en oeuvre cantonale du projet national de dossier judiciaire électronique et la révision du Code de procédure pénale.

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Economie

Rachat de Credit Suisse: le gouvernement suit la situation de près

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Des députés vaudois se sont inquiétés mardi des conséquences de la fermeture de Credit suisse sur l'emploi et l'économie du canton. Le Conseil d'Etat annonce suivre la situation de près (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.

La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.

Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.

Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.

La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.

Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vente régulée de cannabis: feu vert au projet lausannois

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Lausanne a reçu le feu vert de l'OFSP pour mener une étude sur la vente régulée de cannabis (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le projet lausannois de vente régulée de cannabis se concrétise. Intitulé Cann-L, l'essai pilote a reçu l'autorisation de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), rejoignant ainsi les projets déjà validés à Bâle et Zurich.

Les personnes souhaitant participer à cette étude - 2000 ont déjà dit leur intérêt sur le site internet du projet - pourront s'inscrire courant juin. Le lieu de vente, qui n'est pas encore connu, devrait ouvrir en septembre, indique mardi la Ville de Lausanne.

La capitale vaudoise et son partenaire Addiction Suisse, qui conduit le volet scientifique du projet, espèrent réunir un panel d'environ 1200 personnes consommatrices de cannabis et résidant à Lausanne.

Les produits seront disponibles dans un point de vente unique et sans connotation médicale. Plusieurs locaux sont actuellement en cours d'évaluation.

De même, l'équipe de vente est en train d'être formée. Celle-ci dispensera des conseils en matière de consommation et de réduction des risques, ainsi que des rappels sur la législation en vigueur. Elle pourra également "évaluer et orienter les personnes à consommations problématiques dans le réseau d'aide", précise la Ville de Lausanne.

Récolte cet été

"Après la Commission cantonale d'éthique, l'autorisation de l'OFSP marque une étape majeure pour notre projet", a commenté Emilie Moeschler, la municipale en de la cohésion sociale, citée dans le communiqué. Elle a ajouté que la phase concrète pouvait désormais démarrer avec, comme première étape, le lancement des inscriptions.

Nécessaire à l'étude, la culture "locale et biologique" des plants peut aussi débuter. La première récolte se fera dans le courant de l'été. Suivra une période de préparation des produits avant leur mise en vente d'ici à septembre.

Ces produits seront destinés "à une consommation personnelle et dans la sphère privée", souligne la capitale vaudoise. Et de rappeler qu'elle cherche à étudier, via ce projet pilote, "les effets de la vente régulée de cannabis à but non lucratif sur le comportement des consommatrices et consommateurs ainsi que son impact sur le marché illégal."

Le projet doit ainsi permettre de mieux cerner la consommation, mais aussi renforcer la prévention. En matière de sécurité, il s'agit de limiter les nuisances engendrées par le marché illégal.

Projets complémentaires

A Bâle, l'étude sur la distribution réglementée de cannabis a démarré fin janvier dans des pharmacies. Elle réunit 374 participants. Quant au projet zurichois, prévu pour la mi-août, il prévoit la vente de cannabis dans 21 points de vente, soit des pharmacies, des clubs sociaux et un centre d'information sur les drogues.

L'approche de Cann-L est complémentaire à celles de Bâle et de Zurich. "L'ensemble de ces projets nourriront les réflexions sur l'évolution de la législation fédérale dans le domaine du cannabis", indique encore la Ville de Lausanne. D'autres essais ailleurs en Suisse pourraient s'ajouter à cette liste, notamment à Vernier dans le canton de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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