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Un décès en Savoie lors des manifs "gilets jaunes"

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Les "gilets jaunes" se rassemblaient samedi à travers la France pour tenter de bloquer routes et points stratégiques, sous le slogan "Gilets jaunes, Colère noire". (©Keystone/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Une manifestante est décédée samedi matin en Savoie en France sur un barrage organisé par les "gilets jaunes" et non déclaré après avoir été heurtée par une voiture dont la conductrice a été prise de panique. Au moins 47 blessés ont aussi été signalés.

Une conductrice qui emmenait sa fille chez le médecin a été prise de panique quand les manifestants se sont mis à taper sur sa voiture et a foncé sur eux, percutant une femme, a indiqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. En état de choc, elle a été placée en garde à vue. La manifestante tuée était âgée d'une cinquantaine d'année.

"On m'indique aussi à Sélestat (Bas-Rhin) un accident avec des conséquences graves mais la victime n'est pas décédée", a ajouté le ministre, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec tous les préfets. "Notre niveau d'inquiétude est maximum", a ajouté M. Castaner, qui a demandé aux manifestants "de prendre toutes les dispositions de prévention et de sécurité". "Le droit à manifester est essentiel dans ce pays, il faut le protéger, mais il faut aussi faire en sorte que l'organisation minimale de la manifestation évite ce genre de drame".

A Grasse, dans les Alpes-Maritimes, un automobiliste a "tenté de forcer un barrage" sur un rond-point, renversant un policier qui a été "légèrement blessé", a indiqué la préfecture. L'homme a été interpellé. Le policier "souffre de contusions légères", a précisé la même source. A Grande-Synthe dans le Nord, deux manifestantes avaient également été blessées légèrement vendredi soir dans des conditions similaires.

Les "gilets jaunes" se rassemblaient samedi matin à travers la France pour tenter de bloquer routes et points stratégiques. En début de matinée, aucune ville ou centre économique n'était entièrement bloqué mais les troupes de "gilets jaunes" s'étoffaient peu à peu, aux ronds-points, sorties d'autoroute, sur les parkings, etc. En région parisienne, de 50 à 80 voitures étaient rassemblées sur le parking d'un centre commercial à Meaux, en Seine-et-Marne, et devaient se diriger jusqu'au péage de Coutevroult sur l'A4 où ils prévoient une opération péage gratuit, selon la préfecture.

Environ 600 villes touchées

Environ 1500 actions étaient attendues sur le territoire. Le Nord-Pas-de-Calais et l'Alsace sont les deux régions où la mobilisation devrait être la plus forte, d'après une autre source policière, qui précise que plus de 600 villes seront touchées.

On dénombrait à la mi-journée sur le territoire "plus de 2000 points de tension et 124'000 personnes sur ces points", a annoncé le ministre de l'Intérieur, évoquant aussi 24 interpellations et 17 garde à vue.

Trente unités de force mobile, soit 2500 policiers et gendarmes, sont prêtes à intervenir en renfort des effectifs normaux. Au 1er janvier 2019, les taxes sur le gazole doivent augmenter de 6,5 centimes d'euro par litre et celles sur l'essence de 2,9 centimes.

Inflexible sur la taxe carbone - et notamment sur les carburants - le premier ministre Edouard Philippe a proposé la mise en place d'une surprime (pouvant aller jusqu'à 4000 euros) à la conversion pour les foyers modestes ou les gros rouleurs, l'élargissement du chèque énergie, un dispositif d'aide pour les dépenses d'électricité et de gaz.

Récupération politique?

L'exécutif n'a cessé de mettre en garde contre la récupération politique alors que certains politiques ont annoncé leur participation aux manifestations - le président des Républicains, Laurent Wauquiez, le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, comme certains élus RN, mais pas leur présidente Marine Le Pen.

A Nice, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a matérialisé son soutien aux gilets jaunes en organisant vendredi une table-ronde pour recueillir les doléances des taxis, infirmiers libéraux en zone rurale, médecins, chefs d'entreprise, artisans ou routiers. A l'inverse, la gauche et les Verts se retrouvent dans une position délicate entre défense du pouvoir d'achat et transition écologique.

Source ATS

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Genève

600 fonctionnaires inquiets défilent dans les rues de Genève

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(© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une partie de la fonction publique genevoise s'est retrouvée dans la rue mardi. Environ 600 personnes ont défilé pour demander au Conseil d'Etat et à la majorité de droite du parlement de cesser leurs "attaques" contre la fonction publique.

Pour faire face à l'inflation et à la hausse des primes d'assurance maladie, qui atteint presque 10% au bout du lac, les syndicats des fonctionnaires genevois réclament une indexation salariale de 5% en 2024. Pour le moment, le gouvernement ne propose qu'une adaptation des salaires de 1%.

L'autre principale revendication des manifestants est le vote par le Grand Conseil genevois des 356 nouveaux postes prévus par le projet de budget 2024. En commission, 50% de ces 356 postes ont été coupés. Les subventions passées "à la moulinette" en commission doivent aussi être rétablies. Elles concernent l'Avivo et l'Hospice général.

Présenté la semaine dernière par le gouvernement, le plan financier quadriennal est également critiqué par les syndicats des fonctionnaires. Ainsi, les annuités doivent être supprimées une année sur deux et aucune indexation n'est prévue jusqu'en 2027, critique la présidente du Cartel intersyndical Geneviève Preti.

"Nous avons affaire à des attaques tous azimuts", déplore Mme Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Face à un Grand Conseil qui semble inflexible, est-ce l'heure pour les syndicats de durcir le ton? La réponse de Geneviève Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Le Grand Conseil entamera son débat sur le projet de budget 2024 de l'Etat de Genève le jeudi 14 décembre. L'assemblée du personnel qui s'est tenue juste avant la manifestation a voté à l'unanimité un appel à manifester devant l'Hôtel-de-Ville ce jour-là.

MH avec Keystone-ATS

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Culture

La saison d'alpage inscrite au patrimoine culturel immatériel

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Mener du bétail en estivage sur des pâturages d’altitude est une tradition vivante attestée au moins depuis le Moyen Age (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Unesco a inscrit mardi la saison d'alpage sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature avait été déposée en mars 2022 par la Suisse.

Tradition emblématique des zones de montagne suisses, la saison d'alpage rassemble des savoir-faire, coutumes et rituels autour de l'économie alpestre, souligne l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué.

Cette tradition remonte au Moyen Age. "Elle a été constamment adaptée aux conditions climatiques, sociales et économiques locales et continue à être la pratique utilisée pour réaliser des produits alimentaires de qualité pour laquelle la Suisse est connue", ajoute l'OFC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abbaye de St-Maurice: une aide extérieure laïque "indispensable"

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A la fin novembre, plus d'une dizaine de personnes ont signalé aux autorités de poursuite pénale valaisannes des "potentiels abus liés à l'abbaye de St-Maurice ou au milieu ecclésial" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'administrateur apostolique nommé par le pape François pour diriger l'abbaye de Saint-Maurice après la révélation de cas d'abus sexuels entend demander une aide extérieure pour traiter l'affaire. Il lui semble "indispensable" de faire appel à des laïcs.

"Il faut que la lumière complète soit faite sur ces situations, par respect pour les victimes, c'est le moins que l'on puisse faire, mais aussi pour éviter de fausses accusations et pour prendre toutes les mesures nécessaires", déclare le chanoine Jean-Michel Girard dans une interview publiée mardi soir sur le site du Nouvelliste.

A ses yeux, "une enquête extérieure et une véritable analyse de ce qui s'est passé me semblent indispensables. Comme nous n'avons pas été capables de faire la lumière par nous-mêmes sur ces cas (d'abus sexuels), il me semble évident qu'il faut avoir l'humilité de demander une aide externe", ajoute-t-il.

Et d'expliquer que l'abbaye a "besoin de gens plus compétents que nous, avec plus de recul et avec un point de vue plus neutre sur la situation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

Des ateliers pour bien utiliser l'IA pendant ses études

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Credit KEYSTONE - MICHAEL DWYER

 “L’IA et études: duo gagnant?”, c’est le thème d’une série d’ateliers qui commence mercredi à l’Université de Genève.

Comment bien utiliser l'intelligence artificielle pendant ses études?

Pour aider les étudiants à maîtriser ces nouvelles technologies, l’Unige lance une série de trois ateliers: “l’IA et études: duo gagnant?”. Le premier a lieu ce mercredi.

L’objectif: connaître les bases d'utilisation des outils comme Chat GPT pour un rendu efficace. Par exemple, savoir donner dès le départ les bonnes instructions à l’outil et mettre les bons ingrédients. C’est que nous explique Jehan Laliberté, expert IA. C’est lui qui va dispenser les ateliers de l’Unige:

Jehan LalibertéExpert IA

Aujourd’hui l'intelligence artificielle suscite souvent des craintes dans les milieux éducatifs. Mais pour Jehan Laliberté, il faut justement la comprendre pour mieux l’utiliser:

Jehan LalibertéExpert IA

Si vous êtes intéressés par les ateliers, il faut s’inscrire en amont

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Genève

Genève veut davantage intégrer les élèves à besoins

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Anne Hiltpold, la nouvelle conseillère d'Etat en charge de l'Instruction publique genevoise, veut que les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement soient davantage intégrés dans l'enseignement régulier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le canton de Genève veut davantage intégrer les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement dans l'enseignement régulier. Pour la nouvelle magistrate en charge de l'Instruction publique, Anne Hiltpold, l'enjeu se situe au tout début de la scolarité.

Depuis plusieurs années, le canton connaît une hausse du nombre d'élèves à besoins spécifiques. Ceux-ci n'ont pas été tous scolarisés à la dernière rentrée par manque de places. "Il est exclu que la rentrée 2024 soit aussi compliquée", a déclaré mardi devant les médias la conseillère d'Etat en charge du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

"Co-intervention"

D'où l'élaboration d'un plan d'action qui va se déployer progressivement durant les trois prochaines années scolaires. Il mise en premier lieu sur l'entrée à l'école régulière d'un maximum d'enfants, compte tenu de l'importante marge de progression dans le développement des élèves entre 4 et 6 ans.

Leur prise en charge sera améliorée grâce à la présence d'un adulte en plus de l'enseignant. Cette "co-intervention" nécessitera 94 postes supplémentaires, selon Anne Hiltpold.

Le plan vise aussi à améliorer la transition entre le préscolaire et le scolaire et à réserver l'accès à l'éducation précoce spécialisée individuelle en école et à l'enseignement spécialisés aux élèves de 1P et 2P avec les besoins les plus importants.

Porosité et proximité

Le DIP veut encore clarifier les critères et objectifs des mesures de pédagogie spécialisée et leur efficacité. En 2022-2023, 7,1% des élèves - tous degrés confondus - ont bénéficié des 7622 mesures octroyées en logopédie, psychomotricité ou encore en enseignement spécialisé. Ces mesures ne permettent toutefois pas de compenser entièrement les désavantages, selon le service de recherche en éducation.

Le retour vers l'enseignement régulier est ainsi peu fréquent: le taux était de 6% en 2022, contre 12% en 1991. Afin de remédier à cette situation, le plan d'action prévoit de développer les classes spécialisées dans les 167 écoles primaires du canton. Une manière de favoriser la porosité et la proximité entre enseignements régulier et spécialisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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