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UE: Maillard insiste sur des renégociations

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Le président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard est catégorique: il faudra renégocier avec l'UE sur l'accord-cadre (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard n'en démord pas sur l'accord-cadre entre la Suisse et l'UE: il prône toujours une renégociation et suggère quelques pistes, avant tout d'ordre technique.

Il est nécessaire d'apporter des ajustements fondamentaux au texte, dit-il dans plusieurs médias. "Une baisse de la protection salariale reste hors de question pour nous", affirme M. Maillard samedi dans une interview à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).

Le président de l'USS estime incontestable que des mesures efficaces sont nécessaires pour contrer la pression sur les salaires. S'agissant d'éventuelles concessions des syndicats, le Vaudois indique que des exceptions limitées et justifiées sont toujours possibles, mais à un niveau technique.

Selon lui, on est encore "très loin" d'une solution avec l'Union européenne (UE). Il trouve d'ailleurs difficilement compréhensible que le Conseil fédéral ne parle que d'apporter des "clarifications" à l'accord-cadre avec Bruxelles. "Nous ne voulons pas donner de faux espoirs. Que cela soit clair, nous ne pouvons soutenir le texte du traité sous sa forme actuelle", insiste le syndicaliste.

Une renégociation reste inévitable, dit-il aussi au Temps. Car "le principe des mesures d'accompagnement n'est pas négociable. En Suisse, on doit payer des salaires suisses".

Des signaux de Bruxelles

Jusqu'à présent, Bruxelles a pourtant catégoriquement exclu l'idée d'une renégociation. "La Suisse a peut-être jusqu'à présent mal négocié, par exemple en ne reconnaissant pas l'importance de la protection salariale pour le pays", s'interroge M. Maillard dans la NZZ. "Nous avons reçu des signaux indiquant que la question des salaires dans l'accord n'était pas primordiale pour l'UE".

Dans cette interview, le patron de l'USS esquisse une solution possible: si l'UE reconnaît que la Suisse présente certaines particularités en matière de protection salariale et de service public et exclut ainsi une reprise dynamique du droit européen, Berne pourrait en revanche l'accepter dans d'autres domaines. Par exemple, en versant des contributions de solidarité aux régions économiquement défavorisées ou en participant aussi aux contributions sociales des citoyens de l'UE, explique-t-il.

Source : ATS

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Politique

Dépréciation des avoirs gelés russes: valeur de 5,8 milliards

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La valeur des avoirs russes gelés en Suisse s'est dépréciée sous l'effet des sanctions internationales (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La valeur des avoirs gelés russes en Suisse, à la suite des sanctions édictées dans le contexte de la guerre en Ukraine, se montait à 5,8 milliards de francs au 31 décembre 2023. Une année auparavant, elle s'élevait à 7,5 milliards, mais les titres se sont dépréciés.

A ces 5,8 milliards s'ajoutent 17 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Des voitures de sport et de luxe, des oeuvres d'art, du mobilier et des instruments ont aussi été gelés.

Les sanctions internationales font leur effet puisqu'elles ont permis la dépréciation de titres présentant un lien avec la Russie. Le Seco précise que, dans le même temps, des gains de valeur à hauteur de 280 millions ont été enregistrés à la suite de la réévaluation de titres.

En 2023, grâce à des investigations et des clarifications, il a pu geler des avoirs à hauteur de 580 millions ainsi que deux biens immobiliers supplémentaires. Et des avoirs de 140 millions gelés préventivement ont été libérés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pas d'alternative à l'adhésion à l'UE, selon Joseph Deiss

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Joseph Deiss reste un fervent partisan de l'UE. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), dans une interview mardi à la NZZ. Il faut, en l'état, négocier fermement, mais (au final), "seul un chemin mènera vers l'Europe: l'adhésion", dit-il.

En attendant, la Suisse, passe d'une solution provisoire à une autre, selon Joseph Deisss.

L'ancien ministre des Affaires étrangères ne craint pas d'être isolé avec sa position. Contrairement à l'opinion dominante, entrer dans l'UE "n'est pas un suicide mais représente au contraire un gain en matière de souveraineté", estime-t-il.

L'ex-conseiller fédéral fribourgeois PDC observe "des choses à faire se dresser les cheveux sur la tête", dans la politique européenne de la Suisse. Il pense à la liberté de circulation, où l'on confond "perfidement" selon lui les problèmes qu'il peut y avoir avec l'asile et le dossier de la main-d'oeuvre immigrée.

"Erreur historique"

Joseph Deiss déclare que les craintes émises lors de l'acceptation du premier paquet des bilatérales en 2000 en relation avec la liberté de circuler ne se sont pas avérées, au contraire: "Avons-nous connu davantage de chômage? Y a-t-il eu pression sur les salaires? Aucunement!".

L'ancien ministre constate plutôt qu'il existe en Suisse 100'000 postes non pourvus ainsi que 26'000 places d'apprentissage.

M. Deiss parle du rejet par le peuple de l'Espace économique européen (EEE) en 1992 comme d'une "erreur historique". Si la Suisse avait adhéré, "de nombreux problèmes que nous avons actuellement avec l'UE seraient résolus depuis longtemps", lance-t-il. "Notre erreur est que nous persistons à penser, en tant que non-membre, que nous aurions le droit d'être mieux traités que des membres de l'UE", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

De plus en plus de personnes sans confessions et d'anglophones dans les villes suisses

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La proportion de personnes ressentant une appartenance à une religion traditionnelle est globalement en baisse. Cette tendance concerne toutes les religions, mais c’est chez les personnes de confession évangélique réformée qu’elle est la plus forte. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Trois quarts de la population suisse vit dans l'espace urbain, contre un tiers il y a 100 ans, indiquent les Statistiques des villes suisses. La proportion de personnes sans confession y a fortement crû depuis 2000. L'anglais comme langue principale progresse aussi.

La moitié de la population vit aujourd'hui dans les 170 villes représentées, près des trois quarts dans des régions urbaines et les agglomérations, détaille mardi la 85e édition de ces statistiques, qui a cette année pour thème principal "L'évolution de la population au fil du temps". Le nombre de résidents y a augmenté sans cesse depuis plus d'un siècle, à l'exception des années 1980, marquées par un exode urbain.

59,5% des citadins déclarent l'allemand comme langue principale, 22,8% le français. Si on considère les langues non nationales, l'on constate que l'anglais s'est fortement développé, constituant aujourd'hui la langue principale de 8,1% de la population résidante.

Environ un tiers des personnes se déclarent sans appartenance religieuse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Romande Energie voit son bénéfice exploser en 2023

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Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023. (archive) (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

L'énergéticien Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023, avec notamment un bénéfice net bondissant de 41,4 millions de francs à 214,9 million sur un an. Le conseil d'administration proposera à ses actionnaires un dividende ordinaire inchangé.

De janvier à décembre, le chiffre d'affaires a progressé de 24% à 928,2 millions de francs, indique un communiqué paru mardi.

Par divisions, Solutions Energie enregistre un chiffre d'affaires à 540 millions, soit 42% de plus. La division Réseaux en hausse de 17% atteint 312 millions. Romande Energie Services affiche une avancée de 13% à 164 millions.

Les charges se sont faites plus pesantes avec un nombre d'employés augmenté de 85 nouveaux collaborateurs, portant l'effectif à 1338 personnes à fin décembre et des charges de personnel relevées de 10% à 162 millions. Près de 74 millions de francs ont été consacrés aux charges d'exploitation.

La marge brute opérationnelle a augmenté de 26% à 436,6 millions. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) atteint 200,6 millions, soit 56% de plus. Le résultat d'exploitation (Ebit) a doublé à 99,7 millions.

Le flux de trésorerie opérationnel est passé de 166 millions à 136 millions après comptabilisation de la variation du besoin en fonds de roulement (BFR). Pour 2024, la direction anticipe un recul de ses finances compte tenu des incertitudes de prix, de disponibilité d'électricité ou d'approvisionnement en matériaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Novartis a soigné croissance et rentabilité au 1er trimestre

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Le géant pharmaceutique Novartis a augmenté ses ventes sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a engrangé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 11,83 milliards de dollars (10,78 milliards de francs), en hausse de 9,5% sur un an.

L'excédent d'exploitation (Ebit) de base a suivi une courbe plus ascendante encore, atteignant 4,54 milliards. Le bénéfice net apuré de tout élément jugé inopportun a gagné 13,9% à 3,68 milliards, indique la multinationale dans un communiqué mardi.

La performance s'inscrit dans le haut des projections des analystes consultés par l'agence AWP. Le chiffre d'affaires était attendu à 11,49 milliards, l'Ebit ajusté à 4,30 milliards et le bénéfice net de base à 3,49 milliards.

La direction se montre un peu plus optimiste pour l'année en cours qu'à la fin janvier.

La croissance organique doit désormais s'établir à environ 10% et l'Ebit de base entre 10% et 15%. L'hypothèse reste conditionnée à l'absence de lancement d'un générique du moteur de ventes Entresto aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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