Rejoignez-nous

Actualité

UE: Cassis veut un nouveau paquet d'accords bilatéraux

Publié

,

le

Dans le dossier européen, le président de la Confédération veut se concentrer sur le contenu et non pas les questions techniques (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Dans la planification de sa relation future avec l'UE, la Suisse doit sortir des "questions purement techniques et institutionnelles", estime le président de la Confédération Ignazio Cassis. A la place, il faut se concentrer sur le contenu.

"Ce n'est que lorsque nous aurons enrichi le contenu, lorsque la politique et la société reconnaîtront les gains matériels que la Suisse peut attendre, qu'un rapprochement institutionnel sera accepté", indique le Tessinois dans une interview à la SonntagsZeitung.

Il explique que le Conseil fédéral est en train de délimiter le cadre d'un possible nouveau paquet de bilatérales ou d'un agenda de discussion avec l'UE et analyse les éléments possibles. Et d'ajouter que la Suisse ne doit pas se limiter à des accords de participation au marché intérieur. Il existe de nombreuses possibilités d'approfondir les relations avec l'UE, par exemple dans le domaine de la santé, de la recherche, des médias ou de la culture.

Supporter la pression de l'UE

M. Cassis souligne que les deux parties ont un intérêt à ce que les relations soient règlementées. 1,4 million de citoyens européens vivent en Suisse, qui est en outre le quatrième partenaire commercial de l'UE. "Des relations instables ne sont pas une solution à long terme, ni pour nous ni pour l'UE", constate le ministre des affaires étrangères.

L'UE tente néanmoins d'exercer une pression sur la Suisse en créant des liens politiques. La Suisse doit supporter cette pression, estime M. Cassis. "Nous ne pouvons pas simplement abandonner nos principes, prendre la protection des salaires et l'immigration à la légère et mettre ainsi en jeu la paix sociale", souligne-t-il. Et d'ajouter qu'il faut maintenant "un peu de calme et de créativité".

La pression exercée par l'UE s'illustre notamment par les discriminations dans les domaines de la recherche et des technologies médicales. L'UE nuit ainsi également à ses propres citoyens, par exemple en réduisant le choix de produits dans le domaine des technologies médicales, mais aussi au pôle de recherche européen, ajoute le ministre.

Société civile

Selon lui, le Conseil fédéral est également à l'écoute des idées et des propositions de la société civile. C'est pourquoi deux tables rondes ont été organisées, dont une cette semaine. Différents points de vue ont été abordés, par exemple le projet d'initiative populaire des Verts et d'Opération Libero, explique M. Cassis. Le texte veut forcer le Conseil fédéral à trouver une solution dans les dossiers importants avec l'UE, y compris une solution technique aux questions institutionnelles.

Les divergences restent toutefois importantes, rappelle le président de la Confédération. Et d'ajouter que "si ce n'était pas le cas, nous aurions probablement résolu le problème depuis longtemps".

Pas un boycott des JO

Abordant les assouplissements envisagés des mesures de lutte contre la pandémie, le Tessinois estime, en tant que médecin, pouvoir assumer la responsabilité d'une "ouverture turbo". Le gouvernement doit toutefois rester prêt à intervenir si nécessaire.

"On ne peut pas simplement dire, maintenant c'est fini", déclare M. Cassis. Il s'agit de réapprendre à "mener une vie normale", assimiler les conséquences individuelles et les souvenirs, souligne-t-il, évoquant les nombreuses personnes qui ont perdu des proches ou ont souffert à l'hôpital.

Quant à la décision du Conseil fédéral de ne pas se rendre aux Jeux olympiques de Pékin, elle se justifie par la situation sanitaire, rappelle le président de la Confédération. D'autres gouvernements ont décidé officiellement de ne pas participer aux Jeux en raison des violations des droits de l'homme commises par la Chine.

"Nous avons délibérément choisi de ne pas boycotter", affirme M. Cassis, bien que le Conseil fédéral reste préoccupé par les violations des droits de l'homme. "La Chine ne se développe pas comme nous l'espérions", dit-il.

La Suisse, un médiateur demandé

Le président de la Confédération voit dans les tensions entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine une opportunité pour la Suisse. "Nos services de médiation sont demandés comme jamais auparavant, ce qui montre que la confiance en la Suisse est grande."

Le monde évolue vers un monde tripolaire avec un système capitaliste étatique à l'Est, un capitalisme de marché libre aux Etats-Unis - et l'Europe qui veut maintenir une économie sociale de marché tout en se positionnant comme troisième puissance mondiale, analyse M. Cassis. "La pression sur la Suisse va augmenter pour qu'elle entretienne des relations approfondies avec l'Europe."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

Christian Constantin: "L'arbitre 12e homme de Lugano"

Publié

le

Une soirée à oublier pour Christian Constantin et le FC Sion. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

"Les deux équipes avaient chacune leur douzième homme ce soir. Nous avec le public, Lugano avec l’arbitre !" Avec son sens de la formule, Christian Constantin a tapé dans le mille.

Personne ne peut, en effet, comprendre la décision de l’arbitre sur l’action de la 49e minute. Urs Schnyder est bien la seule personne dans le stade qui a vu une faute de Cristian Souza sur Ousmane Doumbia. "Il devrait laisser sa place à des plus jeunes et cesser de fausser la compétition, fulmine Christian Constantin. Il croit avoir tout le temps raison. Il ne doute jamais. Ce soir, sa tâche était de sécuriser la rencontre. Il n’y est pas parvenu. Bien sûr, il n’y avait pas la VAR. Mais je veux rappeler que la saison dernière la VAR avait laissé les joueurs de Winterhour jouer avec les mains dans leur surface. Alors..."

Le président du FC Sion a compris que cette demi-finale était pliée à 2-0. "Nous aurions dû faire le break d’entrée sur l’action de Dejan Sorgic, regrette-t-il. Après, Lugano a bénéficié d’une certaine réussite pour mener à la pause. Mais sans ce penalty, nous aurions pu poursuivre sur la lancée de la première période. On aurait vu un vrai match de foot..."

Chrstian Constantin se félicite bien sûr du soutien populaire derrière son équipe. "Le public était présent. Il était aussi en attente. Et à la fin, il est parti malheureux », conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Lausanne s'offre un septième match pour le titre

Publié

le

Jason Fuchs (à gauche) fête son but du soir, le 4-0, en compagnie de son coéquipier Joël Genazzi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lausanne aura droit à une finalissima pour le titre mardi à Zurich. Les Vaudois ont brillamment remporté l'acte VI de la finale des play-off de National League samedi à domicile en battant Zurich 5-3.

Damien Riat l'avait prédit jeudi dernier après le match. Il avait donné rendez-vous aux journalistes mardi à Zurich pour l'acte VII, imaginant déjà la victoire des siens samedi à Malley. Car ce Lausanne Hockey Club est décidément incroyable. Le dos au mur, les Lions de Malley ont offert un match fou aux 9600 spectateurs présents dans la patinoire, ainsi qu'aux 1000 personnes présentes dans les cinémas juste à côté.

Toujours battus à Zurich lors des tiers médians dans cette finale, les Lausannois ont cette fois pris leur revanche de manière éclatante en inscrivant quatre buts et en chassant le portier Simon Hrubec après le 4-0 de Jason Fuchs. Mais les Vaudois avaient construit leur succès bien avant. Antti Suomela a mis la première pierre à l'édifice en ouvrant le score en power-play à la 5e.

Une ligne étincelante

Au cours de la deuxième période, c'est la ligne Riat-Fuchs-Kovacs qui s'est mise en évidence. A la 27e, Damien Riat a pu battre Hrubec pour un 2-0 qui a encore davantage libéré les Vaudois et crispé les Zurichois. A la 33e, Cody Almond - par ailleurs excellent - a marqué le troisième, histoire de récompenser le travail si précieux de la quatrième ligne. Deux minutes plus tard, Jason Fuchs chassait donc Hrubec en signant la quatrième réussite des Vaudois.

Le trio s'est encore signalé à deux reprises durant ce deuxième vingt avec un but de Fuchs annulé pour une obstruction sur le gardien et le 5-0 de Riat sur une très belle passe de Kovacs. Piqués au vif, les hommes de Marc Crawford ont répondu en réduisant le score en toute fin de période par Chris Baltisberger. Avec l'énergie du désespoir, les Lions alémaniques ont repris des couleurs avec des buts de Kukan (43e) et Malgin (49e).

A noter que la glace n'était pas optimale pour cette partie. La "faute" à l'équipe de Suisse en visite la veille pour un match de préparation au Mondial face à la Lettonie. Pour satisfaire aux exigences des sponsors de la sélection, il a fallu ajouter deux centimètres de glace avec des autocollants placés sur ceux du LHC. Mais au final, cela ne restera qu'une péripétie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Un chef-d'oeuvre et un cadeau envoient Lugano en finale

Publié

le

Zan Celar transforme ce penalty inexistant pour classer l'affaire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La finale de la Coupe de Suisse du 2 juin à Berne ne sera pas romande. Malgré le soutien de 15'000 supporters, le FC Sion est tombé à Tourbillon devant un FC Lugano plus clinique que jamais.

Battus 2-0, les Sédunois ont tout perdu juste avant et juste après la pause. A la 45e minute, les Tessinois ouvraient le score sur une action magnifique : centre d’Ousmane Doumbia vers Zan Celar, lequel remisait sur Yanis Cimignani pour une reprise de volée imparable. Le gaucher français de 22 ans gardera sans doute toujours en mémoire cette réussite qui a ouvert les portes d’une troisième finale de rang pour le FC Lugano, titré en 2022 face au FC St. Gall mais battu l’an dernier par les Young Boys.

Le deuxième but luganais, un penalty transformé par Celar à la 51e, doit, en revanche, beaucoup à l’incompétence d’Urs Schnyder. Comment l’arbitre a-t-il pu voir une faute de Cristian Souza sur Doumbia à alors que c’est plutôt l’Ivoirien qui s’est comporté d’une manière illicite sur cette action ? Sans la VAR pour effacer cette erreur, les Sédunois n’avaient plus les yeux que pour pleurer. Menés 2-0 face à une équipe qui n’a perdu aucun de ses dix derniers matches, ils se sont retrouvés devant une mission impossible. Comme gravir l’Everest en tongs.

La belle entame sédunoise

Sion a tout de même eu sa chance dans cette demi-finale. Les protégés de Didier Tholot avaient, en effet, réussi une superbe entame. A la 3e minute, Ami Saipi devait sortir le grand jeu sur une frappe de Dejan Sorgic. Ali Kabacalman (5e), Ilyas Chouaref (7e) et Théo Berdayes (10e) devaient également se procurer des situations intéressantes face à des Luganais qui ronronnaient sans doute un peu trop. Mais au fil des minutes, les Tessinois ont su imposer leur jouerie pour forcer la décision. On a le sentiment qu’ils n’avaient vraiment pas besoin du coup de pouce de l’arbitre pour plier l’affaire.

Le FC Sion n’a pas tout perdu en ce dernier samedi d’avril. Les deux points égarés par le FC Thoune à Nyon les aideront à digérer cette élimination. Le faux pas de la formation de l’Oberland les place devant une voie royale vers la promotion directe. Vers la Super League où la VAR est de mise.

Ce dimanche, le Servette FC se déplace à Winterthour pour la seconde demi-finale. Les Genevois espèrent mettre fin à une longue attente de 23 ans. Ils ont joué et gagné leur dernière finale en 2001.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le président sud-africain célèbre les succès de 30 ans de pouvoir de l'ANC

Publié

le

Pour Cyril Ramaphosa, "l'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans" (archives). (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a célébré samedi les succès de l'Afrique du Sud depuis l'accession au pouvoir de l'ANC il y a 30 ans. Il s'exprimait un mois avant des élections où le parti au pouvoir pourrait pour la première fois perdre la majorité absolue.

"L'Afrique du Sud est aujourd'hui infiniment meilleure qu'elle ne l'était il y a 30 ans", a affirmé M. Ramaphosa dans un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la liberté" à Pretoria. Cette journée marque les 30 ans de la démocratie après la fin du régime de l'apartheid.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Agé de 71 ans, le chef de l'Etat en a profité pour énumérer les améliorations apportées par l'ANC, en difficulté dans les sondages.

"Nous avons poursuivi la réforme agraire, distribuant des millions d'hectares de terres à ceux qui en avaient été dépossédés par la force", a-t-il déclar. "Nous avons construit des maisons, des cliniques, des hôpitaux, des routes, des ponts, des barrages et bien d'autres installations. Nous avons apporté l'électricité, l'eau et l'assainissement à des millions de foyers sud-africains."

Corruption et économie

Mais selon un sondage Ipsos publié vendredi, le parti au pouvoir, qui avait obtenu plus de 57 % des voix lors des dernières élections nationales en 2019, est tombé à un peu plus de 40%. S'il obtenait moins de 50%, l'ANC serait contraint de trouver des partenaires de coalition pour rester au pouvoir.

L'ANC voit sa popularité s'éroder en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. Début avril, l'ex-présidente du Parlement et figure du parti au pouvoir Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait ainsi été arrêtée et inculpée de treize chefs de corruption et blanchiment.

Cyril Ramaphosa a reconnu samedi l'existence de ces problèmes, mais a dénoncé ses détracteurs comme étant des personnes qui "ferment les yeux" volontairement. "Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes déterminés à en faire beaucoup plus", a-t-il lancé.

"Des cauchemars"

"Ils nous ont promis des rêves, mais ils ne nous ont donné que des cauchemars", a de son côté accusé John Steenhuisen, chef du principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), dans un discours. "La véritable liberté n'est possible que lorsque vous avez un emploi qui vous permet de répondre aux besoins de votre famille et de construire un avenir meilleur".

Selon le sondage d'Ipsos, l'Alliance recueillerait près de 22% des suffrages. Les Combattants de la liberté économique (EFF, gauche radicale) devraient recueillir 11,5% des voix, devant le parti uMkhonto we Sizwe (MK, 8,4%), dirigé par l'ex-président Jacob Zuma.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Le conducteur de dameuse blessé aux Diablerets (VD) est décédé

Publié

le

L'accident s'est produit lundi matin lorsque la dameuse rentrait au garage (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conducteur de la dameuse qui a chuté de près de 400 mètres dans une pente lundi matin sur le site de Glacier 3000 aux Diablerets (VD) est décédé au CHUV des suites de ses blessures, indique samedi la police cantonale vaudoise. Il était âgé de 35 ans.

Les faits se sont produits lundi vers 08h35 alors que le conducteur rentrait sa machine dans le garage de la station supérieure. Pour une raison que l'enquête doit encore déterminer, la dameuse a basculé dans la pente située juste à côté du bâtiment.

L'imposant véhicule s'est immobilisé 400 mètres plus bas, fortement endommagé. Les secouristes de la station, appuyés par les membres de la colonne de secours, sont venus en aide au conducteur qui avait été éjecté de l'engin.

Grièvement blessé, le conducteur avait été hélitreuillé par un appareil d'Air-Glaciers aux Diablerets (VD). Un hélicoptère de la REGA l'avait ensuite transporté au CHUV à Lausanne, où il est décédé samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture