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Trop chers, les transports publics?

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Que celles et ceux qui ne se sont jamais plaint du tarif de leur billet en montant dans un bus, un tram ou un train lèvent la main. Pas grand-monde en somme. C’est probablement l’un des sujets favoris de critique des usagers, mais aussi des éditorialistes, contre les transports publics : ils ne seraient pas assez abordables.

Et pourtant, une étude parue l’été dernier démontre que, lorsque l’on tient compte des différences de pouvoir d’achat, de la qualité et de la fréquence des correspondances, les tarifs du train en Suisse ne sont pas plus élevés que dans d’autres pays.

Mais en réalité, quand on dit « trop cher », ce qu’on veut dire, bien souvent, c’est « plus cher ». Plus cher la voiture, que l’on prend souvent consciemment ou non comme étalon de mesure. Et c’est là qu’interviennent quelques biais de perception.

Tout d’abord, le problème, c’est que c’est très difficile à comparer. Avec la voiture, beaucoup de coûts fixes : l’acquisition, d’abord, que nous tendons à rapidement effacer du calcul que nous faisons mentalement du prix du déplacement. Ensuite, les coûts annuels d’immatriculation et d’assurance. Les coûts variables, comme ceux de carburant, bien sûr.
Et enfin, les risques financiers, notamment ceux de devoir, de temps en temps, régler une facture douloureuse chez le garagiste.

Sans parler des coûts auxquels on ne pense presque jamais, comme le stationnement – et je ne parle pas de l’environnement.

En face de ça, avec les transports publics, vous payez à l’unité, ce qui vaut aussi pour un abonnement, qui dure rarement plus d’une année. En achetant un billet, vous avez l’impression de payer pour un déplacement à un moment donné. En réalité, vous payez aussi, par exemple, la fréquence des correspondances : assurer un service avec un tram toutes les 5 minutes coûte plus cher que de n’en avoir qu’un toutes les demi-heures. Même si, une fois que vous êtes en route, la fréquence vous est bien égale…

Il est confortable de pousser un coup de gueule de temps à autres contre son opérateur local de bus ou, évidemment, contre les CFF.

Notamment sur leurs prix. Mais une fois n’est pas coutume, je vais vous livrer un petit scoop : en réalité, les coûts des transports publics sont encore bien plus élevés que ce que vous croyez ! Lorsque vous montez dans un tram à Genève, vous payez environ 55% du coût de la prestation que vous utilisez. Dans un train régional des CFF, 50%. Dans un bus à Lausanne, on est autour de 40%.

En réalité, nous sommes en périodes de rabais permanent, et il faudrait s'en estimer heureux ! Les CFF ont leurs billets dégriffés, mais en réalité, c’est les soldes toute l’année !

Calmons-nous tout de même, car le reste doit bien être financé. Et qui le prend en charge ? Les collectivités publiques, communes, cantons, Confédération. Donc, les impôts. Et cela vaut même pour les lignes du trafic national, les InterCity ou InterRegio des CFF, qui couvrent 100% de leurs coûts d’exploitation mais bénéficient, en fait, d’un prix du sillon – le loyer du rail artificiellement faible.

C’est un choix politique : on subventionne les transports publics pour assurer des prestations y compris lorsque ça n’est pas entièrement rentable. Alors à l’heure où toutes les entreprises de transport public ont fait d’importants efforts pour comprimer leurs coûts – et je ne sais pas vous, mais moi, j’aime bien me dire que le chauffeur de mon trolleybus travaille dans des conditions correctes, rien que pour ma sécurité –, il ne faut donc plus dire « le train, c’est trop cher », mais « le prix de mon billet est mal réparti » ! Essayez, un matin de retards sur votre ligne favorite, pas de doute, ça fera sensation…

https://www.radiolac.ch/podcasts/les-signatures-25012019-082043/

International

Mars: prélèvement sur une roche pouvant contenir une preuve de vie

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Le rover Perseverance a trouvé la roche énigmatique dans la vallée de Neretva, qui, jadis, abritait une rivière (archives). (© KEYSTONE/EPA NASA/JPL-Caltech/NASA/JPL-CALTECH HANDOUT)

Le rover Perseverance de la NASA a fait une découverte importante en prélevant une roche sur Mars pouvant contenir des microbes fossilisés. Ces échantillons doivent être ramenés sur terre pour être analysés dans un laboratoire.

Le robot explorateur a prélevé le 21 juillet sur la surface de Mars un échantillon d'une roche nommée "Cheyava Falls" en forme de pointe de flèche et qui pourrait contenir des microbes fossilisés datant de plusieurs milliards d'années, quand de l'eau était présente sur la planète.

La planète rouge, dont le climat actuel est extrêmement aride, possédait il y a des milliards d'années des rivières et des lacs en abondance, aujourd'hui évaporés. Cette roche énigmatique a été trouvée dans la vallée de Neretva, qui, jadis, abritait une rivière.

Elle a rapidement mis les scientifiques en ébullition. Et pour cause: trois indices évocateurs d'une vie microbienne ancienne ont été observés à sa surface. D'abord, des veines blanches formées par du sulfate de calcium s'étendent sur toute la longueur de la roche, indique la NASA, signe que de l'eau traversait la roche à un moment donné.

Composés organiques

Entre ces veines, se trouve une zone centrale rougeâtre qui regorge de composés organiques, selon un instrument du rover, le SHERLOC, servant à identifier des signatures biologiques sur les roches.

Enfin, de petites taches claires, entourées de noir, comparables à celles d'un léopard ont été observées. Ces dernières sont similaires à des tâches associées à la présence de microbes fossilisés, d'après les analyses effectuées par l'instrument PIXL, qui étudie la composition chimique.

"Sur terre, ce type de caractéristiques dans les roches est souvent associé à des traces fossilisées de microbes ayant vécu dans le sous-sol", explique David Flannery, astrobiologiste et membre de l'équipe scientifique de Perseverance.

Afin de confirmer qu'ils constituent une preuve d'une vie microbienne ancienne, ces échantillons devront être analysés en laboratoire sur terre. La NASA prévoit de les rapporter, grâce à une autre mission, prévue pour les années 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump a été blessé par une balle entière ou fragmentée, dit le FBI

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Selon un article du New York Times, une analyse détaillée suggère que Donald Trump a été éraflé par la première des huit balles tirées en Pennsylvanie. (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Le FBI a confirmé vendredi que l'ex-président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait bien été blessé par une balle "entière ou fragmentée" lors de sa tentative d'assassinat. La police fédérale américaine est accusée d'entretenir un flou sur le sujet.

Le candidat républicain à la présidentielle de novembre a été visé par des tirs le 13 juillet en pleine réunion électorale en Pennsylvanie. Il a été blessé légèrement à l'oreille.

"Ce qui a touché l'ancien président Trump à l'oreille est une balle, qu'elle soit entière ou fragmentée en petits morceaux", a indiqué vendredi le FBI dans un communiqué, en réponse à des critiques de Donald Trump.

"J'imagine que ce sont les meilleures excuses que nous obtiendrons de la part du directeur Wray, mais elles sont pleinement acceptées!", a réagi l'ancien président sur sa plateforme Truth Social.

Touché par la première balle

Le directeur du FBI Christopher Wray avait affirmé mercredi qu'il subsistait des doutes quant à savoir si c'était "une balle ou un éclat qui a touché son oreille", lors d'une audition au congrès américain. Ces propos avaient été dénoncés par Donald Trump, accusant le FBI d'avoir un biais politique: "C'était malheureusement bien une balle qui a touché mon oreille [...] Il n'y avait pas de verre, pas d'éclat".

Christopher Wray a fourni le premier commentaire officiel de la police fédérale américaine à ce sujet, aucun rapport médical ou policier n'ayant auparavant précisé la nature de la blessure de Donald Trump.

Selon un article du New York Times publié vendredi, "une analyse détaillée des trajectoires des balles, des images, photographies et enregistrements sonores [...] suggère fortement que M. Trump a été éraflé par la première des huit balles tirées".

Les tirs ont fait un mort et deux blessés parmi les participants, le tireur ayant été lui abattu par les agents chargés de la sécurité de M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le G20 s'engage à "coopérer" pour taxer les super-riches

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La réunion des ministres des finances du G20 devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio. (© KEYSTONE/AP/Bruna Prado)

Les pays du G20 se sont engagés vendredi à Rio de Janeiro à "coopérer" pour que les personnes les plus fortunées soient davantage taxées, au nom de la lutte contre les inégalités. Ils ne se sont toutefois pas accordés sur un impôt mondial.

Le sujet a dominé une réunion de deux jours des ministres des finances du groupe des grandes économies mondiales, qui devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement du G20 prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio.

"Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous nous efforcerons de coopérer pour faire en sorte que les personnes très fortunées soient effectivement imposées", est-il indiqué dans une déclaration sur la "coopération fiscale internationale" publiée à l'issue des travaux.

Le texte souligne que "les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale et aggravent les vulnérabilités sociales" et prône des "politiques fiscales efficaces, équitables et progressives".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: le président américain s'entretient avec le roi de Jordanie

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Le roi de Jordanie insiste sur la nécessité d'assurer l'acheminement d'une aide suffisante à Gaza (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le président américain Joe Biden a évoqué vendredi avec le roi Abdallah II de Jordanie ses "efforts" en vue d'une trêve à Gaza, au lendemain d'une rencontre à Washington avec le premier ministre israélien. Il a aussi plaidé pour une hausse de l'aide humanitaire.

Jeudi, Joe Biden avait appelé jeudi Benyamin Netanyahou à "finaliser" l'accord de cessez-le-feu pour permettre de "ramener les otages chez eux" et de "mettre durablement un terme à la guerre" dans la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé et bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre.

"Le président a informé le roi Abdallah des efforts qu'il déploie pour obtenir la libération des otages et un accord de cessez-le-feu", a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont également discuté des "préparatifs en vue d'une augmentation importante de l'aide humanitaire pendant la période de cessez-le-feu", a-t-elle ajouté.

Désastre humanitaire

Le roi Abdallah II a, lui aussi, insisté sur "la nécessité de mettre fin immédiatement à la guerre à Gaza et d'assurer l'acheminement d'une aide suffisante par tous les points de passage [...] sans délai ni entrave", a annoncé le palais royal jordanien dans un communiqué.

Proche des Etats-Unis, la Jordanie est l'un des rares pays arabes à entretenir des liens officiels avec Israël, même si ces relations se sont refroidies depuis le début de la guerre à Gaza.

Premier fournisseur d'armes à Israël, les Etats-Unis réaffirment régulièrement leur soutien "inébranlable" à leur allié, mais font pression pour la conclusion d'un cessez-le-feu, après neuf mois d'une guerre dévastatrice qui a plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.

Des délégations égyptienne, américaine, qatarie et israélienne sont attendues dimanche à Rome dans le cadre de pourparlers en vue d'un cessez-le-feu, selon un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche du renseignement égyptien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Paris lance ses Jeux par une parade pluvieuse sur la Seine

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Amélie Mauresmo fut l'une des dernières porteuses de la flamme olympique (© KEYSTONE/EPA/Pauline Ballet / POOL)

Paris a lancé ses JO sous une pluie battante, avec une parade nautique sur la Seine vendredi soir. Il s'agissait de la première cérémonie d'ouverture de l'histoire à se dérouler hors d'un stade.

Un pari hors norme, logistique, artistique comme sécuritaire, pour le CIO et pour la France, qui attendait depuis un siècle d'accueillir des Jeux d'été. Moment le plus attendu de la soirée, l'allumage de la vasque olympique, honneur ultime revenu à deux triples champions olympiques français, l'ex-athlète Marie-José Pérec et le judoka Teddy Riner.

Les organisateurs ont dû composer avec un hôte qui n'était pas le bienvenu: la pluie intense. Sur les bateaux, les sportifs - 6800 annoncés par les organisateurs dont 29 Suisses - se protègent comme ils peuvent. Mais ils gardent leur enthousiasme, saluant la foule, par endroits clairsemée sur les quais hauts, là où devaient s'installer les 220'000 invités parmi les quelque 320'000 spectateurs attendus.

Avant la parade des délégations, le show a commencé par un court-métrage montrant l'humoriste Jamel Debbouze entrer torche en main dans le Stade de France, totalement vide, avant de la transmettre à Zinédine Zidane. L'ancien no 10 des Bleus s'embarque dans une course qui le mène dans le métro, les catacombes pour transmettre le flambeau à un trio d'enfants. Ils réapparaissent en chair et en os dans une barque sur la Seine.

Douze tableaux

Mélange de spectacle vivant le long de la Seine et d'images enregistrées, le show est une succession de douze tableaux, et suit en parallèle le périple d'un mystérieux porteur de flamme masqué sur les toits et les ponts de Paris, en tyrolienne, dans Notre-Dame, dans des ateliers d'artisans, au Louvre, devant les tableaux les plus célèbres du musée le plus visité au monde...

Le metteur en scène, Thomas Jolly, qui travaille sur le sujet depuis 18 mois, a dû réussir un tour de force dans son spectacle animé par environ 2000 artistes: inclure dans cette odyssée baptisée "Ça ira!" tous les rituels olympiques, jusqu'à l'allumage de la vasque, en passant par la proclamation de l'ouverture des Jeux par Emmanuel Macron à 22h54.

Travelling magique

La cérémonie, prévue sur près de quatre heures, est le prélude à deux semaines de compétition jusqu'aux 11 août. "Voir cette ambiance, que ça vit, en général c'est bon signe pour une belle moisson de médailles", a dit le judoka français Teddy Riner à l'AFP, sur l'imposant bateau de la délégation française, dernier vaisseau de la parade. La Grèce, pays de l'olympisme antique, avait ouvert le défilé.

Entre les deux, avant d'en découdre, les sportifs qui auront bravé la pluie ont eu l'occasion de profiter d'un travelling de six kilomètres, au pied des monuments les plus emblématiques de la Ville-Lumière: Notre-Dame et sa flèche restaurée après l'incendie de 2019, le Louvre, les Tuileries, la Concorde, le Grand-Palais puis la tour Eiffel. Des sites qui accueilleront aussi des épreuves à partir de samedi, judo, beachvolley, tir à l'arc...

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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