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Trois candidatures pour reprendre la tête du Parti socialiste

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Les deux duos en quête de la présidence PS. Un Bernois de Nidau (BE), Martin Schwab, est aussi candidat. (©KEYSTONE/URS FLUEELER)

Trois candidatures ont été déposées pour la présidence du PS. Outre les deux duos déjà connus, formés de Mattea Meyer et Cédric Wermuth ainsi que de Priska Seiler Graf et Mathias Reynard, figure un troisième homme: un Bernois, inconnu sur la scène nationale.

Il s'agit de Martin Schwab, 26 ans, électro-installateur de formation et actif en politique à Nidau (BE). Lors de l'assemblée des délégués en novembre dernier, il faisait partie des voix critiques du PS pour qui le parti s'était trop éloigné du monde du travail. Il avait à cette occasion annoncé son intention de déposer sa candidature pour la présidence.

Le délai de candidature pour succéder au Fribourgeois Christian Levrat, 49 ans, se terminait jeudi. Les candidats auront quatre auditions pour se présenter aux militants ainsi qu'au grand public. Elles auront lieu le 5 mars à Bellinzone, le 19 mars à Berne, le 26 mars à Lausanne et le 31 mars à Zurich, a indiqué le PS.

Le PS choisira son prochain président lors du congrès les 4-5 avril à Bâle. La base élira aussi la vice-présidence. Elle devra remplacer trois membres, Marina Carobbio (TI), Tamara Funiciello (BE) et Beat Jans (BS) qui se retirent.

Plusieurs candidatures ont été déposées: Jacqueline Badran (ZH), Angelo Barrile (ZH), Martine Docourt (NE), Ronja Jansen (BL), Jon Pult (GR) et Bruno Storni (TI). Les sortantes Barbara Gysi (SG) et Ada Marra (VD) se représentent pour un nouveau mandat.

A gauche toute

Le duo Mattea Meyer (ZH) et Cédric Wermuth (AG) se positionne clairement à gauche. Dans un manifeste intitulé Nouvelle ère ("Aufbruch"), les deux trentenaires défendent les thèmes classiques de la gauche mais plaident aussi pour l'octroi de la citoyenneté suisse sur le lieu de naissance.

Leurs dadas: une politique du logement plus sociale pour les locataires, des allégements fiscaux pour les salariés et les rentiers, une imposition conséquente du capital et un taux minimal de taxation uniformisé pour toutes les entreprises du pays. Les deux conseillers nationaux veulent faire du PS le parti de la justice climatique. Ils comptent tisser des liens plus étroits avec la société civile.

Se rapprocher de la base

Le duo formé de Priska Seiler Graf (ZH) et Mathias Reynard (VS) milite lui pour un PS proche du peuple et dynamique. Le parti à la rose doit se rapprocher des gens qu'il défend, en particulier des personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, dont les droits sont bafoués et qui ne peuvent pas compter sur un lobby. La base sera en ce sens plus consultée.

Et la politique environnementale ne se fera pas sans le PS. De même, les revendications des femmes font partie des priorités du duo romand/alémanique, ainsi que le renforcement de l'AVS, l'amélioration des conditions de travail, une politique familiale moderne et un service public fort.

Vers un rajeunissement

Mattea Meyer, 32 ans, géographe de formation, a siégé de 2011 à 2015 au Grand conseil zurichois, avant d'être élue au Conseil national. Cédric Wermuth, 34 ans, est entré au National en 2011. L'Argovien travaille à temps partiel dans une agence de communication.

Mathias Reynard, 32 ans, enseignant en Valais, siège à la Chambre du peuple depuis 2011. Sa colistière, Priska Seiler Graf, 51 ans, a été élue en 2015. Elle est aussi active dans le domaine de la pédagogie. Elle copréside par ailleurs le PS zurichois et siège au conseil de la ville de Kloten.

Lors des dernières élections fédérales, le PS a enregistré son score le plus bas depuis 1919.

Source: ATS

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Genève

Antonio Hodgers satisfait d'être quatrième au Conseil d'Etat

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Le Vert Antonio Hodgers est satisfait d'arriver quatrième au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Vert Antonio Hodgers est satisfait d'arriver quatrième dimanche au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. "C'est le même résultat qu'il y a cinq ans", a déclaré le magistrat sortant, qui obtient 31'413 suffrages, selon les résultats anticipés.

"Ce résultat est sans surprise", a commenté le conseiller d'Etat. Comme au premier tour, les Verts et le PS partiront unis au second tour, le 30 avril.

Le magistrat s'est dit "plus inquiet" par rapport aux résultats de l'élection du Grand Conseil. Le MCG et l'UDC progressent, tandis que la liste Libertés et justice sociale de Pierre Maudet fait son entrée au Parlement. "On a trois partis populistes à Genève", a relevé Antonio Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La PLR Nathalie Fontanet en tête pour le Conseil d'Etat genevois

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A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat. Selon les résultats anticipés, la magistrate sortante (45'106 voix) est très proche de la majorité absolue qui lui permettrait d'être élue dès dimanche.

Nathalie Fontanet devance très largement le socialiste sortant Thierry Apothéloz (33’970 voix). Vient ensuite la PLR Anne Hiltpold (32’315 voix) qui a fait ticket commun avec Nathalie Fontanet. Le magistrat sortant Vert Antonio Hodgers (31’413 voix) pointe en quatrième position.

Très attendu lors de cette élection, Pierre Maudet décroche la cinquième place (29’144 voix). Il devance la magistrate sortante Fabienne Fischer (27’694 voix). La socialiste Carole-Anne Kast est septième (27’692 voix). La gauche, qui est partie unie dès le début de la campagne avec un ticket rose-vert, réussit à placer ses quatre candidats parmi les sept premiers.

Difficile pour le Centre

A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann (24'769 voix) et Xavier Magnin (21'400), sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil (21'676 voix) s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen (19'498 voix) est douzième.

Le MCG Philippe Morel (27'552 voix) obtient la huitième place. Les Verts'libéraux, Marie-Claude Sawerschel et Marc Wuarin, sont distancés au 13e et 14e rangs avec respectivement 15'418 et 14'702 voix. L'ancien conseiller d'Etat Luc Barthassat est 15e (13’525 voix). Les cinq candidats d'extrême gauche arrivent ensuite.

Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.

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Genève

La formation de Pierre Maudet accède au Grand Conseil

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Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil. La formation Libértés et justice sociale obtient dix sièges au Parlement (archivent). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil genevois. La formation Libértés et justice sociale obtient 10 sièges au Parlement, selon les résultats anticipés. Le MCG et l'UDC se renforcent.

Pour l'heure, le MCG décroche 14 sièges (+3), tandis que l'UDC en obtient 13 (+5). Les perdants sont le PLR, avec 23 sièges (-5 sièges), les Verts, avec 14 sièges (-1), et le Centre, avec 9 sièges (-3). De son côté, le PS conserve ses 17 sièges.

Les Vert'libéraux décrochent 6,37% des voix, à quelques encablures du quorum fixé à 7% des voix pour siéger. Comme pressenti, l'extrême gauche, divisée, quitte le Grand Conseil. Ensemble à Gauche obtient 3,43% des suffrages et la Liste d'Union populaire, 2,98%.

Ces résultats se basent sur le vote par correspondance, utilisé par plus de 90% des électeurs. A ce stade, le taux de participation s'élève à 33,81%, contre 38,77% en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de CS par UBS: la solution "la moins mauvaise" (Jean Studer)

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Jean Studer, président de la BCN et ancien président du conseil de banque de la BNS, dit avoir vu des signes "inquiétants" en automne dernier concernant la situation de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La reprise de Credit Suisse (CS) par UBS représente la solution "la moins mauvaise", selon Jean Studer, président de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et ancien président du conseil de banque de la BNS. Il dit aussi avoir vu des signaux préalables "inquiétants".

Des signes montraient déjà "une situation compliquée" pour CS en automne dernier, estime M. Studer, dans une interview publiée dimanche sur le site Internet du Temps. Et de citer "les fuites de capitaux, une culture problématique, notamment marquée par des placements hasardeux ou la filature d'un cadre supérieur, les changements rapprochés de direction et de manière générale une fébrilité qui faisait qu'on parlait trop souvent en mal de Credit Suisse".

Malgré les tentatives de rassurer de ses responsables, les clients les croyaient de moins en moins, poursuit-il. "Cette fragilité n'a fait que s'aggraver lors des turbulences bancaires survenues aux Etats-Unis."

Le président de la BCN a présagé la reprise de CS par UBS lors d'une réunion avec ses homologues des banques cantonales latines le 10 mars. Les autres ont estimé que la première banque de Suisse n'avait "aucun intérêt à le faire". "Je me suis alors dit qu'ils avaient peut-être raison."

Pas la mission de la BNS de reprendre le CS

Jean Studer estime aussi que ce n'était pas la mission de la Banque nationale suisse (BNS) de reprendre sous son aile le CS avant de le revendre. La solution retenue est donc "la moins mauvaise", compte tenu des structures et de l'activité mondiale de la banque et de l'urgence de la situation. M. Studer ne se prononce pas en détail sur la nouvelle taille d'UBS, même s'il reconnaît que "le secteur bancaire est déjà démesuré par rapport à la grandeur de la Suisse".

Si la BNS devait voler au secours de cette nouvelle UBS, il faudrait se poser la question de sa capacité à remplir ses autres missions, selon lui: "Quelle serait, au niveau international, la crédibilité d'une banque centrale dont le bilan exploserait, alors qu'il est déjà très élevé? Serait-elle vraiment toujours à même de lutter contre l'appréciation du franc 'quoi qu'il en coûte'?"

Renforcer la Finma

Concernant la réglementation "trop grand pour faire faillite", M. Studer trouve qu'elle est pertinente pour une banque systémique en difficulté. Mais on n'a pas le temps de mettre en place ces règles "lorsqu'il y a une chute brutale de la confiance dans un gros établissement bancaire".

Jean Studer ne jette pas la pierre à l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma). "Il n'est pas facile d'agir pour un régulateur, car celui-ci est conscient que toute intervention significative de sa part ne peut qu'aggraver cette perte de confiance".

Il reconnaît toutefois que la Finma n'a pas assez de pouvoir face aux banques d'importance systémique. Il imagine un régulateur spécifique pour ces établissements, avec plus de personnel et de compétences. "Mais jusqu'où aller dans cet exercice?", se demande-t-il, s'interrogeant sur l'ampleur de la responsabilité à donner à l'Etat.

Garanties de l'Etat

Jean Studer estime qu'il y aura toujours une pesée d'intérêts à faire en la matière. Toujours offrir une garantie de l'Etat "n'est pas forcément le meilleur moyen pour rendre attentifs les établissements bancaires à leurs responsabilités". S'il y en a une, il faut alors en fixer les conditions d'exercice, ses conséquences sur la conduite des affaires et la gestion, ainsi que sa rémunération.

Le président de la BCN voit aussi un autre problème lié à la garantie étatique: "il n'y a plus de grand écart avec le caractère public d'un tel établissement, comme l'ont plusieurs banques cantonales". Celles-ci tirent d'ailleurs profit de la situation actuelle: une partie des clients de CS se tournent vers elles.

Au-delà des aspects financiers et des garanties de la Confédération, Jean Studer estime que la Suisse doit réfléchir sur sa relation avec sa place financière, qui était jusque-là "connue pour ses performances, sa stabilité et sa crédibilité".

Des principes mis à mal avec le droit d'urgence décrété, même si l'opération s'est faite de manière "relativement ordonnée" et qu'il est "vraisemblable" que tout autre pays démocratique aurait réagi de la même manière. "L'image d'une Suisse à la stabilité légendaire" s'en trouve écornée.

Le Parlement aussi doit mieux appréhender ce qu'est la place financière helvétique, avec ses avantages et ses risques. La création d'une commission d'enquête parlementaire, actuellement discutée, pourrait permettre cela.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux sortants en tête pour le Conseil d'Etat genevois

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Selon les résultats anticipés, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête dimanche au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat, devant le socialiste Thierry Aprothéloz. La PLR Anne Hiltpolt est troisième, suivie du Vert Antonio Hodgers. Pierre Maudet pointe en cinquième position.

Selon ces résultats anticipés, la magistrate verte sortante Fabienne Fischer et la socialiste Carole-Anne Kast arrivent en sixième et septième position, avec quasiment le même nombre de voix. Le MCG Philippe Morel les suit de près.

A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann et Xavier Magnin, sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen est douzième.

Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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