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Trains de nuit: les CFF veulent offrir 25 destinations d'ici 2025

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De nouveaux wagons couchettes, plus confortables, ont été commandés, indique le patron des CFF Vincent Ducrot (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les CFF travaillent sur le développement de l'offre de trains de nuit. L'objectif est de proposer 10 lignes et 25 destinations d'ici à 2025, selon le directeur de l'ex-régie fédérale Vincent Ducrot.

"Nous sommes en train de développer une offre avec nos partenaires, SNCF, Deutsche Bahn, OBB et Trenitalia", assure M. Ducrot dans une interview publiée dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Il ajoute que de nouveaux wagons, plus confortables, ont été commandés.

M. Ducrot rappelle qu'il est déjà possible de se rendre en train de nuit à Berlin, Hambourg, Prague ou Vienne. Amsterdam s'ajoutera à la liste d'ici la fin de l'année et Rome l'année prochaine.

Interrogé sur la rentabilité de ce service, le Fribourgeois reconnaît qu'il "ne sera jamais rentable" mais que les CFF répondent "à une demande qui est dans l'air du temps". Prendre le train plutôt que l'avion ou la voiture permet de réduire les émissions de CO2.

Pas d'infection dans les trains

Concernant la pandémie, M. Ducrot confirme que les CFF n'ont recensé aucun cas d'infection dans les trains et aucun cluster en interne. Et de souligner que l'entreprise a pris des mesures très strictes et que les employés les respectent.

En tout, la pandémie va coûter 2 milliards au CFF, estime son patron. Il ajoute que l'entreprise a la capacité "d'absorber ce gros accident qui va se faire sentir sur trois ou quatre ans" et qu'une hausse des prix n'est pas à l'ordre du jour.

Moins de ponctualité en Suisse romande

Concernant la ponctualité, M. Ducrot indique que 93% des trains arrivent à l'heure mais reconnaît que le chiffre est moins bon en Suisse romande. "Cela est lié aux lignes du pied du Jura et du Simplon, ainsi qu’à l’axe Berne-Lausanne, sur lesquels nous sommes très serrés", explique-t-il, en précisant être en train de revoir les horaires en profondeur pour gagner de la marge de manoeuvre.

Il estime en outre que "cela serait une bonne chose" d'accélérer ligne entre Berne et Lausanne. "Nous y travaillons", assure-t-il. Et de préciser que, comme les investissements se chiffrent en centaines de millions, ce sera à la politique de décider.

Sur l'axe entre Genève et Lausanne, il faudrait une voie supplémentaire qui puisse servir d'itinéraire de délestage, selon M. Ducrot. "C'est notre talon d'Achilles", reconnaît-il, ajoutant que les CFF réfléchissent à la création d'une nouvelle voie, "peut-être le long de l'autoroute".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

"Pas de processus de paix en Ukraine sans la Russie", dit M. Cassis

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Ignazio Cassis et ses services préparent le Sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mardi à Berne. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix en juin au Bürgenstock (NW).

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères s'exprimait avant sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

M. Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé M. Cassis.

Les préparatifs pour la Conférence de paix du Bürgenstock vont bon train. Les invitations vont être envoyées. Le dialogue avec des pays comme l'Inde et la Chine est très important, a dit encore le conseiller fédéral. "L'objectif de la conférence sera d'ouvrir un processus de paix."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Maison suisse à Paris: zone et soirée dédiées au canton de Vaud

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Le canton de Vaud, qui abrite notamment le siège du CIO, investira la Maison suisse lors des JO de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud bénéficiera d'un espace au sein de la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Paris de cet été. Une soirée vaudoise y sera notamment organisée le 27 juillet, en présence de quatre membres du Conseil d'Etat.

Cet espace proposera "une immersion dans une quinzaine d'écrans qui projetteront des images représentant différents atouts du canton", annonce mardi l'Etat de Vaud.

Installée à l'ambassade de Suisse de Paris, la Maison suisse exposera aussi une oeuvre inédite imaginée par l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Intitulée "Vaud-o-rama", elle plongera le spectateur "dans les multiples facettes du canton."

La présence vaudoise à Paris vise notamment à "affirmer la place de choix du canton" dans l'accueil de nombreuses fédérations sportives et des organisations sportives internationales, à commencer par le CIO.

En organisant une "soirée vaudoise" le 27 juillet, le canton souhaite aussi renforcer ses liens avec son voisin français. Christelle Luisier (présidente du Conseil d'Etat et ministre des sports), Isabelle Moret (économie et innovation), Valérie Dittli (finances et agriculture) et Frédéric Borloz (formation) seront de la partie.

Le lendemain, ils assisteront, comme le veut la tradition, au repas offert par la Fondation Lausanne capitale olympique au CIO et aux fédérations sportives internationales installées dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Hôpitaux de Gaza: l'ONU veut une enquête sur des fosses communes

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Des dizaines de corps ont été exhumés ces derniers jours des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux dans la bande de Gaza. Il s'est dit "horrifié" par la destruction de deux hôpitaux.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a souligné la nécessité d'"enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes" dans le "climat d'impunité qui prévaut".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Eclépens: le four d'Holcim fonctionnera sans combustibles fossiles

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Le four de la cimenterie d'Holcim à Eclépens ne sera bientôt plus alimenté par des combustibles fossiles. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Souvent qualifiée d'entreprise la plus polluante de Suisse, Holcim poursuit ses efforts de décarbonisation. Le groupe a présenté mardi, depuis sa cimenterie d'Eclépens (VD), l'avancée de plusieurs de ses projets, notamment pour améliorer le bilan de son four.

Ce four, qui monte jusqu'à 2000 degrés, fonctionnera bientôt sans combustibles fossiles. "Se passer du pétrole, c'est possible", a affirmé François Girod, le directeur du site vaudois, lors d'une visite organisée pour les médias.

Le responsable a rappelé qu'Holcim brûlait déjà divers déchets, comme des vieux pneus, pour alimenter son four à ciment. Parmi les différents combustibles alternatifs, l'entreprise mise désormais beaucoup sur les résidus plastiques non recyclables.

Deux halles de stockage viennent ainsi d'être construites à Eclépens et le four a été adapté pour une mise en service prévue cet été.

La cimenterie sera alors en mesure de fonctionner avec "un mix de combustibles basé à 100% sur des déchets non recyclables", a expliqué François Girod au sujet de ce projet spécifique à Eclépens et intitulé "Flame".

Grâce à cet investissement à "pas loin de 10 millions de francs", la cimenterie vaudoise rejettera 40'000 tonnes nettes de CO2 de moins par an, soit environ 12% des émissions actuelles.

Nouveaux bétons

Holcim cherche aussi à développer de nouvelles "recettes" de ciment, de nouvelles "gammes" moins gourmandes en CO2. Là aussi, des solutions techniques existent.

Stéphane Pilloud, directeur d'Holcim pour la Suisse romande, relève toutefois encore des "réticences" chez certains maîtres d'ouvrage. "Nous nous efforçons de changer leur vision, de leur prouver que d'autres bétons, par exemple recyclables, sont tout aussi bons", a-t-il souligné.

Ces "nouveaux" bétons sont d'autant plus importants que "l'on ne pourra jamais complètement remplacer le béton", a continué François Girod. L'époque n'est toutefois plus "au surbétonnage", mais à une utilisation plus qualitative. Il faut "construire mieux avec moins", a-t-il résumé.

Captage et stockage

Holcim, dont Eclépens est l'une des trois cimenteries du pays, s'est fixé d'être climatiquement neutre en 2050. Pour y parvenir, le groupe basé à Zoug travaille aussi sur des projets de captation de carbone. "Cela sera l'instrument ultime, sachant qu'il est impossible de brûler de la roche sans émettre le moindre CO2", a noté Stéphane Pilloud.

Plus que la captation, c'est le stockage du CO2 qui constitue un "véritable défi", a poursuivi François Girod. Il a indiqué qu'une solution pourrait venir de projets en lien avec la géothermie, ce qui permettrait à la fois d'extraire de la chaleur géothermique et de stocker le CO2 dans le sous-sol.

Portes ouvertes

Pour Stéphane Pilloud, la concrétisation de ces différents projets relève"du devoir d'Holcim envers la société", mais aussi "de la survie de l'entreprise". Le groupe ne cache pas qu'il souhaite aussi se racheter une image, malmenée ces dernières années par différents événements, comme lors de la ZAD du Mormont.

Holcim tient ainsi à communiquer "ouvertement" sur l'avancée de ses objectifs environnementaux et à obtenir des "validations externes" à l'entreprise. "Nous voulons montrer des avancées objectives, prouver que ce n'est pas du 'fake' et que nous sommes crédibles", a insisté François Girod.

Toujours dans ce souci d'acceptation, Holcim organisera une journée portes ouvertes le 4 mai à Eclépens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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