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"Vlado est un immense gentleman", dit Granit Xhaka

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Vladimir Petkovic: il sera regretté par ses joueurs (© KEYSTONE/Ti-Press/SAMUEL GOLAY)

Capitaine de l'équipe de Suisse, Granit Xhaka n'a que du positif à dire sur le désormais ancien sélectionneur Vladimir Petkovic. Le joueur d'Arsenal s'est confié à Keystone-ATS Sport.

"Je pourrais parler pendant des heures de Vladimir Petkovic", affirme Xhaka, atteint par téléphone à Londres. Le milieu de terrain âgé de 28 ans a cultivé des rapports proches et amicaux avec Petkovic, pour qui il a disputé 68 de ses 98 matches internationaux.

"Nous avons aussi souvent échangé hors des rassemblements de l'équipe nationale pour discuter de bonnes ou de moins bonnes choses, ou pour rire ensemble. Notre relation était particulière", explique Xhaka.

Pas simple de le cerner

Après quelques difficultés initiales, l'harmonie entre les deux hommes n'a cessé de croître. "Quand je l'ai connu, il m'a fait l'impression d'être une personne sérieuse et un peu distante", dit le capitaine. "Au début, cela n'a pas été simple de le cerner, car il ne laissait pas beaucoup de gens l'approcher."

Au fil des années, Petkovic a changé de manière positive. "Il est devenu plus chaleureux et a communiqué toujours davantage avec les joueurs", rappelle le joueur d'Arsenal.

Granit Xhaka estime que le sélectionneur a mérité son transfert à Bordeaux. "J'ai un oeil qui pleure, mais l'autre est heureux. Je me réjouis qu'il ait l'occasion de recevoir ce qu'il mérite", a encore ajouté l'ancien Bâlois.

Plus que mérité

Le départ d'un tel entraîneur est regrettable. "Mais ce n'est pas si surprenant pour moi. Il était clair que Valdo allait un jour ou l'autre franchir un nouveau pas dans sa carrière, ce qui est plus que mérité."

La victoire contre la France à l'Euro 2021 doit beaucoup à Petkovic, souligne Granit Xhaka. "C'est un super entraîneur, les succès parlent pour lui. Et il a une personnalité qui est à la hauteur. Valdo est un immense gentleman, qui traite les joueurs avec un grand respect. Il mise sur la mentalité, la discipline et la confiance. D'ailleurs, il suivait toujours son staff les yeux fermés."

Le sélectionneur a aussi toujours protégé son groupe, même dans les situations difficiles. "Je ne peux que lui tirer mon chapeau. Ce qu'il a accompli pendant sept ans doit être estimé à sa juste valeur. Je lui souhaite du fond du coeur le meilleur."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Equipe de Suisse

Euro 24: ne pas se prendre les pieds dans le tapis

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Contrairement aux apparences, le match face à la Biélorussie samedi à Novi Sad ne sera pas un jeu d'enfant pour Breel Embolo, Manuel Akanji, Djibril Sow, Granit Xhaka et Zeki Amdouni, même si les "Rouges" de Murat Yakin partent favoris (© KEYSTONE/Georgios Kefalas).

1er rendez-vous qualificatif pour l'Euro, le match Biélorussie - Suisse constitue un match-piège pour les joueurs de Murat Yakin.

109 jours après la défaite 6-1 que l'on peut qualifier de honteuse en huitième de finale de la Coupe du monde contre le Portugal, l'équipe de Suisse remet le couvert ce samedi à Novi Sad. En Serbie, une terre où ils ne sont pas vraiment les bienvenus, le capitaine Granit Xhaka et ses coéquipiers affronteront à huis clos le Bélarus. Avec l'interdiction de se prendre les pieds dans le tapis.

Nonante-septième au classement FIFA, la Biélorussie reste sur une campagne ratée en Ligue des Nations avec une dernière place en Ligue C dans un groupe qui comprenait le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan et la Slovaquie. Une seule comparaison suffit à souligner le fossé entre les deux équipes. Le capitaine de l'équipe de Suisse est l'un des joueurs clés du leader de la Premier League. Yauhen Yablonski, le joueur qui va serrer la main de Granit Xhaka lors du toss, est, en revanche, remplaçant à l'Aris Limassol, troisième du Championnat de Chypre.

Kondratiev: 2 buts face aux Helvètes

Les références du sélectionneur sont, en revanche, bien plus prestigieuses que celles de son capitaine. A nouveau à la tête de la sélection depuis deux ans, Georgi Kondratiev se souviendra qu'il avait signé, sous les couleurs soviétiques, un doublé lors d'un succès 4-0 contre l'équipe de Suisse de Paul Wolfisberg le 2 mai 1985 à Moscou pour le compte du tour préliminaire de la Coupe du monde 1986.

 

Georgi Kondratiev sait fort bien que la rencontre de samedi n'épousera pas le même scénario. Même sans Xherdan Shaqiri, la Suisse ne devrait rencontrer aucune difficulté pour asseoir sa supériorité. Un tout autre résultat qu'une victoire pour lancer ce tour préliminaire de l'Euro 2024 avant la venue d'Israël mardi à Genève s'apparentera à un camouflet aussi dévastateur que le 6-1 contre le Portugal.

Des choix pas innocents

Même s'il n'y a pas vraiment débat pour neuf des onze titulaires, les choix de Murat Yakin pour cette rencontre de Novi Sad ne seront pas "innocents". Lancera-t-il Fabian Rieder et Zeki Amdouni, sans doute les deux joueurs les plus brillants de la Super League depuis le début de l'année, dans le grand bain? Ou redonnera-t-il une chance à Noah Okafor, auquel il avait quelque peu marchandé sa confiance lors de la Coupe du monde et qui ne brille pas vraiment ces dernières semaines à Salzbourg? Ruben Vargas et Cedric Itten postulent également pour épauler Breel Embolo à la pointe de l'attaque.

Opération: rachat

Grandissime favorite de ce groupe qui comprend également la Roumanie, le Kosovo et Andorre, l'Equipe de Suisse de Murat Yakin peut, pourquoi pas, nourrir l'ambition de gagner les dix matches de cette campagne qu'elle achèvera le 21 novembre. L'un des grands enseignements de "The Pressure Game", l'excellent documentaire produit par la SSR sur la vie de cette équipe de Suisse tout au long de l'année dernière, est bien ce degré d'exigence que ne cessent de cultiver le coach national, le capitaine et les joueurs. Auquel s'ajoute depuis ce funeste 6 décembre la quête d'un rachat qu'ils doivent à leurs supporters. Seules des victoires à la pelle permettront d'oublier...

 

 

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Football

Zeki Amdouni comme une évidence

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Zeki Amdouni brille avec le FC Bâle. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Deux ans après avoir porté les couleurs de l'équipe de Turquie M21, Zeki Amdouni veut s'affirmer comme le nouveau buteur de la Suisse.

La trajectoire singulière de sa carrière peut lui permettre de nourrir une telle ambition.

Recalé par le Servette FC avant de se révéler la saison dernière au Lausanne-Sport après des passages à Etoile Carouge et au Stade Lausanne-Ouchy, Zeki Amdouni est tout simplement cette saison l'un des deux grands artisans avec le gardien Marwin Hitz de la réussite du FC Bâle sur la scène européenne. Le plus réjouissant est cette impression qu'il est encore loin à 22 ans d'avoir exprimé tout son potentiel.

Le leader offensif du FCB

La semaine dernière à Bratislava face au Slovan, c'est bien lui qui maintenu son équipe en vie avec son but dans le temps additionnel pour arracher les prolongations. Avec sa rage de vaincre et un registre de plus en plus étendu, il est devenu le leader offensif du FC Bâle. Nul doute que David Degen n'hésitera pas une seule seconde avant de lever l'option d'achat du prêt négocié l'été dernier avec le Lausanne-Sport.

Mais avant de défier Nice en quart de finale de la Conference League, Zeki Amdouni espère honorer très vite sa deuxième sélection en équipe de Suisse. Murat Yakin l'avait lancé en septembre dernier à St-Gall en fin de match contre la République tchèque. Il ne devait toutefois pas passer le cut pour la Coupe du monde au Qatar en raison, sans doute, d'une première partie de saison un peu trop discrète à Bâle.

Aujourd'hui, tout a changé. Buteur à neuf reprises depuis le début de l'année, Zeki Amdouni a été préféré à Haris Seferovic pour être l'un des joueurs susceptibles d'évoluer aux côtés de Breel Embolo sur le flanc de l'attaque. "Je suis là pour démontrer mes qualités. Pour obtenir du temps de jeu et, pourquoi pas, une place de titulaire", dit-il. Depuis lundi, il s'efforce de gagner du crédit auprès de Murat Yakin. La présence lors de ce rassemblement de quatre autres joueurs romands - Jérémy Frick, Edimilson Fernandes, Denis Zakaria et Cédric Zesiger - ôte en grande partie les difficultés que la barrière de la langue aurait pu créer.

"Je savais qu'il y avait une place à aller chercher dans ce groupe", poursuit-il comme pour signifier que sa sélection répond à une évidence. "Tout se passe très bien pour moi à Bâle ces derniers temps", glisse-t-il. En 2021, il avait répondu à la convocation de la Fédération turque peut-être sous le coup de la déception de n'avoir pas été retenu par Mauro Lustrinelli pour la phase finale de l'Euro 21 en Slovénie.

"Le choix du coeur et de la tête"

Zeki Admouni devait avouer dans "Proxifoot" avoir vécu "une expérience folle" lors du match amical face à la Serbie dont il avait disputé la première mi-temps. Mais il savait que ce match avec les espoirs turcs ne lui fermait pas les portes de l'équipe de Suisse. Il fallait seulement attendre que Murat Yakin les lui ouvre. "Le choix de jouer pour la Suisse est celui du coeur et de la tête", lâche-t-il à deux jours de l'envol pour la Serbie où la Suisse entamera samedi sa campagne du tour préliminaire de l'Euro 2024 face au Bélarus. Dans laquelle il entend apporter sa part.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La cinquième campagne de Yann Sommer

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Yann Sommer motivé comme jamais avec la Suisse (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Au soir du funeste 6 décembre dernier, il avait laissé planer le doute quant à son avenir en équipe de Suisse. Yann Sommer disputera bien sa 5e campagne dans le rôle du no 1 de l'équipe de Suisse.

"J'en veux encore", lâche Yann Sommer trois mois et demi après le naufrage de Doha contre le Portugal, cette défaite 6-1 dans un huitième de finale qu'il n'aurait pas dû, affirme Murat Yakin avec le recul nécessaire, jouer en raison de son état grippal. "Je veux contribuer à la qualification pour l'Euro 2024", poursuit celui qui a succédé à Diego Benaglio au lendemain de la Coupe du monde 2014 et qui honorera samedi dans le huis clos de Novi Sad face à la Biélorussie sa 81e sélection.

Une autre galaxie

De l'eau a coulé sous les ponts entre Doha et Novi Sad. Le 18 janvier dernier, Yann Sommer est entré dans une autre galaxie avec sa signature au Bayern Munich. Après huit ans et demi à Mönchengladbach, le Bâlois découvre à 34 ans l'ivresse de porter les couleurs d'un club armé pour remporter la Ligue des Champions. Les dirigeants bavarois ont très vite estimé qu'il était le seul en mesure de remplacer Manuel Neuer, sur le flanc en raison d'une fracture de la jambe contractée lors de ses vacances à la neige.

Entre le 20 janvier, date de sa première sous ses nouvelles couleurs, et le 19 mars, Yann Sommer a disputé 13 rencontres avec le Bayern Munich. "Tout est démultiplié, glisse Yann Sommer. Les stades, le devoir d'exigence auquel vous êtes confronté lorsque l'on joue pour le Bayern, la pression, bien sûr, et le regard que l'on porte sur vous." Le Bâlois sait qu'une bourde commise dans un grand match peut vous coller à la peau à jamais. Il sait, ainsi, que son dribble manqué dans sa surface lors du huitième de finale retour de la Ligue des Champions contre le PSG aurait pu lui coûter très cher. Il ne fut sauvé qu'au prix d'un réflexe extraordinaire de Matthijs De Ligt sur la ligne. Les 700 kilos de chocolat suisse qu'il a offert à son coéquipier néerlandais pour ce sauvetage sur la frappe de Vitinha ne sont rien face aux conséquences liées à un but concédé de la sorte dans une telle rencontre.

"On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous"

Ses parades devant Kylian Mbappé au match aller et face à Sergio Ramos au retour lui ont toutefois permis de signer deux clean sheets lors de ce huitième de finale. Et de conforter ses dirigeants dans la justesse de leur choix. "On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous", souligne ainsi le directeur sportif Hasan Salihamidzic.

Les deux rencontres de l'équipe de Suisse contre la Biélorussie et Israël tombent avant un mois d'avril qui sera celui de la vérité pour le Bayern et Yann Sommer: le "Klassiker" contre Dortmund le 1er avril suivi par les quarts de finale de la Ligue des Champions contre Manchester City et de Coupe d'Allemagne contre le SC Fribourg. "L'idée de zapper les deux matches de l'équipe de Suisse ne m'est pas venue une seule seconde, dit-il. Changer d'air me fait du bien, retrouver mes coéquipiers en sélection aussi."

"Nous sommes les favoris de ce groupe. A nous de faire le nécessaire pour justifier ce statut, poursuit Yann Sommer. La clé sera de préparer tous les matches avec la même minutie." Le natif de Morges ne veut pas croire que cette campagne sera la dernière de sa carrière internationale. "Il y aura bien un moment où je remarquerai que mon temps est compté, lâche-t-il. Mais aujourd'hui, je suis aussi motivé que jamais."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Super League: défaite par forfait pour Servette

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Alain Geiger: Servette puni pour avoir fait entrer un joueur qui ne figurait pas sur la feuille de match (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La commission de discipline de la Swiss Football League a puni Servette. Son match de Super League perdu 1-0 à domicile le 12 mars contre Lucerne a été transformé en une défaite 3-0 par forfait.

Durant cette rencontre, le club genevois avait fait entrer sur le terrain Hussayn Touati à la 75e. Mais le nom de ce joueur ne figurait pas sur la feuille de match officielle, ce qui constitue une violation de l'article 34 alinéa 4 du règlement de jeu.

Servette peut toutefois déposer un recours dans les cinq jours contre cette décision.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'ASF va aller au bout de son contrat avec Credit Suisse

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Credit Suisse toujours sur les maillots de l'équipe de Suisse (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le logo du "Credit Suisse" continuera à figurer sur les vestes d'entraînement et les maillots des joueurs de l'équipe nationale. Cela restera ainsi pour le moment, a déclaré l'ASF.

Du moins tant que la marque "Credit Suisse" existera encore, a avancé lundi le chef de la communication Adrian Arnold avant l'entraînement public de l'équipe nationale à Bâle.

Cette déclaration montre qu'il y a encore beaucoup de questions ouvertes concernant cette collaboration. Depuis 1993, le Credit Suisse est le sponsor principal de l'ASF et soutient non seulement l'équipe A, mais aussi toutes les équipes nationales de la relève avec des contributions considérables. Le contrat actuel court jusqu'au 30 juin 2024. "Nous avons eu de bonnes discussions avec nos contacts au CS, qui nous ont assuré que les contrats existants seraient honorés", a expliqué A. Arnold.

La suite des événements reste ouverte. "Nous souhaiterions que le partenariat se poursuive par la suite, sous quelque forme que ce soit", a fait savoir l'ASF. Des signaux positifs ont été émis quant à la poursuite de la collaboration. Mais tout est encore trop frais pour se fendre de déclarations fermes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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