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Suisse

Vente d'alcool dans les stations-service: Vaud veut revoir la loi

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Vaud veut revoir l'interdiction de vente d'alcool dans les stations-service (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

La loi vaudoise sur les auberges et débits de boissons (LADB) va être modifiée. Le Conseil d'Etat met en consultation un avant-projet de révision sur deux thématiques, la vente d'alcool dans les stations-service et les toilettes dans les capites de vigne.

La LADB interdit actuellement la vente d'alcool dans les stations-service, y compris dans les magasins attenants. Au niveau fédéral toutefois, cette interdiction a été levée sur les aires d'autoroute. Le Département vaudois de l'économie (DEIP) examine ainsi "l'opportunité d'en faire de même voire davantage au niveau cantonal", indique-t-il vendredi dans un communiqué.

Plusieurs options sont en consultation. Il s'agirait, par exemple, de différencier les types de boissons alcoolisées ou d'introduire des horaires de vente davantage restreints.

Pour les toilettes dans les capites de vigne, le DEIP propose de dispenser les exploitants de l'obligation de se pourvoir de sanitaires, au même titre par exemple que les "foodtrucks". Les capites étant de plus en plus exploitées pour accueillir des clients, le but consiste à "soutenir et accélérer ce mouvement" en simplifiant la vie des exploitants.

La révision la LADB est mise en consultation jusqu'au 30 novembre auprès de l'ensemble des organismes concernés (associations économiques, milieux de la prévention, partis politiques, représentants des communes). Le Conseil d'Etat finalisera ensuite son projet et le soumettra au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Suisse Tourisme se dote d'un nouveau logo après presque 30 ans

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Pour Suisse Tourisme, le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse". (© ST)

Après presque 30 ans sous la bannière de la fleur dorée, Suisse Tourisme a présenté lundi à Genève son nouveau logo. Avec "Switzerland", Suisse Tourisme affirme se doter de plus qu'une image: un "univers de marque touristique complet".

Ainsi, l'organisme ne se contentera plus de promouvoir la destination, mais "accompagnera les touristes tout au long de leur parcours, de l'inspiration à la planification du voyage".

Le nouveau logo "Switzerland" - exclusivement en anglais – "constitue la base logique pour la marque de la destination de vacances et de voyage qu’est la Suisse", écrit Suisse Tourisme.

L'Office national suisse du tourisme (ONST) est devenu l'actuelle organisation nationale de marketing touristique Suisse Tourisme (ST) en 1995. L'image de la Suisse touristique connue aujourd’hui dans l’imaginaire collectif avait alors été créée sous l'égide d'un nouveau logo: la fleur dorée.

Pendant de nombreuses années, non seulement Suisse Tourisme, mais aussi un certain nombre d'organisations sectorielles et de destinations ont fait la promotion de leur offre touristique avec ce logo. La fleur dorée est ainsi aujourd'hui associée à la Suisse touristique par la population et de nombreux visiteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Banque Heritage augmente son bénéfice en 2023

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Le bénéfice net de Banque Heritage, qui a son siège à Genève, est passé de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs en 2023. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Banque Heritage a vu son bénéfice net passer de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs l'année dernière. L'établissement genevois souligne l'environnement favorable des taux d'intérêts couplé à la pertinence de sa gestion des coûts.

De janvier à décembre derniers, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 73,9 millions, 26,7% de plus sur un an, rapporte un communiqué paru lundi. La masse sous gestion a augmenté de 0,5% à 4,08 milliards, bien que la performance a été "neutralisée par les effets de change négatifs dus à l'appréciation du franc", souligne la banque.

Les activités en Suisse et en Uruguay ont contribué aux afflux nets de capitaux à hauteur de 134 millions, après 59,1 millions en 2022. Illustration d'une banque "solidement capitalisée", le taux de fonds propres durs (Tier 1) est affiché à 20,8% et le ratio de liquidité (LCR) à 248%.

Pour 2024, Banque Heritage entend poursuivre sa croissance en termes de performance et d'actifs sous gestion "et les résultats du premier trimestre 2024 vont dans ce sens", assure le directeur général Marcos Esteve à l'agence AWP. Dans l'optique d'investissements continus, notamment en termes de numérisation, l'établissement envisage de renforcer ses équipes sur ses différents sites. Fin décembre, l'effectif était de 173 postes.

Concernant le contexte géopolitique sous tension de ce début d'année, "la place bancaire helvétique se démarque une fois de plus, offrant à sa clientèle suisse et internationale stabilité et savoir-faire en gestion patrimoniale", souligne M. Esteve. Au premier trimestre, la banque enregistre un apport net d'actifs. "Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans les prochains trimestres", ajoute-t-il.

Au sein du conseil d'administration, deux nouveaux membres ont fait leurs entrées lors de l'assemblée générale du 23 avril. Torsten Koster a été nommé président et Johannes Barth vice-président. M. Koster succède à Paul-André Sanglard qui quitte son siège après sept ans de service.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Digital Dreams, le nouveau défi de Marc Atallah

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Marc Atallah a dévoilé le programme de son nouveau festival. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, voici le Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne (Unil). Marc Atallah lance un nouveau festival dédié à la créativité digitale, du 6 au 8 septembre.

Des concerts, des jeux vidéo, des ateliers, des conférences et diverses performances, dont une soirée techno et une silent disco: le nouveau rendez-vous décline une trentaine de propositions sur trois jours. Il s'adresse au grand public, y compris aux enfants.

"On a essayé de couvrir une grande partie des champs de la créativité numérique", a expliqué lundi Marc Atallah. Le festival s'est construit avec des acteurs du domaine artistique, de la médiation, du débat citoyen ou de la réalité virtuelle.

Caverne d'Ali Baba

"Le but est de pouvoir mélanger, un peu comme dans une caverne d'Ali Baba numérique", a ajouté Marc Atallah. Car le digital n'est pas qu'un outil fonctionnel, c'est aussi un "langage" qui permet de créer et proposer des expériences émotionnelles, abordables par tous.

Célèbre auteur de science-fiction, l'écrivain Alain Damasio livrera un concert-lecture à partir d'extraits de son roman "Les Furtifs", en collaboration avec le groupe marseillais Palo Alto. After Cooking détournera des objets du quotidien pour faire de la musique électronique, comme Dario Rossi avec ses vieilles casseroles.

Aussi la nuit

Le vendredi, une silent disco prolongera la fête jusqu'à 04h00 du matin, de même le samedi avec une soirée techno. Dès la tombée de la nuit, le vidéomapping transformera la façade de l'Anthropole. Il sera possible de découvrir l'e-sport, des jeux d'arcade ou des ordinateurs du passé. Un vaste espace proposera des ateliers pour petits et grands, notamment pour s'initier à la robotique.

Le festival se veut durable et inclusif. Il se tiendra en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du site universitaire en venant de la ville, explique Marc Atallah, qui est maître d'enseignement et de recherche à l'Unil. Entre 5000 et 10'000 personnes sont attendues. "Peut-être plus proche des 10'000, mais c'est très difficile à estimer pour une première édition". Le budget fluctue encore. Il pourrait avoisiner les 650'000 francs.

Numerik Games concurrents

A ses yeux, le Digital Dreams Festival ne fait pas de la concurrence aux Numerik Games, qu'il a créés il y a quelques années à Yverdon-les-Bains. Il parle plutôt de saine émulation, car il y a de la place pour plusieurs événements autour du numérique.

Pour rappel, Marc Atallah a passé 12 ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'Unil un festival dédié au numérique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Plus de 45'000 signatures en soutien à Gaza

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Amnesty International a déposé deux pétitions de plus de 45'000 signatures demandant la poursuite de l'aide humanitaire suisse à Gaza. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plus de 45'000 personnes demandent au Conseil fédéral et au Parlement d'assurer le financement de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNWRA). L'ONG Amnesty International a déposé lundi à Berne deux pétitions.

Avec une action intitulée "Suisse humanitaire, où es-tu ?", Amnesty International Suisse et d'autres organisations ont remis au Conseil fédéral et au Parlement deux pétitions munies de plus de 45'000 signatures. Ces pétitions appellent la Suisse à se souvenir de sa tradition humanitaire et à se ranger clairement du côté du droit international, indique lundi un communiqué.

La Suisse continue de retenir sa contribution financière à l'UNRWA, soit 20 millions de francs par an. Pendant ce temps, la population civile de la bande de Gaza est menacée par la guerre et la famine, rappelle Amnesty.

Et ce, bien que le gouvernement israélien n'ait jusqu'à présent délivré aucune preuve des graves accusations formulées contre des collaborateurs de l'UNRWA. Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna estime en outre que l'UNWRA est en conformité avec les principes de neutralité, constate l'ONG.

Après les accusations d'Israël, plusieurs Etats avaient suspendu le financement de l'UNRWA. "Cette décision draconienne a des conséquences catastrophiques sur la vie et la survie de millions de personnes", plaide Amnesty.

Décision proche

La commission de politique extérieure du Conseil national devrait se prononcer en début de semaine sur le financement de l'agence. Le Parlement fédéral avait décidé de suspendre l'aide suisse dans le cadre de l'examen du budget 2024. L'UDC et une partie du PLR n'ont pas fait mystère de leur intention de sabrer purement et simplement l'aide destinée à l'UNRWA, et d'affecter les fonds à d'autres organisations.

Le Conseil fédéral a dit la semaine dernière qu'il prendrait une décision "ultérieurement". "L'hésitation de notre pays à financer l'aide de l'ONU alors que des millions de Palestiniens souffrent de la faim est difficilement compréhensible, et va ternir l'image de la Suisse humanitaire", selon Patrick Walder d'Amnesty, cité dans le communiqué. Un jugement de la Cour internationale de justice a établi que la population palestinienne de la bande de Gaza pourrait être menacée de génocide.

Amnesty appelle encore la Suisse à tout faire pour que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, la libération inconditionnelle de tous les otages et une aide humanitaire pour Gaza, votée récemment et juridiquement contraignante, soit appliquée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Administration vaudoise: 100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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