Le Lausanne-Sport mathématiquement relégué et le Servette FC qui coule à Lucerne. Le deuxième dimanche de mai a bien pénible pour les clubs lémaniques.
A la Tuilière, Lausanne a toutefois eu le mérite d'offrir la réplique espérée à un FC Bâle au visage bien terne le jour où Fabian Frei entrait dans l'histoire avec un... 453e match sous les couleurs rhénanes. Mais le point du 0-0 obtenu face aux Bâlois ne suffit pas pour éviter le couperet. La relégation du Lausanne-Sport, qui accuse désormais douze points de retard sur le FC Lucerne alors qu'il ne reste que neuf en jeu, est, ainsi, acquise. Elle "couronne" en quelque sorte le week-end maudit vécu par son actionnaire Ineos dont le club majeur, Nice, a livré une finale de Coupe de France bien médiocre samedi contre Nantes avec une défaite à la clé (0-1).
Le SFC encaisse 4 buts
Vainqueur du Servette FC (4-0), Lucerne espère toujours éviter l'avant-dernier rang, synonyme de matches de barrage contre le deuxième de Challenge League. La formation de Mario Frick est revenue à trois points des Grasshoppers, battus par le FC Sion (0-1), à la faveur de son succès. Elle pourrait même ne plus accuser mercredi qu'une petite longueur de retard sur le FC Sion si elle s'impose en Valais. Mais elle ne trouvera pas sur sa route à Tourbillon un adversaire aussi complaisant que le Servette FC.
4 défaites de suite
A la swissporarena, les Genevois ont concédé une quatrième défaite de rang. Trahie à la fois par un état d'esprit défaillant à l'image d'un Kastriot Imëri (pourtant l'un des Servettiens les plus dangereux avec un coup-franc sur la latte) qui a écopé de deux avertissements en l'espace d'une minute et par les errements de Moussa Diallo dans son marquage, la formation d'Alain Geiger a fait peine à voir. Elle semble sans vie.
L'ombre de Sauthier
Les raisons de ce gâchis sont multiples. A commencer sans doute par le renvoi du capitaine Anthony Sauthier en janvier. Il était non seulement l'un des patrons du vestiaire mais aussi un latéral droit qui sait défendre contrairement à son successeur. Comment le président Pascal Besnard et le directeur sportif Philippe Senderos ont-ils pu arrêter une telle décision ?
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats