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Economie

Twint tutoie de nouveaux sommets en 2024

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L'application compte plus de 5 millions d'utilisateurs, revendique encore son exploitant. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Twint a poursuivi sa croissance l'an dernier. L'application de paiement a enregistré un nombre de transactions record, qui a bondi d'un tiers par rapport à l'année précédente.

Au total, plus de 773 millions de transactions ont été effectuées avec Twint en 2024, "soit plus que jamais auparavant", indique mercredi la société basée à Zurich qui gère l'application de paiement. C'est 31% de plus qu'en 2023, où 590 millions de transactions ont été enregistrées. En 2022, ce nombre était de 386 millions. L'année du lancement de l'application, en 2017, "seules" 4 millions de transactions avaient été comptabilisées.

La majorité des opérations (75%) sont commerciales, et un quart (25%) se déroulent entre particuliers. L'an dernier, environ 77 millions de transactions ont été réalisées dans les domaines de la mobilité et des transports publics l'an dernier, précise le communiqué.

Twint est proposé comme moyen de paiement par environ 81% des magasins physiques et 84% des boutiques en ligne en Suisse. Environ 65% des transactions commerciales se font en présentiel, 35% à distance. Depuis l'année dernière, environ 46'000 nouveaux commerçants ont adopté l'autocollant de code QR Twint.

"Nous sommes ravis que Twint simplifie la vie quotidienne des gens dans de plus en plus de situations et apporte un certain degré de souveraineté à l'infrastructure de paiement en Suisse", commente le directeur général Markus Kilb, cité dans le communiqué.

L'application compte plus de 5 millions d'utilisateurs, revendique encore son exploitant.

La société Twint, fondée en 2016, appartient à la Banque cantonale vaudoise (BCV), à PostFinance, à Raiffeisen, à UBS, à la Banque cantonale de Zurich (ZKB) ainsi qu'à l'exploitant de la Bourse suisse SIX et au prestataire de services de paiement Worldline.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les ménages suisses ont étoffé leur patrimoine en 2024

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Les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages suisses ont augmenté leur patrimoine l'an dernier, selon les chiffres de la Banque nationale suisse (BNS) présentés lundi. Ils ont bénéficié à la fois de placements réguliers et de la hausse des cours de la Bourse.

En 2024, les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs, indique lundi dans un communiqué la BNS qui a publié les chiffres relatifs aux comptes financiers de la Suisse. Cet accroissement s'explique tant par les opérations que par des gains en capital: les ménages ont effectué des investissements chaque trimestre et bénéficié de la hausse des cours boursiers, surtout au premier trimestre.

Cette évolution est particulièrement marquée pour les parts de placements collectifs de capitaux: sur l'ensemble de l'année, les ménages en ont acquis pour un montant de 29 milliards de francs, ce qui a permis des gains en capital à hauteur de 23 milliards. Fin 2024, ils possédaient ainsi des parts de placements collectifs de capitaux pour un montant de 413 milliards de francs.

Avec 40%, les droits sur les assurances et les caisses de pensions représentaient fin 2024 la plus grande part, suivie par celle des titres et celle du numéraire et des dépôts, qui s'inscrivaient chacune à 30%.

La croissance du patrimoine immobilier des ménages a connu un ralentissement en 2024. Sa valeur de marché s'est inscrit à 2770 milliards de francs, soit une hausse de 3,1% sur un an. Cette progression est un peu moins forte que les années précédentes du fait du ralentissement de la croissance des prix de l'immobilier.

Les passifs des ménages ont quant à eux augmenté de 2,1% l'an dernier à 1037 milliards de francs. Les prêts hypothécaires en constituent, de loin, la plus grande part avec 953 milliards de francs. Leur croissance s'est de nouveau accélérée en 2024, de 2,1% exactement, après avoir ralenti à compter du quatrième trimestre 2022.

La valeur nette des ménages, qui correspond à la somme des actifs financiers et du patrimoine immobilier diminuée des passifs, s'est accrue de 3,8% en 2024 pour atteindre 4880 milliards. La progression des actifs financiers et du patrimoine immobilier a été nettement plus importante que celle des passifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Italie: Mediobanca lance une OPE sur Banca Generali

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Elle-même dans le viseur de Banca Monte Paschi di Siena, Mediobanca cible Banca Generali, la banque de l'assureur italien Generali (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN)

La banque d'affaires italienne Mediobanca, déjà visée par une offre publique d'échange (OPE) de Banca Monte Paschi di Siena, a à son tour annoncé lundi une OPE sur Banca Generali, branche bancaire du groupe Generali, évaluant la transaction à 6,3 milliards d'euros.

Mediobanca propose de payer 100% de ce montant à Banca Generali avec les titres qu'il détient dans l'assureur Generali et dont il est le premier actionnaire, avec 13,1% du capital.

Cette OPE est soumise à plusieurs conditions, entre autres l'obtention d'un minimum de 50% plus une action de Banca Generali ainsi que les autorisations règlementaires, précise un communiqué.

Mediobanca offre 1,70 action de Generali pour chaque action de Banca Generali, ce qui représente une prime de 11,4% par rapport par rapport au cours de clôture du titre de la banque vendredi soir.

"Banca Generali représente une opportunité unique pour Mediobanca", assure cette dernière dans le communiqué, revendiquant "une grande complémentarité" entre les deux institutions.

Cette complémentarité "d'échelle et industrielle" existerait aussi bien sur le plan professionnel que dans la gestion et la gouvernance.

"L'union entre Banca Generali et Mediobanca (...) permettra la création d'un groupe diversifié (...) avec des perspectives de croissance nettement supérieures au marché", a estimé le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel, cité par le communiqué.

"Leader national"

L'opération comporte des synergies de 300 millions d'euros, dont 150 millions de réduction des coûts de fonctionnement et 150 d'augmentation des recettes.

Elle permettrait "la création d'un leader national dans la gestion de l'épargne" et la possibilité pour les clients "d'accéder à une gamme élargie et excellente de produits".

La Banca Monte Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde dont le premier actionnaire est l'Etat italien, a surpris en lançant en janvier une OPE sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards.

La banque d'affaires avait rejeté cette OPE, déclarant que "l'offre n'a pas fait l'objet d'un accord et doit être considérée comme hostile et contraire aux intérêts de Mediobanca".

Cette opération, soutenue par le gouvernement de Giorgia Meloni, a pour but de "créer un nouveau champion national", numéro trois du secteur bancaire italien, derrière Intesa Sanpaolo et UniCredit, avait fait valoir Monte dei Paschi.

Peu après 07H30 GMT, Banca Generali gagnait 7,63% à 52,50 euros, MPS 3,15% à 7,427 euros, Mediobanca 0,65% à 17,705 euros tandis que Generali perdait 1,97% à 31,33 euros dans un marché en hausse de 0,80%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La confiance dans l'économie suisse stagne, selon une étude

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La réputation de la Suisse en tant que place économique souffre de l'introduction des nouveaux droits de douane américains. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La confiance dans la Suisse en tant que place économique n'a guère changé sur les trois premiers mois de 2025, selon une étude. Le nouveaux droits de douane américains agissent cependant comme un facteur négatif pour la réputation du pays.

Publié vendredi, le Swiss Economy Reputation Index (SERX), qui mesure la perception du public à l'égard des entreprises suisses, se maintient au premier trimestre au niveau de fin 2024 et reste inchangé à 94,5 points. Cet indice est calculé tous les trois mois par le cabinet de conseils bâlois commsLAB en collaboration avec l'Université de Zurich.

Les résultats annuels 2024 des entreprises présentés au cours du trimestre ont été accueillis positivement, notamment dans les secteurs bancaires, du commerce de détail, de l'alimentation et des assurances. Cependant, avec l'imposition des nouveaux droits de douane américains, la dynamique a considérablement changé. Dans l'opinion publique, l'industrie pharmaceutique est de loin la plus touchée. L'industrie des machines et le secteur du luxe sont également impactés négativement dans une mesure supérieure à la moyenne.

Les tarifs douaniers décidés Donald Trump agissent actuellement comme un facteur négatif pour la réputation du pays, selon l'étude. Cependant, la chute de Credit Suisse, récemment alimentée par le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP), et le débat très médiatisé sur les salaires des dirigeants ont continué à avoir un impact encore plus négatif sur la réputation de l'économie suisse.

Dans l'ensemble, le climat perturbateur qui règne depuis l'entrée en fonction du président américain n'a pas encore entraîné de pertes de réputation significatives pour l'économie suisse dans son ensemble. Cependant, des changements importants ont été observés au sein des différents secteurs: la réputation de l'industrie des machines s'est à nouveau considérablement dégradée. Le secteur pharmaceutique, qui était encore leader du classement sectoriel fin 2024, a également perdu beaucoup de terrain, tombant à la quatrième place. En revanche, les banques sont revenues de la troisième place à la première place.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Un fonds souverain est une "fausse bonne idée", selon la BNS

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La présidente du Conseil de banque a également mis en garde contre le risque "considérable" de politisation de ce fonds souverain, "ce qui n'est pas de bon augure". (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale suisse (BNS) rejette l'idée d'un fonds souverain en charge de gérer les réserves de devises de l'institut d'émission. Une "fausse bonne idée", pour la présidente du Conseil de banque Barbara Janom Steiner lors de l'assemblée générale jeudi à Berne.

Les partisans d'un tel mécanisme font miroiter de juteux rendements, ce à quoi Mme Janom Steiner a rétorqué que la BNS gère déjà des manière très professionnelle ses devises et figure parmi les banques centrales les plus avancées en la matière. Et qui dit meilleurs rendements, dit également risques plus élevés encourus par la BNS, qui verrait les fluctuations de ses résultats s'accroître encore.

Souvent, les fonds souverains d'autres pays sont désignés comme référence, a noté la responsable. "Or ils ne sauraient être pris comme modèles pour la Suisse, car ils sont financés presque exclusivement par des revenus tirés de matières premières ou issus d'excédents budgétaires", a-t-elle averti.

Mme Barbara Janom Steiner a souligné que les réserves de devises ne représentent pas réellement de l'épargne, puisqu'elles servent la politique monétaire de la BNS. Si la situation venait à l'exiger, la banque centrale helvétique pourrait être amenée à les réduire, ce qui implique un accès "sans restrictions" à ces liquidités. Un fonds souverain placerait les réserves pour générer du rendement et l'argent ne serait ainsi plus disponible immédiatement.

Des marchés encore plus imprévisibles

L'indépendance dont jouit la BNS pour mener sa politique monétaire est garantie par la Constitution fédérale, a souligné la présidente. "Cela implique qu'elle décide librement du montant et de l'affectation des réserves de devises. La priver de l'accès aux réserves de devises serait en soi déjà une atteinte à son indépendance."

La création d'un fonds souverain poserait également un problème au niveau du bilan, puisque les réserves de devises ont pour contrepartie les engagements correspondants. Il faudrait donc bel et bien financer le transfert de ces réserves vers un véhicule d'investissement ou, plus prosaïquement, le propriétaire du fonds devrait racheter ces actifs à la BNS. La Confédération devrait ainsi s'endetter fortement pour réaliser ce projet, a averti Barbara Janom Steiner.

La présidente du Conseil de banque a également mis en garde contre le risque "considérable" de politisation de ce fonds souverain, "ce qui n'est pas de bon augure".

L'autre pression importante que subit la BNS concerne la distribution des excédents à la Confédération et aux cantons. Lorsque la banque centrale décide de ne rien verser, "ce n'est pas par manque de bonne volonté, mais en raison de sa situation financière".

L'institut d'émission continuera de privilégier la constitution de fonds propres, surtout dans le contexte actuel d'incertitudes, a rappelé Mme Janom Steiner. Les bénéfices de la BNS sont fortement liés aux marchés financiers, dont l'imprévisibilité s'est accentuée depuis que les Etats-Unis ont décidé de relever les droits de douane.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Le président de la BNS souligne l'importance de stabiliser les prix

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Les récents développements dans le domaine de la politique commerciale sont source de grande incertitude pour tous les pays concernés, y compris la Suisse, quant aux répercussions qu'elles auront sur la conjoncture et à plus long terme. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le maintien de la stabilité des prix reste la mission première de la Banque nationale suisse (BNS), primordiale pour la cohésion sociale du pays. Son président l'a souligné à plusieurs reprises devant l'assemblée générale qui se tenait vendredi à Berne.

"La stabilité des prix est la plus grande contribution que la Banque nationale puisse apporter à la croissance et à la prospérité de la Suisse", a souligné Martin Schlegel, se référant à l'offensive douanière américaine, peut-on lire dans le texte de son allocution.

Les récents développements dans le domaine de la politique commerciale sont source de grande incertitude pour tous les pays concernés, y compris la Suisse, quant aux répercussions qu'elles auront sur la conjoncture et à plus long terme. "En tant que petite économie ouverte, la Suisse est très sensible aux mesures protectionnistes", a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, la stabilité des prix, qui se définit par une inflation inférieure à 2%, a-t-il rappelé, devient primordiale et indispensable aux prises de décision financières, à l'efficacité de l'action politique et, surtout, à la cohésion sociale. "Grâce à elle, le pouvoir d'achat des salaires, des rentes et de l'épargne reste le même, ce qui est essentiel notamment pour les ménages à faibles revenus."

Le taux directeur reste le principal instrument de la BNS pour garantir ces conditions-cadres. "En le modifiant, nous influons sur le niveau des taux d'intérêt et sur le cours de change, et donc sur les conditions monétaires qui sont cruciales pour notre appréciation." A cela s'ajoutent les interventions sur les marchés des changes qui, sans viser un cours précis, permettent de réagir lorsque les conditions monétaires se détériorent au point de menacer la stabilité des prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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