Les illuminations de Noël sont de retour à Genève. Une trentaine d’installations décoratives et à faible consommation ont été allumées et brilleront jusqu’au 5 janvier.

Parmi les pièces maitresses, un imposant sapin de Noël trône sur la Place du Molard, point central pour rejoindre les décorations dans l’hypercentre (Fusterie, Pont de la Machine, Pont des Bergues, Treille, Ile Rousseau) et les rues commerçantes (rue et Place du Rhône, Confédération, Marché, Croix-d’Or). La Rue de la Corraterie compte, elle, 45 structures lumineuses accrochées aux balcons.

Parmi les nouvelles rues illuminées, on trouve les rues piétonnes nouvellement aménagées (rue du Prince et rue du Port) ainsi que la Rue Verdaine. De nouvelles décorations ont également été installées dans les Rues Basses, au Bourg-de-Four, à la rue du Mont-Blanc et sur la place Bel-Air.

A Genève, une première étape dans la rénovation du Plaza terminée. Et le public va pouvoir découvrir le résultat vendredi 29 et samedi 30 novembre, lors de portes ouvertes, de 11h à 19h. Le Mont-Blanc Centre, bâtiment abritant la salle de cinéma historique et conçu par l'architecte genevois Marc-Joseph Saugey, a été rénové et restauré.

Pas encore de projection au Plaza mais le bâtiment le Mont-Blanc Centre, qui surplombe le cinéma, ouvre ses portes au public vendredi 29 et samedi 30 novembre, après quatre ans de rénovation.

Cet événement marque une étape importante dans le projet du futur Plaza Centre Cinéma, explique Jean-Pierre Greff, Président de la Fondation Plaza.

Le public pourra déambuler dans les étages avec explications et expositions à la clé. Les institutions culturelles, qui se sont installées dans le bâtiment, ouvrent aussi leurs portes pour l’occasion.

Au programme également, une exposition de photos de Simon Edelstein sur les cinémas abandonnés. Jean-Pierre Greff Président de la Fondation Plaza.

Cette première inauguration sera suivie, à l’automne 2025, par l’ouverture de la brasserie et de l'hôtel-cinéma. Et enfin de celle de la salle du cinéma historique et du complexe culturel à l'automne 2026.

Après le parc des Bastions et le Jardin anglais, le marché de Noël de Genève revient pour la deuxième année de suite sur le quai du Mont-Blanc, dès ce jeudi et jusqu'au 24 décembre. 

Avec cette deuxième édition consécutive sur le quai du Mont-Blanc, la recette est désormais bien rodée: des décorations lumineuses et féériques, plus de 100 chalets d'artisans et de restauration et un large programme d'animations pour petits et grands. Sous oublier la vue imprenable sur le lac.

Parmi les nouveautés cette année, près de 70 créateurs seront présents sur une surface qui va désormais se prolonger jusqu'aux bains des Pâquis.

Le programme des animations s'enrichit lui aussi avec de nouveaux artistes pour des spectacles gratuits : Des orchestres en plein air, des ateliers dans les yourtes, des "marching bands" ou des acrobates de Noël.

Enfin, les organisatrices poursuivent leurs efforts en matière de consommations d'énergie. Le marché de Noël va éteindre certaines de ses lumières la nuit.

Notez enfin que toutes les boissons seront servies dans des contenants réutilisables ou recyclables. Les plats seront servis dans de la vaisselle consignée, ou dans un petit papier si possible.

L'Escalade aura lieu cette année du 13 au 15 décembre dans la Vieille-Ville de Genève avec une nouvelle mère Royaume et pour thématique la célébration des 25 ans du canon Falco.

Cette année, la mère Royaume, une des héroïnes de la nuit de l'Escalade, connue pour avoir jeté une marmite remplie de soupe aux légumes sur la tête d'un des assaillants, aura un nouveau visage. Après 30 ans, Chantal Fillettaz a rendu son tablier après son trentième et dernier cortège l'an passé. Dame Royaume sera incarnée par Isabelle Plumley. Elle ne débarque en terre inconnue puisqu'elle prendra part à son 39e cortège historique, le premier sous les traits de l'une des figures les plus emblématiques de l'Escalade.

Jouer ce personnage n'effraie pas Isabelle Plumley. Au contraire, elle se reconnaît dans ce qu'incarne la mère Royaume.

Réplique de bouche à feu

"Le Falco", un canon qui est une réplique de la bouche à feu qui aurait tiré sur les troupes du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, sera mis à l'honneur cette année. "Le Falco" est une fidèle reproduction historique d'une pièce d'artillerie du temps de l'Escalade. "Il est au service" de la population genevoise depuis 25 ans. Pour ses canonniers, manipuler un tel engin reste quelque chose de spécial.

Reconstitué de manière exacte avec les méthode du XVIIe siècle, le Falco s'utilise également de manière historique et rien n'est laissé au hasard.

Le cortège historique de l'Escalade, qui célèbre, dans les rues de Genève, la victoire, en 1602, des Genevois sur les troupes du duc de Savoie, sera retransmis pour la première fois en direct sur RTS 2, ainsi que sur Léman Bleu comme toutes les années. Le défilé se déroule cette année le 15 décembre, débutant à la tombée de la nuit, comme l'exige la tradition.

"C'est une magnifique occasion pour faire découvrir l'Escalade à nos compatriotes au-delà de la Versoix", explique, cité dans un communiqué, Jean-Marc Barberis, président de la Compagnie 1602, l'association qui organise les festivités. Le cortège est formé d'environ 800 participants costumés.

Il s'agit du plus important cortège historique d'Europe, rappelle la Compagnie 1602. Le défilé termine son parcours sur le parvis de la cathédrale Saint-Pierre, autour d'un feu de joie.

Avec ats Keystone. 

Le 13 novembre, le Théâtre du Léman vibrera au rythme des aiguilles et de l'innovation lors du Grand Prix d'Horlogerie de Genève (GPHG). Bien plus qu'une simple remise de prix, cet évennement célèbre et promeut l'horlogerie mondiale, rappelant l'importance d'une industrie qui fait la fierté de Genève et de toute la Suisse. Cette année, la cérémonie, également diffusée en direct sur Carac 2, s'apprête à accueillir quelque 1500 participants. Raymond Loretan, président de la Fondation du Grand Prix de l'Horlogerie de Genève était mon invité.

"Ce Grand Prix n'est pas uniquement un concours des plus belles montres, il représente tout un secteur et tous les métiers qui se cachent derrière chaque montre", souligne Raymond Loretan. Et de fait, l'horlogerie genevoise ne se contente plus d'être une affaire locale: des écoles horlogères voient le jour jusqu'à Dubaï et en Inde.

Entre tradition et innovation

Le GPHG met en avant la pluralité des montres à travers 15 catégories de prix, allant des modèles les plus classiques aux montres d’avant-garde. "Nous avons cette année une nouvelle catégorie appelée Time Only, qui revient aux racines avec des montres sans complications", décrit Loretan, ajoutant que la montre reste, malgré tout, un objet d’art qui allie tradition, innovation et savoir-faire. Pour attirer de nouvelles générations vers l’horlogerie, le GPHG s’efforce aussi de sensibiliser le public, notamment les jeunes, à la beauté de ce métier ancestral.

Face aux enjeux actuels, le GPHG a intégré la durabilité au cœur de ses préoccupations. Cette année, une nouvelle récompense, le prix de l’éco-innovation, honorera les modèles les plus respectueux de l'environnement. "La durabilité n’est pas nouvelle dans notre secteur, mais elle est aujourd’hui mise en avant avec plus de rigueur", explique Raymond Loretan. Ce prix s’inscrit dans une volonté de transparence et de traçabilité de l’ensemble de la filière horlogère.

La quête du douzième art

Plus qu'un objet utilitaire, la montre représente des valeurs profondément suisses : précision, créativité, et un lien unique avec le temps. Loreton défend d’ailleurs l'idée d’élever l’horlogerie au rang de "douzième art", à l'image du septième art pour le cinéma. "Une montre aujourd'hui, qu'elle soit chère ou non, est un objet d'art", résume-t-il, expliquant que ce retour à la matérialité est aussi une réponse à l’hyper-connectivité moderne.

Le GPHG incarne donc la préservation d'une tradition tout en s’adaptant aux nouvelles attentes de la société. À l'heure où l'horlogerie suisse cherche de nouveaux élans, le Grand Prix de l'Horlogerie de Genève demeure un pilier, rappelant que chaque minute est une œuvre d'art.

Avec IA