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Tidjane Thiam défend son bilan à la tête de Credit Suisse

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"Les questions culturelles ne peuvent pas se résoudre du jour au lendemain", selon Tidjane Thiam. "Nous avons fait ce que nous avons fait pendant cinq ans", a-t-il poursuivi, mais il faudra encore "beaucoup d'efforts permanents pour régler ces questions". (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'ancien directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a défendu son bilan à la tête du numéro deux bancaire helvétique, à l'heure où l'action de ce dernier crève chaque jour un nouveau plancher en raison d'une levée massive d'argent frais.

"J'ai été extrêmement ferme et je suis plutôt fier que rien de tout cela ne se soit produit sous ma direction", a déclaré lors d'un symposium organisé par le Financial Times le Franco-Ivoirien qui avait succédé en 2015 à l'Américain Brady Dougan, avant de quitter son poste en février 2020 suite au scandale rocambolesque des filatures d'un de ses cadres.

Et le récent sexagénaire de rappeler que dès sa deuxième année en poste, il avait appelé à un "changement culturel" dans l'établissement, après que la banque s'était retrouvée contrainte en 2016 d'effectuer des correctifs de plusieurs centaines de millions de dollars. A l'époque, il avait affirmé que la banque avait mis en place des processus "de manière à ce que cela ne se produise jamais plus, (mais) il ne faut jamais dire jamais".

"Les questions culturelles ne peuvent pas se résoudre du jour au lendemain", a déclaré Tidjane Thiam. "Nous avons fait ce que nous avons fait pendant cinq ans", a-t-il poursuivi, mais il faudra encore "beaucoup d'efforts permanents pour régler ces questions".

Le quotidien britannique souligne que la culture laxiste de Credit Suisse en matière de gestion des risques a souvent été évoquée pour expliquer ses déconvenues, y compris par l'actuel président du conseil d'administration Axel Lehmann et son prédécesseur António Horta-Osório, le même qui avait été contraint à la démission en janvier dernier, emporté par un scandale pour avoir enfreint des règles de quarantaine.

Sous la direction de Tidjane Thiam, entre juin 2015 et février 2022, l'action Credit Suisse s'est dépréciée de plus de moitié à environ 10 francs. Mercredi à 15h25, elle s'échangeait à 2,835 francs (-2,3%), après avoir marqué un nouveau plus bas historique à 2,828 francs, à contre-courant du SMI des valeurs vedettes en hausse de 1,01%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L'exécutif genevois consterné par le plan d'économies de Tamedia

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Consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia, le Conseil d'Etat genevois a envoyé lundi une lettre au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève. Lundi matin, des journalistes manifestaient à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat genevois est consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia et le nombre élevé de licenciements qui en résultera. Il a envoyé une lettre dans ce sens au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève.

Le gouvernement genevois a rappelé à l'éditeur que la presse n'est pas un simple bien de consommation, a-t-il indiqué mercredi. Dans son courrier envoyé lundi, il a notamment écrit que la presse est le "pilier du débat public et d'une démocratie forte, elle doit être respectée comme telle et ne peut être gouvernée par de simples considérations financières".

TX Group prévoit de supprimer cet automne jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Tous les titres et services éditoriaux sont touchés. Le Conseil d'Etat s'inquiète des conséquences de ce plan d'économies sur l'emploi et la qualité des médias affecté.

L'exécutif genevois précise avoir demandé aux "dirigeants de Tamedia de l'informer régulièrement et précisément sur les démarches en cours et à assumer leurs responsabilités d'employeur." Plus de 70 collaborateurs de Tamedia Suisse romande ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe. Le débrayage marquait le début des négociations avec la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ringier reprend entièrement Ringier Axel Springer Suisse

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Marc Walder et la nouvelle directrice de Ringier Medien Schweiz, Ladina Heimgartner, misent sur les magazines, ont-ils souligné mercredi. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'éditeur Ringier et l'Allemand Axel Springer mettent fin à leur partenariat au sein de Ringier Axel Springer Suisse (RASCH). Ringier reprend les 35% de parts d'Axel Springer. Les 20 titres concernés, dont l'Illustré et PME Magazine, seront conservés.

Les magazines et les titres suisses sont regroupés dans la nouvelle l'entité "Ringier Médias Suisse", qui occupe un millier de collaborateurs, a indiqué mercredi le CEO de Ringier Marc Walder lors d'une conférence de presse. La Commission de la concurrence (COMCO) doit encore donner son feu vert.

La directrice sera Ladina Heimgartner, qui était jusqu'à présent CEO du groupe Blick. Aucun poste ne sera supprimé au sein des rédactions. Au niveau des éditions, il y aura des "synergies", selon Marc Walder, mais le nombre de postes supprimés n'est pas encore défini.

Ringier mise toujours sur les magazines, ont souligné M. Walder et Mme Heimgartner. En revanche, Axel Springer s'oriente de plus en plus vers le numérique. Dans un communiqué, Matthias Döpfner, directeur d'Axel Springer, indique que 90% du chiffre d'affaires est effectué en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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UBS sera fixé sur son sort le 15 novembre

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La Cour de cassation a mis mercredi sa décision en délibéré au 15 novembre sur le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Helvetia en grande forme au premier semestre

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Helvetia affiche une forte croissance au premier semestre de l'exercice en cours, grâce notamment aux activités non-vie, en plein essor, et au redressement de la performance des marchés financiers. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La compagnie d'assurances Helvetia affiche une forte croissance au premier semestre de l'exercice en cours, grâce notamment aux activités non-vie, en plein essor, et au redressement de la performance des marchés financiers.

Elle n'est pas en reste au chapitre de la rentabilité et a vu son bénéfice bondir de 35%.

Sur les six premiers mois de l'année, le volume d'affaires d'Helvetia a crû de 4,2% à 6,69 milliards de francs, ou de 6,0% à taux de change constants, selon un communiqué publié mercredi. Les affaires non-vie ont profité d'une dynamique positive et affichent une croissance de 13,2% à 4,3 milliards. Dans ce domaine, la compagnie fait mieux que le marché en Suisse, en Espagne, en Allemagne et en Autriche.

Le volume des affaires vie s'est en revanche contracté de 4,3% après correction de l'effet de change à 2,49 milliards. Du fait de la tendance à passer de l'assurance complète aux solutions semi-autonomes, les primes d'épargne dans les affaires collectives vie suisses ont été inférieures à celles de l'année précédente, explique la compagnie.

Au final, le bénéfice IFRS après impôts s'est inscrit en hausse de 35,7% à 257,8 millions de francs. Outre le bon résultat technique du coeur de métier, l'évolution favorable des marchés financiers a été une des principales raisons de cette hausse, écrit Helvetia.

Le ratio combiné s'est légèrement détérioré, passant à 94,0%, contre 92,8% au premier semestre 2022, mais reste dans la fourchette visée de 92-94%. La compagnie invoque une fréquence supérieure à la moyenne de sinistres de taille moyenne. Quant au taux SST, il était d'environ 300% au 30 juin 2023.

"Je suis très heureux de pouvoir transmettre à mon successeur une entreprise parfaitement positionnée", a déclaré Philippe Gmür, directeur général sortant, cité dans le communiqué. Pour rappel, M. Gmür cédera début octobre les rênes de l'entreprise à Fabian Ruprecht.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel

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Le siège de la banque en ligne Swissquote, à Gland (VD) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Swissquote s'est trouvé un nouveau responsable opérationnel (COO). Le conseil d'administration du prestataire vaudois de services financiers en ligne a désigné à ce poste Nestor Verrier. Membre de la direction générale, il prendra ses fonctions le 1er janvier prochain, succédant à Lino Finini, lequel prendra comme déjà annoncé sa retraite à la fin de l'année.

Né en France en 1979, Nestor Verrier a étudié à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard ainsi qu'à l'Université de Lorraine (UFR Mathématiques, Informatique et Mécanique) à Metz. Il est titulaire d'un master en gestion et technologies de l'information, précise mercredi l'établissement de Gland (VD).

Actuellement basé au Luxembourg, Nestor Verrier oeuvre dans le Grand-Duché pour le compte de Swissquote depuis 2019 en tant que responsable général (General Manager) de Swissquote Bank Europe.

Fort d'une carrière internationale de vingt ans, M. Verrier a assumé diverses fonctions dirigeantes dans le domaine des opérations, du développement informatique et de l'analyse de sécurité. Il reprendra les attributions de Lino Finini, lequel travaille pour Swissquote depuis 2001 et a occupé différents postes de direction avant de devenir COO du groupe en 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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