Un double spectacle céleste exceptionnel pourrait être visible jeudi en début de soirée, pour autant que la nébulosité le permette. Une super lune va se lever à l'est tandis que la comète Tsuchinshan-Atlas poursuivra sa course dans le ciel occidental.
La pleine lune proprement dite sera atteinte jeudi à 13h26. Et ce jour-là, notre satellite ne sera qu'à 357'000 kilomètres de la Terre. Cette super lune illuminera le ciel pendant trois jours cette semaine, de mercredi jusqu'à vendredi.
Également appelée "lune du chasseur", cette pleine lune sera la plus grande et la plus brillante de l'année 2024. Une super lune est environ 7% plus grande et 14% plus lumineuse qu'une pleine lune régulière.
C'est dans l'Oberland bernois, le centre, l'est et le nord-est de la Suisse que les chances d'admirer ce spectacle sont les plus grandes. En début de nuit, la couverture nuageuse sera encore incomplète dans ces régions, a expliqué Marco Stoll, de l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) à Keystone-ATS.
Dans le courant de la soirée, des nuages envahiront le ciel à partir de l'ouest. C'est pourquoi les chances de voir la comète et la pleine lune naissante immédiatement après le coucher du soleil seront les meilleures.
Encore proche du Soleil
La comète Tsuchinshan-Atlas est quant à elle encore proche du Soleil. La visibilité risque cependant d'être entravée par la lumière de la pleine lune qui se lève.
Tsuchinshan-Atlas a été découverte au début de l'année 2023. Elle doit son nom aux télescopes chinois et sud-africains qui l'ont repérée en premier. Elle fait partie des comètes non périodiques qui ne reviennent à proximité de la Terre qu'après de longues périodes, si tant est qu'elles le fassent.
Elle sera chaque soir un peu plus haut dans le ciel, et observable encore pendant quelques jours. Mais chaque jour,elle baisse un peu en luminosité au fur et à mesure qu'elle s'éloigne du Soleil. Sauf obstacles sur sa route modifiant la trajectoire, Tsuchinshan-ATLAS suit une orbite qui ne devait pas la rapprocher de la Terre avant 80'000 ans.
La comète a probablement vu le jour dans le nuage d'Oort, un hypothétique et gigantesque assemblage de minuscules planètes et corps célestes, aux confins du système solaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa
Les ménages suisses ont augmenté leur patrimoine l'an dernier, selon les chiffres de la Banque nationale suisse (BNS) présentés lundi. Ils ont bénéficié à la fois de placements réguliers et de la hausse des cours de la Bourse.
En 2024, les actifs financiers des ménages ont progressé de 3,9% pour s'établir à 3146 milliards de francs, indique lundi dans un communiqué la BNS qui a publié les chiffres relatifs aux comptes financiers de la Suisse. Cet accroissement s'explique tant par les opérations que par des gains en capital: les ménages ont effectué des investissements chaque trimestre et bénéficié de la hausse des cours boursiers, surtout au premier trimestre.
Cette évolution est particulièrement marquée pour les parts de placements collectifs de capitaux: sur l'ensemble de l'année, les ménages en ont acquis pour un montant de 29 milliards de francs, ce qui a permis des gains en capital à hauteur de 23 milliards. Fin 2024, ils possédaient ainsi des parts de placements collectifs de capitaux pour un montant de 413 milliards de francs.
Avec 40%, les droits sur les assurances et les caisses de pensions représentaient fin 2024 la plus grande part, suivie par celle des titres et celle du numéraire et des dépôts, qui s'inscrivaient chacune à 30%.
La croissance du patrimoine immobilier des ménages a connu un ralentissement en 2024. Sa valeur de marché s'est inscrit à 2770 milliards de francs, soit une hausse de 3,1% sur un an. Cette progression est un peu moins forte que les années précédentes du fait du ralentissement de la croissance des prix de l'immobilier.
Les passifs des ménages ont quant à eux augmenté de 2,1% l'an dernier à 1037 milliards de francs. Les prêts hypothécaires en constituent, de loin, la plus grande part avec 953 milliards de francs. Leur croissance s'est de nouveau accélérée en 2024, de 2,1% exactement, après avoir ralenti à compter du quatrième trimestre 2022.
La valeur nette des ménages, qui correspond à la somme des actifs financiers et du patrimoine immobilier diminuée des passifs, s'est accrue de 3,8% en 2024 pour atteindre 4880 milliards. La progression des actifs financiers et du patrimoine immobilier a été nettement plus importante que celle des passifs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Le Valaisan Philipp Matthias Bregy devrait devenir le prochain président du Centre. Le conseiller national et chef de groupe parlementaire est le seul candidat à la succession du Zougois Gerhard Pfister, a annoncé le parti centriste lundi.
M. Bregy "représente les valeurs du parti et s'engage pour une politique constructive, tournée vers les solutions et la cohésion du pays", écrit le parti dans un communiqué. La commission de recherche du Centre se réunira vendredi afin d'examiner sa candidature, précise le communiqué. Le candidat se présentera ensuite face aux médias.
Le conseiller national zougois Gerhard Pfister a annoncé au début janvier sa démission de la présidence pour la fin juin. Son successeur sera formellement connu le 28 juin prochain lors de l'assemblée des délégués du parti. Les sections cantonales avaient jusqu'à lundi midi pour proposer des candidats.
M. Bregy, cité parmi les candidats potentiels au Conseil fédéral pour succéder à Viola Amherd, avait renoncé à se présenter.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La haute saison des allergies au pollen a débuté en Suisse, avec la floraison des graminées. Elle durera jusqu'à la fin de l'été, avec un pic en mai et juin, avertit lundi le Centre d'allergie suisse (aha!).
La saison du pollen de graminées "démarre tôt en raison de la douceur de l'hiver et du printemps. La végétation a une à deux semaines d'avance sur la moyenne à long terme", explique Regula Gehrig, biométéorologue à MétéoSuisse, citée dans un communiqué.
Une vague de froid en avril a "ralenti brièvement la croissance, mais avec la hausse des températures, on peut désormais s'attendre à une augmentation rapide du pollen de graminées", ajoute-t-elle. Parallèlement, le pollen de bouleau, très allergisant, continue de circuler.
Il est difficile de prédire l'évolution des concentrations de pollen dans les semaines à venir. Elle dépend de la météo, en particulier de la fréquence des pluies et de la durée des phases ensoleillées.
Pas une maladie anodine
En Suisse, environ une personne sur cinq réagit au pollen, explique Roxane Guillod, responsable des services spécialisés de aha!. Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés.
Le rhume des foins n'est toutefois pas anodin. S'il n'est pas traité, il peut évoluer vers de l'asthme. C'est pourquoi le Centre d'allergie suisse recommande de faire examiner les symptômes par un médecin - de préférence un allergologue.
"Souvent, des médicaments tels que des antihistaminiques - complétés selon les besoins par un spray nasal ou des gouttes pour les yeux avec de la cortisone - sont utiles", note Roxane Guillod. Une désensibilisation permet aussi de s'attaquer à la cause de l'allergie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Cela ne surprendra personne, les espaces verts dans les villes bruyantes favorisent la détente. Une étude de l'Empa et du WSL montre cependant pour la première fois l'impact réel de ces espaces sur la gestion du stress physique et mental.
"Les citadins exposés au bruit peuvent nettement mieux se reposer lorsqu'ils vivent à proximité d'espaces verts ou dans des environnements végétalisés. Cet effet se manifeste aussi bien sur le plan physique que mental et il est même démontrable à long terme", indique Beat Schäffer, du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa), cité lundi dans un communiqué.
Les effets à court terme sur la gestion du stress ont été étudiés dans le laboratoire audiovisuel (AuraLab) de l'Empa. Les sujets ont d'abord été stressés: ils devaient résoudre des tâches en étant pressés par le temps, tout en étant exposés à trois niveaux sonores différents, comparables à l'ambiance d'une salle de lecture jusqu'à un trafic routier bruyant.
Après la phase de stress, ils ont été plongés dans un monde virtuel à l'aide de lunettes de réalité virtuelle (VR): soit dans un environnement urbain avec des bruits urbains faibles, soit dans un paysage rural proche de la ville avec un environnement sonore naturel.
Plus calmes et plus concentrés
Après s'être immergés dans l'espace vert virtuel, les sujets se sont sentis plus calmes, plus détendus et plus concentrés que dans le scénario urbain de comparaison. "Au début, un effet de récupération a été observé pendant les deux scénarios VR, mais finalement, le stress physique a diminué de manière nettement plus importante dans l'environnement végétal", explique Claudia Kawai, chercheuse à l'Empa.
Le niveau de stress physiologique a été mesuré par la production de sueur sur les doigts et la concentration de cortisol dans la salive. Ces symptômes ne sont toutefois apparus que lorsque les personnes testées étaient non seulement exposées au bruit dans la situation de stress, mais devaient également résoudre des tâches en même temps. En revanche, le bruit de la circulation a toujours été perçu comme gênant.
L'étude du potentiel de récupération a clairement montré que les forêts et les lacs avec un environnement sonore naturel ont l'effet le plus reposant. Cependant, si la part de bruits d'origine humaine augmente, cet effet diminue nettement. Il était le plus faible dans les espaces urbains où la nature n'était ni visible ni audible.
Base de décision
Les résultats du laboratoire ont été confirmés par une étude de terrain. Des scientifiques de l'Empa ont rendu visite en ville de Zurich à plus de 230 volontaires vivant dans divers environnements. Des échantillons de cheveux ont été prélevés pour mesurer le cortisol, l'hormone du stress.
Par ailleurs, une équipe de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) a mené une enquête pour déterminer dans quelle mesure la population suisse peut se détendre dans les espaces verts de son voisinage et quel rôle joue la pollution sonore dans ce contexte.
Ces résultats font partie du projet RESTORE (Restorative green spaces in noise-polluted areas) qui vise à fournir une base de décision aux législateurs et aux responsables de l'aménagement du territoire. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Environmental Psychology .
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
En Suisse romande, tout le monde connaît l'homme de radio Jean-Marc Richard et pilier de la vie alternative à Lausanne dans les années 80. En mai, il commentera pour la 34e et dernière fois l'Eurovision. Il détient pour l'instant le record de longévité.
Jean-Marc Richard termine en commentant l'Eurovision à Bâle après la victoire de la Suisse avec Nemo l'an dernier à Malmö. "Enfin!", s'exclame-t-il. En 1989 à Lausanne, il avait suivi la dernière Eurovision organisée en terres helvétiques pour la radio locale Radio Acidule: "je m'en souviens bien, car j'avais interviewé Céline Dion", explique-t-il à Keystone-ATS. La boucle est bouclée.
Un concours "ringard"
"Il y a encore quelques années, personne ne voulait commenter le Concours Eurovision de la chanson. On trouvait ce truc nul, ringard. Et maintenant tout le monde s'y intéresse", poursuit celui qui commente le show pour la RTS depuis 1992.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats